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Cette plaque que j'ai réussi à sauver de la destruction (malgré le refus d'édiles de l'arrondissement) avait été apposée en 1860, après
"l'annexion" sur le mur du café "
La Nouvelle Athènes" (cher à notre coeur,
et à celui du Père Tanguy), qui existait déjà bel et bien malgré les affirmations
de petits "historiens" municipaux, et de quelques historiographes qui recopient comme c'est souvent le cas les erreurs commises par d'autres historiens.
La plaque en pierre de lave, est conservée aujourd'hui au musée de Montmartre avec d'autres vestiges arrachés à la pelle des démolisseurs de ce qui a été on peut le dire un vandalisme municipal. Il n'existe aucun lieu au monde symbolisant l'impressionnisme et le symbolisme que ce café....
C'est un décret du 4 février 1805 que le préfet de la Seine Frochot organisa l'ordonnancement du numérotage des rues telle que nous le connaissons aujourd'hui. Chaque rue obtint une série particulière de numéros. Dans les rue parallèles à la Seine, l'ordre des numéros suivait le cours du fleuve. Dans les rues perpendiculaires, les premiers numéros partaient du fleuve. Les numéros pairs à droite et les impairs à gauches. Avant cela, les numéros des rues perpendiculaires étaient noirs et ceux des rues parallèles rouge. Cette combinaison a été abandonnée. Quelques modifications eurent lieu après le percement du canal Saint-Martin, et c'est le préfet Rambuteau qui décréta que le numérotage des rues partant de ce canal auraient la même fonction que celle de la Seine. C'est à dire que ce sont les premiers numéros qui partent du canal. Les voies privées ont été elles aussi aussi soumises aux mêmes contraintes,( les frais et l'achat des plaques incombant aux propriétaires).
Une exception toutefois, l'avenue qui porte le nom du préfet qui a réglementé le numérotage, échappe à la règle, pour une raison que je n'ai pas réussi à élucider. Les numéros pairs en montant, sont à gauche, et les pairs à droite bien sur.
Les différents aménagements démolition et reconstructions ont modifié au cours des siècles la répartition des lotissements, changeant ainsi la numérotation dans certaines rues.
La Commission des travaux historiques de la ville de Paris, ont publié sous la direction de Jeanne Pronteau : Les numérotages des maisons à Paris, du XVè siècle à nos jours, Paris 1966