18/04/2010
Le café Certa du passage de l'Opéra et les Dada.....
Par Bernard Vassor
« Il n’y a personne des Dadas monsieur !»,
répondait la caissière du café Certâ à Aragon quand il appelait un ami au téléphone. Le passage de l’Opéra qui reliait le boulevard des Italiens (6), à la rue Le Peletier (8), comportait deux galeries (de l’Horloge, et du Baromètre).
La partie dite passage de l’Opéra avait été formée lors de la construction de « l’Académie Royale de Musique », et communiquait de la galerie du thermomètre jusqu’à la rue Pinon, emplacement actuel de « l’Hôtel des ventes Drouot rue Rossini ».
Elles avaient été ouvertes par le Vicomte Morel de Vindé, pair de France, le 21 juillet 1822 et le 16 avril 1823. La largeur de ces galeries était de 3,74 mètres.
Georges Auric a fait le récit suivant de la première réunion au « Certâ », Tzara assistant incognito à la réunion :
Cela se passait en janvier 1920, et Breton m’annonça soudain, comme s’il s’agissait d’un événement inespéré et d’une sorte de cérémonie initiatique (...) * « Vous devriez venir au Certâ vers la fin de l’après-midi, il y aura quelqu’un... Oui quelqu’un je vous promet [sic ?] une belle surprise !, lui dit Breton, qui poursuit : Cela va être intéressant cette visite de Tzara, nous venons de nous rencontrer et tout de suite il m’a alerté : surtout, n’apprenez à personne que je suis là. Je vais aller dans ce café, m’asseoir directement à une table, voir nos amis et leurs têtes, les observer.
A cette réunion étaient également présents Drieu, Gonzague-Fric, Radiguet et vraisemblablement Henri de Montherlant.
De ce bistro furent fomentés les actions symboliques : le procès de Barrès, les attaques et « manifestations dérisoires et légendaires » comme « la visite à Saint-Julien-le-Pauvre » le 14 avril 1921.
Le vendredi était le jour de lecture de poèmes avec pour participants Apollinaire, Cendrars, Reverdy, Max Jacob. Des comédiens participaient aussi à ces lectures dont Marcel Herrand, (le formidable Lacenaire des « Enfants du Paradis »)
Les coups de pioches ont eu raison du passage de l’Opéra pour le percement du boulevard Haussmann en 1923, exit le théâtre de Chiracet le petit bistro de la galerie du baromètre.
Sources :
Journal des Goncourt éd.Laffont
Aragon, Le Paysan de Paris
Alain Rustenholz Paris des avant-gardes Parigramme 2004
Archives de Paris.
Archives privées.
*"A son arrivée à Paris, Tzara était attendu comme on aurait attendu Rimbaud cet adolescent sauvage ».
Aujourd’hui, le Certä se trouve au 5 rue de l’Isly. Sur ce même site, vous avez un article du mois de septembre 2006 avec une photo des lieux actuels.
mise à jour le 18/04/2010
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Plus fort que le Saint-Suaire de Turin? Une photographie de Rimbaud âgé !!! *
Par Bernard Vassor
Une affaire bien juteuse :
"Depuis la nouvelle qui a bouleversé le pays" peut-on lire entre autres articles plus abracadabrabtesques et pioupiouesques les uns que les autres. Une bien juteuse affaire avec une scénographie digne du" mausolée de Lénine" et vendue pour une somme astronomique une demi-heure après l'ouverture du salon à un mystérieux collectionneur "bien moins cher que Spiderman qui a atteint la somme d'un million de dollars il y a quelques jours !" d'après un des vendeurs sur cette vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xcz736_ils-ont-decouvert...
En effet, il a une drôle de tête le personnage à côté du clown en pyjama à carreaux : le regard torve, la bouche ouverte avec sa fine moustache de trafiquant d'armes les yeux fixés sur l'objectif contrairement aux autres personnages qui regardent délibérément ailleurs.
Comme chaque année, J.J.Lefrère nous offre une exclusivité mondiale....
Précisons une nouvelle fois qu'Aden ne se trouve pas en Abyssinie, du moins pas encore et que n'est pas Vrain-Lucas qui veut.
*Certains nous ont promis pour bientôt le crâne d'Arthur Rimbaud enfant.
07:27 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : vrain-lucas | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/04/2010
Regard français sur l’Amazonie péruvienne. Rencontre avec Jacques De Guerny et Jacques Tournon
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou vous informe
de la prochaine activité du Centre Culturel Péruvien
« Regard français sur l’Amazonie péruvienne »
Rencontre avec Jacques De Guerny et Jacques Tournon
Mardi 20 avril 2010 à 19h45 (précises)
Maison de l‘Amérique Latine
217 boulevard Saint Germain - 75007 Paris
M° Solferino, Rue du Bac – RER Musée d’Orsay
Bus : 63, 68, 69, 73, 83, 84, 94
17:47 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Ernest Daudet, et la Dame de Pique.....
Par Bernard Vassor
Le commissaire de police du 9° arrondissement Ernest Daudet avait été maintenu en place après la Commune de Paris au commissariat de la rue du faubourg Montmartre 25, mieux il avait été promu auxiliaire du Procureur de la République ce qui laisse supposer que sa conduite fut exemplaire
pendant la Commune de Paris, et la répression sanglante versaillaise pendant la semaine du même nom !
...................................
Dans le procès-verbal mentionné plus haut, le commissaire fait état d'une saisie opérée chez un libraire, le sieur Vavrand Pierre dans son échoppe du 1 rue Bréda (aujourd'hui rue Henry Monnier). L'objet du délit était un journal satirique sans nom d'imprimeur intitulé
La Dame de Pique : "Nous nous sommes rendus accompagné d'un inspecteur du service du Contrôle Général, rue de Bréda N°1, chez le sieur Varand Pierre libraire où nous avons saisi deux exemplaires de l'écrit en question exposé à la porte de la boutique. La dame Varand nous a déclaré que ces deux exemplaires lui ont été remis il y a deux ou trois jours et qu'elle n'en a pas vendu".
L'opération s'est déroulée le 5 septembre 1872.
La République de monsieur Thiers n'avait rien à envier en matière de censure et de répression à l'empire de monsieur Badinguet.
Source : archives de la préfecture de Police.
Mise à jour le 16/12/2010
17:37 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'hôtel de la place Saint-Georges à Paris, a été vendu à un anglais !
Par Bernard Vassor
L'hôtel de la place Saint-Georges de Moïse Polydore Millaud, fondateur du "Petit Journal", a été acheté par un amateur anglais pour la somme de 400500 francs. Entre autres curiosités qui se trouvent dans cette propriété, on aperçoit, en entrant à droite et sous un petit porche à l'italienne, un bas-relief en marbre blanc représentant les Noces de Thétis et de Pélee. La chambre à coucher de Millaud, où brûlaient continuellement des parfums résineux destinés à combattre la maladie dont il est mort*. La maison était protégée par de hautes grilles dorées que Privat d'Anglemont grattait avec un couteau à chacun de ses passages pour emporter ce qu'il appelait de la poussière d'or !
Moïse Polydore Millaud a vu le jour à Bordeaux en 1813, il est mort à Paris le 13 octobre 1871. Maison mitoyenne de la "Maison Dosne", il assista à la démolition de l'hôtel de son voisin Adolphe Thiers, mais ne vit pas sa reconstruction.
Il fut le fondateur de nombreux journaux depuis son arrivée à Paris. Devenu banquier d'affaires, il s'associa à son compatriote bordelais Jules Mirès avec qui il monta de juteuses affaires, dont les montages financiers avaient été décrits par Balzac dans des romans**. Avec la constitution de la "Compagnie générale financière", il achète de nombreux terrains à Paris. Des scandales financiers en cascade portant sur les chemins de fer et des affaires bancaires l'obligèrent à mettre en commandite Le Petit Journal en vendant 4000 actions de 500 francs (soit 2 millions) alors que sa valeur était estimée en tout à 100 000 francs.
Il fut également co-auteur de théâtre sous le pseudonyme de Frascati. Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui le Théâtre Saint-Georges qui a été reconstruit à l'emplacement de l'Hôtel Millaud.
*Vendu le 20 avril 1872.
**Dont César Birotteau en 1837
11:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : mires, millaud, balzac | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/04/2010
Octave Mirbeau et la 628E8, suite..
Par BERNARD VASSOR
17:42 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
PAUL SESCAU PHOTOGRAPHE ET VISIONNAIRE
Par Bernard Vassor
10:38 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'épilogue de l'affaire Dreyfus : Zola au Panthéon, textes réunis par Alain Pagès
Par BERNARD VASSOR
Cet ouvrage rassemble des contributions sur l'histoire mouvementé du transfert des cendres d'Emile Zola, du cimetière Montmartre jusqu'à la crypte du Panthéon, et propose une réflexion sur la réception et le destin posthume de l'écrivain. Georges Clemenceau le 4 juin 1908 avait décidé avec le gouvernement qu'il dirigeait, d'organiser une cérémonie pour rendre hommage à son ami qu'il avait défendu 10 ans plus tôt dans le journal "L'Aurore". Cette décision s'était heurtée à une violente opposition du parti nationaliste qui a crié au scandale, en stigmatisant "l'indigne honneur rendu au pornographe Zola".Ce recueil de contributions réunies dans cet ouvrage retrace l'histoire mouvementée de la panthéonisation. Elle analyse les enjeux politiques et idéologiques d'un évènement qui peut être considéré comme le véritable épilogue de l'affaire Dreyfus.
07:03 Publié dans Evènement | Tags : dreyfus, alain pagès, zola, presses sorbonne nouvelle | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
04/04/2010
Histoire de la "cravate à Capet": Le premier homme supplicié : Nicolas-Jacques Pelletier
Par Bernard Vassor
Pierre-Jean-Georges Cabanis
. "Nous concluons avec la même certitude que le cerveau
digère en quelque sorte les impressions: qu'il fait
organiquement la sécrétion de la pensée."
« Le moral n'est que le physique considéré sous
certains points de vue particuliers ».
Le titre de cet article est très injuste, mais nous n'avons pas resisté à faire un mot. C'est un débat ouvert en l'an III par Oelsner, un silésien vivant à Paris pendant la révolution qui publia une note sur la guillotine. Un allemand Soemmering, anatomiste de réputation internationale lui répond alors par une lettre ouverte. Le sujet de la querelle vise la continuité de la vie après que le supplicié aiit eu la tête tranchée. Samuel Soemmering se dit convaicu qu'une tête coupée pourrait parler s'il était possible de lui insufler de l'air par les organes de la voix qui n'auraient pas été détruits. Il appuya son affirmation sur une expérience effectuée sur un guillotiné : "A l'aide d'un trocard, j'explorais la moelle épinière sectionnée et le supplicié ferma les yeux dans une crispation, serra les dents de toutes ses forces, tandis que les muscles maxilaires remontaient vers les paupière". C'est ensuite au tour de Pierre-Jean-Georges Cabanis d'entrer dans la controverse. Ilest né au château de Salagnac à Cosnac en Corrèze au mois de juin 1757. Il fait des études de philosophie et de médecine. Il écrit des oeuvres scientifiques et soutient que le cerveau secrète la pensée, comme le foie secrète la bile. Il pense que "les têtes séparées de leur tronc peuvent ressentir les douleurs aïgues, il conclue que ces têtes où se trouve l'âme concentrée toute entière selon eux expriment ainsi les angoisses et les vives souffrances qu'elles éprouvent".Au moment de la révolution, il rencontra Mirabeau avec qui il se lia et pour qui il écrivit des discours.
LE BON DOCTEUR GUILLOTIN
Entre alors dans la danse alors un autre professeur : Jean-Joseph Sue, père de l'auteur des "Mystères de Paris" . Son hypothèse est que dans le corps humain il existe deux caractères de sensibilité et qu'il n'existe pas de plus horrible situation que celle d'avoir la perception de son supplice (..)Plus l'action meutrière a de célérité et de précision, plus ceux qui y sont exposés conservent longtemps la conscience de l'affreux tourment qu'ils éprouvent; la douleur locale, à la vérité est moins longue, mais le jugement du supplice a plus de durée, puisqu'alors l'impression de la douleur avertit, avec la rapidité de l'le centre de la pensée de ce qui se passe" J'espère que le lecteur plus intelligent que moi aura compris le sens de cette pensée.
"il est vraisemblable que la sensibilité peut durer un quart d'heure [...] vu que la tête ne perd pas si tôt sa chaleur [...] et que si l'air circulait encore régulièrement par les organes de la voix, cette tête parlerait." Cabanis fut le protégé de Turgot, il écrivit des oeuvres scientifiques sous la protection de madama Helvetius en 1790-1793, il publie divers rapports commandés par le directoire de Paris et requis par sa fonction de membre de la commission des hôpitaux. Il est élu à l'Institut le 15 décembre 1795 (classe des Sciences morales et politiques, section de l'analyse des sensations et des idées. Sa fidélité à Bonaparte lui vaut une nomination de Sénateur de l'Empire dans la première promotion. il n'y siégera pas, car il ne voulait pas avoir à entériner les décisions de Napoléon 1er. Avec son entrée au sénat s'achève en fait sa vie politique active. Il meurt le 5 mai 1808 à Rueil des suites d'une congestion cérébrale, son cœur est à Auteuil prés de Madame Helvétius; son corps fut déposé au Panthéon. Corrézien de naissance, scientifique de haut niveau, homme politique sachant s’adapter aux situations, le titre de comte lui est attribué après sa mort, le 23 mai 1808.
Ce fut le père d'Eugène Sue, et le même qui soutint contre Cabanisla fameuse discussion à propos de la guillotine, lorsque son inventeur prétendit que les guillotinés en seraient quittes pour une légère fraîcheur sur le cou ; Jean-Joseph Sue était, au contraire, pour la persistance de la douleur, et il défendit son opinion par des arguments qui prouvaient sa science profonde de l'anatomie, et par des exemples pris, les uns chez les médecins allemands, et les autres sur nature.
Alexandre Dumas, Mémoires
.........
"Tout condamné à mort aura la tête tranchée...."
Article 3 du code pénal du 3 juin 1791
" L'étendard de la tyrannie, La grande machine, le glaive de la liberté, la cravate à Capet, la mère coupe-toujours, la petite chatière, le rasoir national...."
19:13 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : nicolas-jacques pelletier, pierre-georges cabanis, antoine louis, dumas, jean-joseph sue | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/04/2010
Une conférence à la mairie du dixième arrondissement : INDUSTRIE, POLLUTION ET POLITIQUE PARIS, 1770-1830
Histoire & Vies du 10e
A l'emplacement du gibet de Montfaucon, un chantier d'équarissage.
Entre 1771 et 1830, le développement de l'industrie a entraîné des nuisances d'environnement et de santé inédites.
De la Révolution la Restauration, les autorités cherchèrent de plus en plus à trouver un discours rassurant pour soutenir et légitimer ces activités et leurs conséquences, à l'aide d'arguments technologiques, économiques où hygiénistes.
MERCREDI 7 AVRIL 2010 – 19H
Mairie du 10°, 72 rue du Faubourg Saint-Martin
Entrée libre
INDUSTRIE, POLLUTION ET POLITIQUE
PARIS, 1770-1830
15:58 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/03/2010
"On est pas sérieux quand on a 25 ans" par Guy de Maupassant
PAR BERNARD VASSOR
"A la Feuille de Rose, la Maison turque"
10:49 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/03/2010
"On est pas sérieux quand on a 17 ans" par Marcel Proust !!!
PAR BERNARD VASSOR
17:49 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Anniversaire de la naissance de Vincent van Gogh
Par Bernard Vassor
1 | Auteur : Thérèse Faider-Thomas Tiré à part des "Miscellanea Jozef Duverger". Sujets:
|
Une exposition "Boch & Van Gogh" se tient à la Vincent Van Gogh Huis, Zundert, Pays-Bas, du 7 février au 6 septembre 2010.
08:38 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
26/03/2010
PAUL SESCAU PHOTOGRAPHE MONTMARTROIS
Par Bernard Vassor
06:38 Publié dans A MONTMARTRE LE SOIR | Tags : bing, toulouse-lautrec, rodin, gyp, loie fuller | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/03/2010
Colloque Jules Renard : Jules Renard, un œil clair pour notre temps
Colloque Jules Renard
Vendredi 26 et samedi 27 mars 2010
Jules Renard, un œil clair pour notre temps
Première journée, 26 mars, petit auditorium de la BnF Tolbiac
(Métro : ligne 14, Bibliothèque François Mitterrand. Entrée BnF par la tour Est)
Le matin :
9h. Accueil des arrivants
9h. 15 : Accueil par la direction de la BnF et Michel Autrand
9h.30 : Lecture initiale
9h.45-10h.05 : Anne Pasquignon: regard sur les collections Jules Renard de la BnF
10h.05-10h.25 : Jean-François Flamant : La nouvelle édition de la Correspondance de Jules Renard
I Les Promesses du début
Présidence Pierre Michel
10h.25-10h.45 : Stéphane Ozil: Jules Renard comme poète : Les Roses
10h.45-11h.05 : Céline Grenaud : Les Cloportes ou le récit lucifuge
11h. 05 à 11h.25 : Discussion et pause.
11h.25-11h.45 : Paul-Henri Bourrelier : Du Mercure de France à la Revue Blanche
11h.45-12h.05 : Mireille Labouret : Jules Renard et la femme fin-de-siècle
12h.05-12h.30 : Discussion et fin de la matinée
L’après-midi :
II. Les rencontres de Paris
Présidence : Michel Autrand
14h.30 : Lecture initiale
14h.45-15h.05 : Anne-Simone Dufief : Jules Renard et Alphonse Daudet
15h.05-15h.25 : Pierre Michel : Jules Renard et les Mauvais Bergers
15h.25-15h.45 : Claire Bompaire-Evesque : Jules Renard et Maurice Barrès
15h.45-16h.05 : Discussion et pause
16h.05-16h.25 : Jean-François Minot : Jules Renard, modèle pour André Gide
16h.25-16h.45 : Stéphane Chaudier : Renard et Proust, deux descripteurs face à la vie
16h.45-17h.05 : Alain Schaffner : Jules Renard et les Histoires naturelles
17h.05-17h.25 : Pierre Citti : Rosserie et satire, dans l’Œil clair
17h.25-17h.45 : Discussion et fin de la première partie du colloque
18h.30 : grand auditorium, projection du film muet Poil de Carotte de Julien Duvivier
avec accompagnement musical par l’Octuor de France
Deuxième journée, 27 mars, Université Paris-VII - Grands Moulins
Salle Pierre Albouy – 689 C – 6ème étage – Bâtiment C
5-7 rue Thomas Mann
(Métro : Bibliothèque François Mitterrand ou Quai de la Gare)
Le matin
III. La leçon de la Nature
Présidence : Anne-Simone Dufief
9h. Accueil des arrivants
9h.15-9h.30 : Lecture initiale
9h.30-9h.50 : Jacqueline Blancart : Renard face à ses « frères farouches »
9h.50-10h.10 : Bruno Curatolo : Le parler paysan chez Renard, Ramuz et Giono
10h.10-10h.25 : Discussion et Pause
10h.25-10h.45 : Jean-Louis Cabanès : Jules Renard, une esthétique de la simplicité
10h.45-11h.05 : Hirobumi Sumitani : Renard et le colonialisme de la 3ème République
11h.05-11h.25 : Nelly Wolf : Le peuple et sa langue dans l’œuvre de Jules Renard
11h.25-12h.05 : Discussion et fin de la matinée
L’après-midi
IV. Un Œil clair pour notre temps
Présidence : Jacqueline Blancart
14h.30 : Lecture initiale
14h.45-15h.05 : Hugues Laroche : Poil de Carotte, initiation à la littérature rousse
15h.05-15h.25 : Sylvie Thorel : L’art du récit chez Jules Renard
15h.25-15h.45 : Denis Pernot : L’écriture parodique du Culte du moi à l’Ecornifleur
15h.45-16h.05 : Discussion et pause
16h.05-16h.25 : Stéphane Gougelmann : La caricature dans le Journal de Jules Renard
16h.25-16h.45 : Jean-Claude Yon : Jules Renard et le théâtre fin de siècle
16h.45-17h.05 : Hélène Laplace-Claverie : Jouer Renard aujourd’hui ?
17h.05 : Discussion et conclusions par Michel Autrand
21:36 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
Renaissance du Musée de Montmartre : « Le Dessin de presse à la Belle Epoque Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
Nouvelle présentation :
« Le Dessin de presse à la Belle Epoque
Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
Communiqué de presse
F.Poulbot, « Chez le photographe » in Journal d'Indre et Loire, 2
février 1902, coll. particulière.
« Combien me prenez-vous pour faire le portrait de mes enfants ?
15 francs la douzaine. Alors je reviendrai vous voir, je n’en ai
encore que 9 ! », coll. particulière
...........................
Renseignements et informations du public :
Tel : 01.49.25.89.39 Fax : 01.46.06.30.75 www.museedemontmartre.fr
CONTACT PRESSE : 01.49.25.89.35 ou infos@museedemontmartre.fr
Adresse :
Musée de Montmartre
12, rue Cortot
75018 Paris
Accès : métro Lamarck-
Caulaincourt, Abbesses, Anvers et
Funiculaire
Dates : Du 23 mars au 27 juin 2010
Horaires d’ouverture :
Du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00
Tarifs : Le billet d’entrée comprend la fourniture d’un
AUDIOGUIDE en français, anglais ou
espagnol
Tarif, avec audioguide 8€
Tarif réduit, avec audioguide 6€
Tarif groupe 6€
(Par personne, à partir de 15 personnes et réservation obligatoire)
Tarif étudiant 4€
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
saisit pas les enfants!... », Soirée Artistique du
26 avril 1913, coll. Le Vieux Montmartre
................................
Présentation de ce nouvel accrochage :
« Le Dessin de presse à la Belle Epoque
Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
La caricature est l’expression la plus évidente de la satire. Elle existe depuis l’Antiquité mais
c’est au XIXe siècle, avec l’agitation politique qui règne en France et l’instabilité des
institutions, que les artistes trouvent une source d’inspiration abondante. De la société
contemporaine émane les premiers dessins de presse satiriques, le plus souvent dans des
journaux spécialisés dans la charge politique et sociale. Les premiers d’entre eux sont La
Caricature & Le Charivari crées par le dessinateur et journaliste Charles Philipon en 1830 et
1832, et illustrés par Honoré Daumier notamment.
La censure fait rage et les artistes doivent alors user de
« stratagèmes » afin de contourner l’interdiction et s’exprimer
par la diffusion leurs créations. Les jeux de mots, allégories,
caricatures et autres insinuations font rage. Il faut attendre
l’abolition des lois sur la presse et la censure, le 29 juillet
1881, pour voir exercer librement les critiques. C’est alors
que de nombreux journaux voient le jour : La Lune, L'Eclipse,
Les Hommes d'aujourd'hui, animés par André Gill, Le Grelot,
Le Hanneton, Le Triboulet...
La liberté d’expression grandissante, l’esprit festif, rebelle et
farouchement indépendant qui règne alors sur la Butte,
favorisent encore le développement de cette nouvelle forme
d’expression qu’est le dessin de presse. Tantôt humoristique,
visant à faire rire, tantôt corrosif, voire violent afin d’affirmer
une opinion, politique ou sociale, cette nouvelle forme
d’expression trouve, à Montmartre, un nouvel
épanouissement.
Gill, 1874, coll. Le Vieux Montmartre.
Avec la diffusion sans précédent de la presse, les
journaux : Gil Blas, L’Assiette au Beurre, Le
Courrier Français, Le Rire…, descendent dans la
rue et les nouveaux moyens de reproduction et
d’exécution offrent à Steinlen, Willette, Forain,
Léandre comme Poulbot, un terrain propice à
l’épanouissement de leur satire contemporaine. La
rue se familiarise avec les réalités, la presse se
popularise. Chacun s’informe au gré des
dernières charges publiées, illustrant la vie sociale
de l’époque, l’actualité, une opinion politique, les
différentes moeurs…, offrant par là même, un
panorama fidèle et caustique de la société
contemporaine.
21 décembre 1902, coll. particuliere
« Monsieur et Madame Battant-Cloche et leurs enfants font un tour de promenade après les
Vêpres ».
16:12 Publié dans Evènement | Tags : gill, steinlen, léandre, forain, willette, poulbot | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
Rodin et Balzac : "L'improbable rencontre"
Par Bernard Vassor
Image "improbable" d'un bronze de Rodin place du Palais-Royal, tournant le dos à l'entrée du musée du Louvre.
Nicole Mozet, des "Amis de Balzac" me communique ces informations concernant deux projets: la réalisation d'un film réalisé par Laurent Canches écrit par Michel Ellenberger et pour créér un comité de soutien pour demander le déplacement de la statue du carrefour Vavin pour la transporeter dans l'espace qui jouxtera la Maison de Balzac, par l'association
Rodin chez Balzac et de relancer auprès des amoureux de Balzac une souscription pour conduire à terme cette entreprise.
Voici un extrait de la communication :
Ce courriel pour vous parler de la fin du film L’Improbable Rencontre (Balzac Rodin) qui s’approche de son terme avec des éléments de production et de financements toujours délicats. Notre association compte 189 souscripteurs à ce jour et nous avons collecté plus de 9880 euros. Mais il nous manque toujours les derniers fonds pour achever sereinement le montage et ce, malgré les déficits assumés par mon producteur et chef-opérateur Jean Marc Fabre.
Comme je vous l’écrivais récemment, je vais vous donner le lien pour voir des images des bronzes de cette statue (les 13 exemplaires mais l’un d’eux a disparu à Caracas). Ce sont des images extraites du montage dans la dernière partie du film. N’y figurent pas celui du collectionneur privé (présent dans le film néanmoins) et bien entendu celui de Caracas. Nous aurons les images du socle vide sur la place Balzac devant l’Atteneo muséum, Centre Consolidado devenu l’Université socialiste de l’Art, où il se dressait….
http://picasaweb.google.fr/rodinchezbalzac/LesBronzesDuBa...
Si vous pouviez relancer notre appel à souscripteurs une dernière fois auprès des amoureux de Balzac, de l’art et des arts par ce biais ultime, ce serait précieux. Car votre première intervention avait eu de l’impact mais peu de contributeurs, le projet n’étant pas encore tourné et encore trop dans les intentions (en aoùt 2007). Maintenant que les tournages sont achevés, il nous reste à acquérir des images coûteuses au Musée Rodin , musée dans lequel nous avons pu tourner moyennant des droits que l’Association Rodin chez Balzac a permis de payer en participant au financement global du film".
ASSOCIATION RODIN CHEZ BALZAC
51 boulevard de la chapelle
75010 Paris
09:15 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/03/2010
La démolition de l'hôtel Thiers pendant la Commune de Paris
Par Bernard Vassor
Recherche de réfractaires pendant la Commune de Paris à l'église Notre Dame de Lorette.
Il y eut bien des vols organisés, mais pas toujours pour le bénéfice de ceux que certains accusent, se basant sur les racontars de journaux haineux et malveillants. On retrouve encore aujourd’hui les mêmes « canards »à propos des évènements de la Commune de Paris.
Depuis la fuite à Versailles de l’auteur de "l’homme à la houpette" la maison fut gardée successivement par 6 bataillons du XVIII° arrondissement : le 37°, le 61°, le 64°, 79°, 124° et le 158°. Mais, c’était surtout la douzième compagnie du 64° Bataillon, composée d’environ 55 hommes dont 24 restés en permanence, ont assuré la surveillance et la garde de l'hôtel. Ce bataillon était commandé par le capitaine Henri Jean-Baptiste Paupardin*, entrepreneur de menuiserie, chanteur lyrique à l’occasion, habitant 54 boulevard de la Chapelle.
Le 14 avril, dans la matinée, l’hôtel fut fouillé ; on y saisit des papiers et de l’argenterie. On peut lire dans le J.O. p359 le document daté du 18 avril suivant : Nous soussignés gardes nationaux à la 7° compagnie du 32° bataillon, protestons avec énergie (…). Il a été fait une perquisition par les soins d’un envoyé de la Commune, assisté de 2 personnes pourvues d’un mandat régulier (…). Les employés du citoyen Thiers qui n’ont pas quitté l’hôtel peuvent attester la véracité de ce que nous avançons.
Paris le 19 avril 1871
Le chef de poste : Maury, rue Marcadet, 167 ; le caporal : E.Cadot, rue Ramey, 38 ; Roland ; E.Choquier ; A.Lebeguy ; Morel ; F.Jolivet ; Mesure ; Marçaire ; Zizeau ; Poncelain ; Vagner ; E.Busigny ; Jakol ; Fournier ; Ed.Gaumond ; Constant.
Vu et approuvé pour la 7° compagnie du 32° bataillon.
Ont signé, pour les employés présents à l’hôtel : Pouzas Felix, valet de pied, Challet David, concierge de l’hôtel.
(Rectification des erreurs ou omissions du J.O de la Commune : Cadot Eugène était libraire, Mesurel François, entrepreneur de menuiserie, 37 rue Ramey, Lebègue Alphonse était épicier au 42 rue Ramey, Morel Paul, marchand de nouveautés, Choquier Henri, 22 rue Norvin, était employé, Wagner Frédérique, facteur de piano imp. Pers 2 ( ?).
Thiers_par_Commerson_binettes_contemporaines_.pdf
Article publié en partie sur le site terres d'Ecrivains
Mise à jour le 13/03/2010
Jules Fontaine.
Jules Fontaine dût répondre des vols commis ce jour là, devant le 5° conseil de guerre qui tenta de le faire passer pour un voleur et le condamnera à 20 ans de travaux forcés.
Dans une des lettres inédites, Louise Michel semble indiquer que Fontaine aurait gardé des « documents compromettants pour Thiers ». Andrieu, de son côté, laisse entendre dans ses souvenirs à peu près la même chose.
Pendant ce temps, la séance de la Commune, convoquée à 2 heures précises, se réunit à 3 heures et demi sous la présidence de Félix Pyat, démissionnaire la veille du Comité de salut public. La démolition est à l’ordre du jour, mais ne sera évoquée que vers huit heures moins le quart.
A l’heure prévue du « démontage » (16h), les délégués sont là : Jules Andrieu, maigre, voûté, borgne (il s’était à l’âge de dix ans crevé l’œil droit avec un ciseau en voulant défaire un nœud de ses lacets de soulier), Eugène Protot, Jules Fontaine, Gaston Da Costa, de très petite taille (on croirait un enfant - il n’a pas encore 21 ans), le teint blanc, un peu ridicule avec son pince-nez, son chapeau haut-de-forme, le col de sa veste rabattu, substitut du procureur de la Commune. Le commissaire de police du quartier Saint-Georges, Noguès, les accompagne. Il ne semble pas que les délégués de la Commune, du neuvième arrondissement, Guérin, l’agent d’affaires du 57 rue du faubourg Montmartre et Portalier, le bottier de la rue de Châteaudun, nommés après l’éviction de Bayeux-Dumesnil, soient sur place.
Ci dessous de gauche à droite:
Barhélémy Saint Hilaire
09:11 Publié dans histoire d'une démolition | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
Paul Cézanne et le père Tanguy
Par Bernard Vassor
Portrait du père Tanguy par Emile BernardDans un article du journal L’Occident de juillet 1904, Emile Bernard raconte :
Le père Tanguy est mort en 1894 dans sa petite boutique du 9 rue Clauzel.
Il avait quitté deux ans auparavant celle un petit peu plus grande du 14 de la même rue.
Dans un long article au Mercure de France des 1er et 16 octobre, Emile Bernard continue :
« Celui qui écrit ces lignes a été pendant vingt ans de sa vie un admirateur fervent de Paul Cézanne. (..) il a déchiffré avec passion les toiles (rares alors) que l’on pouvait voir de ce peintre dans une petite boutique de la rue Clauzel à Paris. »Dans sa notice des « Hommes d’aujourd’hui » en 1889, Bernard rend hommage à son maître d’alors :
« Tout ce que l’on en savait était raconté par le père Tanguy, le bon, le généreux Breton dont la boutique était l’unique repaire, en ces temps si vite passés, de la peinture. »
Un peu plus loin, Emile Bernard questionne Cézanne sur son compatriote Achille Empéraire (1829-1898), très petit, difforme, il avait un esprit brillant et savait admirablement commenter les œuvres d’art du Louvre devant lesquels il accompagnait Cézanne. En 1877, Cézanne écrit à Zola : « Hier soir, en allant rue Clauzel chez mon marchand de couleurs, j’y ai trouvé Empéreire(sic). Celui-ci, venait souvent quand il était à court d’argent demander des avances au brave Père Tanguy qui dira à Emile Bernard :« Achile Empéraire avait résolu de vivre à Paris à raison de cinquante centimes par jour »
Francis Jourdain (1876-1958), ami de nombreux peintres du XIX° siècle a laissé des souvenirs, dans lesquels nous pouvons lire un portrait de Cézanne : « Si l’on était fort peu et mal renseigné sur les « idées » de Cézanne, on ignorait généralement la peinture qu’elles avaient engendrée. Léon-Paul Fargue et moi étions très fiers d’avoir en retournant les toiles entassées chez le père Tanguy, découvert un paysage à la gravité duquel, il faut en convenir nous étions beaucoup moins sensible qu’à l’éloquence frénétique et exaltante» du cher Van Gogh, le fol dont les « Lichens de soleil et les morves d’azur » embrassaient la minuscule échoppe de la rue Clauzel.
Nous avions été conduits là par Emile Bernard ; qui fâché avec Gauguin, et un peu jaloux de l’importance accordée aux recherches de celui qu'il disait avoir initié"***"
*Julien Tanguy était né en 1825
**Le nom de Socrate revient à plusieurs reprises chez les habitués du lieu pour qualifier de façon avec une tendresse moqueuse sa sagesse, ou bien évoquer comme le faisait Vincent le caractère acariâtre de sa femme comparée à Xanthippe la femme du philosophe Grec..
***Dont un portrait par Cézanne est exposé au musée d’Orsay.
***La querelle entre Bernard et Gauguin, portait sur la création du synthétisme. Emile Bernard n’avait peut-être pas tout à fait tort, bien que Louis Anquetin semble avoir été le précurseur.... Il a d’ailleurs déclaré : « L’école de Pont-Aven est née 14 rue Clauzel dans la boutique du père Tanguy." Mise à jour le 13/03/2010
08:48 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/03/2010
Geneviève Hodin, l'Alphabétaire insolite, suivi d'un lexique rimbaldien
&quo
« Il est de fait que Rimbaud a dévasté la poésie,
brisé l’instrument, détruit l’art classique du vers,
bouleversé la notion du rythme, et même d’une certaine façon,
l’art de s’exprimer logiquement. »
Emile Henriot
Geneviève Hodin récidive, après sa brochure : "Brillé, birilli, bérelle et autres curiosités rimbaldiennes" ouvrant de nouvelles pistes de recherches, voici qu'elle a composé avec la collaboration d'Yvette Bainey,un glossaire à partir du supplément du "Dictionnaire Landais"(1854) . Cet ouvrage est indispensable à la compréhension des textes du XIX° siècle dont les mots ont changé de sens, ou bien sont aujourd'hui ignorés. Le lecteur découvrira des définitions obsolètes, étonnantes et curieuses. Le recul invite à jouer avec les mots et parfois les idées.
Vient ensuite un glossaire des termes choisis par Arthur Rimbaud dans ses poésies, mots qui n'ont plus pour la plupart aujourd'hui le même sens qu'à son époque et que nous trouvons dans les Dictionnaires Landais de 1851 à 1854. L'acception des termes comme foire ("Les poètes de sept ans"), hannetonner ("Chant de Guerre parisien"), éclanche ("Mes petites amoureuses") s'en trouve complétée et ces vers éclairés d'un jour plus précis.
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Geneviève Hodin, rimbaldienne passionnée, dont « Les Amis de Rimbaud », ont maintes fois appréciés ses connaissances lexicographiques, enrichit notre vision de l’œuvre de l’œuvre de Rimbaud, par le biais de curiosités instructives et amusantes.
Napoléon Landais lexicographe et littérateur né et mort à Paris (1803-1852) écrivit aussi de nombreux romans complètement oubliés aujourd'hui, sous le pseudonyme d'Eugène de Massy. Il proposa en 1837 : "De l'éducation et de l'instruction en France", écrit dans lequel il proposait une réforme dans l'instruction. Pierre Larousse, avec son sens bien connu de la mesure, juge la Grammaire générale et raisonnée de toutes les grammaires (1836 d'après P.Larousse) ( " Un livre très médiocre, sans esprit de synthèse"). En revanche, il fut apprécié d'Alexandre Dumas (le grand) et de bien d'autres littérateurs romantiques.
............................
Le rimbaldien découvrira que, parfois, les pampas, sont des hommes, les volets, dans "Le Bateau ivre" des volières, les pianistes, des malades, qu'une certaine Juana ("Les mains de Jeanne-Marie") fut dite "Jeanne la folle" etc..
POUR COMMANDER CE LIVRE :
En librairie ou chez l'éditeur
Jean-Louis-PAUL.
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222pages 105X205 mm
ISBN 2-84505-085-3
07:03 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/03/2010
Charles Baudelaire : Comme un beau cadre.....
LE CADRE
Comme un beau cadre ajoute à la peinture,
Bien qu'elle soit d'un pinceau très vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
Et l'isolant de l'immense nature,
Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure,
S'adaptaient juste à sa rare beauté ;
Rien n'offusquait sa parfaite clarté,
Et tout semblait lui servir de bordure.
Même on eût dit parfois qu'elle croyait
Que tout voulait l'aimer ; elle noyait
Sa nudité voluptueusement
Dans les baisers du satin et du linge,
Et, lente ou brusque, à chaque mouvement
Montrait la grâce enfantine du singe.
5-4、「幽霊」第3章「額縁」Le Cadre
第3章の額縁というソネを見てみましょう。この初めの8行においては、韻の踏み方が実に規則的なものになっています。●。●。純粋なソネの形式を取るためには、この韻の組み合わせ以外はありえないことは、先ほど述べました。しかし、ボードレールのソネにおいて、このような純粋なソネの形式を守っているものがほとんどないことも、先ほど述べたとおりです。このことに関してはある時、ボードレールのソネを読んだ詩人のテオフィル・ゴーチエが、これはソネではない、と忠告したほどです。実際に数えてみると、第2版に含まれるソネが60ありますが、その60篇のソネのうち、abba abbaという韻律を守っているものはわずか9篇しかありません。その9編というわずかな正しいソネの中に、この詩篇の前半も含まれていることになります。●。
さらには、この初めの8行では、独特の直喩の使い方が確認できます。●。まず、初めの4行ではCommeによって始められた額縁の直喩が展開されます。次の4行では、Ainsiによって直喩を受けた上で、その直喩によって修飾される本文が展開されます。Comme以下の、額縁が絵画を修飾するという話と、Ainsi以下の宝石類が恋人の女性を飾り立てるという話が、対応し、アナロジーの関係を見せています。このようなCommeとAinsiによるアナロジーの展開、さらには、Comme以下と Ainsi以下が、第一節、第2節の句切れに正確に対応しているという形式は、16世紀のプレイヤード派を思わせるものです。●。●。
額縁の中にぴったりとはまり込んだ絵画のように、詩節の句切れの中にぴったりとはまり込んだ、このアナロジーの形式は、額縁という主題を形式的にも見事に表現しているでしょう。
しかし、その額縁によって高められた恋人の美しさも、もはや過去のものでしかありません。詩篇の中で執拗なまでに繰り返される半過去の時制が、それを強調します。堅固な額縁によって支えられた美しさも、過ぎ行く時間の中では、もはや色あせた過去のものでしかないのです。●。
まさしく、このことすらも、この「額縁」というソネの形式が表現していると言えるのではないでしょうか?。●。プレイヤード派が用いた厳密な脚韻、そして詩節の句切れに見事に一致したアナロジーも、美しい形式ではありながら、19世紀半ばにおいて散文詩という新しいジャンルを作り出そうと 詩ながらも、韻文詩のもつ可能性を追求し続 けたボードレールにとっては、既に過去のものでしかなく、現代にそのままの形で持ち込もうとしても、色あせた輝きしか放つことがないのです。
Mise à jour le 09/03/2010
09:35 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
07/03/2010
Une conférence à la mairie du dixième arrondissement : Héros et héroïnes de Péplum par Claude Aziza
18:38 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg