07/12/2008
La revue en ligne de l'actualité maupassantienne.
Par Bernard Vassor
Actualité maupassantienne
Le dernier numéro de la revue Maupassantiana, vient de paraître. Vous pouvez vous abonner gratuitement sur le site de Noëlle Benhamou
Vous obtiendrez ainsi l'actualité internationale des parutions, des essais, des films, émissions de radio, ou documents consacrés àGuy de Maupassant. Des informations sur les conférences, colloques, expositions, ventes aux enchères publiques, pièces de théâtre sont également disponibles
Ce mois-ci, vous aurez les films ou télé-film diffusés à la télévision avec les horaires de passage.
Des oeuvres pédagogiques, (j'ai moi-même été interessé par une étude consacrée à "Pierre et Jean et l'impressionnisme").
Les parutions sont traitées à part sur le site à la rubrique : Bibliographie.
Vous pourrez ainsi vous tenir régulièrement de ce qui se passe près de chez vous ou à l'autre bout du monde.
Des icônes facilitent la consultation de l'éphéméride.
18:01 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La passion à l’œuvre, Rodin et Freud collectionneurs.
Par Bernard Vassor
Un petit rappel, c'est dans l'Hôtel Biron qu'est conservé le plus beau portrait du père Tanguy, que vous ne pourrez peut-être pas regarder, le premier étage étant fermé le mercredi 10 décembre....
Article précédent sur paperblog : http://www.paperblog.fr/1034853/un-ecrin-pour-le-portrait...
Après la superbe exposition Camille Claudel, le musée Rodin vous propose de découvrir :
La passion à l’œuvre, Rodin et Freud collectionneurs.
……..
Pour la première fois en France, la collection d'antiques du père de la psychanalyse.
..........
Auguste Rodin, père de la sculpture moderne, et Sigmund Freud, père de la psychanalyse partagent une passion commune : ce sont deux grands collectionneurs d’objets antiques. À partir du milieu des années 1880, ils accumulent les oeuvres du passé, d’Egypte, de Grèce ou de Rome. Rodin meurt, en 1917, possédant plus de 6000 antiques tandis que Freud s’éteint, à Londres en 1939, entouré de plus de 3000 oeuvres.
Au-delà de la présentation des collections, l’exposition dévoilera les liens entre collection et création. Rodin utilisa la leçon de l’Antique dans ses propres oeuvres, produisant des assemblages hybrides et mystérieux. Quant à Freud, il voit dans la psychanalyse une forme d’archéologie :
« Pareil en cela à l’archéologue qui fouille la terre, le psychanalyste doit mettre au jour, strate après strate, la psyché du malade, afin d’exhumer les trésors enfouis au tréfonds ».
MUSEE RODIN DE PARIS :
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Horaires d’été (avril - septembre) :
Ouverture du musée et de la boutique :
de 9h30 à 17h45
Fermeture de l'hôtel Biron : 17h45
Fermeture du parc : 18h45
Dernière entrée : 17h15
Horaires d’hiver (octobre - mars) :
Ouverture du musée et de la boutique :
de 9h30 à 16h45
Fermeture de l'hôtel Biron : 16h45
Fermeture du parc : 17h00
Dernière entrée : 16h15
Accès
Musée Rodin - 79, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 10
Télécopie : 01 44 18 61 30
Métro (ligne 13) : Varenne ou Invalides
R.E.R (ligne C) : Invalides
Bus : 69, 82, 87, 92
Stationnement : Bd des Invalides
17:07 Publié dans Evènement | Tags : rodin, freud, hôtel de biron, musée rodin | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Un précurseur : Samuel-Chrétien-Frédéric Hahnemann, inventeur de l'homoeopathie.
Par Bernard Vassor
En 1810 L'Organon de l'art de guérir.
Puis de nombreux ouvrages, traitant de "pathogénie" et un traité des maladies chroniques.
Il remit en avant le principe de similitude, énoncé par Hippocrate.
Le quinquina arbuste originaire du Pérou doit son nom à une comtesse de Chinchon, femme du vice-roi du Pérou guérie d'une fièvre (le paludisme) grâce à cette substance extraite de l'écorce de cet arbrisseau, le fit venir en Espagne en 1632. Pour remercier la comtesse, on donna le nom de chichona à la plante, qui devint par la suite le quinquina.
Mise à jour le 10 décembre 2014
Je dois à Mathilde Huet une information qui me manquait :
Le corps de Samuel Hahnemann a été transféré de Montmartre Au Père-Lachaise en 1898 Division : 19, Ligne : 1 (27), Tombe : 8 (20) Le numéro de la concession de la tombe actuelle est : 15 AD 1898 Le corps de Marie Mélanie d'Hervilly (inhumé en 1878 à Montmartre, dans un caveau jouxtant celui de Hahnemann) a été également rapatrié dans la même sépulture du Père Lachaise en 1898 .
12:51 Publié dans HISTOIRE | Tags : mélanie d'hervilly, victor schoelcher, ernest legouvé | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
06/12/2008
La création d'une nouvelle religion dans l'Union américaine en 1842, d'après des journaux de l'époque : Les Mormons
Par Bernard Vassor
12:26 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/12/2008
Le Centre Culturel Péruvien, conférences en décembre...
Par Bernard Vassor
Novembre-Décembre 2008
La France au Pérou,
le Pérou en France
Yolanda Rigault, sa présidente me signale deux conférences importantes organisée par le CECUPE à la Maison de l'Amérique Latine le :
Mercredi 10 Décembre 2008
à 18H30
« La présence française au Pérou »
Rencontre avec Pascal Riviale
A la suite des mouvements d'indépendance en Amérique latine et de la disparition de la domination espagnole, les pays européens ont pu se rapprocher de ces anciennes colonies. Cela fut le cas de la France qui profitant d'une certaine croissance ainsi que de celle du Pérou, s'est lancée dans une recherche de reconnaissance économique et sociale. Cela amènera à Lima et à d'autres villes péruviennes des scientifiques, des explorateurs, mais aussi des commerçants, des artistes et parfois des aventuriers français. Vers la deuxième moitié du XIXéme siècle, la présence française était évidente au Pérou ainsi que son influence dans les arts, l'architecture, la photographie pour ne citer que quelques domaines.
Pascal Riviale, historien, et spécialiste de l'histoire culturelle au Pérou, a été chercheur à l'IFEA (Institut Français d'Etudes Andines). Après avoir tenu un poste au musée d'Orsay il est aujourd'hui aux Archives Nationales de France.
Son livre « Una historia de la presencia francesa en el Perú » vient d’être publié par l’IFEA.
Vente et signature du livre..
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Pascal Riviale, aux Archives nationales, a, en outre aidé les recherches entreprises par Alain Gioda, qui ont permis les nouvelles découvertes concernant les fouilles du Machu Picchu dont il est question dans des articles précédents (Du rififi autour du Mapi). Dans son ouvrage, il mentionne la première expédition de Berns et du rôle du docteur Macedo.
Maison de l’Amérique Latine
217 boulevard Saint Germain, 75007 Paris
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et le :
Vendredi 12 Décembre 2008
à 18H30
« Marianne en los Andes »
Prix « Vingt ans du CECUPE »
avec Claudia Rosas, Bernard Lavallé et Fernando Carvallo
Lors de son 20èmeanniversaire en 2006 le CECUPE avait convoqué un prix Littéraire. L’essai gagnant, « Marianne en los Andes » de Claudia Rosas et José Ragas, vient d’être publié cette année par Ed. Mare et Martin en édition bilingue. Une des auteurs nous visite à Paris et nous l’invitons à présenter l’œuvre accompagnée du Professeur Bernard Lavallé qui avait préfacé l’ouvrage, et de Fernando Carvallo membre du jury. Dans Marianne en los Andes les auteurs se penchent sur trois moments révolutionnaires français importants, la Révolution de 1789, mais aussi celui de 1848 et le plus récent : mai 68. Ils analysent le contexte péruvien lors de ces trois époques et ils font une projection de cette influence dans l'avenir politique et social du Pérou.
Claudia Rosas est Professeur à la PUCP (Université Catholique du Pérou).
Bernard Lavallé est Professeur à l'Université
Paris 3 Sorbonne Nouvelle.
Fernando Carvallo est journaliste à RFI et Chargé de Cours à l’IHEAL.
Vente et signature du livre.
Maison de l’Amérique Latine
217 boulevard Saint Germain, 75007 Paris
Mon ami Fernando Carvallo, m'avait remarquablement aidé il y a quelques années, lors de l'organisation des manifestations que j'avais organisées à l'occasion d'une célébration du général San Martin et d'Alexandre Aguadoà la mairie du neuvième arrondissement, avec le concours actif de l'ambassade du Pérou, de l'ambassade s'Argentine, et du Consulat d'Espagne. Nadia Prete avait grandement contribué à la réussite de ce projet malgré les réticences et l'obstruction de certains édiles...
Le site du Centre Culturel Péruvien : http://www.cecupe.com/
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"Fort Chabrol" un anthroponyme"...La rue Chabrol et Marie Laurencin
Par Bernard Vassor
Marie Laurencin
Un certain comte Charpentier avait obtenu par une ordonnance royale le 29 mai 1822, une autorisation d'ouvrir une rue sur ses terrains.:
"A autorisé M. le comte Charpentier à ouvrir sur ses terrains une rue de 12 mètres de largeur pour communiquer de la rue du Faubourg Poissonnoière, vis à vis la rue Bellefond au faubourg Saint Denis. Sur les 12 mètres auxquels la largeur de la rue est fixée, le comte Charpentier fournira 10 mètres sur toute la longueur de sa propriété; le surplus lui sera payé à raison de 7francs 86 centimes le mètre carré. Cette rue fut immédiatement tracée et reçut en vertu d'une décision ministérielle du 1 juillet suivant le nom de rue Chabrol*"
(J'ignore à quelle date, la particule "de" lui fut ajoutée)
.....
Puis en 1826 est ouverte la rue Neuve-Chabrol, sans autorisation sur des terrains appartenant à Mme de Bellecôte et messieurs Chobert et Philippon; terrains avetés au comte Charpentier, qui provenaient de l'ancienne foire Saint-Laurent. Un arrêté du 7 décembre 1840, prescrivit l'établissement d'une barrière de clôture aux extrémités de cette rue qui formait le prolongement de la rue Chabrol. En 1830, après la révolution les habitants débaptisèrent la rue pour lui donner celui du nouveau préfet de la Seine M.Delaborde. Le 12 août 1835, une décision ministérielle signée Gasparinlui rend son nom premier. Le 10 octobre 1836 on procèda à la régularisation du numérotage, et les constructions riveraines furent alignées.
La notoriété de cette voie lui vient d'un fait-divers tristement célèbre. Jules Guerin; un journaliste violemment antisémite et anti-maçonnique, pour échapper la police qui voulait l'arrêter, se réfugia dans les locaux du 51 de la rue Chabrol et soutint un véritable siège, dans les locaux de l'organe de presse du "Grand Occident de France" et du journal "L'Antijuif",qui se barricada, avec 12 hommes, Jules Guérin. Cet anti-dreyfusard était aussi le directeur de "L'Antijuif", un journal qui pouvait vendre jusqu'à 120.000 numéros par semaine. Le siège dura du le 13 août 1899, jusqu'au 21 septembre. Jules Guérin qui avait voulu fomenter un coup d'état tint pendant 5 semaines. La police pour venir à bout des assiégés avait fait couper l'eau et le gaz. Guérin et ses amis se rendirentt le 21 septembre au matin, alors que la police se préparait à donner l'assaut. L'appellation "Fort Chabrol" devait ainsi entrer dans l'histoire et dans le vocabulaire courant, sans toutefois que ceux qui utilisent cet anthroponyme, n'en connaissent la signification.
Marie Laurencin est née à Paris le 31 octobre 1885 d'un père inconnu et d'une mère employée de maison, jeune domestique séduite par son patron qui était marié. Ce père, homme politique, n'abandonne toutefois ni sa maîtresse, ni son enfant, dont il assume financièrement l'éducation. Marie fait des études exceptionnelles pour une fille de l'époque au lycée Lamartine. Goûtant peu la théorie, elle prit des cours de peinture sur porcelaine à Sèvres puis de dessin à l'école de la Ville de Paris, et à l'académie Humbert où elle rencontre Georges Braque.
Elle meurt le 8 juin 1956 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père lachaise.dans une robe blanche tenant dans une main une rose et dans l'autre une lettre d'amour de Guillaume Apollinaire. Elle emporta dans sa tombe une lettre d’amour écrite par Guillaume Apollinaire :
La Chanson du Mal-Aimé :
...Mais moi j'ai le coeur aussi gros
Qu'un cul de dame damascène
O mon amour je t'aimais trop
Et maintenant j'ai trop de peine
Les sept épées hors du fourreau
Sept épées de mélancolie
Sans morfil ô claires douleurs
Sont dans mon coeur et la folie
Veux raisonner pour mon malheur
10:32 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
04/12/2008
A propos de l'exposition Victor Hugo à Carnavalet : LA BERGERE D'IVRY
Par BERNARD VASSOR
Dédié à mon ami Gérard Comte, l'historien, du XIII° arrondissement . Passionné, il a bataillé ferme pour que l'on donnât le nom de Bergère d'Ivry dans ce quartier à une rue, un carrefour ou une place, plutôt que celui d'un obscur politicien, militaire ou chanteur à la mode, comme nous avons l'habitude de le subir trop souvent dans Paris. Ce serait un bel hommage à lui rendre pour toutes les actions qu'il a menées pour l'histoire de son fief...
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16:27 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : gerard comte, victor hugo, balzac, george sand, alfred de musset, aimée millot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/12/2008
Une enseigne d'un marchand de couleurs rue Saint Denis
Par Bernard Vassor
14:00 Publié dans Les marchands de tableaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/12/2008
Du rififi autour du MAPI, suite, dans la revue Sciences au Sud ....
Voici comme promis l'article d'Alain Gioda :
Article sur internet : http://www.ird.fr/fr/actualites/journal/
"Sciences au Sud", 2008, septembre-octobre, nº46, page 2.
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Sciences au sud, journal bimestriel de l'IRD, met en lumière les principaux programmes de recherche et relate tous les événements de la "Planète IRD".
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Si vous désirez recevoir la version "papier" du journal,
abonnez-vous à : annuaire@ird.fr
23:03 Publié dans HISTOIRE | Tags : sciences au sud, alain gioda, machu picchu, ird. | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/12/2008
Les dames du temps jadis, c'était mieux hier suite...
Par Bernard Vassor
20:25 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : prince de polignac, claude mangin | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
C'est arrivé demain : Du rififi autour du MAPI, un article à paraître du journal de l'IRD : Sciences au Sud
Par Bernard Vassor
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Sources : Alain Gioda
16:55 Publié dans HISTOIRE | Tags : alain gioda, macchu picchu, ird | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Les dames du temps jadis, c'était mieux hier......
Par Bernard Vassor
11:05 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/11/2008
Un anthroponyme grand ou petit : Larousse
Par Bernard Vassor
11:38 Publié dans Histoire littéraire | Tags : pierre-athanase larousse, larousse et boyer, jules andrieux, deberle, jules hollier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/11/2008
Histoire de la photographie, Ernest Lacan, un précurseur le la presse scientifique consacrée aux Beaux-Arts et à la photographie.
Par Bernard Vassor
11:57 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : ernest lacan colonel de monfort, abbé moigno | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/11/2008
Histoire anecdotique : M.Gaudy, le bonnetier, "hermaphrodite" de la rue du faubourg Saint-Denis
Par Bernard Vassor
Dans un petit ouvrage anonyme (in-32) attribué à Balzac*, publié en 1826, nous trouvons la description curieuse d'une enseigne peinte affichée au mur d'une échope du numéro 8 de la rue du faubourg- Saint-Denis.
L'auteur de ce livre en fait le commentaire suivant :
"LA MERE DE FAMILLE (A la)
Gaudy, bonnetier,rue du faubourg Saint-Denis, n° 8.
Par ma foi, c'est la première enseigne peinte de la Mère de famille qui ait un tableau. Madame Debière rue du Helder, boulevard des Italiens, s'est également placée sous le signe de la Mère de famille; mais elle n'a pas cru devoir nous donner le portrait de cette bonne mère; Monsieur Gaudy a cru devoir le faire; mais comment monsieur Gaudy se dit-il la mère de famille ? Il est donc marié ou hermaphrodite".
.............
Douze ans plus tard, ironie de l'histoire, ce monsieur Gaudy (J.L.) va croiser une nouvelle fois le chemin de l'auteur de la Comédie Humaine.
La baronne de Pilloy*qui était en relation avec l'ancien bonnetier, avait proposé à Balzac de faire acheter (pour 4000 francs) un livre qui serait signé par ce propriétaire de la Mère de Famille, dans le but d'obtenir de Louis-Philippe, l'attribution de la légion d'honneur.
Honoré, avait l'habitude d'inscrire dans son livre de cuisine qui ne quittait pas son bureau, toutes les pensées de Napoléon. Il y en avait cinq cents quand cette proposition lui fut faite.
Nous apprenons ainsi, dans une lettre adressée à celle qui allait devenir sa femme***, il entreprit de faire un recueil qu'il intitula Maximes et pensées de Napoléon. Ce livre fut précédé d'une épitre dédicatoire signée J-L. Gaudy jeune.
*Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].- Chez les marchands de nouveautés, 1826
Imprimerie H.Balzac, rue des Marais Saint-Germain, n° 17
**La baronne habitait à cette date 6 rue Saint-Georges, où, quatre ans plus tôt naissait Degas. La lettre était adressée à sa soeur Laure Surville : 28 du fbg Poissonnière, maison de Racine (?), pour remettre à M.de Balzac.
***(...)J'ai vendu ce travail à un ancien bonnetier qui est un gros bonnet de son arrondissement,qui veut avoir la légion d'honneur, et qui l'aura en dédiant ce livre à Louis Philippe (...):. Lettres à l'Etrangère, 10 octobre 1838.
10:31 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/11/2008
La Brasserie des Martyrs et l'auberge de "La Belle Poule"
La Brasserie des Martyrs fut ouverte par un certain Schoen, qui fit rapidement faillite. Un sieur Bourgeoisqui lui a succédé, lui donna une certaine notoriété en modifiant la décoration de l’établissement (criardes aux yeux de certains) et qui devint bientôt le lieu de rendez-vous de tous les artistes, les peintres les plus divers, comme Alfred Stévens, Yan d’Argent, les "ingristes"et les coloristes s’opposaient avec violence à celui qui allait vite devenir le maître des lieux, l’élève de l’école de Bougival, Gustave Courbet.
En ce temps là Montmartre était considéré comme un pays à part, encore boisé, on y voyait des tonnelles recouvertes de chèvrefeuille, et on y cultivait des radis roses. Trois acacias et un noyer plusieurs fois centenaire peuplaient le lieu. Certains historiographes, situent le "Cabaret de La Belle Poule" au bas de cette rue. C'est un nommé Alexandre Guérin, qui était le patron supposé de ce cabaret artistique et littéraire, une superbe femme y trônait au comptoir.Elle était courtisée par le critique tant redouté, Gustave Planche, accompagné souvent de Théodore de Banville, de Catulle Mendès de Baudelaire, Glatigny. Emile de la Bédolière l'a célébrée ainsi :
"Notre frégate de son rang
N'appréhende plus de descendre
Le patron est un conquérant ,
Il porte le nom d'Alexandre;
Mais tant de mets sont engLoutis,
Tant de vin dans nos gosiers coule,
Qu'on va ressentir du roulis
A bord de notre Belle Poule."
Les artistes étaient à l'abri des recors (chasseurs de primes) de l'abbaye de Clichy (prison pour dettes) qui n'aimaient pas s'aventurer dans ce lieu de "non droit" . La rue était très bruyante avec ces dizaines d'ateliers de forges, à marteaux, à roues tournantes qui mélaient leurs bruits aux marchands ambulants. Beaucoup de petites maisons, de garçonnières de crèmeries peuplaient la rue des Martyrs.
.......
L'entrée de la brasserie des Martyrs paraissait très étroite, (la moitié de la largeur actuelle du magasin qui est aujourd'hui au 7 rue des Martyrs)
Lisez la description dun chroniqueur de l'époque : "Une grande porte vitrée qui s'ouvre à deux battants. Entrez.Vous voilà sur le seuil d'un immense boyeau si long qu'il n'en finit plus (...) en réalité, c'est une salle de deux cents mètres (l'auteur, même si il n'est pas marseillais exagère beaucoup, la distance de la rue des Martyrs et la rue Notre Dame de Lorette est d'une trentaine de mètres au grand maximum) Par un bout, elle touche à la rue des Martyrs et par l'autre bout, elle touche à la rue Notre Dame de Lorette. (...) Aux murs on ne voyait ni fresques emblématiques, ni dorures, ni ornements de toutes sortes. Prèsdu comptoir où s'asseyaient deux dames d'Alsace, blondes et rieuses, l'oeil s'arrêtait sur une naïve peinture représentant "le roi Gambrinus" soulevant un énorme verre débordant de bière écumante, qu'il se disposait à approcher de ses lèvres. C'était l'enseigne de l'établissement."
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Manet venait souvent avec son cousin le commandant Lejosne, militaire républicain voisin de l’avenue Trudaine, en disponibilité depuis le coup d’état du 2 décembre et de son ami Charles Baudelaire. Un personnage un peu bizarre, ancien élève de l'École Normale, Eugène Potrel, se vantait d'être collectionneur de gifles !!! qu'il provoquait, et auquelles il ripostait par cette phrase : "Et surtout monsieur, , ne vous vantez jamais de m'avoir souffleté !"
Des écrivains, Champfleury, Philibert Audebrand, Louis Desnoyers, le président de la Société des Gens de Lettres, des musiciens, des hommes politiques, et Jules Andrieux le futur communard responsable de la commission administrative firent de cet endroit le plus tumultueux établissement du quartier. Pierre Larousse, Pierre Dupont le chansonnier poète auteur de l’immortelle chanson « Les Bœufs » y venait avec le chef d’orchestre de l’Elysée Montmartre Olivier Métra. Le docteur Gachet y côtoyait Renoir, Boudin, Monet et bien sur Henri Mürger Aurélien Scholl, Alphonse Daudet, Jules Vallès et Charles Monselet.
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( au numéro 11, un restaurateur, Alexandre Malingue figure dans les annuaires des archives de Paris,de 1845 à 1865.)
17:49 Publié dans Une petite histoire de la rue des Martyrs, maison | Tags : philibert audebrand, privat d'anglemont, murger, champfleury, jules andrieux, olivier métra, henri mürger aurélien scholl | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La chaise de Vincent
Par Bernard Vassor
12:48 Publié dans Les amis de Vincent | Tags : hendrik wiegersma, lies van gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
"L'Apôtre" Jean Journet
Par Bernard Vassor
Jean JOURNET est né à Carcassonne en 1799. Ses parents le mirent au collège où il fut un des plus mauvais élève. Il se rendit à Paris où il fit des études de pharmacie. Il rencontra des Carbonari qui l’enrôlèrent dans cette société secrète. Recherché par la police, il s’enfuit en Espagne, prit du service dans l’armée d’indépendance dont Armand Carel faisait partie. Il fut fait prisonnier et ramené en France dans le Castillet de Perpignan. Après dix huit mois de prison préventive, il fut acquitté. Quelques temps après il se fixa à Limoux où il s'établit comme pharmacien et s’y maria.
C’est alors qu’il tomba sur quelques brochures de Charles Fourier qui produisirent sur son imagination échevelée une telle impression, qu’il partit pour Paris afin de rencontrer l’auteur de « La Théorie des Quatre mouvements ». C’était ce que contenait de plus bizarre cette doctrine qui l’avait le plus frappé. Rendant visite à l’ermite de la rue Saint-Pierre de Montmartre, dans sa mansarde au chevet de l’église, il fut frappé par l’extrême pauvreté de Fourier de son état minable, ce qui le renforça dans la volonté messianique de promouvoir la doctrine du maître. C’est ainsi que débutât l’apostolat de Jean Journet qu’il poursuivit jusqu’à la fin de sa vie. Ne prenant dans la doctrine de Fourier que les aspects les plus insolites,il résolut d’abandonner la pharmacie et sa famille pour propager avec ardeur dans le monde « la bonne nouvelle » Actes_du_colloque_Maison_Francaise_d_Oxford_Anne_Marie_Ki...
C'est alors que commença l'apostolat de Jean Journet qu'il poursuivit jusqu'à la fin de sa vie avec ardeur et ténacité.
Il se rendit une nouelle fois à Paris où il rencontra Victor Considérant et des chefs de l'école phalanstérienne qui le rejetèrent, le prenant comme un illuminé grotesque. A Paris, il fut très mal accueilli par les chefs de l'école phalanstérienne. Il écrivit de petites brochures qu'il vendait à bas prix ou distribuait gratuitement quand il ne pouvait pas les monnayer. Le 8 mars 1841, du balcon de l'Opéra Le Peletier, il jeta un torrent de brochures sur le parterre. Arrêté, il fut conduit à la préfecture, et de là à Bicètre, déclaré alliéné de monomanie, il subit un internement et un traitement qui l'aurait rendu complètement fou si l'intervention de M. Mongolfier ne lui avait fait rendre la liberté. Cette expérience, ne le rebuta pas, il reprit la rédaction de ses préceptes, mais il décida de s'adresser aux sommités sociales, mais toujours sans succès. Il partit pour la province, allant de ville en ville, prêchant sa doctrine dans les cafés.
Arrivé à Montpellier, il apprit qu'il y avait une reception chez l'évêque. Pénétrant dans les salons, il se mit en tête de convertir les prêtres réunis en déclamant :
--"Réveillez-vous ! lévites sacrilèges,
Ivres d'encens, dans la pourpre endormie;
Le Saint-Esprit a dévoilé ses pièges,
Il va saper vos sépulcres blanchis."
Vous imaginez l'effet ! La France n'étant pas réceptive, il s'attaqua à la Belgique, et il tenta même de convertir au fouriérisme la reine des Belges. De nouveau à Paris il harcela de ses visites les hommes les plus en vue : Delavigne, Lamenais, Lamartine,, Victor Hugo. Seul le généreux Alexandre Dumaslui constitua une rente de 1200 francs, somme qu'il ne perçu pas longtemps, Dumas étant criblé de dettes, il dut mettre en vente Monte-Christo....
Voici une liste d'injures : Instigateur de nos maux, fléau de l'espèce humaine, Roi du machiavélisme, augure cacochyme, vampire cosmopolite, omniarque de rebut, avorton de la sciences, souteneur de Proserpine, pygmée de perversité, sybarite gorgé, omniaque omnivore ....
Dans le but de fonder un phalanstère d'enfants, il lança une souscription qui ne rencontra aucun succès.
En 1849, il lança de nouveau du balcon du Théâtre-Français ses brochures sur les spectateurs. Arrêté, il fut de nouveau interné à Bicètre où il resta quelques semaines. Il poursuivit sa propagande dans les cafés. Le coup d'état du 2 décembre l'obligea à retrouver sa famille à Limoux. Il finit ses jours en 1861. Sa dernière brochure répertoriée (1858) "Documents apostoliques et prophéties" nous montre, que même à la fin de sa vie, il avait poursivi sa propagande apostolique fouriériste.
Jean Journet fait partie de ces personnages inclassables que Champfleury a placé dans sa galerie des "Excentriques"
09:48 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : charles fourier | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
25/11/2008
Un précurseur,"'inventeur de l'impressionnisme"Adolphe-Félix CALS Paris 1810 - Honfleur 1880
Par Bernard Vassor
« Hélas, mon ami, je comprends de moins en moins où vous voulez aller.
Vos paysages, voyez-vous, eh bien, pardonnez-moi de vous parler aussi brutalement...
mais c'est aussi mauvais que ce que fait ce - comment l'appelez-vous ?
- ce Corot ; oui, c'est cela, Corot. Vous me rappelez cela... Voilà où vous en êtes, mon pauvre Cals !
Je vous le dis comme je le pense. »
Léon Cogniet à Adolphe-Félix Cals,
(d'après Arsène Alexandre).
....
Peintre préimpressionniste appartenant au groupe que l'on désigne sous le nom d'Ecole Saint-Siméon ou Ecole de Honfleur.
Il était estimé des artistes de sa génération, Corot, Diaz, Fromentin, Jonking, Boudin. Il exposa au salon de 1848 à 1865.
Il a beaucoup dessiné et peint Montmartre où il vécut rue Cortot (rue Saint-Jean à l'époque) et boulevard Rochechouart. (La fontaine du But) , Asnières, Argenteuil Neuilly.
ci-dessus : autoportrait
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Il travaillait parfois avec Daubigny autour de Paris et partageait la même attirance pour les tons rompus et voilés. Ses débuts furent aussi ceux d'un sage portraitiste exposant régulièrement depuis 1835 portraits et paysages au Salon annuel. Il exposera cependant en 1863 au Salon des Refusés et se retrouvera aux côtés des impressionnistes pour l'exposition de 1879 avec Degas, Forain, Monet, Pissarro, Zandomeneghi. d'après son biographe Arsène Alexandre Ce fut le père Martin qui le présenta au comte Armand Doria qui a été son premier mécène et client. Le comte l'invita dans son château d'Orrouy pour lui permettre de peindre dans la région du Valois.
Dès 1871 Cals partagea sa vie entre Paris et Honfleur. Son amitié avec Jongkind, puis, lorsqu'il s'installa à Honfleur en 1873, ses relations avec les peintres qui fréquentaient chez la mère Toutain à la ferme Saint-Siméon .
Il fut sans conteste le véritable précurseur de l'impressionnisme, avec des oeuvres comme soleil couchant à Honfleur en 1873, ou le déjeuner à Honfleur de 1875 ( Musée d'Orsay) Il prit part aux expositions des Impressionnistes, en 1874 puis en 1876, 1877, 1879 et 1881.
*Victor Jannesson dans un ouvrage sur Cals daté de 1913 :
« Au musée d'Orsay ces oeuvres de Cals sont exposées: Le déjeuner à Honfleur - Côte de Grâce -. Soleil couchant à Honfleur. Honfleur, effileuses d'étoupe. Femme et enfant dans un verger - Ferme Saint-Siméon -
16:40 Publié dans Les peintres | Tags : corot, diaz, fromentin, jonking, boudin, la mère toutain à la ferme saint-siméon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Pierre–Firmin Martin, le marchand de tableaux de la rue Saint Georges, dit : Le Père Martin
Par Bernard Vassor
Il a vu le jour le 17 février 1817 dans les environs de Salins-en-Jura, mort le 30 septembre 1891. Il est le fils d'un ancien cultivateur devenu marchand de vin à Montmartre 26 rue de la Chaussée Clignancourt.
Henri Rouart rappelle qu'il fut acteur, qu'il joua "les traitres" dans des théâtres de quartier. Il était un ancien ouvrier sellier, .
En 1837, il épousa une couturière, Victoire Adèle Davy, son oncle Stanislas Cloche était brocanteur.
Martin ouvre avec lui une boutique au 20 rue de Mogador***, se spécialise dans la vente de tableaux. Pierre-Firmin habite alors rue Mansart. Les habitués du lieu l'appellait "le cercle Mogador" ! Il fut le premier à acheter et promouvoir les toiles de Cals, Jongkind et Boudin.En 1859, s'installa 52 rue Laffitte, et il habita ensuite 29 rue Saint Georges où il travailla "en chambre". Précurseur, il sera le premier à s’intéresser aux pré-impressionnistes et aux impressionnistes. En 1874, il est nommé gérant provisoire de "La Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs" qui organisa la première exposition impressionniste cette année là dans l'atelier de Nadar, boulevard ders Capucines.
Il se fit rapidement une clientèle de riches collectionneurs : le comte Armand Doriat qu’il avait rencontré en 1858 et qui l" accueillit avec un grand nombre de peintres dans son château d’Ourry. En 1899, au cours d'une des ventes après sa mort (1891), on dénombra 36 œuvres de Cals, 69 Corot, 2 Courbet, 10 Daumier, 4 Delacroix, 9 Théodore Rousseau, (…) 22 Vignon, (vues de Jouy-le-Comte, de Vargenville etc…)
16:11 Publié dans Les marchands de tableaux | Tags : "la société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs, armand doriat, cals, jongkind, boudin. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
23/11/2008
Une fusillade au jardin du Luxembourg
PAR BERNARD VASSOR
16:36 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La mairie du IX° arrondissement pendant le siège de Paris, suite...
PAR BERNARD VASSOR
15:44 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg