11/02/2009
Un éphémère maire du neuvième arrondissement de Paris : Léon Ohnet
Par Bernard Vassor
13:14 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : docteur emile blanche, georges ohnet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/02/2009
L'Hôtel des Haricots, la maison d'arrêt de la Garde nationale
Par Bernard Vassor
Il faut remonter au XIV° siècle, pour raconter l'histoire. En 1314, on édifia au sommet de la Montagne Sainte Geneviève, à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque, le « collège de Montaigu » qui avait reçu de ses élèves le surnom de "collège, ou Hôtel des Haricots" en raison de la pauvreté de la nourriture, composée le plus souvent d’une soupe de haricots qui faisait partie de la pédagogie : « rendre le corps atone pour faire vibrer l’esprit ». Cette institution a été en butte à tous les sarcasmes, au cours des siècles, depuis Erasme, jusqu’à Rabelais qui appelait les « pôvres éscoliers du Collège de la Pouillerie »
Le collège en raison de ses orientations religieuses fut supprimé en 1792, et servit de prison militaire pendant la révolution. Elle fut aussi maison d’arrêt de la Garde nationale, pour punir les infractions à la indiscipline, et les manquements aux obligations militaires. Le public lui redonna tout de suite le nom de « prison des haricots ».
Elle fut ensuite transférée en 1800, rue des Fossés Saint-Bernard (actuel n° 30). De nombreux artistes et littérateurs y furent incarcérés, dont Musset, Gautier, Banville Sue, Balzac qui y fit plusieurs séjours, ainsi que Devéria, Nanteuil etc….
Les murs furent couverts d’inscriptions et de dessins que les collectionneurs d'autographes et les marchands d’art, s’arracheraient aujourd’hui à prix d’or. La maison fut détruite en 1837, et les terrains livrés à l’entrepôt des vins. La nouvelle prison était située près du quai d’Austerlitz au 92 rue de la Gare (aujourd’hui 55 quai d’Austerlitz) dans une ancienne grange à blé, dépendance du « grenier d’abondance » du quartier de l’Arsenal. Elle a été à son tour démolie en 1864 et transférée dans une somptueuse villa rue de Boulainvilliers à Passy jusqu’en 1871. Et, comme le «Théâtre de la rue de la Santé », elle fut remplacée par une institution pour jeunes filles.
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09/02/2009
LA GUINGUETTE DU SOLEIL D'OR, ruelle Cadot
13:29 Publié dans CABARETS GUINGUETTES ET CLUBS REVOLUTIONNAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/02/2009
Le théâtre "érotique" de la rue de la Santé. Deuxième partie
Par Bernard Vassor
L'Erotika Theatron
Théâtre des marionnettes amoureuses
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07/02/2009
Le théâtre "érotique" de la rue de la Santé.
Par Bernard Vassor
Première partie : La rue de la Santé
16:13 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/02/2009
Un abolitionniste de la traite négrière et de l'esclavage, défenseur des "Déportés de la Martinique" : FRANCOIS-ANDRE ISAMBERT
PAR BERNARD VASSOR
François-André Isambertest né à Aunay (Eure et Loire) le 28 novembre 1792. Après la réouverture des églises, il fut employé comme enfant de coeur à la cathédrale de Chartres. Mais au cours de ses études dans cette ville, il prit (provisoirement) des distances avec la religion. Envoyé à Paris faire ses humanités au Lycée Impérial (Louis le Grand) où il fut un élève brillant. Elève de Gail, il était un helléniste distingué. Isambert fit partie dès 1830,de la Société Philanthropique qui participa grandement à l'abolition de l'esclavage. Après avoir été clerc dans une étude, il avait pris en 1818 une charge d'avocat à la Cour de Cassation et au conseil du roi. Il entreprit de s'attacher à deux causes, celle de la liberté religieuse, et celle de l'affranchissement des esclaves dans les colonies, ce qui lui valut les surnoms de prêtrophobe et de négrophile,injures données par une presse particulièrement rétrograde. Dès 1823 il soutint dans des procès qui durèrent 5 ans, des déportés et des condamnés de la Martinique, ce qui se termina par la reconnaissance des droits civils des hommes de couleur et toute une série de réformes dans le droit colonial. Il obtint (en 1829) dans de nombreux procès l'abrogation de lois qui dans l'armée condamnait à des peines excessives (le bagne) le vol entre camarades, et l'abolition de cours prévôtales dans les colonies, et en France fit supprimer les condamnations relevant de sentence "véhémentements soupçonnées". En 1825, il fut l'un des fondateurs de la Société Française de Géographie. vÉlu député après la révolution de 1830, il siégea constamment à la gauche de la chambre. Il fut le fondateur de la Société des Abolitionnistes de Parisqui prit part à toutes les initiatives visant la législation criminelle sur la traite et l'esclavage, luttant contre le pouvoir ecclésiastique qui entretenait contre lui les haines des hommes partisans du maintien de la traite négrière et de l'esclavage. La révolution de 1848 qui vit le triomphe de ses idées, provoqua curieusement chez lui un profond changement politique. Il se présenta à la dépiutation dans l'Eure-et-Loire avec le soutien du clergé et des ecclésiastiques et fut élu en siégeant sur les bancs de la droite. Opposé au suffrage universel, membre de la commission des cultes, il demanda véhémentement la suppression des clubs. Il soutint le général Cavaignac et approuva les massacres de juin....Après le coup d'état du 2 décembre, il devint sous-doyen à la Cour de Cassation, et servit docilement le nouveau pouvoir. Il est mort à Paris le 13 avril 1857, après s'être converti au protestantisme. Il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de droit, et toutes sortes de traités, dont un :"Traité de la voirie urbaine ou des chemins et des rues communaux", d'un "Code éléctoral" en 1831, et de nombreux articles dans "La Gazette des Tribunaux".
Curiosité bibliophilique et littéraire :
18:26 Publié dans HISTOIRE | Tags : balzac imprimerie | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
Quelques scènes de la vie de Bohème : "PRIVAT D'ANGLEMONT S'EMBËTE !" Une promenade dans Paris, en compagnie de Balzac, Dumas, Sue, Musset, Méry, Delacroix
Par Bernard Vassor
PRIVAT D’ANGLEMONT, LE GENTILLOMME CLOCHARD
(Privat d'Anglemont est né dans l'île Sainte-Rose près de la Martinique)
Il fut l'historiographe des bas-fonds de Paris, il était l'ami des plus grands écrivains de son temps, des patrons de cafés des filles de joie et des souteneurs du quartier des halles qu'il connaissait tous par leurs prénoms.
Il était un des "murs porteurs" de la Brasserie des Martyrs et du cabaret de Paul Niquet aux Halles.
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J'avais cherché depuis des années à localiser sa sépulture au cimetière Montmartre, où il ne figure pas sur les registres. J'ai maintenant l'explication ......
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Quelques scènes humoristiques de la vie de bohème pour démontrer la polularité de Privat, alors qu'il est aujourd'hui presque oublié par Alexandre Pothey :
Privat s'embête :
« Un matin, en passant dans la rue Saint-André-des-Arts, l'envie me prend de monter chez Alexandre Privat d'Anglemont. Je le trouvais achevant sa toilette et prêt à sortir.
« Comment vas-tu, mon vieil ami ?
--Peuh !je m'embête !
--Qoi ! m'écriai-je tout effrayé, tu es malade ?
--Non, mais je m'embête….
--Allons donc, ! il faut chasser cela, ; je ne te quitte pas, viens avec moi, et essayons de dissiper ce vilain mal »
Nous descendîmes. Devant le passage du Commerce*, j'aperçus Méry qui s'en allait tout emmitouflé sous les plis de son vaste manteau, malgré les ardeurs du soleil de juillet.
« Joseph ! mon bon Joseph ! »
--Qu'est-ce que c'est ?
--Une aventure bien extraordinaire, mon cher Joseph ! Privat s'embête.
--Privat ?….C'est impossible…Est-ce vrai Privat ?
--C'est vrai.
--Alors, mes enfants, je vais avec vous, et nous chercherons quelque distraction »
Le chapeau sur les yeux, les mains dans les poches de sa longue redingote, une cravate toritllée autour du cou, les jambes passées dans un pantalon à pied qui se perdait dans d'énormes souliers , Balzac arpentait la rue Dauphine.
« Honoré ! s'écria Méry.
--Bonjour, amis, je vais chez la duchesse….
--Pas du tout, tu vas à l'Odéon faire répéter ta pièce ; mais il te faut rester avec nous.
--Et pourquoi cela ? demanda Balzac.
--Parce que Privat s'embête, et qu'il est impossible de le laisser dans cet état.
--Privat s'embête ?…Mais alors je vous accompagne, et j'abandonne ma répétition. »
En ce moment une bonne grosse figure réjouie passa par la portière d'un fiacre, et une vois s'exclama :
« Je vous y prend ingrats ! Vous flânez dans les rues et vous m'oubliez. Avez-vous décidé de ne plus jamais franchir mon seuil ? je vous attend à dîner demain soir. C'est convenu, n'est-ce pas ? au revoir à demain !
-- Mais, mon bon Alexandre, tu ne sais pas la triste nouvelle ?
--Quelle nouvelle ?
--Privat s'embête, répondit Dumas redevenu sérieux, laissez moi payer ma voiture, et je suis des vôtres. »
Au coin du Pont-Neuf, nous rencontrâmes Alfred de Musset qui causait avec Eugène Delacroix. En quelques mots, nous les mîmes au courant de cette invraisemblable histoire.
« Mais moi aussi je m'embête, murmura le doux poète.
--Vous mon cher Alfred, ce n'est pas la même chose, dit Delacroix avec vivacité, vous en avez l'habitude. Mais pour Privat, c'est différent.
--Allons donc » fit Musset avec résignation.
En marchant à l'aventure, nous avions traversé le Pont-Neuf et gagné la place des Trois-Maries, quand Dumas nous arrêta en étendant ses deux grands bras.
--Attention ! dit-il, nous sommes sauvés : j'aperçois Eugène Sue qui mange des prunes chez la mère Moreau.** »
Ganté de frais, vêtu avec l'élégance la plus correcte, Eugène consommait coup sur coup, les noix, les prunes et autres fruits confits.
« J'étudie, fit-il avec un fin sourire en nous voyant envahir son refuge.
Le chinois qu'il portait à sa bouche lui échappa des doigts quand il connut le but de notre visite. Il semblait atterré, et longtemps, il réfléchit en silence.
« Je crois avoir trouvé, dit-il enfin ; pour moi, je ne puis rien faire, mais je pense que Bouchot peut nous tirer d'embarras.
--C'est vrai ! s'exclama l'assemblée avec unisson ; allons trouver Bouchot*** . »
L'artiste terminait son chef-d'oeuvre, les Funérailles de Marceau. Absorbé par son travail, il était vraiment surexcité, et il n'aimait pas qu'on le dérangeât. Perché en haut de sa double échelle, il peignait avec une contention la plus extrême quand tout la bande fit invasion dans son atelier. Sa fureur devint sans bornes.
--Allez-vous bien vite sortir d'ici, sacripants ! Voulez-vous bien tourner les talons et déguerpir immédiatement ?
--Mon bon Bouchot….., fit Méry.
--A la porte !
--Mon cher François…. dit Balzac.
--File, file !
--Mais saperlotte ! reprit Delacroix d'un ton sec, vous ne savez donc pas que Privat s'embête ? »
La colère du peintre s'éteignit subitement. Il déposa sa palette et ses brosses, et descendit quatre à quatre les degrés de son échelle, en répétant :
« Et quoi ! Privat s'embête ? »
Et de sa plus douce voix, Bouchot ajouta :
« Mes chers amis, cela ne peut durer plus longtemps… j'ai gagné 14000 francs, je les prend, et nous allons essayer de distraire notre pauvre camarade. »
Le lendemain matin, les 14000 francs étaient dépensés, Privat ne s'embêtait plus, et tout le monde était content.
Quand bien même cette historiette ne servirait qu'à démontrer la sympathie qui entourait Privat, nous ne devions pas oublier de la mentionner ici.
Alexandre Pothey
-Le passage du Commerce-Saint-André-des-Arts était dans le XIéme arrondissement, quartier de l'école de Médecine. Cette voie commençait 71 rue Saint-André-des-Arts, et finissait au numéro 30 de la rue de l'école de Médecine (partie disparue après le percement du boulevard Saint-Germain) Le passage faisait partie de la Cour du Commerce? construit contre le mur d'enceinte de Philippe-Auguste. Ouvert en 1776 sur le terrain d'un jeu de paume, c'est là que les docteurs Louis et Guillotin firent procéder à des essais de "décapitation" sur des moutons !!!. Le débouché vers la rue Saint-André-des-Arts n'a eu lieu qu'en 1823.
...........
** Le café de la Mère Moreau se trouvait place de l'École, qui donnait sur le Quai du même nom près du Pont-Neuf, à l'emplacement actuel de la pointe des magasins de la Samaritaine (qui vont disparaître à leur tour) à l'intersection des rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, de la rue de l'Arbre-Sec et du quai de la Seine. La spécialité maison, était : les cerises à l'eau de vie, et la beauté de ses nombreuses serveuses peu farouches.
*** Bouchot (François) 1800-1842, artiste aujourd’hui oublié, était un peintre fort célèbre et riche à l’époque. Auteur de fresques historiques, il bénéficia de nombreuses commandes du roi Louis-Philippe.
Mise à jour le 4 février 2009.
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Mystères Galans des théâtres de Paris
par Bernard Vassor
Histoire d'un livre:
10:39 Publié dans Histoire littéraire | Tags : baudelaire, rachel, legallois, privat d'anglement, l'abbé constant, baron pichon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/02/2009
FRANCOIS-ANDRE ISAMBERT UN PRECUSEUR ABOLITIONNISTE
PAR BERNARD VASSOR
François-André Isambertest né à Aunay (Eure et Loire) le 28 novembre 1792. Après la réouverture des églises, il fut employé comme enfant de coeur à la cathédrale de Chartres. Mais au cours de ses études dans cette ville, il prit (provisoirement) des distances avec la religion. Envoyé à Paris faire ses humanités au Lycée Impérial (Louis le Grand) où il fut un élève brillant. Elève de Gail, il participa grandement à "
de géographie ancienne". Après avoir été clerc dans une étude, il prit en 1818 une charge d'avocat à la Cour de Cassation et au conseil du roi. Il entreprit de s'attacher à deux causes, celle de la liberté religieuse, et celle de l'affranchissement des esclaves dans les colonies, ce qui lui valut les surnoms de prêtrophobe et de négrophile,injures données par une presse particulièrement réactionnaire. Dès 1823 il soutint dans des procès qui durèrent 5 ans, des déportés et des condamnés de la Martinique, qui se termina par la reconnaissance des droits civils des hommes de couleur et toute une série de réformes dans le droit colonial. Il obtint (en 1829) dans de nombreux procès l'abrogation de lois qui dans l'armée condamnait à des peines excessives (le bagne) le vol entre camarades, et l'abolition de cours prévôtales dans les colonies, et en France fit supprimer les condamnations relevant de sentence "véhémentements soupçonnées". Élu député après la révolution de 1830, il siégea constamment à la gauche de la chambre. Il fut le fondateur de la Société des Abolitionnistes de Pariset prit part à toutes les initiatives visant la législation criminelle sur la traite et l'esclavage, luttant contre le pouvoir ecclesiastique qui entrenait contre lui les haines des hommes partisans du maintien de la traite négrière et de l'esclavage. La révolution de 1848 qui voyait le triomphe de ses idées, provoqua curieusement chez lui un profond changement politique. Il se présenta à la dépiutation dans l'Eure-et-Loire avec le soutien du clergé et des ecclésiastiques et fut élu en siégeant sur les bancs de la droite. Opposé au suffrage universel, membre de la commission des cultes, il demanda véhémentement la suppression des clubs. Il soutint le général Cavaignac et approuva les massacres de juin....Après le coup d'état du 2 décembre, il devint sous-doyen à la Cour de Cassation, et servit docilement le nouveau pouvoir. Il est mort à Paris le 13 avril 1857, après s'être converti au protestantisme
15:42 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA MIRE DE CASSINI A MONTMARTRE
D’une conversation échangée avec .Debray, il résulte que ce dernier serait disposé à mettre gratuitement à la ville le moulin à vent dont il d’agit. M. Jean Varenne ajoute qu’il a l’intention de demander au conseil municipal de vouloir bien accepter cette offre et de décider que la réédification aura lieu sur la place Jean Baptiste Clément.
M.Selmersheim demande où est exactement la place dont il s’agit ?
M. Jean Varenne répond qu’elle se trouve à côté du moulin même à l’angle de la rue des Saules..
M. le Président estime que la question est assez importante pour nécessiter la visite d’une sous-commission, mais à la condition d’aller assez vite……(…)
11:53 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/02/2009
Les célébrités de la rue Bellefond
Par Bernard Vassor
09:42 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
31/01/2009
DOSSIER GERARD DE NERVAL : A PROPOS DE LA RUE DE LA VIELLE LANTERNE, "LE TROU DU SOUFFLEUR"..... ET DE SARAH BERNHART
Depuis plus d'un siècle; tout le monde répète (moi le premier) que c'est à l'emplacement de l'endroit où Gérard s'était pendu, qu'était le trou du souffleur du Théâtre qui porte aujourd'hui le nom de Sarah Bernhart.
Or, celle-ci écrivait le 20 septembre 1907, au journal : "L'Intermédiare des cherxheurs et des curieux" :
"Jamais je n'ai eu de souffleur, Vous chercheriez vainement sa boite sur mon théâtre, et jamais je n'ai consenti à l'admettre dans ma troupe, mes artistes le savent, Ils apprennent leurs rôles, ils les connaissent aussi bien que possible et peuvent les interprêter sans défaillance". Sarah Termine sa lettre par une anecdote concernant Coquelin (aîné) qui avait exigé la présence d'un souffleur,
Sarah promit, mais au moment de la représentation..... pas de souffleur, Coquelin joua la pièce sans se tromper, et ne réclama jamais plus de souffleur.
Sur le plan de Verniquet de 1798, la rue de la Vieille Lanterne, était parralèle au quai de Gesvres et partait, d'un côté de la place du Marché aux Veaux, et donnait dans la rue de la Tuerie, qui elle même conduisait en équerre à la rue du-Pied-de-Boeuf pour se terminer rue de la Joaillerie à l'emplacement approximatif de la rue de Rivoli. L'égout à l'époque de l'activité de la Grande Boucherie, derrière la prison du Châtelet passant par la rue de la vieille Lanterne, charriait des flots de sang jusqu'à la Seine. Si vous ajoutez à cela, les odeurs de la rue de la Planche Mibrai (aujourd'hui le début de la rue Saint Martin) vous pouvez imaginer le tableau !
...................
11:07 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
30/01/2009
MARGUERITE BELLANGER "La Montespan" de Napoléon III
17:13 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
29/01/2009
Deburau, suite, "Les Enfants du Paradis"
Par Bernard Vassor
19:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Une congrégation aux Etas-Unis au XIX° siècle : Les Méthodistes
Par Bernard Vassor
11:08 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/01/2009
Un spectacle au temps de "La Bohème" chez des Buveurs d'Eau
Par Bernard Vassor
11:18 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/01/2009
L'Abbaye-de-monte-à-regrêt suite....
Par Bernard Vassor
09:56 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/01/2009
Un précurseur, le premier "initié époux de la Veuve" : Nicolas Jacques Pelletier
Par Bernard Vassor
16:40 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
JUSTINE PILLOY dite ALICE OZY
Par Bernard Vassor
Alice Ozy, modèle pour : Baigneuse du musée Calvet d'Avignon, par Chassériau
Justine Pilloy vit le jour en 1820, Elle fut actrice, chanteuse, entretenue par le Duc d'Aumale, la courtisane Alice Ozy, fut baptisée Aspasie par Théophile Gautier. Placée en apprentissage pour ne pas gêner les amours adultères de sa mère. Déflorée par son patron, elle estima qu'elle ne trouverait facilement pas à se marier. Elle se lança donc dans "la haute bicherie" Elle vécut surtout des largesses de ses adorateurs, au rang desquels se trouvait le fils de Louis-Philippe, duc d'Aumale, qu'elle abandonna pour se consacrer à des banquiers plus fortunés. Elle eut une aventure avec Victor Hugo et son fils Charles , histoire que le Tout Paris racontait sous cape. Alice appelait Charles Hugo son Chérubin ; elle lui aurait dit : Charles, vous êtes vraiment très gentil, mais je vous trouve un peu trop négligé. Votre cravate est mal mise, votre linge n'est jamais frais. Enfin vous manquez de tenue."
Victor Hugo adresse lui adresse une lettre enthousiaste : ..."Dites moi ce que puis faire pour vous être agréable. Parles ! ---Comme réponse il eut : "Rendez au pauvre Charles sa côtelette et laissez-lui son linge blanc. C'est tout ce que je vous demande." Elle fut également la maîtresse de Théophile Gautier.
Alice Ozy, la charmante actrice du théâtre des variétés, avait demandé à Victor Hugo de faire pour elle quelques vers. Il lui avait envoyé ce quatrain :
A Mademoiselle Alice Ozy.
Platon disait, à l’heure où le couchant pâlit :
-dieux du ciel, montrez-moi Vénus sortant de l’onde !
Moi, je dis, le cœur plein d’une ardeur plus
profonde :
-madame, montrez-moi Vénus entrant au lit !
billet d’Alice Ozy :
grand merci, monsieur ! Les vers sont charmants, un
peu légers peut-être si je me comparais à Vénus,
mais je n’ai aucune prétention à la succession.
réponse de Victor Hugo :
un rêveur quelquefois blesse ce qu’il admire !
Mais si j’osai songer à des cieux inconnus,
pour la première fois aujourd’hui j’entends dire
que le vœu de Platon avait blessé Vénus.
Vous le voyez, madame, je voudrais bien vous trouver
injuste ; mais je suis forcé de vous trouver
charmante. J’ai eu tort et vous avez raison. J’ai
eu tort de ne me souvenir que de votre beauté. Vous
avez raison de ne vous souvenir que de ma hardiesse.
Je m’en punirai de la façon la plus cruelle et je
sais bien comment.
Veuillez donc, madame, excuser dans votre gracieux
esprit ces licences immémoriales des poëtes qui
tutoient en vers les rois et les femmes, et
permettez-moi de mettre, en prose, mes plus humbles
respects à vos pieds.
Dimanche, midi 15 août 1847.
Victor Hugo
La photographie ci-dessus est celle de Charles Hugo
10:16 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/01/2009
Le Théâtre "Réaliste" de Monsieur de Chirac
Par Bernard Vassor
18:04 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Du portier au digicode, en passant par le concierge.
Par Bernard Vassor
10:47 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/01/2009
Une religion née en Angleterre, fuyant les persécutions, vint établir des colonies aux Etats-Unis, "Les Quakers Trembleurs"
Par Bernard Vassor
11:10 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg