07/06/2009
Le Waux-Hall d'été de la rue Sanson
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Nana , chez Laure, la table d'hôte de la rue des Martyrs
Par Bernard Vassor
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06/06/2009
Rue des Martyrs : le cabaret Le Carillon
PAR BERNARD VASSOR
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03/06/2009
Avant l'AFP :Une forme de journalisme inédite : "Les Nouvelles à la main" dans le salon de madame Doublet de Persan
Par Bernard Vassor
Pendant très longtemps, il n’y eut d’autres journaux en France que la Gazette de France, et le Mercuresoumis à une sévère censure pour informer le public. Mais, dans les dépendances du couvent des Filles-Saint-Thomas, une dame Legendre Doublet de Persan, au milieu du 18° siècle tenait une sorte de bureau où se rédigeait un bulletin appelé «Nouvelles à la main», «Correspondance secrète» ou bien "Bulletin de Paris", diffusé sous le manteau à Paris, en province et dans les ambassades. Le ton était très libre, les informations scandaleuses, touchant les plus hauts personnages du royaume étaient répandues. Cet ancêtre du Canard Enchaîné déplut à la cour. Voyer d’Argenson au ministère des affaires étrangères enjoignit à madame Doublet de cesser ses activités. Rien n’y fit, même le roi Louis XV menaça de la faire enfermer dans un couvent. Les appuis dont disposait la dame Legendre de Persan étaient très puissants. Les "conférences" de madame Doublet étaient très fréquentées. Comble de coïncidence, cette dame appartenait à la famille Croizat, le plus gros agioteur de l'époque, l'homme le plus riche de France. Devenue veuve très tôt, elle se retira dans ses appartements, et n'en bougea plus jusqu'à sa mort. Son frère était l'abbé Legendreétait un fieffé libertin, tout comme l'abbé Voisenon.
La «Correspondance à la main» reprit ses activités de plus belle. Le policier Sartine envoya des espions qui l’informaient de la tenue des réunions et de l’identité des participants : des gens de la noblesse, des écrivains en renom, et même des ecclésiastiques. Il y avait parmi les «nouvellistes» un certain Voltaire et les bulletins avaient des correspondants établis en Hollande où l’on comptait des abonnés à Utrecht, Leyde et Amsterdam. Les «bulletinistes» étaient parfois inquiétés et faisaient de fréquents séjours à la Bastille comme Louis-Petit de Bachaumont, co-fondateur du journal et ami de toujours de la dame Legendre. Un certain Blanchard fut condamné à être battu et fustigé au milieu du Pont-neuf, avec deux écriteaux pendus à son cou portant la mention « gazetier à la main » L’abbé Prévost, malgré ses dénégations fut exilé à Marseille. Après la mort de Bachaumont (qui partageait le logement avec madame de Persan) ce fut Pidansat de Mairobert qui reprit la direction des «Nouvelles». Celui-ci, impliqué dans le scandale de «l’affaire du marquis de Brunoy» dont les débauches homosexuelles scandalisaient Paris, se suicida en 1779. Mouffle d'Angerville prit la suite.Les principales têtes de turc des nouvellistes furent Beaumarchais et l’académicien La Harpe.
Un journalisme inventé :
Les rédacteurs, tous bénévoles étaient nombreux et venaient de tous horizons, de la cour, des ambassades, de la noblesse, des écrivains et des philosophes. La maison de madame Doublet ét était appelée "La Paroisse".
Dans un bureau étaient tenus deux registres, l'un contenait des informations jugées plausibles, l'autre des nouvelles peu crédibles. Chaque participant aux réunions "de rédaction" devaient défendre un point de vue sur les deux registres. Bachaumont, l'abbé Voisenon et madame Legendre décidaient en dernier lieu de la publication de ces informations.
Voyons maintenant le domicile de madame Doublet, qui selon Grimm, passa 40 ans sans sortir de chez elle. Avant le percement du prolongement de la rue Vivienne et la construction du Palais Brongnard le couvent des Filles-Saint-Thomas occupait cet emplacement et les dépendances se trouvaient à l’angle actuel de la rue Vivienne et de la rue du Quatre-Septembre…..
A suivre
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01/06/2009
Le Théâtre des Bouffes du Nord dans le Faubourg Saint-Denis, boulevard de la Chapelle
De 1876 à 1885, une quinzaine de directeurs malchanceux se succédèrent, Le théâtre, situé dans le quartier de la Chapelle, en lisière des champs, mal éclairé et mal desservi, rebutait les habitués des salles parisiennes. Quant au public de l'endroit, il n’était pas préparé à assister sagement à un spectacle. Il arrivait que la police soit forcée de faire le ménage tant certains énergumènes prenaient part avec passion aux événements qui se déroulaient sur la scène. En1882 Louise Michel, tenta d'attirer les" Marlous" et les" Gigolettes " en faisant jouer une pièce révolutionnaire intitulée" Nadine " qui sombra, dans une totale indifférence. Puis, en 1885 Après que la nouvelle directrice, Mme Olga Léaud, soit partie avec la caisse sans payer les artistes, le théâtre ferma ses portes. Septembre 1885 Abel Ballet, metteur en scène qui sévit principalement dans les théâtres de quartier, rouvre les Bouffes du Nord. Il y monte de grandes fresques historiques et des mélodrames où l’on fait pleurer Margot à gros sanglots. Le spectacle commence à 7 heures le soir et finit souvent au-delà de minuit, Tout comme à Montparnasse, on apportait son fricot que l'on réchauffait sur un poêle commun et que l'on dégustait à l'entr’acte, Cette année-Ià débutait une jeune fille nommée Yvette Guilbert dans" La Reine Margot" d'Alexandre Dumas…
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Petite histoire du Château-Rouge. à Montmartre
Par Bernard Vassor
Au risque d'en décevoir beaucoup, le Château-Rouge n’a pas abrité, selon une légende inventée au XIX° siècle, les amours naissantes de Henri IV, et de Gabrielle d’Estrée. La confusion vient de ce que la construction était faite de briques rouges et de pierres, certains historiens assimilant ce bâtiment à ceux de la place Royale (place des Vosges) mais les dessins architecturaux conservés à la BnF prouvent incontestablement que l’on peut dater la décoration architectonique de l’époque de Louis XVI.. Aucun plan avant 1791, ne signale de construction importante. Le premier propriétaire de l’endroit, était un certain M.Christophe, subdélégué de l’intendance de Paris. Puis, lui succéda un nommé Feutrier (qui donna son nom à une rue de Montmartre). Lors de l’invasion des armées de la coalition, en mars 1814, le roi Joseph, frère de Napoléon, dirigeait la résistance dans le château. C’est là qu’il signa un ordre de capitulation. Les Feutrier reprirent possession du domaine. Le château, laissé à l’abandon, devint la propriété d’une ancienne vendeuse à la toilette Mlle Ozanne. Le domaine mis en vente en 1844, fut acquis par une société, qui la revendit à M. Boboeuf qui en fit le« bal du Château-Rouge". Ce bal champêtre connut tout de suite un vif succès. En 1847, fut organisé, le premier banquet réformiste qui aboutit à la révolution 1848. Les « polkeuses »avaient pour nom, Mogador, Rigolboche, Brididi, Rigolette, Gambilmuche, Zouzou et Chichinette, sous la conduite de l’illustre Chicard.
Dans le Guide parisien de 1863, nous apprenons que le droit d'entrée était de deux francs pour les cavaliers (ce qui était très cher, celà représentait une demi-journée de salaire d'un ouvrier qualifié)
Le Château fut investi pendant la Commune par la 18° légion de la Garde nationale. Après cet événement, le bâtiment tomba dans une décadence totale. La spéculation mit un terme à son existence. Sur cet emplacement en 1882, les architectes Richefeu et Corbron, bâtirent des maisons de rapport qui occupent aujourd’hui les n° 42 à 54 de la rue de Clignancourt, et les n° 7 , à 13 bis de la rue Custine.
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29/05/2009
Les Buttes-Chaumont et le hameau de Belleville.
Par Bernard Vassor
Le nom de Buttes- Chaumont est ancien, , on le trouve dans un acte de 1216 : «in territorio dicto calvo» qui signifie « mont chauve » en raison de l’absence de végétation, tenant à la nature du sol très argileux. La butte fut couverte de moulins à vent, et dans Belleville, on pouvait compter une centaine de guinguettes. En 1761, le gibet de Montfaucon qui se trouvait face à la chapelle Saint-Louis (aujourd'hui rue de la Grange aux Belles) fut transporté au pied des buttes Chaumont . Les fourches patibulaires furent installées dans un enclos d’un demi arpent à la barrière du Combat au croisement du chemin de la Voirie, une partie était affecté à la sépulture des suppliciés. La révolution supprima le gibet, mais elle conserva la voirie qui servit de dépôt de vidange de Paris et des établissements d’équarrissage répandant sur Belleville des émanations infectes. Le dépotoir créé en 1814 fut peut après transféré à Bondy. Le quartier du Combat était aussi un lieu où se déroulait un spectacle qui attirait une partie des parisiens. Dans une arène imprivisée entourée de gradins de planches, on y faisait combattre toutes sortes d'animaux, des taureaux contre des molosses. La lutte à mort des chiens à la bouche écumante avait lieu les dimanches et jours de fête. Une légende raconte qu'un jour on avait annoncé le combat d'un tigre affamé contre un porc. Le tigre d'un coup de patte étend le porc au sol et commence à entamer son repas. Le verrat se met alors à pousser des cris de détresse. Des cochons qui étaient enfermés dans une cabane en bois toute p^roche, en entendant cela bisèrent la porte et se ruèrent sur la bête féroce et le mirent en fuite et finirent par le mettre en fuite. Des paris étaient engagés et le succès assuré pour le directeur de cette entreprise.
Une autre légende était celle du"trou Vassou". l'origine de ce nom est inconnue. Près du télégraphe, se trouvait un immence précipice en forme d'entonnoir. On disait que c'était un gouffre sans fond. Plusieurs petits ruisseaux ou rigoles et la source d'une fontaine venaient s'y engloutir. On fit de nombreuses expériences pour découvrir où se trouvait l'issue de ce trou. On jeta des animaux vivants, des liquides colorés, mais on ne découvrit jamais le bout du trou, qui contrairement à ce que disait Raymont Devos, n"avait qu'un bout ! C'était aussi un lieu particulièrement apprécié de la pègre qui pouvait sans danger se débarasser des cadavres encombrants de leurs victimes. L'endroit était aussi baptisé "le soupirail de l'enfer" Une autre industrie moins polluante, mais plus dévastatrice a été l’exploitation de carrières de plâtre, qui fit du sous-sol un véritable gruyère. Les carrières portèrent le patronyme de « Butte-Chaumont, du Centre d’Amérique » pour la simple raison que le plâtre et les briques fabriquées avec l’argile était expédié dans le Nouveau Monde, où plusieurs villes furent édifiées à partir de ces carrières. En 1826, le village de Belleville comptait 1600 habitants, parmi lesquels de nombreux marchands de vin, des vignerons, et des cabaretiers. Pendant les jours d’été, un grand nombre de parisiens venaient, attirés par les guinguettes, les jardins séduisants et les bals populaires. En 1863, débutèrent sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Alphand et du jardinier Barillet-Deschamps des travaux titanesques, l’arasement des mamelons arides, pour en faire un parc grandiose, transformant ce lieu sinistre, véritable cour des miracles, réceptacle de voleurs et d’assassins, en un lieu de promenade et de détente. 25 hectares furent consacrés à cet ouvrage. Plus de mille ouvriers y furent employés en permanence ; 200 000 mètres cubes de terre végétale transportés par des centaines de chevaux y furent apportés. Il fallut faire sauter à la poudre d’énormes blocs de roches, de creuser le sol pour en faire un lac artificiel alimenté par les eaux de la Marne, creuser des arches, faisant sans exagération, des Buttes-Chaumont inaugurées par l’empereur Napoléon III le premier avril 1867, un des plus beaux panoramas au monde. Moins d'un an plus tard, le pont suspendu fut appelé "le pont des suicidés"car de nombreux parisiens avaient pris la fâcheuse habitude de venir pour mettre fin à leurs jours sauter du haut de ce pont. Bien des années plus tard Louis Aragon dans son roman "Le Paysan de Paris" dit que ce pont était "la mecque du suicide"
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27/05/2009
Dans la lignée de Marcel Marceau, un spectacle de mime.
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25/05/2009
Le mime Marceau : Bip pour les intimes.
Par Bernard Vassor
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09/05/2009
La création de la Société Protectrice des Animaux à Gennevilliers, et Maupassant, par Noëlle Benhamou
Par Noëlle Benhamou
Connu comme chasseur, Guy de Maupassant (1850-1893) aimait pourtant beaucoup les animaux comme en témoignent sa correspondance et les mémoires laissés par son valet. Il possédait des chiens – Mathô, Paf –, la chatte Piroli, puis sa fille Pussy, et un perroquet auxquels il était très attaché. Dans une trentaine d’œuvres, il ne cesse de dénoncer la souffrance infligée aux bêtes : chiens – « Mlle Cocotte », Une vie–, ânes et chevaux – « L’Âne », « Coco ». D’ailleurs, suite à un appel lancé par la SPA pour créer un refuge à Gennevilliers, Maupassant n’hésite pas à écrire un conte « Histoire d’un chien » le 2 juin 1881:
« Toute la Presse a répondu dernièrement à l’appel de la Société protectrice des animaux, qui veut fonder un Asile pour les bêtes. Ce serait là une espèce d’hospice, et un refuge où les pauvres chiens sans maître trouveraient la nourriture et l’abri, au lieu du nœud coulant que leur réserve l’administration.
Les journaux, à ce propos, ont rappelé la fidélité des bêtes, leur intelligence, leur dévouement. Ils ont cité des traits de sagacité étonnante. Je veux à mon tour raconter l’histoire d’un chien perdu, mais d’un chien du commun, laid, d’allure vulgaire. Cette histoire, toute simple, est vraie de tout point. »
Dans « La Pitié », chronique parue le 22 décembre 1881, également dans Le Gaulois, l’auteur évoque avec émotion et pathétique les traitements cruels infligés aux chevaux.
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Note de B.V. :
A cette date, Maupassant habitait au 17 rue Clauzel, et non pas au 19 comme l'indique une plaque apposée par erreur, comme je l'ai révélé dans un article précédent.
Lors du ravalement de l'immeuble du 19, l'erreur devrait être rectifiée.
L'infatigable Noëlle Benhamou vient de créér le premier site consacré à Emile Erckmann, et Alexandre Chatrian, dont je rendrai compte dans un prochain article.
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08/05/2009
Le Café l’Escalier, dans les murs de la prison Saint-Lazare
Par Bernard Vassor
105 rue du faubourg Saint Denis
Le pèlerinage au tombeau de Saint Denis préparé par Sainte Geneviève au V° siècle a donné son nom à la Grant-Chaussiée-Monsieur-Denis. La rue Saint Denis allait alors de la rue Trousse-vache (rue de la Reynie) jusqu’à la porte de la première enceinte, puis de la deuxième et la troisième enceinte (impasse des Peintres) celle de Philippe Auguste pour se prolonger à la limite de la nouvelle porte en 1418 à la rue des deux Portes, (Rue Neuve Saint Denis…. enfin aujourd’hui rue Blondel ). Le bâtiment de la prison Saint-Lazaredate du XVII° siècle, mais semble remonter à l’origine au XI° d’après un mémoire de la Société de l’Histoire de Paris qui indique que s’était établi là une léproserie. Remplaçant une abbaye dédié à Saint Laurent qui fut détruite par les Normands (885-888).
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Vous avez sans doute deviné que ce lieu fait également partie de l’histoire de la prison. Un endroit plein de charme et de mystère entre le chemin des Poissonniers et l’enclos de la Chaussée Saint Denis . Ce café était mitoyen de la prison Saint Lazare dont nous pouvons voire un fragment de mur à son extrémité. Au XIX° siècle, une boutique de bric-à-brac fut remplacée par un fabricant de couleurs, qui laissa place à un libraire droguiste. C’est ici que le docteur Gachet qui a vécu au 78 rue Saint Denis se fournissait en objets divers, peinture ficelles etc...
Je me souviens de cette librairie, il y a une trentaine d’année. Elle était tenue par un vieux garçon vivant avec sa maman, c’était une de ces librairies anciennes comme on n’en voit plus aujourd’hui. Des piles de livres de revues de journaux jusqu’au plafond (qui était plus bas à l’époque), une lumière faible, les livres les plus rares côtoyaient les romans à deux sous. Nous voyons aujourd’hui un lieu agréable qui a été rénové tout en gardant le souvenir des siècles passés.
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04/05/2009
Alexandre Steinlen, une journée d'études
Par Bernard Vassor
16:56 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
01/05/2009
Emile Nouguier, inventeur d’une tour de 300 mètres.
C'est Emile Nouguier qui eut l’idée d’étudier dans le but de servir d’entrée triomphale à l’exposition Universelle de 1889 une tour de 300 mètres, avec ses amis Maurice Koeklin, ingénieur, et Stephen Sauvestre qui fut le véritable architecte de cette tour.
Emile Nouguier fit un dessin qui fut admis par Antonin Proust, fondateur de l’école du Louvre, ministre des Arts, pour l’exposition des Arts Décoratifs de 1884. La tour de 300 mètres venait de naître. Le projet de concours pour l’Exposition de 1889 fut présenté par Gustave Eiffel et Stephen Sauvestre au ministre de l’Industrie Edouard Lockroy. Dans le projet proposé, devait figurer une tour de 300 mètres. Le concours produisit plus de sept cents projets qui furent exposés à l’Hôtel de Ville. La tour de Sauvestre fut particulièrement remarquée. La commission approuva le projet soutenu par Sauvestre, Nouguier, Koeklin et Eiffel, sous la réserve que les ingénieurs auraient à étudier le mécanisme des ascenseurs.
Le concours fut remporté par les ingénieurs constructeurs et confié à Monsieur Eiffel, seul dont l’histoire a retenu le nom, alors qu’il ne fut que le promoteur et le patron de la société de construction. Il en va de même je crois pour la réalisation du viaduc de Garabit
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30/04/2009
Histoire de Paris : un spectacle populaire
« Morte ou vive ? Vive la Commune »
Spectacle épique, populaire et coopératif. Pour revivre la Commune de Paris de 1871 : comment elle s’est préparée, comment elle a surgi, comment elle a vécu… et comment elle a fini contre le mur.
Avec, dans les rôles principaux : pourquoi pas vous ?
En 8 tableaux, en forme de conférence-animation interactive, deux comédiens narrateurs et un percussionniste entraînent tous les spectateurs volontaires à tenir une cinquantaine de rôles, d’Adolphe Thiers à Louise Michel, en passant un garde national ou un soldat versaillais.
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Un spectacle de ‘La Parole Debout’ et ‘Cyberboat production’ conçu, animé, joué et mis en rythme par Emmanuel Gradt, Alexandre Céalis et Jean-René Jalenques.
« Morte ou vive ? Vive la Commune » le 16 mai 2009, à 17h, cour Cadet, 9 rue Cadet. Entrée très libre et gratuite.
Pot communard offert.
Debout, citoyen !
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La rue Méhul, une seule adresse, un seul numéro !
- *Rue des Petits-Champs
- ** Rue Saint-Augustin
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29/04/2009
Louis Vivin peintre postier, découvert comme Séraphine par Wilheme Uhde
Par Bernard Vassor
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24/04/2009
Les manifestations étudiantes et la grève à l'Université
Par Bernard Vassor
L’Universitas magistrorum et scholarium Parisiensis,obtint sous Philippe-Auguste en 1200, une charte qui lui donna le privilège d'être jugé par un tribunal éclésiastique. Les membres de l'Université étaient donc considérés comme des clercs. En 1229, des escholiers contestèrent à un cabaretier du faubourg Saint-Marcel, le prix de la chope de vin. Celui-ci appelle à sa rescousse des voisins qui tabassèrent les étudiants. Le lendemain ceux-ci armés de bâtons ont organisé une manifestation contre le tavernier et ses voisins, où ils molestérent tout ce petit monde.
Le prieur de Saint-Marcel demanda à la régente Blanche de Castille de châtier les coupables. La répression par les sergents royaux fut brutale, de nombreux étudiants qui n'avaient rien à faire dans cette histoires tués ou blessés.
Les Maîtres de l'Universdité protestérent auprès de la régente en exigeant réparation contre les coupables des assassinats.
La bonne reine Blanche de Castille refusa de céder à leur demande. Les Maîtres et les escholiers décident donc de sortir de la ville, et d'organiser la plus grande grève de mémoire de Parisien. Sous la pression du pape qui pensait que les études théologiques étaient la plus sûre façon de lutter contre l'hérésie, le roi (qui était encore mineur, la reine ne voulant pas se déjuger) Louis IX décida de payer une amende, et fit jurer aux bourgeois et à l'évêque de ne jamais porter tort aux estudiants de l'Université. La grève se termina ainsi cette année là, donnant droit aux étudiant qui reprirent leurs cours à la satisfaction générale.
Au XV° siècle, sous le règne de François Villon qui participa aux émeutes de 1446. Sept ans plus tard, un étudiant Raymond de Mauregard fut tué par des sergents du Châtelet, ce qui provoqua une très longue grève qui se termina par la condamnation des militaires.
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23/04/2009
Une ménagerie d'animaux féroces rue de Bondy
Par Bernard Vassor
10:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/04/2009
Un adepte de la libération des femmes au 76 rue Rochechouart.
Le séducteur aux 283 femmes… plus fort que don Juan et Casanova !!!
Le 12 avril 1919, des policiers de la «Brigade du tigre» se présentent au domicile d’un certain Lucien Guillet pour l’interroger. Il s’habille, embrasse sa maîtresse Fernande Segret et lui annonce qu’il sera bientôt de retour. Mis en garde à vue quai des Orfèvres, il se dit marchand de meubles, mais le sommier de la police révèle sa véritable identité, et plusieurs condamnations pour escroquerie. Après un interrogatoire sommaire l’homme s’endormit comme un enfant. Dans des papiers saisis chez lui, on découvrit dans un carnet une comptabilité étrange. A côté du nom d’une femme disparue, la mention : train pour Gambais, un aller retour 3,80 f, un aller simple 2,40 f.
C’est le début de l’affaire Henri-Désiré Landru, qui devient si populaire qu’il reçut des dizaines de lettres de femmes par semaine, certaines le condamnant , mais d’autres le demandant en mariage !
A un policier qui s'étonnait de le voir pleurer, il répondit qu'il avait de la peine, parce que sa compagne allait apprendre qu'il la trompait.......
Le Canard enchaîné alla jusqu’à titrer en une : «Clemenceau lance le traité de paix pour détourner l’attention de l’affaire Landru » Les policiers découvrent les moyens utilisés par Henri--Désiré pour séduire des veuves qui étaient nombreuses après la guerre, en général au moyen de petites annonces passées dans des agences matrimoniales. Petit à petit, on découvre qu’un grand nombre de femmes disparues ont fait l’aller simple pour Gambais. Landru en quelques années a acheté plus de 70 scies à métaux et à bûches, le nom des victimes étant associé à chaque achat. Dans sa cave, une cuisinière contient des agrafes, des épingles des morceaux de corset et des boutons calcinés. Dans le hangar attenant, la police trouve plus de 4 kilos d’ossements humains, ainsi que des dents. Le procès qui s’ouvrit en novembre 1921 à Versailles, Landru chercha moins à éviter la guillotine, qu’à organiser un spectacle qui attira le tout-Paris : «une exhibition de fourrures, chinchillas et zibelines, des poitrines nacrées, des lèvres peintes réprimant mal des petits rires (…)un public venu là poussé par une sorte d’attirance morbide. La Cour d’Assises a l’aspect pittoresque d’un dancing » Parmi les spectateurs les plus assidus, on y côtoyait Colette, Raimu, et Maurice Chevalier.
Le 21 février 1922, Landru qui a nié les faits jusqu’au bout fut guillotiné à Versailles.
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18/04/2009
1920, au Congrès de Tours, de nos envoyés spéciaux Guignol et Gnafron
Par Bernard Vassor
17:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/04/2009
Une eau-forte du docteur Gachet
Par Bernard Vassor
08:53 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/04/2009
Le docteur Gachet : Un historien de Paris insolite
Par Bernard Vassor
18:17 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg