11/08/2009
Bing et l'Art japonais
L’immeuble de la rue de Provence construit au 18ème siècle étant trop petit, Bing demanda à l’architecte Louis Bonnier de lui construire un immeuble à l’angle de la rue Chauchat (n°19) et de la rue de Provence (n°22) pour accueillir de nouvelles œuvres dans un genre inconnu alors. Ce sera le premier lieu au monde consacré à l’Art Nouveau. Il voyagea aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, au Japon bien sûr, pour propager les nouvelles techniques artistiques et industrielles.
Il mourut en 1905, laissant à son fils Marcel un immense empire.
L’immeuble « Art nouveau » démoli dans les années 1925, a été remplacé par un autre style « Art Déco » ! C’est aujourd’hui un bureau de poste.
L'ukiyo-é «C'est dans le livre et dans l'estampe plus qu'en ses oeuvres peintes, que l'Ecole d'Ukiyo-é déroule tout le spectacle de la vie populaire. Elle note les faits et gestes de chaque classe-de la société, depuis l'ouvrier citadin et le fruste travailleur des champs jusqu'à la multitude bourgeoise et les classes supérieures de la société. Elle peint le mouvement confus et pittoresque des foules dans l'enfilade des rues ou dans les cours de temples, parées de fleurs de fête; elle s'attache tour à tour aux joies naïves et turbulentes de la troupe enfantine, aux tendres effusions des amoureux, aux fastes du théâtre, aux fêtes lascives et étincelantes du quartier de Yoshiwara; tous les aspects de cette vie bon enfant lui offrent des sujets sans fin: les excursions sous les cerisiers en fleurs, les retours animés de fête, divertissements sur l'eau, voyages par la grande route, cortèges brillants de grands seigneurs, les promenades nocturnes, égayées de mille rouges lanternes, les joyeuses culbutes dans la neige, les rondes échevelées à la folie. Et c'est cet art de retracer de façon palpitante toute cette vie japonaise, de montrer à la fois l'éphémère de ces existences frivoles et l'éternel amour des grands spectacles de la nature; le don d'impressionner par les péripéties d'un drame sauvage ou de charmer par l'idyllique chanson d'une petite cigale dans l'herbe; l'habile façon de saisir en plein mouvement chaque étre au passage, avec l'allure typique qui le différencie de ses semblables; c'est tout cet art pimpant, où durant plus d'un siècle s'étaient mirées les mœurs d'un peuple exubérant: c'est toute cette Ecole d'Ukiyo-é, qui prend sa forme ultime et immuable dans le génie de l'immortel Hokusaï.» SAMUEL BING, L'Art japonais avant Hokusaï : La Revue Blanche, Paris, premier semestre 1896 |
Quelques notes sur le japonisme :
Dans le désordre : les premiers amateurs en France
Charles Baudelaire, Philippe Burty (qui a inventé le mot japonisme) Les Goncourt, qui prétendent avoir été les premiers collectionneurs français.
Le magasin Bing rue Martel puis 19 rue Chauchat, Hayashi Tadamassa rue de la Victoire, les Sichel rue Pigalle. Madame Langweil place Saint Georges, Champfleury, qui est de toutes les coteries.
MagasinS : des boutiques de produits extrême-orientaux existaient à Paris en 1855, particulièrement La Porte Chinoise, fondée sous la Restauration ; mais on n'y voit apparaître des produits japonais qu'à partir de 1860. Ce n'est pas la Porte Chinoise, mais la boutique de curiosités de M. et Mme Desoye que Champfleury évoquée plus bas, boutique qui fut bien le lieu de réunion du cénacle dont Champfleury faisait partie. Les plus fanatiques connaissaient d'autres adresses, particulièrement celle de la Porte Chinoise, située , 33 rue Vivienne (53, selon un tampon retrouvé au dos d'une estampe ayant appartenu à Vincent van Gogh.
Le 8 juin 1861, le Journal des Goncourt contient cette indication : "J'ai acheté l'autre jour à la Porte Chinoise des dessins japonais, imprimés sur du papier qui ressemble à une étoffe, qui a le moelleux et l'élastique d'une laine. Je n'ai rien vu de si prestigieux, de si fantastique, de si admirable et poétique comme art.."
09:45 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : van gogh, segatori | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/08/2009
Vincent van Gogh, une vie pour l'art : un film documentaire.
Par Bernard Vassor
12:09 Publié dans Vincent Van Gogh | Tags : van gogh, teio meedendorp | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/07/2009
Le préfet de Police Gustave Macé et le cabaret du "Père Lunettes"
Un logis de nuit « à la corde ».
Malgré l'épaisse fumée, on pouvait distinguer plusieurs tableaux et fresques humoristiques dont certains ne manquaient pas de qualité.
Comme au Château Rouge, il faut payer ses consommations à l’avance, et comme chez celui-ci, il fut fermé par décision préfectorale en juillet 1886. Cet établissement avait été fondé à la révolution par un certain Lefèvre. Il avait une énorme paire de lunettes cerclées de cuivre qu’il portait sur le front. C’est en raison de cette manie qu’il avait été surnommé le Père Lunette, fort de ce sobriquet, il a fait peindre sur sa boutique une énorme paire de bésicles, puis, il en avait fait faire une enseigne. En 1856, c'est le père Martin qui en prit la succession.
La complainte du Père Lunette était traditionnelement chantée en coeur :
"A gauche en entrant est un banc
Où le beau sexe en titubant
Souvent s'allonge
Car le beau sexe en cet endroit
Adore la chopine et boit
Comme une éponge.
La salle est au fond. Sur les murs
Attendant les salons...futurs
Plus d'une esquisse
Plus d'un tableau riche en couleurs
Se détache plein de chaleur
Et de malice.
Les pieds posés sur ce dos vert
Une Vénus de la Maubert
Mise en sauvage
Reçoit des mains d'un maquereau
Une cuvette pleine d'eau
« Oui quelques joyeux garnements
battent la dèche par moment
Chose bien faite !
On ne servait que très peu de vin, à peine six ou sept barriques par mois. La consommation principale, était une méchante eau-de-vie « maison » qui méritait bien le surnom de tord boyau à 3 pétards le verre (15 centimes).
Au début du siècle, on venait écouter les tours de chant de Dédé l'Oiseau, Gaston trois pattes, Armand le Geulard et Joseph le maigriot. La salle de bal était au fond, et rien ne la séparait de la salle de consommation à l'entrée, avec un comptoir en zinc, de longues tables, et des bancs....Vers 1930, c'était devenu "le bal des Anglais", dans un décor de coupe-gorge, des couples dansaient la chaloupée devant des fournées de touristes américains.
Sources : La rue ne figure pas dans l'abbé Lebeuf : Histoire du diocèse….. Un des articles du statut des religieuses, ordonnait de prier pour le rétablissement de la religion catholique en Angleterre, la propriété ayant une superficie de 1790 mètres carrés fut vendue au profit de l’Etat en l’an VII.
*Les mêmes que pour « le Château Rouge »
11:03 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
29/07/2009
Virgine Dejazet, reine du Boulevard du Crime
a suivre : Virginie Dejazet dans le rôle de Madeleine Biffeteackini, fille de l'aubergiste du "Veau qui Tette"
10:47 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : rossini, variétés, gymase, vaudeville | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/07/2009
Naissance d'Alexandre Dumas : 24 juillet 1802
Par Bernard Vassor
09:11 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/07/2009
Les derniers indiens Charruas à Paris
Par Bernard Vassor
11:29 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/07/2009
Un zoo humain rue du faubourg Saint Honoré, les indiens Ioways
Par Bernard Vassor
Squaw
10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc
11. Ruton--je, pigeon sur l'aile
12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres
13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre
14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc
15. Corsaire, un papoose.
17:57 Publié dans HISTOIRE | Tags : vattemare, ioways, ode-we-me, sand, dame aux camélias | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
16/07/2009
La Dame aux Camélias à la télévision, suite
Par Bernard Vassor
12:05 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : marie duplessis, alphonsine, dumas fils, perregaux | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
13/07/2009
L'hermaphrodite Adélaïde Herculine Barbin, dite Alexina, Camille ou bien Abel
Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture
Paris Delaguerre 1752-1755Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture
Paris Delaguerre 1752-1755
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Adélaïde Herculine Barbin, dite Alexina était née le 8 février 1838 à Saint-Jean d’Angély. De 1845 à 1853 elle séjourna d’abord à l’orphelinat, puis au couvent des Ursulines de Chavagne. De 1856 à 1858 elle vécut à l’école Normale d’Oléron3. De 1858 à 1860 elle devint institutrice dans un pensionnat. S’étant plainte de douleurs dans l’aine, elle fut auscultée par un médecin de La Rochelle, le docteur Chesnet.
Son examen indique :
« Alexina qui est dans sa vingt deuxième année, est brune, sa taille est de 1,59 m. Les traits des on visage n’ont rien de bien caractérisé et restent indécis entre ceux de l’homme et de la femme. La voix est habituellement féminine, mais parfois il s’y mêle dans la conversation ou dans la toux des sons graves et masculins. Un léger fuvet recouvre la lèvre supérieure ; quelques poils de barbe se remarquent sur les joues. La poitrine est celle d’un homme, elle est plate et sans apparence de mamelles. Les règles n’ont jamais paru. Les membres supérieurs n’ont rien de formes arrondies qui caractérise ceux des femmes bien faites ; ils sont très bruns et légèrement velus. Le bassin et les hanches sont ceux d’un homme ».
Un journal local : L’Echo rochelais, suivi un peu plus tard par d’autres feuilles du département, se fait le haut-parleur d’une indiscrétion certainement d’origine médicale en annonçant :
Comme il n’est bruit dans notre ville que d’une métamorphose é
Adélaïde Herculine Barbin, dite Alexina, est née...
Elle séjourna d'abord
S'étant plainte de douleurs dans l'aine, elle fut auscultée...
Les membres supérieurs n'ont rien des formes arrondies qui caractérisent...
De 1860 à 1868, il vécut à Paris...
manuscrit qui fut exploité...trange, extraordinaire en physiologie médicale, d’après des renseignement pris à bonne source (on ne disait pas encore de source sûre..) :
Une jeune fille âgée de 21 ans, institutrice (..)avait vécu dans l’ignorance d’elle-même, c’est-à-dire dans la croyance d’être ce qu’elle paraissait dans l’opinion de tous (…) enfin, tout récemment, une circonstance fortuite est venue jeter un certain doute dans son esprit ; appel a été fait à la science et une erreur a été reconnue….
La jeune fille était un jeune homme !!! »
Un autre journal peu scrupuleux ajoute hypocritement par prétérition :
« Dans l’impossibilité de nous reconnaître dans tous ces bruits, les cancans se sont répandus dans le quartier Saint-Jean, nous nous sommes abstenus d’entretenir nos lecteurs des faits avant de les bien connaître.
Voici les renseignements puisés à bonne source :
(…) »
L’article reprend ensuite les informations de l’Echo rochelais en insistant bien sur le fait qu’elle était institutrice et …compatriote.
….
En 1860 son état-civil fut réformé par le tribunal de Saint-Jean d’Angely Alexina devint Abel Barbin.
De 1860 à 1868 il vécut à Paris.
Au mois de février 1868, on a retrouvé à Paris dans une chambre du quartier de l’Odéon le cadavre d’Abel Barbin qui s’était suicidé avec les émanations d’ un réchaud à charbon. Il avait laissé un manuscrit qui fut exploité plus tard par un médecin aliéniste le docteur Ambroise Tardieu.
Depuis l'antiquité, les hermaphrodites ont été considérés comme des monstres, tout juste "bons à jeter à la mer".D'ambroise Paré (le pire en inhumanté), aux aliénistes du XIX° siècle ces hommes-femmes ont servi d'animaux de laboratoire sur des tables de dissection !
10:02 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
12/07/2009
Schaunard, synestésiste sans le savoir
PAR BERNARD VASSOR
Alexandre Schanne de son patronyme authentique, baptisé par ses amis Schanard-Sauvage ou Schanne à pêche.
Son père était fabricant de jouets rue aux Ours. Il avait inventé des animaux en carton recouverts de peaux véritables.
Schanne fut l’élève de Léon Cognet. Doué aussi pour la musique, il avait pris l’habitude de peindre tout en bleu après avoir passé des journées entières sur les tour de Notre-Dame.
Il composa vraiment la symphonie intitulée : « De l’influence du bleu dans les arts », faisant ainsi de la synesthésie bimodale sans le savoir ! Ou bien de la synopsie ; c'est-à-dire la perception de sensations liées à un autre sens, provoquant des phénomènes de vision colorée (comme après l’ingestion de peyotl).
Cette symphonie était liée dans le livre de Murger à un tableau de Schaunard : « Le passage de la mer rouge ».
On l’a décrit comme étant de grande taille, le front découvert, le nez proéminent qui avait la particularité selon Henri Murger, d’être camard de face, et aquilin de profil ! Il avait des yeux très fin et portait à la fin de sa vie une petite barbe blanche.
La seule trace de son œuvre picturale est résumée dans une notice du salon de 1850 :
Alexandre-Louis Schanne, 21 rue Notre-Dame de Recouvrance
Numéro 2756, portrait de Mme Pierre
C’est tout !!!
Pour ce qui concerne la musique, une romance : "Alain, Chartier des grains",sur des paroles de son ami Auguste Chatillon.
Schanne mort en 1886 rue des Archives, né en 1823.
Il y eut des usurpateurs qui utilisèrent son nom dont un avoué de province qui fut démasqué en 1877.
11:36 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/07/2009
La maison de la Boule d'Or à Montmartre
Par Bernard Vassor
10:14 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg
09/07/2009
Paul Sescau le montmartrois
Par Bernard Vassor
15:35 Publié dans A MONTMARTRE LE SOIR | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
07/07/2009
La guinguette du Moulin-Joly
Sur « l’Isle des Druides », appelée également l’île Marante à Colombes.
Nous devons aujourd’hui à l’inénarrable abbé Lebeuf, pornographe malgré lui, l’histoire de ces petites îles situées entre Asnières et Argenteuil, face à la ville de Colombes,
L’existence des druides est attestée par l’historien Léon Quénéhen qui signale : « Ne perdons pas de vue que les druidesses n’habitaient pas avec les druides, mais dans des îlots voisins, d’où elles venaient à des époques fixes, et la nuit, leur rendre visite, pour y retourner avant le jour. »
Un épisode de la vie de l'auteur du Temps des Cerises
Par Bernard Vassor
Le village de l'île des Druides est mentionné pour la première fois au XII° siècle comme appartenant à l’abbaye de Saint-Denis, on y cultivait la gaude, une variété de réséda, utilisée pour la teinture du jaune.
L’usage s’était établi, de faire chaque année une procession par les vignes où l’on portait le saint sacrement pour les préserver des vers...
Cet usage a été remplacé par l’exorcisme, ce qui est nettement plus approprié ! Le peintre Claude-Henry Watelet, conseiller du roi, receveur général des finances, poète à ses heures, aménagea son domaine sur l’île Marante, surnommée aussi « l’île enchantée ». Watelet, passionné par l'art des jardins, architecte paysagiste, il avait aménagé ce petit coin sorti des eaux entre Nantezrre Houilles et Bezon. Il y reçut la Pompadour, madame de Tencin, Maurepas, Saint-Lambert et Voyer D'Argenson.
Il avait fait graver sur les arbres des lieux, des sentences rimées sentimentales ou philosophiques. C’est également là que Louise Compoint,( la famille Compoint possède à Montmartre trois voies qui portent son nom) propriétaire du Moulin-Joly, reçu un compliment en vers de son neveu le jeune Jean Baptiste, à l’occasion de son mariage avec un nommé Poullain autour des années 1855. C’était la première tentative rimée d’un certain « Jean Baptiste Clément » qui habita plus tard le village de Colombes, en ménage avec une compagne qui avait deux enfants *. Décrété bien national à la révolution, le moulin fut démoli en 1811, et reconstruit en 1830. C’est à cette époque qu’il sera, selon l’usage, transformé en guinguette. Ce droit « coutumier » consistait en une autorisation pour les meuniers de pouvoir exploiter quelques arpents de vigne autour des moulins, de pouvoir servir des galettes confectionnées uniquement avec la farine du moulin et de boire le vin de la vigne du meunier, si toutefois on peut appeler vin une affreuse piquette additionnée d'eau....Après quelques années, Louise Poullain se sépara de son mari et vint habiter à Montmartre rue Houdon, 10, où Jean Baptiste poursuivi par la police, trouva bien souvent un refuge.
*Archives personnelles.
11:01 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/07/2009
Propriété intellectuelle : une information de l'association "Il Etaix une fois"
Par Bernard Vassor
Vous le savez peut-être déja...
Une grande nouvelle est tombée
………
Après des années de procédure, le tribunal de grande instance de Paris a tranché: Pierre Étaix et Jean-Claude Carrière ont été rétablis dans leurs droits et la société Gavroche Production déboutée de toutes ses demandes. (Vous trouverez un petit résumé du jugement en visitant le lien en bas de page).
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, nous sommes heureux de vous annoncer la naissance de l'association "Il Étaix une fois...".
L'association s'est fixée deux objectifs: favoriser la transmission du patrimoine artistique de Pierre Étaix, et apporter une assistance technique, logistique, juridique, matérielle ou financière aux auteurs rencontrant des difficultés pour produire, exploiter, diffuser et jouir librement de leurs œuvres (cf. article 2 des statuts).
Ainsi, " Il Étaix une fois... " se propose d'accompagner (dans la mesure de ses moyens) tout créateur dans l'impossibilité de faire valoir ses droits ou de financer le conseil d'un avocat spécialisé du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle.
L'un des premiers bénéficiaires de cette mesure pourrait bien être Pierre Étaix lui-même car, après des années de procédures, le clown-cinéaste se retrouve aujourd'hui dans l'impossibilité de faire face, seul, aux frais d'avocats engendrés par ce trop long procès.
L'association envisage donc la possibilité de prendre en charge une partie des honoraires d'avocats restant dus ou à venir.
Plus de détails en visitant cette page:
http://sites.google.com/site/iletaixunefois/
D'autre part, plusieurs artistes nous ont fait part de situations souvent complexes, voire intolérables, quant respect de leurs droits les plus élémentaires. Deux "épais dossiers" ont déjà été confiés aux premiers "avocats-adhérents" de l'association.
Vous l'avez compris, les besoins sont réels.
Notre détermination l'est tout autant.
Aujourd'hui, nous avons besoin de soutiens, de compétences et de moyens.
Ne l'oublions pas: "Ce qu'une goutte d'eau ne peut, l'orage le pleut "
" Il Étaix une fois..."
Association loi de 1901
Après des années de combat, Pierre Étaix et Jean-Claude Carrière vont enfin pouvoir restaurer et diffuser leurs films. La justice vient en effet de leur donner raison dans le litige qui, depuis 2007, oppose les auteurs à la société Gavroche Productions.
Mais la justice a un coût et aujourd’hui, Pierre Etaix, 80 ans, n’est plus en mesure de faire face aux frais de procédures engagés et à venir.
Ses honoraires d’avocats (plus de 80 000 euros à ce jour) l’ont déjà contraint à se séparer de sa maison familiale de Roanne. L’éventualité d’un appel, l’obligation d’établir un nouveau contrat de cession de droits pour la ressortie de ses films représentent une un coût que l’artiste ne peut plus assumer seul.
.......
Aidez-nous à aider Pierre, afin qu'il retrouve la jouissance de son oeuvre....
09:49 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/06/2009
Le Grand Guignol : à Montmartre le soir
Par Bernard Vassor
Le "théâtre du Grand Guignol" d'Oscar Méténierfit appel à Jules-Alexandre Grün pour la publicité de ses premières représentations.
Un épisode cocasse au théâtre de la rue Chaptal
Un chien de commissaire, Oscar Méténier.
Dans les locaux de l’ancien Théâtre-Salon, 20 bis rue Chaptal, on pouvait noter à l’affiche, les noms de Georges Courteline, Jean Lorrain et Oscar Méténier.
La censure s’abattit sur le théâtre, interdisant la programmation de certaines pièces.
Georges Courteline avait porté plainte contre le ministre, Méténier lui, avait utilisé un subterfuge : il faisait sortir le public à la fin des pièces autorisées, puis il l’invitait à rentrer de nouveau à guichets fermés sur invitation personnelle, pour assister à l’adaptation d’une pièce de Maupassant qui était le principal grief retenu par Anastasie. Malgré cela, le Grand-Guignol fut rouvert avec autorisation de jouer Mam’z’elle Fifi.
Oscar etait le fils d'un commissaire de police, lui même secrétaire du commissariat de la Roquette, ses amis l'avaient surnommé « le chien de commissaire. »
Chassé de son poste, Méténier fut remplacé par une autre personnalité montmartroise : Emile Reynaud.
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Il allait écumer Montmartre en compagnie de ses compagnons de beuveries d’orgies, et de consommation de stupéfiants de toutes sortes, de l'ether à l'opium. Chaque plaisir avait son lieu d’élection : les brasseries de femmes pour femmes, les brasseries de femmes pour les deux sexes.
Parmi les membres de ce cénacle, Liane de Pougy, Rachilde et Sarah Bernard figuraient en bonne place.
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Dans « La vache enragée » Jean Lorrain l’historiographe des bas-fonds raconte :
-« C’était dans Montmartre de longues flâneries, du matin au soir, cigarette aux lèvres, des halles au Rat Mort, en compagnie de petites femmes à cheveux courts, des stations et des beuveries dans le cafés de la rue des Martyrs, pour aller s’échouer dans l’atelier d’un peintre ami. Le soir on montait la rue des Abbesses ou des Trois Frères, et c’étaient d’interminables errances dans les inextricables ruelles qu’occupent aujourd’hui les assises du Sacré-Cœur »
...............
Thibaut d'Antonay, Jean Lorrain, Miroir de la Belle Epoque, Fayard 2005
Photo : à gauche, Liane de¨Pougy
à droite Marguerite Emery dite Rachilde
PORTRAITS DE METENIER PAR LAURENT TAILHADE ET LEON DAUDET :
http://freresgoncourt.free.fr/portef2001/PortfOct/metenie...
Laurent Tailhade, G. Crès et Cie, 1921 Extrait de Petits Mémoires de la vie Extrait de Petits Mémoires de la vie :
En ce temps, l'auteur de Monsieur Betsy, de Madame la Boule, des Frères Zemgano et autres œuvres exemptes d'idées générales, discernait à peine l'orient de son étoile, dans les brumes du futur. Il sortait du régiment. Sa belle écriture, sa faconde opiniâtre, sa vulgarité, son outrecuidance naïve et couronnant le tout, un incassable respect de l'ordre établi, en avaient fait le parangon des sergents-majors. Dans le civil, encore que vêtu comme n'importe quel rond-de-cuir, il n'avait pas abdiqué toute allure militaire. Sanglé dans son harnais, il gardait je ne sais quoi de fringant et d'avantageux qui décelait en sa personne l'irrésistible sous-off. Secrétaire du commissaire de police pour le quartier Saint-Jacques, il préludait à sa carrière intellectuelle par l'exercice d'une fonction, héréditaire chez les siens. En effet, M. Méténier le père avait pris 0scar dans ses bureaux de la rue Jean-de-Beauvais.Ainsi l'instruisait-il dans les arcanes de son art. En dépit du prénom ossianesque dont il était affublé, Méténier junior n'avait en lui rien de gaélique ou de pensif. Petit, remuant, agité d'un tracassin perpétuel qui ne le laissait pas dix minutes en place et le faisait rebondir, de droite à gauche, comme un escarbot effaré, c'était un jeune homme sans jeunesse, le poil brun, les yeux du même, inexpressifs et ronds, la peau huileuse, avec le teint noir jaune des hépatiques, des dents superbes qu'il ne soignait guère, une moustache soldatesque et pommadée, un chef en boule, au menton fuyant, sans reliefs ni méplats. Tel apparaissait Oscar Méténier dans la fleur de son avril. C'était, en outre, un bavard effroyable. Ni l'heure, ni l'intervention d'étrangers, ni le désir avoué de rompre l'entretien ne parvenaient à lui imposer silence ; dès qu'il avait pris la parole et mis la main sur sa victime, c'en était fait. D'une voix de crécelle, enrouée et criarde tout ensemble, d'une voix étrange qui ne sortait des lèvres ni de la gorge et semblait tamisée à travers une pratique de polichinelle, sinon par le rauque gosier d'une effraie en chasse, il verbigérait, sans ponctuer ses phrases ni prendre haleine, pendant une longue suite d'heures, toujours dispos, toujours en forme. Il parlait comme le chien aboie à la lune. Il parlait comme la mer monte ou comme il pleut.
Vers 1885, on le rencontrait chez un manœuvre de lettres, Charles Buet, lequel, chaque semaine, groupait autour de lui, dans son appartement de la rue de Breteuil, un monde paradoxal et bigarré. Méténier, heureux de se produire à des confrères hors de page ou renommés pour avoir d'utiles accointances, bourdonnait, caracolait, coinçait les gens entre deux portes et les submergeait sous le flot de ses discours. MM. Félix Fénéon, Victor Margueritte, moi-même, et, parmi les morts, Jean Moréas,formions un auditoire qu'il aimait. Son esthétique, bientôt, n'eut plus de secrets pour nous. Les rapports de police l'avaient illuminé. À déguster cette prose forte qui sent le cuir, l'aramon, le tafia, la pipe et le sergot, il avait compris, d'un seul coup, l'essentiel du Naturalisme, la beauté du langage primaire ; il avait aspiré à l'Art simple et véritablement plébéien, en un mot, à l'Art sans art et mis au niveau du premier venu. Ces palabres, fort avant dans la nuit, se prolongeaient sur l'Esplanade, le long des quais, jusqu'à nos logis respectifs. Quelque intimité en fut bientôt le résultat, au point que Méténier, un beau soir, invita Moréas, M. Fénéon,peut-être aussi M. Victor Margueritte et moi, à passer l'après-midi ainsi qu'à dîner avec sa famille, le dimanche suivant. Il nous promettait la lecture d'une ou deux pièces, écrites pour le Théâtre Libre, suivant les canons du réalisme le plus intransigeant. En outre, il devait nous communiquer les rares éditions, les livres curieux, légués avec sa bibliothèque de travail, par un sien parrain ouvert aux choses de l'esprit.
La jeunesse est imprudente. Nous acceptâmes. Vers deux heures, donc, au jour dit, nous frappions à la porte d'Oscar. Il vint, nous introduisit dans son cabinet de travail. C'était la pièce d'apparat ; on sentait que le grand homme de la famille, gloire de la gent Méténier, se prénommait Oscaret que, désormais, tout cédait au bien-être du grand homme, concourait à la mécanique de ses élucubrations. La journée était froide. Un admirable feu de bûches rayonnait dans l'âtre et disposait aux vagues somnolences d'une causerie à bâtons rompus. Mais notre hôte ne l'entendait pas ainsi. La lecture ne fit point défaut. Pendant trois heures d'horloge, sans même que le lecteur eût pris un verre d'eau, nous entendîmes, outre les deux actes du programme, de copieuses nouvelles ; en même temps, le scénario d'un roman-feuilleton. Déjà, cependant, l'auteur aspirait à de plus hautes aventures. Ne sachant pas le russe, mais déjà certain de parler aussi bien que le français la langue tolstoïenne, il projetait de traduire, pour M. Antoine, la Puissance des ténèbres dans le verbe imagé de «la Zone», item de mettre à la scène un roman des Goncourt. L'un de nous, alors, gravement lui suggéra de ne pas s'attarder en si beau chemin, d'étendre, sur Athalie et Mithridate ses bontés, qui ne pouvaient que gagner à être mis dans un français tellement nouveau. À cinq heures et demie, Mme Méténier, la mère, vint installer, devant le feu entretenu diligemment, une vaste coquille, ainsi qu'un tournebroche à mouvement d'horlogerie où s'ajustait une dinde (elle disait «un» dinde) pantagruélique de la plus belle apparence. En peu de temps, la peau du volatile se boursoufla, tandis que ruisselait le beurre et qu'une forte odeur de rôti pénétrait nos vêtements et nos cheveux. Cela n'arrêta pas Oscar de poursuivre sa lecture, jusqu'au temps que, la dinde cuite à point, il nous fallut gagner la table et nous mettre à dîner. Pendant le repas, la lecture ne fut pas tout à fait interrompue. Oscar, à chaque instant, négligeait sa volaille pour aller chercher un livre, un cahier, nous demander notre avis sur quelque point de «gay-sçavoir». Et je songeais à l'épigramme de Martial, plus aisée à citer qu'à traduire, contre Ligurinus : Et stanti legis et legis sedenti, - Currenti legis et legis cacanti. - Ad cænam venio fugas sedentem. - Lassus dormio :: suscitas jacentem !*
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Les années d'apprentissage furent courtes pour Méténier. Comme Pierre Loti, mais cependant moins artiste que l'auteur d'Azyadé, il se glorifiait, à bon droit, de ne savoir aucune chose. En récompense de quoi le succès ne se fit pas attendre. On était alors en pleine ferveur naturaliste. À peine si, dans quelques feuilles d'avant-garde, la réaction de l'École décadente se faisait pressentir. Les lis du Symbolisme étaient encore à l'état de caïeux. Le Théâtre Libre, un peu plus tard les Variétés, où Réjane, comédienne sans égale, José Dupuis, d'autres encore, dignes de ces protagonistes, défendirent l'œuvre d'Oscar, n'enregistrèrent pour lui que des triomphes. Il avait, en effet, vu juste : «Pas d'idée et pas de style ! Cela suffit pour atteindre à la notoriété comme à l'argent.»
Le succès n'avait pas ennobli, - ce qui parfois arrive, - le caractère du garçon. Peu de temps après Monsieur Betsy, nous somnolions, quelques amis et moi, le nez dans notre bière, pendant un entracte du Chat-Noir. Entre Oscar, escortant avec force courbettes Camille Lemonnier. Son déplaisir ne fut pas petit de nous rencontrer en cet endroit. Après nous être divertis quelques moments de son embarras, de ses efforts pour cacher le grand homme et se cacher lui-même, nous abordâmes Camille Lemonnier que nous connaissions depuis dix ans pour l'avoir, à Bruxelles, rencontré souventes fois chez notre maître et glorieux ami Edmond Picard. Une poussée intense de bile rendit encore plus jaune le sourire d'Oscar !
Puis ce fut le Grand-Guignol, avec les représentations où l'«inouïsme» d'antan était remplacé par le scandale et par l'horreur : Dupont l'Anguille et tout ce qui s'ensuit ; ce fut encore la liaison tapageuse avec Lantelme, où la délicieuse enfant échangeait, avec son premier amour, des coups de poing, même des coups de chaise ; Méténier, directeur de théâtre et notable commerçant, le «quart d'œil» de 1884 devenu «physionomie parisienne» et boulevardier notable, comme on disait alors.
Puis ce fut le dénouement, lugubre, attristant et malpropre, l'infortuné mourant du mal qui emporta Maupassant, Baudelaire, pour ne citer que des noms immortels. Mais ce n'est pas la hideuse maladie, hélas ! qui confère l'immortalité.
Peu de temps avant sa mort, je le rencontrai dans le train de Passy. Il habitait Courcelles-Levallois. Sans trop d'efforts, il me reconnut et de meilleure grâce qu'au Chat-Noir. Déjà, car sa maladie était fort avancée, il cherchait ses mots, balbutiait les fins de phrases. Mais il bavardait comme autrefois, ne permettant pas qu'on plaçât un mot. Il rapportait un sac plein de bananes qu'avec l'incoordination des mouvements, caractéristique de son état, il répandit sur les banquettes, le tapis du wagon, entre les pieds des voyageurs. Or ce fut un lamentable spectacle de le voir, chancelant et mal d'aplomb, courir après ses fruits que les lacets du train faisaient rouler de côté et d'autres. Il se désolait comme un enfant. Tout le wagon, - ainsi que les fourmis d'Apulée, pour les perles de Psyché, - se mit en devoir de recueillir ses bananes. Quand le convoi stoppa gare de Courcelles, Oscar était enfin consolé.
Je ne l'ai pas revu depuis. Peu de temps après cette rencontre, je reçus, de sa main, une lettre où ne subsistaient plus que des vestiges graphiques. Sous le même pli, quelques lignes de Mme Méténier - la mère - me priant d'aller voir son fils. Puis, le lendemain, contre-ordre. Elle craignait l'émotion, - disait-elle, - d'une visite, la surprise et tout ce qui s'ensuit. La bonne dame redoutait - possible - une captation de testament in extremis. En tout cas, les lauriers étaient coupés et les beaux jours du dinde révolus.
Léon Daudet, devant la douleur, (deuxième série des Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux). Cité selon Léon Daudet, Souvenirs et Polémiques, R. Laffont, coll. «Bouquins», 1992, p. 210.
Oscar Méténier, camarade et collaborateur du précédent [Paul Alexis] était petit, noiraud et pétulant. Chien de commissaire de police, il se servait de sa fonction pour tirer d'ennui à l'occasion les copains aventurés comme Jean Lorrain et aussi pour documenter ses romans-feuilletons et ses pièces réalistes. Fureteur, cancanier, inventif, il nourrissait Edmond de Goncourt d'anecdotes plus ou moins authentiques, qui sont demeurées consignées dans le Journal. Même quand leur auteur n'est pas nommé, je le reconnaîtrais entre mille. Dès qu'il est question des bas-fonds de Paris, des mœurs des apaches et de leurs compagnes, ou de quelques vices «estranges et espouvantables», c'est que Méténier a passé par là. Il appartenait au genre dit «tournée des grands-ducs». Il aurait fait un chef d'informations incomparable pour la rubrique des faits divers ; il en aurait certainement rajouté.
Un Théâtre comique d'épouvante !
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28/06/2009
29 juin, il y a 184 ans : anniversaire de la naissance du père Tanguy
Par Bernard Vassor
Description de la « nature morte » prêtée par le fils Paul Gachet en 1951 au Louvres :
Cadre avec crêpons japonais ayant appartenu à Vincent montés par Gachet fils,qui les tenait de Théo, sur un fond doré orné d’une inscription en japonais qui signifie qu’ils se trouvaient dans la chambre de Vincent à AUVERS en 1890.
Affiche 3 couleurs du tambourin rue de Richelieu par Chéret ( OD32)3 tubes tasset et Tanguy(OD31) palette pour Melle Gachet au piano
Un verre déjà utilisé par Cézane un vase en grés japonais : nature morte, Roses et Anémones
Bambous taillés utlisés par Vinc.
Un tambourin de chez Agostina signé H.TODE 1886
Le livre est : La Fille Elisa.
Le Japon Artistique de Bing.
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Après le départ de Vincent pour Arles, le père Tanguy recueillit chez lui "la Ségatori". Elle avait fait faillite et se retrouvait de ce fait dans la plus grande détresse, après avoir fait une fausse-couche, si l'on en croit une lettre de Vincent à son frère Théo.
On ose à peine imaginer la réaction de la femme du père Tanguy surnommée Xanthippe par le peintre à l'oreille coupée !!!
18:20 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/06/2009
Vincent van Gogh et le père Tanguy le 29 juin
Par Bernard Vassor
NL 1070 AJ Amsterdam
tél +31 (0)20 570 52 00
fax +31 (0)20 673 50 53
e-mail info@vangoghmuseum.nl
Le Musée Van Gogh dispose d’une bibliothèque spécialisée comptant plus de 24 000 livres sur Van Gogh et d’autres artistes du XIXe siècle.
La bibliothèque est ouverte en semaine de 10 à 12.30 h et de 13.30 à 17 h.
Adresse : Museumplein 4.
Heures d’ouverture
Chaque jour 10-18 h le vendredi 10-22 h
Caisses chaque jour 10-17.30 h le vendredi 10-21.30 h
Boutique chaque jour 10-17.45 h le vendredi 10-21.45 h
Restaurant chaque jour 10-17.30 h le vendredi 10-21.30 h
09:35 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
19/06/2009
Une parution nouvelle : Le Rocambole, Bulletin des Amis du Roman Populaire, spécial Erckmann-Chatrian
L'Association des Amis du Roman Poulaire présente :
LE ROCAMBOLE.
Erckmann-Chatrian, sous la direction de Noëlle Benhamou
- Lisez Erckmann-Chatrian !, par Noëlle Benhamou
- Maître Daniel Rock ou l’entrée du train en gare du roman français, par Philippe Gontier
- Images de la féminité dans Madame Thérèse, par Angels Santa
- Erckmann-Chatrian nouvellistes : au carrefour du réel, par René Godenne
- Erckmann-Chatrian face à la critique russe : Histoire d’un paysan vue par Pisarev, par Isabelle Nuk
- Charger Erckmann-Chatrian : l’incontournable bicéphalie, par Agnès Sandras-Fraysse
- Les adaptations des œuvres d’Erckmann-Chatrian à la télévision française, par Noëlle Benhamou
- Chronologie d’Erckmann-Chatrian, établie par Noëlle Benhamou
- Bibliographie des œuvres d’Erckmann-Chatrian, établie par Noëlle Benhamou
- Bibliographie critique sélective d’Erckmann-Chatrian, établie par Noëlle Benhamou
- Adaptations des œuvres d’Erckmann-Chatrian, par Noëlle Benhamou
Sommaire
Éditorial
Vie de l’association
n°47, été 2009, 176 p. (14 euros) ISBN 978-2-912349-42-2
Les sites de Noëlle Benhamou http://www.erckmann-chatrian.eu/
17:20 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/06/2009
Hokusaï, l'inventeur de la "Mangwa"
Par Bernard Vassor
Gakyōjin, signifiant « le Fou de dessin »
17:24 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/06/2009
Une exposition «L’Inca Garcilaso et les origines de la culture métisse en Amérique »
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou
nous communique :
Visiter l’exposition
« L’Inca Garcilaso et les origines de la culture métisse en Amérique »
à l’occasion du IVème Centenaire de la parution des
« Commentaires royaux des Incas »,
premier classique des lettres américaines.
Maison de l’Amérique Latine,
du 29 avril au 12 juillet 2009,
lundi à vendredi de 11h à 19h00
217 bd. Saint Germain – 75007 Paris
M° Solferino, Rue du Bac
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Garcilaso de la Vega fut le premier écrivain d'origine péruvienne, né aux alentours de 1539 ?, mort assassiné en 1616. Il était le fils d'un militaire espagnol et d'une princesse Inca, descendante de Huayana Capac, empereur Inca qui régna à la fin du quinzième siècle.
il fut le premier à écrire sur l'Amérique en Castillan "Commentarios Reales de los Incas" et une histoire de la conquête de la Floride, dont la gravure en frontispice représente des hermaphrodites venant implorer le roi....
16:58 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (83) | | | | Digg
09/06/2009
Les Amis de Rimbaud et les Grenouilles vertes
10:09 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Un "Jean Lorrain" ou bien "Octave Mirbeau"japonais : NAGAI KÂFU
Nagai Kafû
永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt mieux connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant, Mirbeau ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, est l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans ce roman publié en 1918, son expérience libertine lui sert de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des prostituées.
Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.
B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.columbia.edu/cu/cup/catalog/data/023111/0231117906.HTM&sa=X&oi=translate&resnum=4&ct=result&prev=/search%3Fq%3DNagai%2BKaf%25C3%25BB%26hl%3Dfr%26lr%3D%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr-FR:official_s%26sa%3DG
Nagai Kafu (1879-1959) est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange de "A l'Est du fleuve", qui est inclus dans Kafu d'Edouard Seidensticker le Scribbler. « Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe» Thomas Rimer dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise le décrit comme : « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de son époque. Ayant appris en France, au début du siècle, le goût des libertés, il refusa son concours à l'association des écrivains japonais d'orientation fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
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Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
• Biographie de Nagai Kafû
Bibliographie des œuvres de Nagai Kafû traduites en français
• La Sumida (隅田川)
• Le Renard (狐), dans Neuf nouvelles japonaises
• Interminablement la pluie (雨瀟瀟)
• Du côté des saules et des fleurs (腕くらべ)
• Le Bambou nain (おかめ笹)
• Feu d'artifice (花火), dans Anthologie de nouvelles japonaises tome I
• Chronique d'une saison des pluies (つゆのあとさき)
• Voitures de nuit (夜の車)
• Une Histoire singulière à l'est du fleuve (墨東忌憚)
• La Décoration (勲章), dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines tome I.
• Le Secret de la petite chambre (四畳半襖の下張)
• Le Jardin des pivoines
• Conte d'été, dans France-Japon n°43-44.
• En eau peu profonde (Asase), dans Les Cahiers de l'Oronte n°11
Mise à jour le 9 juin 2009
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09:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg