24/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : UNE MAISON D'EPILATION EN 1850, CHEZ Mme MARIANA
PAR BERNARD VASSOR
21:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Mme Mariana, rue des Gravois, chemin le long des fossés conduisant à Saint-Denis, rue de Clery | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/09/2008
SERAPHINE DE SENLIS, LA FEMME QUI PARLE AUX ARBRES, AUX ANGES, ET A LA SAINTE VIERGE
PAR BERNARD VASSOR
Suite de l'article du 27 février 2007
59-61, rue de Grenelle
75007 Paris Tel 01 42 22 59 58
21:30 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : SERAPHINE DE SENLIS, Seraphine Louis, YOLANDE MOREAU | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
HISTOIRE DE PARIS : A LOUER DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR
Photographie Esther Abbou. D.R.
17:45 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : DELOFFRE, madamùe Georges | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : QUELQUES BIENS IMMOBILIERS A ACHETER OU A LOUER DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Ces deux auberges sont des lieux de plaisirs, tout comme la rue des Martyrs qui porte bien mal son nom, car elle est peuplée de "petites maisons" autrement dit des maisons de campagne hors de Paris destinées aux grands de ce monde pour satisfaire aux exigences de leur vie extra-conjugale.
......
A louer :
Rue Grange-Batelière, c'est entre cour et jardin, donnant sur la Porte Richelieu, composée de deux corps de logis. Il y a plusieurs remises et une écurie pour huit chevaux. S'adresser sur place Pour la Saint-Jean.
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Une maison à porte cochère est à louer au coin de la rue du faubourg Montmartre et du boulevard du même nom.
On peut s'adresser à Monsieur Morinnotaire rue Montmartre, près de la rue de Cléri (sic).
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C'était un petit jardin, du côté d'la de la Chaussée d'Antin
UN CONSEIL QU'IL VOUS FAUT SUIVRE :
Bien régler sa machine à remonter le temps à la date de 1750.
A louer :
Pour Pâques, une maison à louer rue des Martyrs. Il y a une grande cour et un beau jardin. On peut la louer meublée ou non meublée, s'adresser au concierge de ladite maison.
PRES DU CABARET DU CELEBRE RAMPONNEAU :
Pour ceux qui l'ignoreraient, sur l'emplacement de ce lieu de débauche a été construite l'église de la Trinité.
10:17 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : RUE DES Martyrs, rue Grange Batelière, rue Saint-Lazare | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/09/2008
Les Mochicas: pratiques rituelles et artistiques dans la Huaca de la Luna
NOS AMIS DU CENTRE CULTUREL PERUVIEN PRESENTENT :
Jeudi 25 Septembre 2008 à 18H30
Rencontre avec Carola Fraresso, Véronique Wright et Nicolas Goepfert :
L’art Mochica, culture pré-Incaïque qui s’est développée sur la côte nord du Pérou, dès le Ier siècle de notre ère, est étonnant par la richesse de ses décors et la variété de ses supports : panneaux muraux, céramique, métal, textile, etc. Les artisans y représentaient leur environnement, leurs activités, leurs mythes et leurs croyances. L’étude de ces diverses formes d’expressions artistiques constitue, chaque jour un peu plus pour les archéologues, un moyen d’appréhender et de comprendre cette société complexe. Cette rencontre s’axe sur le remarquable patrimoine archéologique d’une des plus célèbres civilisations de l’ancien Pérou. Nos trois invités chercheurs associées à la Huaca de la Luna (Trujillo, Pérou) présenteront les récents résultats y obtenus .
Carole Fraresso, archéologue est associée à l’IRAMAT (U de Bordeaux 3)
Véronique Wright, archéologue, associée au Cermf-CNRS.
Nicolas Goepfert, archéologue.
Maison de l’Amérique Latine (217 bd St Germain, 75007 Paris)
yolanda.rigault@wanadoo.fr
14:50 Publié dans Evènement | Tags : art mochicca, PEROU, YOLANDA RIGAULT, la Huaca de la Luna, Véronique Wright, Carole Fraresso, Nicolas Goepfert | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
JOURNEES DU PATRIMOINE : SPECTACLE ITINERANT NOCTURNE, "VERLAINE ET MATHILDE"
08:35 Publié dans Evènement | Tags : RODOLPHE TROUILLEUX, VERLAINE, MATHILDE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/09/2008
PARIS DISPARU : LA MAISON DE "MADEMOISELLE" MOLIERE
PAR BERNARD VASSOR
Mise à jour le 15 septembre 2008.
Mathilde Huet, m'a apporté des précisions que vous trouverez à la fin de cet article.
que vous évoquez, se trouvait au 7 de la rue Dupuytren. Elle avait été fondée par 2 femmes dans les années 1830 et le père de Rosa Bonheur en fut nommé directeur peu après la révolution de 1848. Malheureusement il mourut en 1849, et c'est effectivement Rosa Bonheur (sa fille aînée) qui en devint directrice à partir de cette date. Cependant Rosa Bonheur s'étant installée en 1860 à Thomery (près de Fontainebleau), elle en laissa rapidement la direction à sa sœur Juliette également peintre...Je crois que cette école, du fait de sa vétusté, fut ensuite déplacée rue de Seine vers 1890 .
09:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Elisabeth-Armande-Clérinde-Claire Béjard, rue Dupuytren, Guérin d'Estriches, MOLIERE, Mlle Rosa Bonheur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/09/2008
REPONSE A L'ARTICLE PRECEDENT : POSSIBILITE QUE LA TOILE DE VINCENT REPRESENTE LE PORTRAIT DE LA "MERE TANGUY' PAR BENOIT LANDAIS
- ISBN-10: 2911468228
- ISBN-13: 978-2911468223
PAR BENOIT LANDAIS
A la suite de l'article précédent, Benoit Landais m'a envoyé la réponse très documentée et argumentée suivante qu'il m'autorise à publier :
Je suis allé voir[l'article]. Ce n'est pas gagné!, comme on dit. Il faudrait une meilleure définition pour être tout à fait certain, mais en l'état… J'ignore qui a suggéré qu'il s'agissait d'un portrait de la dame au cerveau en pierre de silex, mais les données d'histoire de l'art que je rasemble — et que vous pouvez placer sur votre site si vous le désirez — malmènent l'hypothèse.
Bien à vous,
Benoit Landais
.....................
Quoique vague, ressemblance entre la toile et la photo ne conduit pas écarter la possibilité que le personnage puisse être la "vénéneuse" Madame Tanguy dont Vincent dit avoir peint le portrait à Paris : "J'ai encore pensé que si tu veux te rappeler que j'ai fait le portrait du père Tanguy, qu'il a encore celui de la mère Tanguy (qu'ils ont vendu)" Lettre 506. En bonne logique, il faut admettre que si ce portrait n'est pas celui que Vincent évoque, l'autre est perdu, car aucun autre portrait retenu au catalogue ne s'apparente la photo réapparue. Il y a, pour soutenir l'éventualité d'un portrait de la "fausse, traître, folle folle" (574), le fait que le tableau est signé, ce qui irait dans le sens d'un portrait offert ou à offrir, mais… Mais l’historique dresse une barrière.
Le tableau ne peut avoir été celui vendu par les Tanguy, car il était dans la collection de la famille Van Gogh. Le Account Bookdu musée Van Gogh (2003) donne pour provenance sa vente, par Johanna Van Gogh, pour 11800 florins, le 23 mars 1910 à la Kunstverein Frankfurt am Main, à Ed. Simon-Wolfskehl". Il est identifié comme " Vrouwenportret(Portrait de femme en néerlandais) et signalé comme exposé sous le numéro 74 en 1905 à la rétrospective organisée à Amsterdam. Cette identification se recoupe. En 1907, Johanna van Gogh envoie, pour l'exposition qui aura lieu début 1908 à la Galerie Berhneim Jeune à Paris, parmi 102 tableaux, son numéro 74 "étude de femme" (n° 22 de sa liste) qu'elle estime alors à 1000 francs et qu'Eugène Druet photographie sur une plaque de 30x40 (cliché numéro 20061) seconde plaque de ce format dans une série continue de clichés de 53 toiles. Il faudrait donc, pour qu’il s’agisse d’un portrait de Mme Tanguy qu'il en ait existé deux versions dont celle que Johanna cède. Cette éventualité est malmenée par l'inventaire de la collection dressé juste après l'enfermement de Theo en octobre 1890. S'il y avait eu, parmi les toiles de Theo, un second portrait de Mme Tanguy, il aurait figuré sous cet intitulé, car ses rédacteurs, le frère de Johanna qui inscrit et Bernard et Tanguy qui lui dictent, n'auraient pu manquer d'identifier l'épouse de celui chez qui la liste est (au moins pour partie) dressée. On ne peut être absolument formel (la qualité de l’image reproduite ne le permet pas) mais il est raisonnable de regarder comme hautement improbable l’éventualité que le tableau repésente la bobine de "Xanthippe".
Ajoutons qu'avant les années 30 (tandis qu'il reste des contemporains l'ayant connue) aucun trois des auteurs qui reproduisent le portrait dans leurs ouvrages : Florent Fels (p 59), Paul Colin (planche 7) ou De la Faille (n° 373) n'identifie la toile comme un possible portait de Mme Tanguy.
Il semble donc que le signalement de son portrait par Vincent ait poussé quelque commentateur — pressé et ayant horreur du vide — à opérer le rapprochement hasardeux. C’est tellement mieux quand tout colle ! Mais parfois…
Benoit Landais
15:20 Publié dans Julien Tanguy, dit Père Tanguy | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
INEDIT.....Portraits croisés : La possibilité que la toile de Vincent van Gogh représente le portrait de la mère Tanguy
PAR BERNARD VASSOR
APPEL AUX HISTORIENS DE L'ART :
10:54 Publié dans VINCENT VAN GOGH A PARIS | Tags : Renée Briend, Emile Bernard, Vincent van Gogh | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
UN SITE POETIQUE ET LITTERAIRE : Celui de LAURA VANEL-COYTTE
Description:
Ecrivain, poétesse, documentaliste veille culturelle, rédactrice, correctrice, traductrice anglais-allemand, auteur de 3 ouvrages dans des genres différents, essai, prose et poésie. Leur point commun est le paysage. C'est le sujet de son mémoire de maîtrise :
"Des paysages dans les oeuvres de Baudelaire et Nerval"
Sur ce blog : Un poème par jour, des articles des critiques de livres etc..
Par exemple, l'article du vendredi 12 septembre 2008 est intitulé :
"Déception dans les paysages du "Voyage en Orient" de Nerval".
08:48 Publié dans Histoire littéraire | Tags : LAURA Vanel Coytte | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
13/09/2008
JOURNEE DU PATRIMOINE : PROMENADE LITTERAIRE : "AVEC MAUPASSANT SUR LES PAS DE BEL-AMI"
PAR BERNARD VASSOR
Pour les inscriptions et le lieu de rendez-vous, bernard.vassor@gmail.com
Site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana
09:20 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/09/2008
PREMIERE MONDIALE : DEVOILEMENT PROGRESSIF D'UNE PHOTOGRAPHIE
PAR BERNARD VASSOR
18:42 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/09/2008
REMERCIEMENTS ET LOUANGES EN CLAIR.....
PAR BERNARD VASSOR
Merci à Françoise Vaysse pour des encouragements venant de la spécialiste mondiale du "baron Stock", et qui va me donner sous peu un article pour ce blog (du moins je l’espère).
Merci à Nadia Prete, grâce à qui j'ai pu réaliser de bien belles et prestigieuses manifestations culturelles à la mairie du IX° arrondissement.
Merci à Mathilde Huet pour son aide dans certaines recherches historiques.
Merci à Irène Gintzburger ( des Amis d’Alexandre Dumas) que nous aimerions bien dans l'association revoir bientôt dans une prochaine manifestation.
Affectueusement à toutes
(je remarque qu'il n'y a que des femmes pour me complimenter, ce qui n'est pas pour me déplaire)
Bernard Vassor
22:34 Publié dans Evènement | Tags : Françoise Vaysse, Nadia Prete, Mathilde Huet, Irène Gintzburger | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE INFORMATION A SENTATION EN EXCLUSIVITE : UNE PHOTOGRAPHIE INEDITE DU PERE TANGUY ET DE SA FAMILLE
PAR BERNARD VASSOR
10:30 Publié dans Julien Tanguy, dit Père Tanguy | Tags : Julien Tanguy, Mathilde, Renée Briend | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg
07/09/2008
A SAISIR DE SUITE : Quartier faubourg Montmartre, un terrain clos de plus de deux tiers de son enceinte par des murs neufs et mitoyens.
PAR BERNARD VASSOR
08:25 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Sanson, rue Bleue, passage Saulnier, ruelle de l'Egout, rue d'Enfer, rue Richer | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/09/2008
MAIRIE DU NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS, PROJET POUR LE DEGAGEMENT DE LA MAIRIE POUR L'OUVERTURE D'UNE VOIE PROLONGEANT LA RUE VIVIENNE JUSQU'A LA RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE SUR LES EMPLACEMENTS DES PASSAGES VERDEAU ET JOUFFROY
PAR BERNARD VASSOR
09:30 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Adrien Houdin, Marcel Habert, Charles Guillard, Georges Pointel, passage Jouffroy, passage Verdeau, rue Vivienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/09/2008
DES LITS dans le NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS pour SARAH BERNHARDT
PAR BERNARD VASSOR
15:30 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : Sarah Bernhardt, duc de Morny | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MAIRIE DU NEUVIEME ARRONDISSEMENT,UN MONUMENT AUX MORTS : ARTHUR RANC, INAUGURE PAR CINQ PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE
PAR BERNARD VASSOR
10:25 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Arthur Ranc, Falguière, Deschanel, Poincaré, BRIAND, BLANQUI, GAMBETTA | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/09/2008
UNE EMEUTE DEVANT LA MAIRIE DU NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
13:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : caroline carvalho | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/09/2008
MAIRIE DU NEUVIEME ARRONDISSEMENT, LA STATUE DISPARUE DE VOLTAIRE
PAR BERNARD VASSOR
14:10 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Voltaire, Emile Lambert, Arthur Ranc | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/09/2008
JULIE CAREAU ET SA "MAISON DE PLAISIR"
Par Bernard Vassor
Mise à jour le 1 septembre 2008
Julie Louise Careau est née le 8 janvier 1756, de père inconnu. Elle fut abandonnée très tôt par sa mère, elle faisait partie de la horde de 7000 enfants qui hantaient les rues de Paris. Elle fut recueillie par un homme agé, "animé de bonnes intentions" comme toujours dans pareil cas. La fillette avait sept ans. Pendant deux ans Pierre Gueulette de Macroix, conseiller du roi aux Indes avait fait donner un début d'éducation, lui apprenant à lire, à écrire et les bonnes manières. Puis Pierre Gueulette inscrivit Julie sur le catalogues demoiselles de l'Opéra, qui lui donnait un asile, une gratification lors de représentations, et ...un marche-pieds pour la prostitution. L'Académie royale de musique ayant brûlé, le corps de ballet fut transporté dans la salle des machines du Palais des Tuileries. Pendant plusieurs années, Julie Careau dansa sur scène, rencontra des seigneurs et sauta lee pas. Le rituel était toujours le même, un valet de chambre faisait une séléction parmi les danseuses, puis un homme s'approchait d'elle, lui faisait un baiser sur le front, s'éloignait d'un air nonchalant. quelques temps après venait une invitation, et suivait ce qui devait arriver. Charles de Rohan, maréchal de Soubise fit ainsi la rencontre de la jeune fille. Elle devait avoir quinze ans il en avait soixante. Ce fut pour elle une importante source de revenus.
L'association Careau-Carotte
C'est alors qu'elle rencontra Marie-Catherine Carotte dite "la Tristan" qui était maquerelle. Ce fut alors une association qui fut prospère pour les deux femmes. Pierre Gueulette laissa Julie s'installer avec l'entremetteuse dans une maison de la rue du Hasard (aujourd'hui rue Thérèse) Le couple alait pprospérer et amasser une petite fortune. De plus, elle obtint un rôle dans l'opéra de Rameau : Castor et Pollux. Elle eut quelques petits rmplois danns la danse, mais la mère Carotte la mit dans les bras d'un chevalier conseiller du roi François-Antoine de Flandre qui lui fit un enfant un petit garçon, et lui assura une rente annuelle de deux mille francs. Les deux femmes enrichies par leur petit commerce, firent construire par Brongniart un petit hôtel sur un terrain qu'elles avaient acheté rue Neuve-des-Mathurins.(Pierre Gueulette était partie prenante,) puis elles se rendirent propriétaire d'un autre hôtel, toujours acheté à Brongniart au 48 rue de la Chaussée d'Antin et un au au 42 de cette rue. Cet immeuble allait devenir célèbre car il fut loué par Julie à Mirabeau (qui allait devenir son ami) pour 2400 francs par an. C'est dans cette maison que Mirabeau rendit l'âme dans des circonstances restées mémorables. Un autre homme entra dans la vie de la Careau, c'était Joseph Alexandre de Ségur colonel de la Garde des dragons qui jeta son dévolu sur la jeune courtisane. pendant deux ans, Joseph Alexandre paya les travaux d'embellisement de sa protégée. Puis, il fit construire pour abriter sa maîtresse Julie une maison rue Chantereine par l'architecte Perrard de Montreuil pour y vivre avec elle. La maison était au fond d'une allée conduisant à cette rue. Elle eut un deuxième fils avec le vicomte de Ségur. L'hôtel fut le siège de soupers joyeux et se transforma en un des salons les plus courrus de Paris, la volupté qui y régnait, n'était pas étrangère à ce succès. La "mère Carotte" décéda en 1782, et laissa en héritage l'ensemble de ses biens. Pierre de Gueulette confirmant ainsi la suspicion sur l'ambiguité de leurs relations fit une nouvelle donation importante. La "Raucourt" était devenue une habituée ainsi que Louise Contat, de la maison de Julie Careau. Cette maison abritera ensuite les amours de Joséphine et Bonaparte et sera connue sous le nom de "Maison du 18 brumaire"
16:02 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : JULIE CARREAU, Pierre Gueulette de Macroix, maréchal de Soubise, Perrard de Montreuil | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
29/08/2008
LE BUSTE DE SCHAUNARD
PAR BERNARD VASSOR
11:07 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Alexandre Schanne, Murger, Champfleury, BLEU | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg