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21/08/2007

LE CAFE "LA NOUVELLE ATHENES"

SIX CENTIEME ARTICLE SUR CE BLOG
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Les propriétaire ont eu la riche idée de conserver le nom légendaire de l'endroit.
La Nouvelle Athène est aujourd'hui un bar, restaurant gastronomique et lieu de concerts de jazz
Vous pouvez aller visiter son site avec le programme des concerts : http://www.myspace.com/lanouvelleathenes

On peut imaginer Baudelaire attablé au rendez-vous des Intransigeants* rendre cet hommage à" Paris la Catin", qui figure dans l’exemplaire de Poulet-Malassis Hommage à Paris, vu du Haut Montmartre en attendant de voire passer la belle Appolonie, dédicataire d'un bonne partie des poèmes des Fleurs du Mal :

"Je t’aime, ô ma très belle ô ma charmante... Que de fois...
Tes débauches sans soif et tes aurores sans âme, Ton goût de l’infini,
Qui partout dans le mal lui-même se proclame,
Et tes feux d’artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le ciel, muet et ténébreux.
O vous soyez témoins que j’ai fait mon devoir,
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence :
Tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or".

Ce lieu restera dans l’Histoire comme le siège des avant-gardes, des impressionnistes au mouvement punk en passant par le jazz, le tango (premier endroit où "l’importateur" du tango Manuel Pizaro donnera des cours au premier étage dans les années 1920). Il était à lui seul un symbole.

BREF HISTORIQUE :

Le lieu le plus célèbre de l'histoire de l'impressionnisme renait de ses cendres. Après avoir tempêté sur le vandalisme municipal, je dois me rendre à l'évidence, les nouveaux responsables de l'établissement sont bien décidés à respecter  la mémoire du lieu, et je l'espère de consacrer un espace et de faire figurer les fantômes des artistes rebelles du dix neuvième siècle, d'Eugène  Boudin à Degas, en passant par Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Caude Debussy, Eric Satie, Jean Lorrain maquillé à outrance, une bague à chaque doigt qui attendait ses amies Sarah bernardt et Liane de Pougy, pour les conduire dans les bouges les plus infâmes de Paris. Vincent Van Gogh et son frère Théo accompagnés du Père Tanguy s'y est fait portraiturer par son ami Toulouse-Lautrec, Federico Zandmeneghi célèbre peintre italien s'était représenté de dos, face à sa modèle et maîtresse Suzanne Valadon. Sur la place, autourde la fontaine, c'était "la foire aux modèles". L'écrivain irlandais George Moore a décrit avec précision l'agencement de l'établissement et les clients qui venaient s'attabler avec lui, Manet, Villiers de l'Isle Adam, Malarmé, le docteur Gachet. Jean-Louis Forain dessinait avec bonheur les clients du café et a peint un superbe tableau qui est intitulé "Au café de la Nouvelle Athènes"

Victorine Meurent  (modède de Manet pour "Olympia")"la femme la plus connue au monde"  selon Toulouse-Lautrec s'installait près de l'entrée, et jouait de la guitare.

Je vous propôse une première partie de l'histoire du lieu qui avait succédé au "Café Guerbois
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Histoire du Café « La Nouvelle Athènes »

Première partie

Par Bernard Vassor

Propriété rue Pigalle N° 66 ancien N° 96 ( 9 place Pigalle)

Descriptif sommaire de la propriété :

Maison ayant entrée de porte simple. Sa façade sur la place de la Barrière Montmartre ; elle se compose (d’une bâtisse à… rayé) de deux pavillons à droite et à gauche réunis au bâtiment principal, le tout simple en profondeur et élévé sur caves. .terre plain de rez de chaussée et 5 étages carrés dans une partie seulement.

En avant se trouve un bâtiment à rez de chaussée seulement élévé sur l’emplacement d’une ancienne cour et qui forme une salle de café.

Construction en moellon et )pans de bois couverture en zinc, desservie par un escalier étroit et mal éclairé il n’y a ni cour ni eau.

5 fenêtres de face aux 2 premiers étages et 3 aux autres.

2 boutiques et 6 logements et ateliers.

Maison construite en 1835, elle n’avait alors qu’un étage, les 2 et 3°étages ont été ajoutés en 1842.

Les 4 et 5° en 1845 ; c’est seulement en 1845 que la salle de café a été construite à la place de la cour.

Cette maison a une certaine apparence à l’intérieur, mais elle ne comprend que de petits logements sans valeur, et des ateliers qui n’en ont guère que le nom. : Le café seul a de l’importance….

La demoiselle Marie Anne Rose GINISTY, habitant à Batignolles rue Trezel numéro 27 a acquit les titres de propriété le 13 juillet 1844

« d’une maison dont la façade sur la place de la barrière Montmartre »

Le premier cafetier en 1846 était : Daverat Martin limonadier, bail le17 avril 1846.

Description du cadastre :

Entrée de porte simple :

N°1

A gauche à l’angle grande salle de café (emplacement rue Pigalle, rue Frochot) salle de billard non séparée du café avec vitrage ( ?) à droite cabinet rue Pigalle, cabinet noir sur cave en soupente. A gauche grande salle de café, laboratoire divisé, escalier en soupente ch à c. Cabinet avec œil de bœuf, autre cabinet, porte terrasse.

A droite rue Pigalle boutique rue Frochot petite boutique à fenêtre cintrée. Occupée en 1860 par un nommé Bagné, cordonnier à façon

Puis, Dangeville (sans prénom ) de 1854 à1859

L’endroit était alors appelé le « Café Dangeville »., café La Nouvelle Athènes (gravure joueurs de billard dans une revue de Nadar, Archives Bernard Vassor)

En 1859, c’est Michaud limonadier qui devient propriétaire du café.

Quelques Sources :

     André de Fouquières Pigalle, 1900 Paris 1953

Paul Delvau souvenirs et anecdotes,  Paris 1867

Phillibert Audebrant

Archives de Paris,

Archives nationales,

Bibliothèque Jacques Doucet

Archives personnelles 

 
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Affiche publicitaire de Toulouse Lautrec pour le photographe Sescau
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VUE DU MINUSCULE LABORATOIR ATELIER DE SESCAU AU TROISIEME ETAGE AVANT LA DEMOLITION 
*Le café portait également avant la chute de l'Empire le surnom de "Café républicain"

NOUVELLE ATHENES

Cette fausse cheminée se trouvait dans le local supposé être l'(atelier photographique de Secau.

 
 
 ............................................................. 

A suivre..................... 

 

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20/08/2007

PERE TANGUY, LA GALERIE JAPONAISE DE LA RUE CLAUZEL : L'UKIO-E 浮世絵

PAR BERNARD VASSOR

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Avertissement : 
Notre association n'a aucun lien économique avec cette galerie japonaise. Nous avons donné l'autorisation de l'utilisation de porter en vitrine notre patronyme, avec la société S.O.CO.R.A, qui est propriétaire du nom "Père Tanguy".
Ceci dans le but de faire rayonner dans le monde entier la mémoire de notre marchand de couleurs préféré. 
......................................................................... 

J'ai relevé à Paris les marchands d'art d'extrême orient. C'est à partir des années 1850 après l'exposition universelle de Londres (1851) que les importations du Japon et de Chine vont débuter. La première boutique connue était rue de Rivoli chez la "grossemadame Desoye. Ensuite, rue Vivienne, au 33, puis au 53, un importateur va ouvrir une boutique qui avait pour nom "La Porte Chinoise". Ensuite, c'est le fabricant de porcelaine Siegfried Bing qui ouvrit une échoppe au 10 rue Bleue où il vendait du papier de Chine et du Japon. Fort de ce succès, il s'installa à l'angle de la rue Chauchat, au 19, et de la rue de Provence au 22 pour y vendre des objets importés du Japon : des gardes de sabre, des sculptures, et différents objets d'art. Rue de la Victoire, un ancien traducteur de l'ambassade du Japon, Hayashi Tadamassa, se lance avec succès lui aussi dans l'importation des articles d'art de son pays (Edmond de Goncourt fera la navette entre la boutique de Bing rue de Provence et celle de Tadamassa pour se faire donner les explications concernant ses achats chez le concurrent. C'est ainsi qu'il obtint des renseignements historiques sur une estampe évoquant l'histoire des 47 Ronins*)

Puis, rue Pigalle, Philippe Sichel et son fils font également le commerce d'estampes japonaises au milieu de leur magasin de bric-à-brac. Vincent Van Gogh, qui aura accès en priorité "au grenier de Bing" achètera pour sa collection personnelle, et de celle de ses amis, une grande quantité d'ukiyo-e.  

*L'histoire authentique des 47 Ronins est "un fait-divers" qui mérite d'être racontée car elle symbolise  l'esprit traditionnel japonais :  

L'aventure 'des 47 Ronins (Chushingura)

en 1701, un shogun, Kira Kosukeno-Suke, au cours d'une réception  lance une insulte  à un de ses invités Asano Takumino Kami. Celui-ci, bravant la loi shogunale sorti son sabre et blessa son adversaire. Le seigneur Takumino fut sur le champ condamné à mort par "Seppuku" (suicide par le sabre en s'ouvrant le ventre). Ses vassaux, refusèrent le rite traditionnel, le "Junshi", c'est à dire de finir leurs jours comme leur Shogun. Désormais ils devinrent des Ronins, guerriers sans chef, ils jurèrent en secret de le venger. Ils devinrent la risée du pays, pour leur faiblesse et leur couardise. Ils endurèrent sans broncher les quolibets pendant deux ans, puis ils attaquèrent la maison du Shogun Kira Kosukeno Yushinaka qui périt sous les coups de sabres des Ronins. Ils furent à leur tour condamnés au Seppuku malgré l'esprit de fidélité et du courage dont ils avaient fait preuve.
Cette histoire fit l'objet de nombreuses pièces de théâtre, de récits illustrés par les plus grands peintres du temps, et bien sûr de nombreux ukiyo-e. 

LA COULEUR A l’origine, l’ukiyo-e  était monochrome, les parties teintes, étaient obtenues à la main à l’aide d'un pinceau. Les différentes nuances étaient obtenues par le pressage plus ou moins fort de la planche gravée. Les impressions en deux tons, sont apparues au XVIIIème siècle, d’abord avec le rouge, ensuite l’orange provenant du sel de plomb. La polychromie ensuite demandait plus de soins : les lithographes connaissent bien la technique, il fallait faire des repérages extrêmement précis pour éviter le chevauchement des coloris et de ne pas voir les images décalées. Certains ukiyo-e recevaient après impression une touche finale de l’artiste par l'application à la main de nouvelles nuances

 

19/08/2007

LA DERNIERE BOUTIQUE DU PERE TANGUY 9 RUE CLAUZEL

PAR BERNARD VASSOR

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Un bonheur n'arrivant jamais seul, après la galerie du 14, à l'emplacement de la seconde boutique du Père Tanguy, vient de s'ouvrir au 9 rue Clauzel. un établissement au concept original, dont le nom commercial est : L'Oeuf Paris
Le site est en construction, et l'ouverture du lieu est imminente, si ce n'est déja fait. 
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Signalons que il y a deux ou trois mois, la boutique voisine au 9 également, un magasin de vêtements et de bibelots originaux donne à la rue Clauzel une nouvelle animation......... 

19:30 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/08/2007

La Commune de Paris et le mouvement communaliste

 PAR BERNARD VASSOR

VIENT DE PARAITRE A LA DOCUMENTATION FRANCAISE, SOUS L'EGIDE DES ARCHIVES DE FRANCE

ET DE LA MAIRIE DE PARIS

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Le Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste (1864-1880) aborde la Commune à partir d'un contexte chronologique plus vaste, qui court de l'Empire libéral à l'amnistie pleine et entière des insurgés tout en retraçant les principaux jalons de cet événement majeur de l'histoire du XIXe siècle.
Les sources ici recensées sont celles qui sont conservées dans des bibliothèques, des musées, des services d'archives publics et privés de la région parisienne. L'ouvrage est accompagné d'une introduction détaillée présentant les richesses et les limites des fonds selon les thèmes et les institutions. Il comprend deux parties. La première, intitulée : " Présentation et bilan de l'enquête " permettra aux chercheurs d'avoir un aperçu d'ensemble du thème étudié avec une connaissance précise des fonds existants. La seconde, qui constitue le cœur de l'ouvrage, est consacrée à la " Présentation des sources d'archives " selon un classement systématique facilement repérable dans la table des matières.
Avec ce guide, les chercheurs disposent désormais d'un outil de travail quasiment exhaustif pour Paris et l'Île-de-France. Offrant une contribution inédite à la connaissance de la Commune et des communards, il intéressera également un public s'étendant au-delà des spécialistes.

Année d'édition : 2007.....................................
Réf. : 9782110065483.................................................

732 pages, 16x24 cm.................................................................

Le "Comité scientifique" est composé de membres des "Amis de la Commune", et d'un représentant des "Amis du Père Tanguy"  Dans le cahier iconographique, vous trouverez un document concernant la participation de Julien Tanguy à l'insurection parisienne, et de son dossier d'instruction au Conseil de Guerre......

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RUE DES PRETRES SAINT-GERMAIN L'AUXERROIS

PAR BERNARD VASSOR

Rue des prêtres saint-germain l’Auxerrois.

Au XIIIéme, elle s’appelait rue du Cloître, prolongée ensuite par une ruelle « la Petite rue Saint-Germain-l’Auxerrois » disparue en 1925. La maison à tourelle que nous voyons sur la photographie à l’angle de la rue de l’Arbre-Sec a été démolie pour permettre la construction de la Samaritaine. Le « Journal des Débats » ( depuis 1800, jusqu ‘en 1940) au deuxième étage, était au numéro 17, au rez-de-chaussée, c’était le célèbre café Momus, remplacé par un marchand de couleurs vers 1860. Aujourd’hui, est installé un café-restaurant dont les responsables ne souhaitent pas connaître la vie de cet endroit historique....

14/08/2007

JULES-AMEDEE BARBEY, D'AUREVILLY VINGT ANS APRES, UN NORMAND "DIABOLIQUE" : LE MOUSQUETAIRE DE LA PLUME....

EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE.

Il est né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans la Manche, sa mère n'ayant pas eu le temps de rentrer chez elle à Valognes a accouché chez un cousin le chevalier de Montressel. La famille ultra-royaliste, a participé de près à l'épopée chouanne. C'est l'oncle paternel Jean-François qui porte la particule que reprendra Jules-Amédée vingt ans plus tard. Il fait des études au collège de Valognes et habite ches son oncle chez qui il peut lire tous les livres que son père n'aurait pas toléré. Il découvre George Byron à qui il voue une admiration sans bornes. Il tombe amoureux de sa cousine Ernestine.

"Car ce premier amour, dont la marque nous reste

Comme l'entaille, hélas ! du carcan reste au cou

Il semble que le diable y mette un ôût d'inceste

Pour qu'il soit plus ivre et plus fou "

Il se rend à Paris où après avoir été reçu à sa thèse de droit et hérité de son oncle, chevalier de Montressel, il mène à Paris une vie de Dandy. Il fréquente le "Tortoni, le Café Hardy, et se fait livrer par "les Bains Chinois", des baignoires d'eau chaude. Il a rencontré Brummell et son imitateur le comte d'Orsay. Ses amis sont Eugène Sue, Alexandre Dumas, et Maurice de Guerin. Ses maîtresses se comptent par dizaines, tantôt des filles de petite vertu, tantôt des comtesses ou des marquises, et même la célèbre Vellini, connue pour avoir assassiné un de ses amants. A l'age de trente huit ans, ilse converti aux idées de sa maîtresse la comtesse de Maistre et devient légitimmiste, et ultra-catholique. En 1847, il devient rédacteur en chef du "Monde Catholique". Après la révolution de février 1848, il fonde un "club catholique" réactionnaire qu'il nomme : "Les Ouvriers de la Fraternité". Il préside les séances, avec deux abbés pour assesseurs. Il donne de temps en temps la parole "au peuple", mais pas trop longtemps !....Il la coupe trop souvent, ce qui fait que les assistants se révoltent et provoque une émeute.

Le club est dissout dès la deuxième séance.......................

 

13/08/2007

RUE MICHEL-LE-COMTE, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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Sur ce plan du Terrier du roi de 1700*, nous voyons les numéros du Terrier, et les numéros actuels dans un cercle. 
Située dans la paroisse Saint-Nicholas des Champs, celle ruelle plus longue qu'aujourd'hui, étroite et tortueuse, portait comme beaucoup d'autres, le nom d'un de ses propriétaires. La mention : Hic est vicus Michaelis Comitis, est signalée dès 1273. A cette date, cinq habitants étaient soumis au cens. Située en dehors de Paris, des maisons partaient du mur de l'enceinte, la ruelle se terminait dans des champs ou des terrains vagues..ou bien dans d'autres ruelles dont les dénominations étaient liées aux activités qui sévissaient déjà hors les murs, comme la rue Trousse-Putain devenue Transnonin, rue  Beau-Boulingot erst rue Beaubourg, la rue Tire-Vit changea pour Tire-Boudin, c'est aujourd'hui la rue Marie Stuart. La rue du Poil-au-Con fut changée en rue du Pélican. On savait à l'époque appeler "un chat un chat". Je vous laisse deviner les autres noms tels que rue Champfleury, rue Gracieuse, rue Beauvoir .....
A la cote du terrier numéro 22,(44 actuel)   
*Nous constatons là au début du dix huitième siècle, un exemple du numérotage des rues en continu pour la première fois. 

12/08/2007

MARY WOLLSTONEKRAFT PRECURSEUR DU FEMINISME

PAR BERNARD VASSOR

MISE A JOUR LE 15 AOUT 2007 

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  Mary Wollstonecraft (1759-1796) précurseur du féminisme mondial. Elle publia de nombreux romans qui furent traduits en français par une autre femme en lutte pour le droit des femmes : Eugénie Niboyet. Auteur de livres pour enfants et surtout le manifeste qui lui valut une renommée internationale : « Revendication des Droits des Femmes » en 1792. (En france, actuellement je voudrai connaitre les travaux ou les biographies en cours ?) Elle épousa après une  vie tourmentée, le philosophe William Goldwin, précurseur lui aussi des les idées qui seront revendiquées un siècle plus tard. Marie mourrut en mettant au monde une qui eut une reconnaissance posthume encore plus grande com:me romancière, ayant à son tour enfanté elle, un monstre,  mais... c'est une autre histoire !!!!..

La deuxième partie pour le 16 août,,,,,,, 

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WILLIAM GOLDWIN, PRECURSEUR, PHILOSOPHE, ROMANCIER, FAITESZ CE QUE JE DIS, MAIS NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS !!!

PAR BERNARD VASSOR

MISE A JOUR LE 16 AOUT 2007 

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William Godwin (1756-1836) est le fils d'un pasteur protestant. Il le devint lui même, avant de s'apercevoir qu'il n'aavait plus la foi. Il quitta la congrégation religieuse à laquelle il appartenait, et vint s'établir à Londres, où des le conduisirent à la rédaction de nombreux ouvrages philosophiques, et des romans pour assurer sa subsistance, mais, sans toutefois s'abaisser à une basse littérature, ses romans sont des cris d'indignation contre les vices de cette société britanique.
Il rencontra Mary Wolstonnekraft qui était au sommet de sa gloire. Il l'épousa en 1794. En 1797, Marie mit au monde une petite fille et mourut en couches. Il consacra le reste de sa vie au travail littéraire.    
Après cette hagiographie, quelques notes discordantes à venir,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, 

 

ATELIER PORTE-SOLEIL : CREATION D'UN BLOG

J'ai le plaisir de vous annoncer la création d'un blog "frère", par nos amis

Pascal Gautrin et Francette Cleret.

ce site est encore en construction, et devrait dès la fin du mois fonctionner à plein.

.MAIS VOUS POUVEZ DES A PRESENT CONSULTER LES ANCIENS PROGRAMMES

Voici les adresses :

http://atelierportesoleil.blogspirit.com/ 

Courriel :  

atelierportesoleil@tele2.fr

ATELIER PORTE SOLEIL 

57 RUE DES VINAIGRIERS - PARIS 10e

M° GARE DE L'EST . Jacques Bonsergent . Château d'eau

Lectures-Concerts, Conférences, Expositions... // Cours: théâtre, yoga, Qi Gong, gymnatique Pilates...

 

Le dossier GERARD DE NERVAL

 

par Bernard Vassor 
MISE A JOUR LE 12 AOUT 2007 
Ludovic Halévy témoigene dans une préface de "Sylvie" :
le lendemain soir à minuit, une vieille cabaretière du voisinage : "ça n'a pas arrêté depuis hier...le monde....je l'ai vu encore accroché, le pendu....Vous savez, il ne s'est pas pendu, on l"a pendu....Les pieds touchaient, et il avait son chapeau sur la tête...on a jamais vu une chose pareille....se pendre avec un chapeau sur la tête !..." .
Alexandre Dumas, accourru lui aussi le lendemain, avait questionné la tenancière d'un bouge signalé par une lanterne, qui faisait "aussi" asile de nuit pour les vagabonds. Elle se souvenait avoir entendu frapper vers minuit, mais "sa maison était pleine" alors elle n'a pas ouvert, et quand on est venu lui annoncer au petit-matin qu'il y avait un pendu à sa porte,elle avait d'abord cru que l'homme était gelé.....
Victorien Sardou, lui, est encore pluis précis après avoir superbement décrit le côté sordide et inquiétant du quartier, et de la rue de la Vieille-Lanterne, il raconte :
"A droite de l'escalier, au niveau de la rue Haute*, un palier de bois surplombait la rue Basse donnait accès à une maison borgne dont la destination n'est pas douteuse. Une lanterne sur la porte d'entrée, portait cette inscription : "ON LOGE A LA NUIT". Ce bouge avit une autre porte dans la rue Basse et une  fenêtre au rez-dechaussée, fortement grillée comme toutes se voisines : à gauche, c"était l'égout qui à défaut de sang dont il s'était gorgé si longtemps, ne buvait plus que les eaux ménagères du quartier (...) Gérard, comme Rétif, avait dû vaguer plus d'une fois de ces côtés. La rue de la Vieille Lanterne avait, d'ailleurs pour lui d'autres attractions macabres que son sinistre escalier. A son entrée, place du Châtelet,, un marchand de couleurs avait installé comme enseigne, sur le trottoir, debout, sous verre dans une boite, une momie, une vraie (?). La momie broyée, donnait un bitume dont la couleur longtemps à la mode, était utilisée abusivement par de nombreux peintres (dont Géricault). Plus loin devant la maison "hospitalère", qui logeait à la nuit, un corbeau apprivoisé sautillait de marche en marche en croassant. Ce corbeau et cette momie était bien faits pour séduire l'imagination de ce pauvre Gérard" (...)"
"Il y avait déjà nombres de curieux aux abords de l'escalier, voisins passants, journalistes, commères surtout, menant grand train. Au petit jour on l'avait trouvé étranglé par le cordon d'un tablier de femme, et suspendu à la fenêtre grillée du rez-de-chaussée, le chapeau sur la tête, les jambes repliées sur le sol. Etait-ce un crime ou suicide ?"  
*Les frères Goncourt, venus également sur place, avaient d'abord confondu dans un premier temps la rue Haute et de la Vieille Lanterne 

La question se pose encore aujourd’hui. Eric Buffeteau qui devrait faire paraître dans les années à venir une magistrale biographie de Gérard sur laquelle il travaille depuis plusieurs dizaines d’années, devrait apporter si mes informations sont bonnes de nouvelles révélations.

 

La polémique abondante et les nombreux témoignages de ses familiers, et des dernières personnes à l’avoir rencontré avant sa mort, laissent planer un doute certain.

Procès verbal du commissariat de police du quartier Saint-Merri, vol 6 janvier 1855 :

-"Ce matin à 7h et demi (26 janviier 1855) le dénommé a été trouvé pendu aux barreaux de la boutique d'un serrurier (Boudet) rue de la Vieille Lanterne, déclaration de Laurent, sergent de ville du 4ème arrondissement; l'individu était déjà mort, transporté poste de l'hôtel de ville, secouru par deux médecins, mais en vain. Il s'est pendu avec un ruban  de fil, son corps était attaché aux barreaux avec le lien, aucune trace de violence sur le cadavre" 

 


 

Certains, comme Nadar, penchent fortement pour le suicide Mais d’autres, plus nombreux  critiquent l’enquête qui fut « fort molle »

Madame Person, une comédienne, qui habitait Villeneuve–le-Roi affirmait :

« La veille de sa mort, Gérard de Nerval, sorti depuis quelques jours de la maison de santé du docteur Blanche, était venu dîner chez moi et m’avait lu plusieurs scènes du fils nocturne que venait de recevoir l’Ambigu et où il me destinait un rôle. Il était accompagné de M. Georges Bell. (…)il paraissait plus gai que les jours précédents, son éditeur « des Filles du feu » lui avait remis quelque argent (…) Gérard et son ami me quittèrent fort tard..Le lendemain matin, M. Georges Bell, arrive tout ému, m’apprendre la mort de Gérard. Nous sautons dans une voiture, et nous nous rendons à la morgue, où on avait transporté son cadavre. Nous trouvons là plusieurs de nos amis, parmi lesquels, Théophile Gautier et Alexandre Dumas père. On nous fit voir la corde avec laquelle il s’était pendu ; c’était un vieux cordon de tablier de cuisine….quand à l’enquête, elle a été faite avec la plus grande mollesse, nous sommes tous restés convaincus que notre pauvre ami avait été assassiné.

Béatrix Pierson (une ancienne maîtresse de Dumas)»

D’autres témoignages viennent contredire cette affirmation. Gérard a été vu ce soir là à plusieurs endroits à la fois …A neuf heures du soir, Edmond Georges prétend avoir quitté Gérard la veille de sa mort. Au même instant, Lesage et Doloris, pensionnaires de la Comédie française affirment aussi l’avoir rencontré dans le Palais Royal, en précisant qu’il avait un paletot. (ce jour de janvier il faisait moins dix huit degrés). Toujours au même instant, on le rencontre à la sortie de l’Odéon avec son ami Privat d’Anglemont et d’une autre personne …

Puis, c’est au café Belge qu’il est remarqué, ou chez le boulanger Cretaine ou il mange deux petits pains. Gérard a de l’argent, il paye la consommation. Privat propose d’aller au restaurant Baratte, à la halle, Gérard refuse et s’éloigne seul….Dumas  dit que le 24 au soir, Gérard se présenta chez Méry, tira un sou de sa poche, le donna au domestique de Méry et lui dit :-Vous donnerez cela à votre maître quand il sera rentré.

Le lendemain, on le trouvait pendu comme je vous l’ai raconté, rue de la Vieille6Lanterne.

Dans son journal « Le Mousquetaire », Alexandre Dumas note :

« Vendredi matin à sept heures trois minutes, on a trouvé le corps de Gérard encore chaud, ayant son chapeau sur la tête (…)l’agonie a été douce, puisque le chapeau n’est pas tombé.(…) A moins toutefois que ce que nous croyons un acte de folie ne soit un crime, que ce prétendu suicide ne soit un véritable assassinat. Ce lacet blanc qui semble arraché à un tablier de femme est étrange encore.

Le commissaire Blanchet, est un homme d’une grande intelligence, et nous sommes sûr que d’ici à quelques jours, il pourra répondre à cette question. »

Mais hélas, M Blanchet n’aboutit pas, ne répond à rien et à personne, et l’enquête s’en va à l’eau….. Un notaire de la rue Jean-Jacques Rousseau Henri Cherrier donne le témoignage d’un ouvrier peintre occupé à peindre la façade de sa maison.

Il parlait de la rue de la Vieille Lanterne et révéla que c’était lui qui avait dépendu, aidé d’un sergent de ville le pauvre Gérard. Le corps était encore chaud. On courut chez le commissaire de police qui ne voulut pas se déplacer ; puis chez un médecin qui ne vint qu’une heure après. Ce commissaire de police était-il ce M Blanchet ?

Champfleury, s’interroge : « était-il arrivé à ce triste lieu par hasard ? L’avait-il cherché ? La maîtresse d’un logis à la nuit situé dans la rue, aurait dit,  qu’elle avait entendu frapper à sa porte vers trois heures du matin, et quoique tous ses lits fussent occupés, qu’elle avait eu comme un regret de n’avoir pas ouvert. Etait-ce vrai ? était-ce lui ? »

Alfred Delvau témoigne aussi :

« C’était là pendu avec un cordon de tablier dont les deux bouts se rejoignaient sur sa poitrine, et les pieds touchaient presque terre, qu’un des hôtes du garni, en sortant pour se rendre à son travail, l’avait trouvé, lui l’amant de la reine de Saba ! C’était à n’y pas croire, Gérard de Nerval s’était pendu, ou on l’avait pendu »

Méry, quand à lui est persuadé que  Gérard s’est suicidé.

Goncourt : journal,, 5 décembre 1890 :-"Mme Burty m'apporte aujourd'hui une aquarelle de mon frère de la rue de la vieille Lanterne, que j'avais donné à son mari, et un joli bouquet de Aatzuma" Cette aquarelle fut faite quelques jours après la découverte du corps de Gérard pendu à "une soorte de grille d'égout" Ce n'est pas le lieu du suicide que Jules mmal renseigné a fait cette aquarelle dans une autre rue. Burty avait édité les eaux fortes de son frère.

14 décembre 1894  :(...)-" Voici enfin une vue de la sale et pourrie rue de la Vieille Lanterne , que mon frère a été prendre le lendemain du jour où Gérard de Nerval s'était pendu au troisième barreaude cette grille d'unhe sorte d'égout."  

AURELIA :

Alfred Delvau Gérard de Nerval Bachelin Deflorenne 1865

Alexandre Dumas Gérard de Nerval, Nouveaux mémoires préface Claude Schopp éditions complexe 1990.     

Eric Buffeteau catalogue de l'expocsition à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris 1996

BEAUMARCHAIS PIERRE-AUGUSTIN CARON, tour à tour horloger, musicen, chansonnier, agent secret, traficant d'armes,MARCHAND DE COULEURS, architecte, ingénieur, éditeur de livres, diplomate....

PAR BERNARD VASSOR

LES AVENTURES DU CHEVALIER DE RONAC 

Pierre-Augustin Caron est né le 24 janvier 1732, dans la  maison familiale de la rue Saint-Denis où son père était horloger.
1732-1799
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LA MAISON DE BEAUMARCHAIS,
Construite en 1788. La façade avait deux cents fenêtres qui donnaient sur le fort de la bastille.
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A SAINT-LAZARE : LA FLAGELLATION 
Sur ordre de l'ingrat Louis XVI le fait jeter à la prison de Saint-Lazare où la règle était que chaque entrant recevais une peine humilante : la flagelletion qui ne fut pas épargnée à Beaumarchais. Il entra le 8 mars 1785, et sur l'intervention de membre de la cour, et peut-être de Marie-Antoinette, le roi céda une fois de plus et Pierre Caron sortit le 13 mars 1785 . 
A SUIVRE...............................
 

 

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11/08/2007

HOMMAGE A GEORGES LUBIN

PAR BERNARD VASSOR

Georges Lubin, écrivain, journaliste a vécu 96 ans, il est mort en l'an 2000. Pendant plus de cinquante ans, il a étudié et réuni avec sa femme Madeleine, les écrits et la correspondance de George Sand. Sa connaissance de l'oeuvre de la bonne dame de Nohant est incomparable. Il a édité sa correspondance en 24 volumes. (Thierry Bodin se charge de continuer cette oeuvre infinie) On lui doit également de nombreuses contributions de nombreux ouvrages, son soutien à l'association des "Amis de George Sand" a été précieuse pour son rayonnement dans le monde. Il a légué à la bibliothèque de Chantilly tous ses documents, ses archives qui sont conservés à l'Institut avec la collection du Vicomte Spoelberg de Lovenjoul, le grand bibliophile belge.
Une partie de sa bibliothèque a été remise au Musée de la Vie Romantique où les chercheurs peuvent consulter à leur guise des  manuscrits et des ouvrages rares. C'est ainsi qu'Aline Alquier a réussi à établir un texte inédit : Albine Fiori 

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RUE PIERRE-AU-LARD, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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Cette voie en retour d'équerre avait deux dénominations au début du treizième siècle. la partie débutant rue Neuve-Saint-Merry était désignée sous le nom de Vieux Aufridi de Gressibus. Le siècle suivant elle furt appelée rue Espaulart. L'autre partie débouchait dans la rue du Poirier était nommée Petri Olard . La réunion des deux ruelleut lieu en 1500, et porta le nom de Pierre Aulard. En l'an IX, Chaptal fixa la largeur de la rue à 6 M7TRES.En 1817, le préfet de Police, ordonne la fermeture de la ruer. Sous Louis-Philippe, la largeur de la voie est fixée à 10 mètres.. Les maisons situées du côté droit en venant de la rue Saint-Merry, sont soumises à un retranchement considérable.
Une très ancienne auberge, L'Aigle d'Or, se trouvait au numéro 6. Devenue une remise pour voitures au début du vingtième, les poutres supportant le toit étaient aussi curieuses que celles du Compas d'Or de la rue Montorgueil (elle aussi disparue) D'autres historiens indiquent d'autres dénominations au cours des siècles : rue Pierre Oilart en 1274, Pierre-O-Lart en 1300, Pierre Aulart en 1460, au numéro 10 il y avait un cul-de-sac appelé Impasse du Boeuf. On indique même un deuxième nom de la rue Espaulart au quatorzième siècle : le rue Aufroi-des-Grès qui se terminait rue Brise-Miche...
 

 

10/08/2007

TOULOUSE-LAUTREC, ARISTIDE BRUANT, "A BATIGNOLLES."

PAR BERNARD VASSOR

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Quand on s'balladait sous le ciel bleu,
Avec ses ch'veux couleurs de feu,
On croirait voir eun' auréol,
A Batignolles. 
Après la création de la chanson au cabaret Le Mirliton, c'est Eugénie Buffet encouragée par Bruant  qui en fit la reprise en 1892. Découverte par Nunès et Flatteau, directeurs de "la Cigalle", Eugénie en costume de Pierreuse obtint aussitôt un succès foudroyant (mais, cet une autre histoire que nous vous raconterons plus tard....)
 
Cette toile dont Bruant a été le propriétaire, était accrochée dans son cabaret "le Mirliton" 84 boulevard Rochechouart, avec d'autres portraits de femmes. Comme pour cette oeuvre intitulée "A Batignolles", les trois autres tableaux portaient le nom d'une chanson d'Aristide Bruant : "A Montrouge", "A la Bastille", et "A Grenelle". 
Vente Guy Loudmer le 19 juin 1988 à Paris Hôtel Drouot. 

L'Université Populaire du Goût, à ARGENTAN, organisation de Michel Onfray et Patrick Cohen

Vous trouvrez la liste des évènements sur le site de notre amie Evelyne Bloch-Dano
Journaliste, écrivain, biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust etc,, aux éditions Grasset,
Avec cette année Nietzsche au programme
LE DERNIER OUVRAGE D'EVELYNE BLOCH-DANO 
LA BIOGRAPHE (ÉDITIONS GRASSET) : 
Quel lien un biographe entretient-il avec son sujet ? S'emparant de l'histoire de Rosemarie Albach, alias Romy Schneider, Evelyne Bloch-Dano y découvre en miroir l'histoire de sa propre famille : " la biographe " passe de l'une à l'autre, tressant et éclairant ces vies à priori si différentes, l'une exemplaire parce que célèbre, l'autre anonyme et pour cela universelle. Au-delà de la figure rayonnante de Romy Schneider dont il fait le portrait, ce livre est aussi une histoire d'amour et de haine de la mère-patrie, l'Allemagne, et plus simplement - le livre des mères, sujet de prédilection de l'auteur : telle, la terrible Magda, actrice populaire dont Hitler fut un fervent admirateur, initiatrice et rivale de sa fille Romy…
 
 
 
 
   
   
   
 

BOCCACE, L'ENFANT "NATUREL" DE LA RUE DES LOMBARDS

PAR BERNARD VASSOR

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1333-1375
Son père Michelino  Boccacio, était originaire de Certaldo, avait été envoyé à Paris par ses parentspour l'initier aux affaires, dans la très puissante banque Bardi. Dans ce temps là, sous Philippe le Bel, les principaux banqiers étaient des florentins, des génois, des vénitiens, mais que lesparisiens confondaient sous le nom de "Lombards", groupés dans une même rue qui adopta plus tard ce patronyme. Michelino donc en 1813 a eu un fils Giovani, dont l'identité de la mère reste un mystère. Peu de temps après le père quitte précipitament Paris pour rentrer à Florence, laissant l'enfant en garde à une personne inconnue. Michélinio se marie avec une certaine Margherita Donato,
et un an après, le nourisson est à Florence o* sa belle-mère l'accueille sans égard...
A l'adolescence, son père veut en faire un commerçant et le place chez diffférents nogociants. Mais Giovani n'a pas la vocation des affaires ! Malgré ses origines, il est introduit dans des milieux aristocratiques, puis introduit à la cour dont Giotto est le peintre officiel. Il fréquente alors des poètes italiens et français. 
 
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Manuscrit du XIVéme siècle "L'amoureux de l'amour"  
Dante avait eu sa "Béatrice", Pétrarque sa "Laure", Giovanni, eut lui, sa "Fiammetta" surnom qui cache une dame de la haute nobesse, mais nous n'en savons pas davantage. Fiammetta et Boccace se rencontrent souvent, celui-ci fait même partie du cercle de ses intimes, mais sans parvenir à aller plus loin. La belle qui aime la poésie évoque avec admiration une chanson française "Floire et Rochefleur" et se damande tout haut qui pourrait écrire en italien le même roman...C'est alors que Boccace se lance et commence "Le Filocolo ou l'Amoureux de l'Amour". roman dont il fait lire le premier chapitre à la belle florentine. Alors , miracle, tout comme la présidente Sabatier après la parution des Fleurs du Mal, Fiammetta se donne à lui sans réserve. Leur liaison va durer deux années, mais Giovanni va s'apercevoir que la belle napolitaine le trompe sans vergogne. Après des expilications orageuses, la rupture est consommée. Boccace en aura du regêt toute sa vie, et il dira bien plus tard : "Oh, que n'ai-je été aveugle ce jour-là"
Il rentre à Florence, et fait la connaissance de Pétrarque qu'une profonde amitié et une longue correspondance vont unir juqu'à la mort du poète amant de Laure de Sade. Boccace retourne à Naples, et pendand les deux années de l'épidémie de peste noire, il entreprend la rédaction del'oeuvre qui va le propulser dans la postérité : "Le Décameron

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09/08/2007

TOUSSAINT-LOUVERTURE

PAR BERNARD VASSOR

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Louverture dit Toussaint, était un homme politique né à Saint-Domingue en 1743, mort au fort de Joux, près de Pontarlier. Il prit part au soulèvement des noirs en 1791, pour défendre l'autorité du roi. Il passa ensuite au service des Espagnols, puis il les les trahit en 1794 pour servir le gouvernement français qui venait d'abolir l'esclavage. Promu général de brigade sous les ordres de Lavaux qu'il arracha des mains des mulâtres. Ses succès lui donnèrent l'ambition d'être le seul maître de l'île.
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En 1799, il combattit avec succès une révolte des noirs et chassa les Espagnols de Saint-Domingue en 1801.Bonaparte qui s'inquiétait de l'autonomie affichée par Toussaint, envoya une expédition dans l'île. Après une héroïque défense, les noirs furent vaincus. Toussaint fut arrêté et emmené en France. Enfermé au Temple, puis au fort de Joux où il trouva la mort; de froid fut la raison officielle, empoisonné prétendent certains

ALEXIS DE TOCQUEVILLE MORALISTE, DEPUTE DE LA MANCHE

PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE GRANVILLE :

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Ce normand né à Paris dans une famille noble et ultra-royaliste, poursuvit des études de droit à Paris.En 1831, il fait un voyage d'études pour étudier le système carcéral américain, considéré, comme le plus évolué au monde... 
En 1835, il rédige le premier volume de son nouvrage : "De la démocratie en Amérique". Reçu à l'Académie française en 1838, il est élu député de la Manche en 1839. Le château familial se trouve au bout de la presqu'île, près de Saint-Vaat-la-Hogue. Il meurt de la  tuberculose en 1859 à Cannes.
Ses domiciles parisiens : 77 rue Saint-Dominique où il est né, ensuite place des Vosges au moment du coup d'état du prince-président...
 
 

 

08:05 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

08/08/2007

NOTE AUX ADHERENTS

En direct de Granville :

Un entrefilet du journal "Ouest-France", annonce que les toiles volées chez "l'une de nos "marraines" Diana Widmeyer Picasso"  ont été retrouvées.....Mais peut-être avez-vous plus d'informations que moi. Ecrivez moi si c'est le cas, merci. 

Je vous ferai parvenir le programme de septembre dès mon retour vers le 20 août. Amitiés à tous   Bernard Vassor.

14:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

BAUDELAIRE, LE CONTRAT DES FLEURS DU MAL AVEC POULET-MALASSIS

PAR BERNARD VASSOR

Dans ce contrat, les trois premières lignes sont de la main de Baudelaire, les trois suivantes de Poulet-Malassis 
Ces corrections manuscrites montrent l'exigence et le coup d'oeil de Baudelaire. 

 

07/08/2007

LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE : LE CENACLE DE LA FERME SAINT-SIMEON

PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :

DEUXIEME PARTIE : HONFLEUR 

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Eugène Boudin, la ferme Saint-Siméon
C'est en 1825 qu'un nommé Pierre Toutain, loua une ferme entre honfleur et Villerville pour y ouvrir une auberge. Elle fut d'abord fréquentée par des marins, puis quelques peintres commencent à fréquenter le lieu. Isabey en tout premier, puis, Corot et Boudin. Pierre Toutain se marie alors avec une jolie normande qui devint célèbre sous le nom de "La mère Toutain".La spécialité de la maison était le maquereau à l'oseille. Le prix de la pension, quarante francs par mois, nourri et couché , a très rapidement fait la réputation de la ferme
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  JONKING, VAN MARCKE,  MONET, ACHARD (1862)
Musée du Louvre
C'est ainsi que chaque année, sans véritable organisation ni invitations, les "rencontres de Saint-Siméon" vont voir affluer un grand nombre de peintres, d'écrivains, de poètes, de journalistes. On pouvait ainsi y croiser Gustave Courbet avec Alexandre Schanne* qui avait été conduit là par Eugène Boudin, Amand Gautier, et les "inséparables" Jonkind, Achard Monet et Boudin. Etaient également présents des artistes que l'on retrouve aussi à l'auberge Ganne à Barbizon : Paul Huet, Cals, Troyon, Daubigny, venu en voisin de Villérville. Le journaliste écrivain  Alfred  Delvau et son complice Alphonse Duchêne, le peintre Dubourg,  initiateur et premier conservateur du musée de Honfleur que la municoipalité pour le remercier a appelé le Musée Eugène Boudin !!! Le père Martin, le marchand de tableaux de la rue de Mogador (puis de la rue Laffitte) et le collectionneur Victor Choquet qui avait une propriété à Hattenville.
à suivre ........................................