19/03/2010
Renaissance du Musée de Montmartre : « Le Dessin de presse à la Belle Epoque Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
Nouvelle présentation :
« Le Dessin de presse à la Belle Epoque
Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
Communiqué de presse
F.Poulbot, « Chez le photographe » in Journal d'Indre et Loire, 2
février 1902, coll. particulière.
« Combien me prenez-vous pour faire le portrait de mes enfants ?
15 francs la douzaine. Alors je reviendrai vous voir, je n’en ai
encore que 9 ! », coll. particulière
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Renseignements et informations du public :
Tel : 01.49.25.89.39 Fax : 01.46.06.30.75 www.museedemontmartre.fr
CONTACT PRESSE : 01.49.25.89.35 ou infos@museedemontmartre.fr
Adresse :
Musée de Montmartre
12, rue Cortot
75018 Paris
Accès : métro Lamarck-
Caulaincourt, Abbesses, Anvers et
Funiculaire
Dates : Du 23 mars au 27 juin 2010
Horaires d’ouverture :
Du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00
Tarifs : Le billet d’entrée comprend la fourniture d’un
AUDIOGUIDE en français, anglais ou
espagnol
Tarif, avec audioguide 8€
Tarif réduit, avec audioguide 6€
Tarif groupe 6€
(Par personne, à partir de 15 personnes et réservation obligatoire)
Tarif étudiant 4€
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
saisit pas les enfants!... », Soirée Artistique du
26 avril 1913, coll. Le Vieux Montmartre
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Présentation de ce nouvel accrochage :
« Le Dessin de presse à la Belle Epoque
Gill-Steinlen-Léandre-Forain-Willette-Poulbot…»
La caricature est l’expression la plus évidente de la satire. Elle existe depuis l’Antiquité mais
c’est au XIXe siècle, avec l’agitation politique qui règne en France et l’instabilité des
institutions, que les artistes trouvent une source d’inspiration abondante. De la société
contemporaine émane les premiers dessins de presse satiriques, le plus souvent dans des
journaux spécialisés dans la charge politique et sociale. Les premiers d’entre eux sont La
Caricature & Le Charivari crées par le dessinateur et journaliste Charles Philipon en 1830 et
1832, et illustrés par Honoré Daumier notamment.
La censure fait rage et les artistes doivent alors user de
« stratagèmes » afin de contourner l’interdiction et s’exprimer
par la diffusion leurs créations. Les jeux de mots, allégories,
caricatures et autres insinuations font rage. Il faut attendre
l’abolition des lois sur la presse et la censure, le 29 juillet
1881, pour voir exercer librement les critiques. C’est alors
que de nombreux journaux voient le jour : La Lune, L'Eclipse,
Les Hommes d'aujourd'hui, animés par André Gill, Le Grelot,
Le Hanneton, Le Triboulet...
La liberté d’expression grandissante, l’esprit festif, rebelle et
farouchement indépendant qui règne alors sur la Butte,
favorisent encore le développement de cette nouvelle forme
d’expression qu’est le dessin de presse. Tantôt humoristique,
visant à faire rire, tantôt corrosif, voire violent afin d’affirmer
une opinion, politique ou sociale, cette nouvelle forme
d’expression trouve, à Montmartre, un nouvel
épanouissement.
Gill, 1874, coll. Le Vieux Montmartre.
Avec la diffusion sans précédent de la presse, les
journaux : Gil Blas, L’Assiette au Beurre, Le
Courrier Français, Le Rire…, descendent dans la
rue et les nouveaux moyens de reproduction et
d’exécution offrent à Steinlen, Willette, Forain,
Léandre comme Poulbot, un terrain propice à
l’épanouissement de leur satire contemporaine. La
rue se familiarise avec les réalités, la presse se
popularise. Chacun s’informe au gré des
dernières charges publiées, illustrant la vie sociale
de l’époque, l’actualité, une opinion politique, les
différentes moeurs…, offrant par là même, un
panorama fidèle et caustique de la société
contemporaine.
21 décembre 1902, coll. particuliere
« Monsieur et Madame Battant-Cloche et leurs enfants font un tour de promenade après les
Vêpres ».
16:12 Publié dans Evènement | Tags : gill, steinlen, léandre, forain, willette, poulbot | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
18/02/2010
Harry Alis au bal-restaurant du Moulin Rouge, sur l'île de la Grande-Jatte
Par Bernard Vassor
L'ouvrage dont est reproduite la page de faux-titre, donne la preuve des qualités peu communes de cet homme malchanceux.
Dans un chapitre intitulé Genre posthume, l'auteur dans un récit que l'on croirait écrit par Edgard Poë en proie au délire le plus sinistre, raconte une expérience scientifique destinée à démontrer avec un luxe de détails que la tête d'un guillotiné pouvait vivre après deux minutes et demie au moins après la section. *Un médecin, le docteur Ralph Verly, utilisait pour cela les moyens les plus modernes que n'avait pas pû utiliser le siècle précédent le docteur Cabanis. La photographie pour témoigner de l'instant ultime, l'appareil étant actionné par un procédé mécanique ingénieux prenait des images pendant deux minutes et demie et accusait des clignements d'yeux. Le phonographe ensuite pour enregistrer la parole du supplicié :
SOUFFRE PAS....SECOUSSE ENORME....MAL AU COEUR....
Un appareil penthographique avait "en caractères viollâtres extravasés" transmis sur une plaque une phrase d'abord nettement tracée, puis finie dans un tremblement : -J'ECRIS APRES LA SECTION DU....
...............
Plus stuféfiant encore le chapitre intitulé : "Les Cinq sens".
Dans ce chapitre que l'on croirait écrit aujourd'hui, décrit minutieusement ce qui n'avait pas de nom à l'époque, que les scientifiques appellent aujourd'hui "La Synesthésie". Ce don de la nature chez un individu qui associe plusieurs sens à la fois, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher , la perception des couleurs. Phénomène étudié depuis Aristote, et qui aujourd'hui encore est un mystère pour bon nombre de savants, est expliqué très simplement par Harry Alis ! Stupéfiant !
18:04 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : synestesie, harry alis, maupassant goudeau, gill, sapeck, les frères cros, richepin, charles mauras | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg