06/03/2009
Quelques bals populaires et cafés-concerts à Paris au temps jadis .
Par Bernard Vassor
A Mabille
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10:03 Publié dans CABARETS GUINGUETTES ET CLUBS REVOLUTIONNAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/03/2009
Une promenade au dix-neuvième siècle sur les pas des frères Goncourt
Par Bernard Vassor
Un voyage à l’envers, "du 1 rue Laffitte au 43 rue Saint Georges",
pour paraphraser le titre d’un article du Journal Paris-mercredi.
Démarrons notre promenade au 1 rue Laffitte, dans la cour du restaurant « La Maison Dorée », où différentes rédactions de journaux se sont succédées. La première feuille, a été après février 1848, l’Evènement , fondé par Froment-Meurice, avec son frère Paul Meurice pour directeur et Charles et François Hugo, ce qui donne une idée de l‘orientation politique de cette publication. Supprimé après le coup d’Etat du 2 décembre, un quotidien littéraire est créée par un cousin des frères Goncourt qui prendra sa suite dans ses locaux, le Journal « Paris » qui était titré Paris-lundi, Paris-mardi, chaque jour de la semaine définissait le titre. C’est le mercredi que Jules et Edmond fournissaient leurs articles. Revenons sur le boulevard des Italiens, la maison mitoyenne qui occupe l’angle de la rue Laffitte est le glacier Tortoni (1804-1894). Sur le trottoir d’en face était l’hôtel de Brancas dessiné par Belanger occupé par la marquise d’Hetford et de Lord Sémour. Nous revenons sur nos pas, en traversant la rue Laffitte, au numéro 2 le superbe Hôtel d’Aubeterre du XVIII° siècle, avec un perron et quatre marches est la propriété de Lord Hedford en 1820. A quelques pas, à l’angle de la rue Lepelletier (numéro 1 hôtel de Bospin sous Louis XVI), le concurrent direct des frères Verdier (patrons de la Maison Dorée) se trouvait le café Riche. Au 1 de la rue Lepelletier, étaient installés les bureaux du National, au numéro 2 chez un nommé Salmon, était logée la Saint-Huberty* ( Antoinette-Cécile Clavel). Il nous faut un peu d’imagination pour imaginer, à la place de l’immense immeuble de style Art déco, construit pour la Bnp Paribas lors du percement du boulevard Haussmann : rue Lepelletier, au 5 hôtel Terray de Rozières***(1738)
au 7 l'Hôtel de la duchesse d’Albuféra, veuve de Suchet, au 9 le compositeur dramaturge Grétry y habita, au 11 , le salon des Italiens, le premier cercle fondé sous Louis XVI , au numéro 12, une galerie du passage de l’Opéra (1833), ouvert sur l’hôtel de Gramont. En revenant sur le boulevard des Italiens où la deuxième galerie du passage de l’Opéra, conduisait à l’entrée de l’Opéra Lepelletier.
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En nous tournant vers les numéros impairs, était à l’angle de la rue Favart, « la Librairie Nouvelle lieu de rendez-vous à jour fixe des Goncourt avec Flaubert, Roger de Bauvoir et Théophile Gautier, les élégantes pour se donner un vernis culturel, venaient s’y montrer. Le financier Mirès, venant de Bordeaux arrive à Paris en 1836. Il s’associe à un autre bordelais Polydore Millaud. L’ascension des deux hommes est fulgurante. Mirès propriétaire de l’Hôtel des Princes rue de Richelieu et de maisons boulevard des Italiens, fit percer un passage au numéro 7....
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Reprenons notre voyage avec Mirès qui venait de marier sa fille avec le prince de Polignac. Après ces noces, l'Empereur lui remit la Légion d'honneur. Haussmann signa un arrêté autorisant l'ouverture au public du passage qui porta le nom de Passage Mirès. Malheureusement pour lui, l'ascension de ce baron de la finance va être stoppée net en décembre de la même année par la plainte d'un baron italien nommé Pontalba . Mirès malgré ses relations fut condamné à 5 ans de prison. Le public débaptisa alors le passage pour le nommer Passage de Mazas....puis passage des Princes. ( Hortense Schneider qui triomphait au théâtre des Variétés, avait bénéficié pour d'autres raisons du même surnom de….. Passage des Princes, allez savoir pourquoi ?) A l'angle du boulevard et de la rue de Richelieu, un des plus anciens cafés : le Cardinal rendu célèbre par le baron de Saint-Criq.
En nous retournant, essayons d'oublier l'immeuble de la Bnp Paribas pour nous retrouver avant le percement du boulevard Haussmann, à l'époque où le boulevard des Italiens rejoignait la rue Drouot. La maison d'angle appartenait au Duc de Choiseul , cette voie était alors la rue Grange Batelière, ce qui fait que bien des maisons ont changé de rue sans changer de place, d'où les nombreuses erreurs des historiens de Paris dont celle de la société historique de la ville qui a situé la demeure de la Taglioni et fait mettre une plaque au numéro 4 de la rue Grange Batelière. Marie Taglioni a bien vécu dans un appartement donné par le Marquis de las Marismas del Guadalquivir au 4 rue Grange Batelière (vous suivez jusqu'ici ?) mais cette portion de rue était devenue la rue Drouot en 1847, donc Marie Taglioni a bien vécu au numéro 4 de l'actuelle rue Drouot . Pour simplifier les choses, la petite portion de rue qui s'appelait rue Pinon dans la prolongement de la rue Grange Batelière fut baptisée rue Grange Batelière avant de devenir la rue Rossini, ouf.....
A l'angle de la rue Grange Batelière, donc au rez-de-chaussée, le père de Victor Schoelcher avait un grand magasin de porcelaine. Juste au dessus, les salons du Jockey-club siégeaient à deux pas de l'Opéra Lepelletier dont la sortie donnait face la cour de l'hôtel Aguado. (l’actuelle mairie du neuvième) Traversons la rue Drouot pour nous diriger sur le boulevard Montmartre. Un coup d’œil sur le trottoir d'en face à l'angle de la rue de Richelieu à ce qui fut l'hôtel Lecoulteux à l'époque du directoire. Un glacier Napolitain, Garchi, avait fait de cet espace un lieu un lieu public à la mode, dont les terrasses des jardins changeaient de couleurs grâce à un savant jeu de verres teintés. Un sieur Perrin loua Frascati pour y transporter la salle de jeu de l'hôtel d'Augny après le rachat par le financier Alexandre Aguado qui en fit sa résidence principale.. Les jardins de Frascati conduisaient de le rue de Richelieu à la rue Vivienne, la nuit, de nombreux feux d'artifice y étaient tirés. Si nous levons la tête aujourd'hui, nous apercevons tout en haut de l'immeuble, juste sous les toits, les fenêtres d'un appartement qui était occupé par un homme qui se cachait de ses créanciers et que son tailleur (le tailleur Buisson) lui louait,...enfin lui cédait car le locataire avait trouvé un moyen de paiement original pour l'époque : la Réclame ! C'est ainsi qu'en toute bonne conscience Balzac réglait les notes de son tailleur en monnaie de singe, mais qui passa à la postérité grâce aux romans de Balzac. Boulevard Montmartre numéros pairs la première maison d'angle était le bureau des Petites Affiches puis du journal Le Gaulois d'Arthur Meyer, fondateur du Musée Grévin à 50 mètres de là.
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Mais avant, arrêtons nous devant le 16 boulevard Montmartre, hôtel construit en 1756 pour être la résidence de l'ambassadeur d'Autriche Mercy d'Argenteau qui y reçu Marie-Antoinette. Le comte Mercy fut aussi l'intermédiaire entre Fersen et la Reine. Certains auteurs signalent que c'est Mercy, qui fournissait l'encre sympathique achetée chez un apothicaire de la rue Saint Honoré (la pharmacie existe encore aujourd'hui près de la fontaine du Trahoir à l'angle de la rue de l'arbre Sec) Plus tard, la Levasseur épousa de Mercy d’Argenteau, c"était rivale de la Saint-Huberty . Au premier étage, au début du XIX° « Le Grand Cercle » puis, « Le Cercle des Ganaches », c’était une salle de jeux pour militaires en retraite ou vieux barbons disait-on et rentiers d'un certain age. L'héroïne de Zola : "Nana", une nuit, en sortant du théâtre des Variétés aperçut les salons du Grand Cercle très éclairés. C'est du balcon du premier étage de l'hôtel Mercy d'Argenteau que fut tiré un feu d'artifice par Ruggieri, le jour de la première de Guillaume Tell à l'Opéra Lepelletier en août 1829. Pour éviter que la "populace" n'encombrat le boulevard, la police avait barré l'accès des deux côtés du boulevard Montmartre, la rue Vivienne n'étant pas encore percée. Pour donner le signal on n’attendait plus que Rossini qui habitait le 10 du boulevard à l'emplacement du passage Jouffroy..
Un petit homme rondouillard, devant le cordon de police qui barrait le boulevard des Italiens trépignait en levant les bras au ciel :-"yé souis yakomo Lossini" disait-il aux policiers qui lui répondirent « "et moi, je suis le Pape peut-être" »
A SUIVRE…..
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04/03/2009
Les 7 merveilles du monde : Le Machu Picchu
Participez à l’élection des Merveilles Naturelles du Pérou
Après le succès de l’élection de Machu Picchu parmi les 7 Nouvelles Merveilles du Monde, le Ministère du Commerce Extérieur et du Tourisme du Pérou a décidé de faire campagne pour promouvoir les merveilles naturelles du Pérou.
Le Canon du Colca, le Lac Titicaca et le Fleuve Amazones figurent parmi les candidats à l’élection des 7 Nouvelles Merveilles du monde.
Ainsi, nous invitons tous les résidents Péruviens en France et les Français amis du Pérou de s’unir à cette campagne et à voter en faveur de ces trois destinations d’exception en allant sur la page web :
www.new7wonders.com/nature/en/
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Participe en la elección de las Maravillas Naturales que posee el Perú
Tras el éxito de la elección de Machu Picchu entre las 7 Nuevas Maravillas, el Ministerio de Comercio Exterior y Turismo se ha propuesto hacer campaña promocionando las maravillas naturales que posee el Perú.
El Cañón del Colca, el Lago Titicaca y el Río Amazonas, figuran entre los candidatos para ser elegidos como
una de las 7 Nuevas Maravillas del mundo.
En ese sentido, se convoca a los residentes peruanos en Francia y a los franceses amigos del Perú a unirse a esta campaña y votar a favor de estos tres destinos de excepción ingresando a la página web :
www.new7wonders.com/nature/en/
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03/03/2009
Le Théâtre des Funambules des Enfants du Paradis, suite
Par Bernard Vassor
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02/03/2009
Théodore Duret, premier historiographe de l'impressionnisme
Par Bernard Vassor
Il vit le jour le 20 janvier 1838 à Saintes (Charente-Inférieure). Il est mort le 16 janvier 1927 au 24 rue d'Amsterdam. Son père, Jules Emmanuel, notaire était le fils d'un grand propriétaire foncier, sa mère Angélique Lohmeyer était la fille d'un armateur qui se livrait au commerce de l'alcool. En 1850 son père abandonna le notariat pour le commerce du cognac, Théodore, à sa majorité fut nommé le représentant de l'entreprise familiale dans toute l'Europe.
Cézanne marié eut un fils en 1872. Son temps a été partagé entre Paris, les environs et sa ville natale d'Aix, où il n'a jamais cessé de séjourner par intervalles, car il a toujours conservé les meilleures relations avec sa famille. Il vécut, pendant des années, d'une manière resserrée, avec la pension reçue de son père. Il ne vendait point alors de tableaux ou à des prix tels, que leur produit n'ajoutait presque rien à son petit budget. Après la mort de son père, en 1886, et celle de sa mère, en 1897, il entra en possession de la fortune paternelle, partagée avec ses deux sœurs et passa à l'état de riche bourgeois de la ville d'Aix. Il y fixa alors sa résidence. Il eut une maison en ville et se fit construire un atelier au dehors, à quelque distance. Devenu riche, il ne changea rien à sa manière de vivre. Il continua, comme par le passé, à peindre assidûment, ne prenant toujours d'intérêt qu'à son art.
Les années semblaient se succéder le laissant isolé, mais le temps qui travaille pour ce qui a de la valeur en soi, travaillait pour lui. A la première génération, qui n'avait connu les Impressionnistes que pour les railler, en succédait une autre, qui savait les comprendre et les apprécier. Cézanne, le plus méprisé de tous dans la période de méconnaissance, devait rester en arrière des autres, lorsque la faveur viendrait à se produire; il demeurerait ignoré de la foule et continuerait à être réprouvé par le monde académique. Mais, en compensation, il allait recueillir l'appui d'un cercle sans cesse élargi d'adhérents, artistes, collectionneurs, marchands.
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Le père Tanguy avait été le premier à tenir de ses œuvres, à une époque où il était comme impossible d'en vendre. C'est Pissarro, qui a toujours professé une grande admiration pour Cézanne, qui avait guidé le père Tanguy et qui amenait ensuite Vollard (faux, c'est Renoir)en des circonstances plus heureuses, à prendre là même voie. Vollard était venu de l'Ile de la Réunion, son pays natal, faire ses humanités et ses études de droit à Paris., Il s'était, à la recherche d'une profession, établi marchand de tableaux. Vers 1880 **** (faux, c'est vers1889) il s'engagea dans l'achat des tableaux de Cézanne. Entré en relations avec le fils, il en acquit environ 200, pour une somme de 80 à 90.000 francs. Il loua, afin de compléter son entreprise, un magasin rue Laffitte, près du Boulevard, où il tint en vue les tableaux. Ce fut pour Cézanne un événement que cette péripétie, qui l'amenait à vendre ses œuvres, maintenant présentées en permanence aux connaisseurs et au public. Aux rares collectionneurs des premiers temps, le comte Doria, M. Choquet, M. de Bellio, puis, suivirent de nombreux autres : MM. Pellerin, Bernheim jeune, Fabbri, Gasquet, Lœser, Alphonse Kann, pour ne parler que des principaux. Sa réputation allait passer les frontières; en Allemagne on recherchait ses œuvres et les jeunes artistes y subissaient son influence.
En France sa prise sur les peintres émancipés de la nouvelle génération devenait évidente, lorsque se formaient à Paris, en 1884, la Société des Artistes indépendants, puis, en 1909, le Salon d'automne. Là il serait tenu pour un maître, c'est sur lui qu'on s'appuierait. Après avoir voulu, au début, montrer ses œuvres aux Salons et aux expositions des Impressionnistes et avoir été amené à v renoncera sous le flot d'injures qu'elles suscitaient, il allait maintenant pouvoir les envoyer, à son gré, à des expositions où elles seraient reçues avec empressement. Il prenait donc part aux expositions des Indépendants des années 1899, 1901 et 1902 et à celle du Salon d'automne de 1905. Un de ses tableaux serait admis à l'exposition universelle de 1889 et plusieurs à celle de 1900. En 1907, le Salon d'automne ferait, après sa mort, une exposition générale de son œuvre.
Maurice Denis a su donner expression aux sentiments des artistes, qui admiraient plus particulièrement Cézanne. Il a peint une grande toile, sous le titre "Hommage à Cézanne"exposée en 1901 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Autour d'un tableau de Cézanne sont groupés en déférence, les peintres Bonnard, Denis, Ranson, Redon, Roussel, Sérusier, Vuillard, et avec eux Mellerio et Vollard.".
***Tanguy fut condamné à un an de prison et deux ans de "haute surveillance" , peine qu'il purgea entièrement, contrairement à ce que disent plusieurs témoins et historiographes, dont Emile Bernard et d'autres, faisant état d'intervention de Jobbé-Duval qui grâce à son appartenance maçonnique serait intervenu pour une amnistie....Jobbé-Duval n'a été initié à la loge Alsace-Lorraine qu'après le retour du Père Tanguy en 1874 ! (Archives du Grand Orient de France, et André Combes : Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIX°siècle, éditions du Rocher 1999.*Sources : Roger Bonniot, Emmanuel Laurent Film à trois
Adjoint au maire du neuvième arrondissement pendant la Commune ? C'est ce que disent tous les historiens depuis plus d'un siècle, et que lui-même laisse entendre dans ses Mémoires de façon confuse et alambiquée : Histoire de quatre ans, 1870-1874.
Hormis le fait qu'il n'y eut pas de maire élu pendant la Commune, mais, des délégués, son nom ne figure même pas comme candidat dans la liste des 24 noms cités au Journal Officiel pour les élections municipales du 26 mars.
Après le 4 septembre1870, Gustave Chaudey, l'ami de Duret fut un très court moment nommé à la mairie du IX°. Duret, s'installa-t-il peut-être avec lui dans les bureaux de l'Hôtel Aguado (mairie du neuvième arrondissement) sans exercer de fonction officielle ? Mais rien n'est moins certain. C'est Arthur Ranc qui fut nommé maire du neuvième pendant le siège de Paris, avant la Commune, puis élu délégué aux élections du 26 mars 1871.
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10:09 Publié dans LES IMPRESSIONNISTES ET LES SYBOLISTES | Tags : duret cézanne, cernusci, impressionnisme | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
27/02/2009
Séraphine Louis dite "de Senlis"
Par Bernard Vassor
"Le film qui lui est consacré, interprété par Yolande Moreau sort en salle le 1 octobre 2008 .....Bande annonce
Le film a été projeté en avant-première au cinéma Jeanne d'Arc de Senlis hier, le 22 septembre 2008.
Séraphine a vu le jour la même année que Camille Claudel. Tout comme elle, ses dernières années furent vécues dans un asile psychiatrique, où elle décéda en 1942, assommée par des doses massives de tranquillisants. Camille ne lui survécut que d'un an. Les privations de nourriture pendant la seconde guerre mondiale et les conditions de vie furent fatales à des milliers d'hommes et de femmes aliénés.
Sa technique toute particulière, consistait en l'utilisation de peinture Ripolin qu'elle mélangeait avec de l'huile d'éclairage volée dans les églises, de la terre de cimetière, et de son sang provenant de blessures qu'elle se faisait pour donner plus de vie à ses tableaux. Mais la sainte vierge lui ordonna d'arrêter de peindre et de reprendre ses ménages.
Son comportement étrange fut la cause de son internement à l'asile de Clermont d'Oise où elle mourut d'épuisement.
Elle fut inhumée dans la fosse commune .
La valeur de ses toiles, dépasse aujourd'hui bien souvent celle du Douanier Rousseau."
Et je disais sans trop y croire souhaiter une récompense aux César, ou au festival de Cannes.
Ce soir est une première étape peut-être ?
17:32 Publié dans Evènement | Tags : sérzphine yolande moreau | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement
Au XIX° siècle : au 18, hôtel des Arts tenu par Auguste Levellut (sic) au numéro 19, de 1846 à 1902, c’était uun « meublé » surveillé par la police des mœurs.. Au 37 Morissot Marie exerçait dans cet hôtel.. Le numéro 45 a été une maison de rendez-vous jusqu’en 1928 tenue par une « dite Marsa » Le numéro 62, illustre parfaitement ce qu’étaient certaines crémeries à l’époque dont le propriétaire fut jusqu’en 1905 un nommé Girbal.
Le 9 bis boulevard Rochechouart était la maison de rendez-vous d’unecertaine dame Sarasin
L'historiographe Louis Fiaux ancien membre du Conseil municipal dans une étude parue en 1892, indique qu'il n'y a aucune maison de tolérance dans le quartier Rochechouart ! Les Maisons de tolérance en France, Leur fermeture, Georges Carré éditeur Paris 1892, dresse un tableau des propriétaires d'immeubles consacrés aux tolérances (1870) :
09:44 Publié dans TROISIEME PARTIE LA RUE ROCHECHOUART | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
25/02/2009
La "Maison de la Guerbois" rue Saint-Roch
qui n’ait son dîner sûr chez madame Guerbois ?
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La « Maison Guerbois », rue Saint Roch près l’hôtel de La Faye (de Soubise). Bien que quelques maisons existaient vers 1490, l'actuelle rue Saint-Roch avait été percée au milieu du XVI° siècle(1560). Elle portait alors le nom de cul-de-sac Saint-Vincent, ensuite rue du Dauphin, rue de la Convention, du Trocadéro. Le prolongement prit les noms de ruelle Michaut Riegnaut, rue Michel Regnaut, puis ruelle Gaillon, en raison de l’hôtel Gaillon avant la construction de l’église Saint-Rochqui l’a remplacé. Pour simplifier un peu plus, la rue porta au XVII° siècle elle fut nommée rue de Lorges, rue Neuve-Saint-Roch, pendant la révolution rue de la Montagne et finalement son nom actuel.... Non loin était la communauté des sœurs de Sainte-Anne, établissement religieux fondé en 1686 par le grand-audiencier de France, Frémont, destinée aux jeunes filles pauvres pour leur dispenser un enseignement religieux dans le but de leur éviter et les préserver des dangers de la ville qui guettaient les filles à chaque coin de rue.
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La maison Guerbois fut un endroit à la mode, où il était de bon ton de se montrer en compagnie des « gens de lettres ou de finances », en compagnie de marquis et de duchesses. Le poète Boursaut (1638-1701) nous donne une idée des « partie d’amour » qui se liaient dans la demeure de madame Guerbois.
Dancourt (1661-1721) acteur, auteur dramatique est encore plus clair :
Vous qui faites tous vos plaisirs
De régner dans le cœur des belles,
Il faut pour vous faire aimer d’elles,
Autres choses que des soupirs.
La renommée de sa cuisine faisait concurrence aux plus illustres tables. Pendant un carnaval, chez le marquis de Lyonne, réputé meilleure cuisine de Paris, le cuisinier ayant manqué son repas, « si bien qu’il eut mérité de se pendre », Un humoriste anonyme a laissé ces vers :
Le mardi gras fut aux abois,
Quand au dîner d’un grand satrape,
A quatre pas de la Guerbois
Il vit renouveler la trappe.
Il est plaisant de penser que cette "madame Guerbois"fut l’aïeule de l’autre "grand" Guerbois des Batignolles, mais rien n'est moin certain.
Mise à jour le 25 février 2009
09:44 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/02/2009
Grisettes, Bréda et Lorettes
Par Bernard Vassor
18:15 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : george sand, emile de la bédollière, alexandre dumas fils, les frères goncourt, turpin de sansay, hippolite taine, maurice alhoy | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
23/02/2009
L'attentat de la rue Bréda : Louise Colet et Alphonse Karr
Par Bernard Vassor
17:01 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : jules janin, delacroix, lacroix, bérangerpréault et pradier, vigny, adolphe dumas, antony deschamps | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Paris disparu : La compagnie d'assurances le Phénix, 33 rue Lafayette
Par Bernard Vassor
09:03 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (11) | | | | Digg
21/02/2009
Harriet Beecher Stowe
par Bernard Vassor
10:26 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/02/2009
Rodolphe Bresdin, étrange, extravagant, inexplicable.... Suite
Par Bernard Vassor
17:35 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : baudelaire, delacroix, courbet, mallarmé, banville, odilon redon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Georges Cavalier dit : PIPE EN BOIS
Par Bernard Vassor
Il a sifflé Henriette Maréchal !!!
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C’était le soir de la première d’ Henriette Maréchal, une pièce des frères Goncourt, le mardi 5 décembre 1865. La salle du théâtre-Français était pleine à craquer. La renommée des auteurs promettait un succès éclatant. On disait tout bas, que la pièce ne devait qu’à une faveur princière, l’honneur de paraître dans la maison de Molière, un passe-droit, un privilège dû à l’intervention de la princesse Mathilde.
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On abusa de sa célébrité pour publier une brochure portant son nom intitulée :
CE QUE JE PENSE D'HENRIETTE MARECHAL
DE SA PREFACE
ET DU THEATRE DE MON TEMPS
PAR PIPE-EN-BOIS
LIBRAIRIE CENTRALE
1866
Un grand in-octavo de 27 pages
Il désavoua publiquement cette brochure, mais d'autres placards affiches prospectus étaient proposés au public qui achetait aux crieurs, pourvu que le nom de Pipe-en-Bois figure sur l'imprimé.
Ce qui n'empêcha pas d'autres brochures comme celle-ci :
MON OPINION VRAIE
SUR
HENRIETTE MARECHAL
PAR
ACHILLE PIPE-EN-BOIS
La carrière de Georges Cavalier ne se borna pas à siffler, Gambettiste, il joua un rôle important pendant la République du 4 septembre, puis pendant la Commune de Paris.
07:29 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/02/2009
Victor Cochinat, avocat, journaliste écrivain, premier conservateur de la bibliothèque Victor Schoelcher à Fort de France
Par Bernard Vassor
19:26 Publié dans HISTOIRE | Tags : victor schoelcher | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
Sainte-Rose, la ville natale d'Alexandre Privat d'Anglemont , Suite
Par Bernard Vassor.
Je serai très reconnaissant à quelqu'un habitant Sainte-Rose, si une personne pouvait m'indiquer dans quel cimetière repose la famille Privat d'Anglemont, et le comble de mon bonheur serait une photo de la sépulture ou du caveau de famille qui figurerait en bonne place dans mes notices pour honorer ce poète. D'avance merci.....
15:33 Publié dans Histoire littéraire | Tags : sainte-rose, guadeloupe, cimetière montmartre, maison de santé dubois | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/02/2009
Notes pour servir à l'histoire de la rue Lamartine
Par Bernard Vassor
Au XVI° siècle, le quartier des Porcherons dépendait de la justice seigneuriale accordée par Louis VII au chapitre de Sainte Opportune"tant dans toute l'étendue des prés situés au sous Montmartre que sur d'autres points."
La justice seigneuriale avait pour siège une maison dîte "La Gamache aux Porcherons" sur le mur de laquelle était apposée une copie du titre confirmatif signée Henri III.
La censive des dames de Montmartre était alors séparée par des fossés. Ces fossés étaient remplis d'eau, c'est de là que l'on pouvait parler d'îles et d'atterrissements, et l'on pouvait passer en bateau des fossés de la Grange Batelière au ponceau de la croix Cadet qui était aussi sur le chemin du grand égout. On suppose l'existence d'une lavoir, d'un bassin ou d'une "chaudière" dans les fossés. Cette rue Coquenard, est très souvent confondue avec la rue Neuve-Coquenard. La rue Neuve Coquenard qui commençait, avant 1861, rue Lamartine avait absorbé en 1819, l'impasse Brutus ; cette impasse qui existait depuis 1790, avait été prolongée en 1819 jusqu'à la la rue de la Tour d'Auvergne. L'impasse Coquenard est une partie de la rue Rodier, appelée à l'origine Cité Rodier .
Les historiens ne sont pas d’accord sur l’origine de ce nom. Des gens malintentionnés prétendent qu’il provient d’un bon bourgeois de Paris, bon époux à qui ses malheurs conjugaux célèbre dans son quartier lui avaient valu ce sobriquet désobligeant. Une autre version pour laquelle penchent les registres de Saint Germain l'Auxerrois, les mots coquina, coquinaria, coquinarius, coquinarequi voulaient dire dans le latin de moyen-age, cuisine, cuisinerie, faire la cuisine, pour que le souvenir des porcs et des cabarets des Porcherons ne soient pas englobé dans ce petit nom inconvenant. Le voisinage des guinguettes valait à la rue au temps de Louis XIV le sobriquet de : Goguenard. La confrérie des cuisiniers a bien pu avoir dans cette rue le siège central du "corps-état"
Jadis, situés au flanc du coteau de Montmartre il y avait des restaurants, des guinguettes, les Porcherons où s’allumaient les jours de Sainte Liesse, « pour le pourchas des parisiens, les feux des cuisines coquinaria indenomen » Au milieu de ces « rinces-bouteilles » s’élevait la petite chapelle des Porcherons ou Saint-Jean Porte Latine qui se transforma en 1646 en église Notre Dame de Lorettesous la protection des abbesses de Montmartre. Entre l'église et la rue des Martyrs, il y avait 3 maisons, un bureau pour la perception des droits d'entrée où une barrière marquait la frontière à la Croix des Porcherons, et une autre à la Croix Cadet au bas de la rue Rochechouart. La partie basse de la rue était fermée par le mur du cimetière appartenant à la paroisse Sainte Eustache, contiguë aux écoles de charité. Le cimetière touchait d'autre part à un marais de 3 arpents, dont le cens était reconnu à Sainte Opportune en 1728 par François Jourdain, prêtre, maître et administrateur de l'hôpital Sainte-Catherine. Le jardinier Cliquet, fermier de ce marais était propriétaire à l'encoignure de la place Cadet, de plusieurs quartiers de terre et de deux maisons dont son gendre, nommé Ledru, également maraîcher hérita en 1740. Les fermiers- généraux firent construire un mur devant ces maisons de jardinier, pour assurer la recette des deux bureaux établis aux deux bouts de la rue, bien que la plupart des buvettes étaient déjà installées plus haut, vers la butte . Mais les fraudeurs, avaient été pratiqué sous le mur des fermiers-généraux pour faire passer le vin qui provenait d'une bicoque située dans le cul-de-sac de l'impasse Brutus. Ce passage qui le reliait à la rue Rochechouart, avait pour propriétaire M. Briard, c'était on repaire des chiffonniers et des dames galantes pendant la Commune de Paris de 1792. Sous la restauration, un charpentier qui avait acheté la masure, fut fort surpris en faisant des travaux de se trouver à la tête d'une cave richement pourvue en vins dans une cave parfaitement entretenue. A l'emplacement du 1 et 3 rue Lamartine, Le Grand Salon une buvette géante, où pouvaient tenir 800 personnes servait de bal les jours de fêtes et de Carnaval, on pouvait y côtoyer des domestiques, des paysans, et des grandes dames venues s'encanailler incognito. L'endroit fut transformée en caserne en 1815.
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La chapelle des Porcherons qui était celle des cabaretiers se transforma en 1646 avec permis de l'archevêque de Gondi, moyennant réserve pour l'abbesse de Montmartre du droit qu'elle avait d'y nommer le bénéficiaire, sous le vocable Notre-Dame-de-Lorette cette petite église qui portait auparavant le nom de Saint-Jean-Porte-Latine. Pendant la révolution, les bâtiments avaient été confiqués et vendus en l'an IV .
Dénommée plus tard Notre Dame de Lorette l’église fut déplacée (construite par Hippolyte Lebas en 1823) comme chacun le sait un peu plus loin à la Croix des Martyrs. Les cuisiniers y avaient le siège de leur confrérie et au jour de la fête de leur patron :
Saint Honoré
Qui est honoré
Dans sa chapelle
Avec sa pelle…
Tout de blanc vêtu comme de pures épousées,
ils portaient en offrande un énorme pâté
d’où, au moment de l’élévation, s’échappaient des volées de pinsons.
Sous Napoléon III on n’aimait pas les mots grivois, le vocable Coquenard fut remplacer pour y substituer le nom plus banal de rue Rodier. La cité Rodier existait déjà depuis l’établissement des abattoirs de Montmartre. C’est en 1897, que l’impasse Coquenard fut alignée et percée. C’est de ces complications que subsistent les erreurs commises aujourd’hui quand on évoque ces lieux. En clair : la rue Neuve-Coquenard est aujourd’hui la rue Lamartine (dont le nom existe depuis le 16 mars 1848), la rue Coquenard est la rue Rodier. Pour compliquer un peu les choses: Elle fut ouverte en 1833 sur une largeur de 7,50 m, et portait le nom de cité Rodier (Juliette Drouet yvécut vers 1848). Par décret du 30 décembre 1873, depuis les numéros (conduisant des abattoirs de Montmartre) 9 et 10 inclus jusqu'à la rue de la Tour d'Auvergne. Alignements (non retenus au POS). Déc. du 30 décembre 1873, depuis les numéros 2 et 9 inclus jusqu'à la rue Tour d'Auvergne sauf sur une longueur de 5 m environ après la limite séparative des numéros 6 et 10. Décret du 11 octobre 1850, pour la partie basse. Le numérotage actuel a été fixé par arrêté du 19 juin 1877. L'arrêté du 1er février 1877 réunissait la rue Neuve Coquenard, comprise entre les rue de Maubeuge et de la Tour d'Auvergne, à la rue Rodier, comprise entre la Tour d'Auvergne et de l'avenue Trudaine. Comme pour toutes les rue ayant changé de nom au XIX° siècles, les habitants du quartier et les archives ont conservé l'ancien patronyme pendant plusieurs dizaines d'années.
14:11 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : brutus, coquenard, lamartine, martyrs | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
Anatole Deibler, "le raseur national" : plus de 400 têtes à son actif
PAR BERNARD VASSOR
10:29 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/02/2009
CHARLOTTE KAUNITZ, une courtisane de la rue des Martyrs
Par Bernard Vassor
23:26 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/02/2009
La maison natale de Scribe : Au Chat Noir
La maison reconstruite, c'est un autre confiseur chocolatier qui reprit la suite et conserva le nom de l'enseigne "Au Chat Noir." C'est aujourd'hui un magasin de vêtements. Les frises de l'ancien Chat Noir furent déplacées, mais l'enseigne a disparue, faute d'accord avec la Commission du Vieux Paris, qui n'a pas voulu dédomager le propriétaire !!!.
Mise à jour le 16 février 2009
23:39 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : eugene scribe, rue saint-denis, chat noir | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le "Banquet" Henri Rousseau, au Bateau-Lavoir, le portrait d'Yadwrigha.....
Par Bernard Vassor
La compagne de Picasso à l’époque, Fernande Olivier nous en donne un aperçu :
"le "Bateau" abrita des peintres, des sculpteurs, des littérateurs, des humoristes, des acteurs, des blanchisseuses, des couturières et des marchandes des quatre saisons. Glacière l'hiver, étuve l'été, les locataires s'y rencontraient à l'unique fontaine, un broc à la main."
16:23 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : thibouville, vasseur, fernande olivier, maurice cremnitz, douanier rousseau | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/02/2009
Vincent van Gogh est né dans le neuvième arrondissement à Paris !
Par Bernard Vassor
Le 1 février à dix heures trente, un enfant de sexe masculin est déclaré à la mairie du IX° arrondissement : Vincent Willem sont les deux prénoms que ses parents Théo et Johanna van Gogh ont donnés à l’enfant né le 31 janvier 1890 à trois heures du matin. Les témoins étaient Dries Bonger, le frère de Johanna van Gogh, et Aimé Fouache, un ami de Théo qui était négociant.
Une lettre parvient à un autre Vincent Willem van Gogh qui relève d’une crise d’épilepsie sans , lui apprenant la naissance de son neveu. Vincent est bouleversé et contrarié, il ne veut pas d’un autre homonyme, il se souvient de son frère aîné, mort né un an jour pour jour avant sa naissance qui portait aussi les mêmes prénoms que lui….
Il insiste auprès de son frère : « Maintenant pour le petit, pourquoi donc ne l’appelez-vous pas Théo* en mémoire de notre père ? A moi, certes cela me ferait tant de plaisir. »
La lettre arriva trop tard, les prénoms avaient déjà été déposés à l’état civil..
La nuit précédent la naissance de son fils, « Jo » se croyant à l’agonie, avait dans une lettre ouvert son cœur à ce beau-frère qu’elle admirait, mais qu’elle n’avait jamais vu :
« Mais jusqu’à présent tout allait bien, je tiendrai courage. Ce soir comme tous les soirs qui viennent de passer, je me demande si réellement j’ai pu faire quelque chose pour rendre Théo heureux dans son mariage. Il me l’a rendu lui. Il a été si bon pour moi, si bon si cela ne finit pas bien, si je dois le quitter (mourir) dis-lui, car il n’y a personne au monde qu’il aime tant (…)mais je ne peux pas le lui dire maintenant, car la moitié de ma compagnie est allée dormir »
Une des sœurs de Théo et Vincent, Wileminel, et leur mère étaient venues d’Amsterdam pour assister à la naissance d’un autre Vincent. Un médecin, peut-être le docteur Rivet demeurant au 6 rue de la Victoire est venu pour accoucher Johanna. Lorsque le médecin est parti, déclarant l’enfant en bonne santé, la famille se réunit pour lire le premier article sur la peinture de Vincent par Albert Georges Aurier (un critique d’art) dans le Mercure de France.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Théo avait vendu une toile de Vincent : « La Vigne rouge » officiellement, même si l’on peut en douter, la seule du vivant de l’artiste !
Le 17 mai 1790, Vincent revient à Paris par la gare de Lyon. Son frère l’attend avec un fiacre pour le conduire chez lui cité Pigalle.
Jo, attend à la fenêtre du troisième étage l’arrivé de l’enfant prodigue. Elle est surprise quand elle voit descendre de la voiture les deux hommes, l’un robuste, le teint halé par le soleil du midi, l’autre, son mari, chétif, voûté par la fatigue et la maladie qui va l’emporter bientôt. Vincent resta trois jours cité Pigalle, avant de se rendre à Auvers-sur-Oise. Le 5 juillet 1790, Théo, qui ne peut pas se déplacer, invite Vincent pour faire un séjour à Paris. Il lui soumet l’emploi du temps suivant : Aller chez le père Tanguy pour rencontrer le peintre Walpone Book qui désirait regarder ses tableaux, se rendre chez un brocanteur pour admirer un bouddha japonais, et bien sûr prendre un repas cité Pigalle, préparé amoureusement par Johanna . Le dimanche 6 juillet Vincent arrive gare Saint-Lazare par le premier train du matin. Il va comme prévu avec Théo dans la boutique du 14 rue Clauzel. Vincent, dans une lettre à Théo, avait protesté quelques mois plus tôt sur l’endroit où étaient entreposées ses toiles, qu’il appelait « Le trou à punaises ». (que je suis le seul à connaître) De là ils vont chez le brocanteur, (vraisemblablement Philippe Sichel 18 rue Pigalle) et se rendent ensuite dans l’atelier de Toulouse-Lautrec 27 rue Caulaincourt, il voientt le tableau « Mlle Dihau au piano » Toulouse-Lautrec les accompagne ensuite au repas cité Pigalle.
Albert Aurier est également présent. Ensuite, on ne sait pas quelle mouche a piquée Vincent, il décida de repartir aussitôt pour Auvers, sans même attendre Armand Guillaumin qui devait arriver pour le dîner.
Vincent ne revint jamais d’Auvers-sur -Oise,
Vous savez la suite….
*Diminutif de Théodorus
11:15 Publié dans VINCENT VAN GOGH A PARIS | Tags : albert georges aurier, walpone book, guillaumin, toulouse-lautrec | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg