14/11/2007
ANDRIES BONGER
PAR BERNARD VASSOR
Andries Bonger (1861-1936)
C'est à cette adresse qu'habitait Andries Bonger à Paris entre environ : 1888 et 1890.
Cette petite notice a pour but de mentionner l'importance du rôle joué par le frère de Johanna dans la vie de Théo, et de Vincent. Bien qu'il fut m'ami intime du premier, il fut un fervent défenseur après la mort de Vincent Van Gogh de son oeuvre. Notons aussi que par l'intermédiare d'Emile Bernard, comme nous allons le constater plus loin, il apporta une aide à Julien Tanguy quand il était dans la plus grande détresse.
Voici quelques adresses pour servir de repères :
Amsterdam: 1861-1878
Haarlem: 1878-1879
Paris: 30/11/1879
(les premiers jours à l’Hôtel de la Bavière, ( ?), près de son bureau)
................... A Paris (dans le désorfre ): 1880 – 1892 : 127 Rue du Ranelagh. ; 80 Rue d'Hauteville, 54 Rue Blanche ...........................
Hilversum: 1892 – 1895 : Villa Jeanne, Suzannapark 5
1895-1901: Albertus Perkstraat 7
Amsterdam: 1901-1906: Stadhouderskade 56
Amsterdam: 1906 – 1913: Vossiusstraat 22
Bentveld: 1913-1924: Huize Duindoorn, Zuidlaan 9 [Aerdenhout]
Amsterdam: 1924-1936: Gabriel Metsustraat 13
Fils d'un assureur d'Amsterdam, il rencontra pour la première fois Théo Van Gogh au Club Hollandais en 1881. Leur amitié fut renforcée lors de la venue d'Andries à Paris en 1884, où il retrouva "Théo, la personne la plus sympathique que j'aie rencontrée à Paris". Dries était le correspondant de l'agence parisienne Geo Wehry. Théo passa ses vacances à voyager avec son ami pendant ses vacances en 1885. L'arrivée inopinée de Vincent le 1 mars 1886 dans le minuscule logement du 25 rue de Laval (Victor Massé) troubla son frère. En juin, ils déménagèrent pour un appartement un petit peu plus grand 54 rue Lepic. Théo avait une maitresse "pas très convenable" qui d'après Bonger ne pouvait mener à rien "car la femme en question, un nommée S..., était moralement très malade, et qu'elle ne convenait pas à Théo". Vincent échafauda une strtégie compliquée pour se sacrifier pour son frère. Nous ne savons pas comment se termina cette histoire, mais il ne fut plus question de la demoiselle S.. par la suite. Déja, Théo selon Andries une très mauvaise mine ; "il n'a littéralement plus de visage". Au début du mois d'août 1887, Théo se rendit à Amsterdam pour essayer de convaincre ses oncles de le commanditer pour s'installer à son compte. Il fit aussi une première demande en mariage à Johanna qui refusa, car elle aimait à l'époque un autre homme. Nous savons qu'il fut de retour à Paris après le 26 août de la même année, après l'épisode désastreux de l'exposition de son frère au Tambourin. .
A SUIVRE..................
*Théo Van Gogh marchand de tableaux, catalogue de l'exposition du musée d'Orsay Paris 2000
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