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05/12/2009

Du rififi sur la Butte (Musée de Montmartre)

Par Bernard Vassor

Les collections accumulées depuis plus d'un siècle, provenant de donateurs amoureux du vieux Montmartre (dont je fais partie) ne doivent pas quitter le musée de Montmartre !!! A ce jour, plus de 6000 signatures ont été recueillies contre ce coup de force.

Montmarte c'est 2000 ans d'histoire et de légendes.

Musée Montmartre sur rue 02.jpg
Détail amusant, le premier fondateur de la Société d'Archéologie et d'Histoire fut Charles Sellier qui était conservateur du Musée Carnavalet.

Tartuffe est revenu dans la maison du comédien

de la troupe de Molière Claude de La Rose,

dit "Rosimond" qui y vécut dans les années 1680

rue Saint-Jean, aujourd'hui rue Cortot.

Le bourgmestre et les échevins de la capitale veulent trucider la plus vieille Association Archéologique et Historique parisienne.

Contact presse de la mairie de Paris : Alix Vic-Dupont 01 42 76 49 61/ service.presse@paris.fr

La ville de Paris, dans un communiqué de presse le 12 novembre 2009, dénonce une mauvaise gestion confirmée par un audit conjoint de l’inspection générale des Musées de France du Ministère de la Culture et de l’inspection générale de la ville de Paris diligenté en 2007. Cet audit a souligné le manque de rigueur de la gestion de l’association et l’incapacité à mettre en œuvre un projet culturel en l’absence de conservateur. Malgré les différentes procédures d’alerte (..) l’association s’est lancée dans un projet d’exposition «Jean Marais» dont le coût de production très

excessif *l’a conduite dans la situation sans issue à laquelle elle se trouve confrontée. Dans ces conditions la Ville de Paris n’est pas en mesure juridiquement de poursuivre son soutien financier.

Une première fois en février 2009 puis récemment avec l’arrivée d’un nouveau Président (Daniel Rolland)** la Ville de Paris a proposé à l’association d’étudier avec elle les conditions d’une fin d’activité ce que les japonnais appèlent "le Seppuku ou bien : 腹切Hara-Kiri. Préservant les intérêts du personnel et la pérennité des collections dont l’intérêt scientifique est reconnu. Sous réserve d’un accord de l’Etat, seul à même de se prononcer sur le devenir d’une collection classée Musée de France. La Ville a proposé*** que les collections puissent être reprises par le Musée Carnavalet****La Ville veillera par ailleurs à accompagner, dans la mesure du possible, dans la mesure de ses moyens les conséquences sociales de la crise à laquelle le musée se trouve confronté****

Le but réel de cette procédure (c’est moi qui souligne) :

En ce qui concerne l’Hôtel de Rosimond siège actuel de l’Association et l’Hôtel Demarne attenant, la Ville propose également de lancer dans les mois suivant la fin d’activité, un appel à projets privés pour la reprise des lieux. Ces projets devront présenter une dimension culturelle en lien avec l’arrondissement*******

Pour en terminer provisoirement avec cette affaire, je trouve assourdissant le silence de l'opposition, aussi bien à l'Hôtel de Ville qu'à la mairie du 18°. Celà cache-t-il quelque chose ?????

Je dirai dans une prochaine note, ce que je pense du voeu déposé par les "élus Verts du 18°

.......................................................

 

* 200 000 euros !

**Qui a réduit considérablement les frais de gestion et renégocié avec l’association qui avait fourni « clé en main » l’exposition Jean Marais passée avec l’ancienne présidente qui a conduit l’association à cette situation catastrophique

***Dans un premier temps, puis devant le conseil d’administration de « La Société d’Archéologie du Vieux Montmartre, de disperser les collections entre le Musée Carnavalet, la BHVP, et, ou à la Médiathèque (?)

**** Chacun sait que des œuvres arrivant en nombre dans un musée sont stockées dans des réserves pendant plusieurs mois, voir plusieurs dizaines années comme cela se produit souvent lors de donations.

*****Remarquez la façon élégante que les chinois nomment « langue de plomb » pour dire que des bonnes âmes de l’Hôtel de Ville donneront au personnel l’adresse du Pôle emploi le plus proche.

******Ce qui n’engage pas à grand-chose ! Le premier reprenneur pouvant revendre à un second qui pourrait en faire s'il le souhaite une crêperie, ou un marchand de saucisses comme on l’a vu récemment non loin de là. Je penche plûtôt pour ma part à une grande société de luxe bien en cour, que le Musée de Montmartre connaît  bien.

10/02/2008

PETITE HISTOIRE DU NUMEROTAGE DES MAISONS A PARIS, SUITE

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/02/...

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/08/...

 

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Cette plaque que j'ai réussi à sauver de la destruction (malgré le refus d'édiles de l'arrondissement) avait été apposée en 1860, après "l'annexion" sur le mur du café "La Nouvelle Athènes" (cher à notre coeur, et à celui du Père Tanguy), qui existait déjà bel et bien malgré les affirmations de petits "historiens" municipaux, et de quelques historiographes qui recopient comme c'est souvent le cas les erreurs commises par d'autres historiens.
La plaque en pierre de lave, est conservée aujourd'hui au musée de Montmartre avec d'autres vestiges arrachés à la pelle des démolisseurs de ce qui a été on peut le dire un vandalisme municipal. Il n'existe aucun lieu au monde symbolisant l'impressionnisme et le symbolisme que ce café....
C'est un décret du 4 février 1805 que le préfet de la Seine Frochot organisa l'ordonnancement du numérotage des rues telle que nous le connaissons aujourd'hui. Chaque rue obtint une série particulière de numéros. Dans les rue parallèles à la Seine, l'ordre des numéros suivait le cours du fleuve. Dans les rues perpendiculaires, les premiers numéros partaient du fleuve. Les numéros pairs à droite et les impairs à gauches. Avant cela, les numéros des rues perpendiculaires étaient noirs et ceux des rues parallèles rouge. Cette combinaison a été abandonnée. Quelques modifications eurent lieu après le percement du canal Saint-Martin, et c'est le préfet Rambuteau qui décréta que le numérotage des rues partant de ce canal auraient la même fonction que celle de la Seine. C'est à dire que ce sont les premiers numéros qui partent du canal. Les voies privées ont été elles aussi aussi soumises aux mêmes contraintes,( les frais et l'achat des plaques incombant aux propriétaires).

Une exception toutefois, l'avenue qui porte le nom du préfet qui a réglementé le numérotage, échappe à la règle, pour une raison que je n'ai pas réussi à élucider. Les numéros pairs en montant, sont à gauche, et les pairs à droite bien sur.

Les différents aménagements démolition et reconstructions ont modifié au cours des siècles la répartition des lotissements, changeant ainsi la numérotation dans certaines rues.  

La Commission des travaux historiques de la ville de Paris, ont publié sous la direction de Jeanne Pronteau : Les numérotages des maisons à Paris, du XVè siècle à nos jours, Paris 1966