13/04/2009
Paris disparu : rendez-nous nos marchands de qua't saisons
Par Bernard Vassor
17:16 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Pour les amoureux de Paris, un bulletin hors série de la Société historique du 10° arrondissement de Paris.
Par Bernard Vassor
11:42 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
11/04/2009
Paris disparu : Passage des Vieilles boucheries
Par Bernard Vassor
18:31 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/04/2009
Hommage International à César Abraham Vallejo Mendoza
Mort à l'âge de 46 ans à Paris le 15 avril 1938, il est sans doute un des plus grands poètes hispaniques américains du XX° siècle.
Il repose au cimetière du Montparnasse.
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Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou vous informe de la prochaine activité
de l’Association « Des Amis de César Vallejo» :
Hommage International à César Vallejo
Avec la participation d’Edgar Montiel, Pablo Paredes, Jean-Claude Moreira, Bernard Noël, Nicole Barrière, Claude Ber,
Seyhmus Dagtekin, Mariposa del Castillo, Guy Goffette, Carlos Henderson,
Chim Nwabueze, Waldo Rojas et Mériem Azizi
Mercredi 15 avril à 19h30
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Au Scribe l’Harmattan
21 bis rue des Écoles
75005 Paris
M° Maubert-Mutualité ou Cardinal Lemoine
13:57 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/04/2009
Paris disparu : Le passage d'Harcourt
Par Bernard Vassor
Et le Rommant du Pet au Diable"
16:54 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
08/04/2009
Paris disparu : La rue des Cocus
Par Bernard Vassor
"La Trefilliere a l'un des bous,
Et Quiquenpoit que j'ai moult chier
La rue Auberi le Bouchier
Et puis la Conreerie aussi"
Le dit des rues de Paris
Guillot, entre 1280 et 1300
..............
Il s'agit de la rue Quincampoix qui devait ce surnom de rue des Cocus, bien avant la faillite du banquier écossais Law qui avait fait un grand nombre de cocus, la réputation des maris de cette rue avait fait l'objet d'une pièce satirique "Le Pont Breton des procureurs" en 1624 où les personnages habitant cette rue étaient affublés des plus belles cornes de Paris ! Un manuscrit daté de 1450, donne dans une nomenclature des rues de Paris, le nom de rue des Mauvaises paroles, pour la simple raison qu'elle était peuplée de nombreuses comères. On trouve aussi au XIII° siècle le nom de rue Qui qu'en poist,dans la partie haute, et rue de la couroierie, ou Conrerie, puis, rue de la tréfillière et puis rue des Cinq Diamants dans la partie basse, rue des Lombards. Le bureau des merciers de Paris fut établi dans cette rue bien avant le bureau des nourrices. Que les habitants actuel de cette rue se rassurent, le pourcentage de cocus est sans doute équivalent à celui de la rue de Passy.
18:30 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/04/2009
Marie-Anne-Adélaïde Lenormand
Par Bernard Vassor
14:04 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/04/2009
Les procès de luxure bestiale
Par Bernard Vassor
D'après Roland Villeneuve
16:01 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
04/04/2009
Eliphas Lévi Zahed, défroqué, inventeur de l'occultisme
Par Bernard Vassor
11:05 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : abbé constant, flora tristan, eliphas lévi zahed | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
01/04/2009
La mort de la Dame aux Cammélias, selon Alexandre Dumas père
Par Bernard Vassor
Surtout, ne m'écrivez pas pour me signaler que Cammélias ne prend qu'un L, l'édition originale, selon l'exemplaire de Chantal Chemla, en avait deux. J'ajoute que le mot devint vite un anthroponyme, désignant une femme entretenue qui affecte d'être souffreteuse !!!!
Visite après le décès de l'appartement de "Marie Duplessis"
En 1865, dix huit ans après le décès de Marie Duplessis, Dumas père, dans une lettre adressée à « un docteur », raconte à sa façon les derniers jours et la mort de la Dame aux camélias.
Dans le dialogue qu’il écrit, et c'est pour cela qu'on l"aime, il réécrit les derniers instants d'Alphonsine Plessis.
..........
Dumas père est chez lui à Marly, il voit venir à lui un jeune homme barbu qu’il ne reconnaît pas au premier abord ; c’est son fils qui, de retour de Russie, lui raconte son voyage, et après un amusant dialogue lui demande mille francs : · "Nous allons payer neuf cents francs aux huissiers qui ne veulent pas laisser mourir en paix la pauvre Mlle Marie Duplessis ». Il a reçu une lettre de son amie Michette le suppliant de la secourir ; on vend ses meubles car elle ne peut plus payer son loyer. Quand ils arrivent chez elle : « Une affiche de vente annonçait la vente sur place des meubles de Mlle Duplessis (...) le seul meuble qu’on eut laissé dans sa chambre était le lit dans lequel elle agonisait ». (...) Le jeune Alexandre se retient de ne pas assommer l’huissier, va lui faire la monnaie, tandis que le père se charge de la négociation, puis ils font rapporter les meubles dans la chambre : « Nous vîmes un bras décharné écarter les rideaux du lit, une tête pâle, mais toujours de belle apparence, deux yeux ardents de fièvre se fixèrent sur nous à travers la porte entrouverte... la mourante jeta un cri ! Elle nous avait reconnus. Alexandre se précipita dans la chambre. Je tirais la porte sur lui, je payais le commissionnaire, je laissais le reste des mille francs sur la cheminée et j’allais dîner à crédit chez Durant au Café de la Madeleine ». Un matin Alexandre lui annonce la mort de Marie : « Je ne l’ai pas quittée, on l’enterre demain (...) on vend les meubles pour payer les funérailles et lui acheter une concession à perpétuité au cimetière Montmartre... La cérémonie funèbre a lieu le lendemain à la Madeleine.
La curiosité avait amené quelques personne à l’église, mais (nous ne fûmes) que deux à suivre le corbillard (...)
En sortant du cimetière, Alexandre dit : "ne trouves-tu pas père, qu’il y aurait un beau livre à faire ? ».
Au cimetière Montmartre
Annonce de la vente des biens de la Dame aux camélias.
L’expert, Thierry Bodin, relève que Dumas fils ne partit en voyage vers la Russie rattraper sa maîtresse, « La Dame aux Perles » Lydie Nesselrode,. En janvier 1847, il est en Algérie, et ne sait rien de l’agonie de son ancienne maîtresse, dont il n’apprendra la mort qu’à son retour à Marseille. Deux personnes ont effectivement suivi le corbillard, mais c’était le mari d'Alphonsine Edouard Perregaux et Edouard Delessert. La vente après décès eut beaucoup de succès
19:05 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : lydie nesselrode, dumas, edouard perregaux, edouard delessert. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
LA DAME AUX CAMELIAS : LA BELLE DOCHE…ET MARIE DUPLESSIS
Par Bernard Vassor
Marie, Charlotte Eugénie Doche, née Plumkett, née le 19 novembre 1821 à Brux elles. Elle fit ses débuts au théâtre du Vaudeville à l’age de quatorze ans. Sa très grande beauté lui valu beaucoup de succès. Elle épousa un chef d’orchestre et violoniste M. Doche en 1839, et le quitta deux ans plus tard (mort du choléra lors de la terrible épidémie de 1849). Elle eut alors de nombreux protecteurs très riches. Lorsqu’elle créa la Dame aux camélias, en 1852, son amant était un certain Gervilliers. Il mourut peu de temps après. Elle joua cette pièce 500 fois, jusqu’en 1862. Elle quitta la scène en 1870. Avec sa sœur, elle commandita son frère Francis de Plumkett, qui devint co-directeur du Palais-Royal. Elle demeurait 9 rue de Constantinople, et entretenait une maîtresse qui habitait à l’étage au dessus, l’actrice Mélita du Vaudeville. Le journal des Goncourt, encore lui fourmille d’informations et de citations plutôt venimeuses à son encontre.
Je ne vous en donne qu’un petit aperçu :
Fin février 1854 : "Suzane Lagier, une autre « horizontale » dit à Lorsay : « Moi je ne suis pas une commerçante comme Mme Doche, C’est une femme à prix fixe. Son mollet, sa cuisse, « sa motte », les tétons qu’elle n’a pas, tout ça c’est étiqueté. Je ne saurais pas vendre des pruneaux, comment veux-tu que je débite mon cul ? »
18 avril 1859, Aurélien Scholl devient l’amant d'Eugénie Doche.
15 Août 1858 Eugénie Dochefinance Scholl pour le rachat du journal « Le Corsaire-Satan »
21 novembre 1858 : « Puis vient une discussion sur l’haleine de Mme Doche, qui reste à l’état de fait historique » Le « Journal » avait déjà fait allusion plusieurs fois à l’odeur nauséabonde buccale de la comédienne.
24 décembre 1859, réveillon chez « la Doche » rue de la Ville-l’Evêque.
LA DAME AUX CAMELIAS Chapitre I :
« car seul j' ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet. Or, voici comment ces détails sont parvenus à ma connaissance. -le 12 du mois de mars 1847, je lus, dans la rue Laffitte, une grande affiche jaune annonçant une vente de meubles et de riches objets de curiosité. Cette vente avait lieu après décès. L' affiche ne nommait pas la personne morte, mais la vente devait se faire rue d' Antin, n 9, le 16, de midi à cinq heures. L' affiche portait en outre que l' on pourrait, le 13 et le 14, visiter l' appartement et les meubles. J' ai toujours été amateur de curiosités. Je me promis de ne pas manquer cette occasion, sinon d' en acheter, du moins d' en voir. Le lendemain, je me rendis rue d' Antin, n 9.
Il était de bonne heure, et cependant il y avait déjà dans l'appartement des visiteurs et même des visiteuses, qui, quoique vêtues de velours, couvertes de cachemires et attendues à la porte par leurs élégants coupés, regardaient avec étonnement, avec admiration même, le luxe qui
s'étalait sous leurs yeux. Plus tard je compris cette admiration et cet étonnement, car m' étant mis aussi à examiner, je reconnus aisément que j' étais dans l'appartement d'une femme entretenue. »
Marie Duplessis, née Alphonsine Plessis le 15 janvier 1824 à Nonant-le-Pin, morte à Paris le 3 février 1847
- Pauvre fille ! on m’a dit qu’à votre heure dernière,
- Un seul homme était là pour vous fermer les yeux,
- Et que, sur le chemin qui mène au cimetière,
- Vos amis d’autrefois étaient réduits à deux !
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- ALEXANDRE DUMAS Fils.
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Roman publié en 1848, inspiré d'un fait divers réel : l'amour d' Agénor de Gramont, duc de Guiche, futur ministre des Affaires étrangères, pour Alphonsine Plessis dite Marie DuplessisDans la réalité, un oncle du jeune homme intervint pour mettre un terme à cette liaison. Agénor fut envoyé à Londres. Marie épousa le comte Edouard de Perrégaux. Morte de tuberculose en février 1847. Elle était « grande, très mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage, elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde ».
AGENOR DE GRAMONT
09:34 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : plumkett, eugénie doche, mélita, goncourt, francis de plumkett, suzane lagier, aurélien scholl | Lien permanent | Commentaires (36) | | | | Digg
31/03/2009
Le phénomène des bandes : La racaille de la rue des Martyrs.
Par Bernard Vassor
Une bande de voyous, "bien connus des services de police"se livre chaque jour et chaque nuit à des désordres insupportables dans la brasserie qui communique avec la rue Notre Dame de Lorette, et qui se trouve juste en face de la rue du pornographe Hyppolite Lebas. Rappelons que celui-ci, avant de faire bâtir l’église Notre Dame de Lorette, a provoqué l’érection du symbole phallique de la place de la Concorde.
Le chef de la bande de cette brasserie, est un guadeloupéen noir, natif de Sainte-Rose nommé Privat d’Anglemont. Il fréquente tous les lieux mal famés de Paris et de sa banlieue. Le sous-chef est un gros homme aviné, Gustave Courbet qui boit ses six litres de vin rouge chaque jour, et qui barbouille des toiles qui sont la risée de tout Paris. C’est un repris de justice en puissance ! Un autre barbouilleur, Edouard Manet, fils à papa celui-là se trouve toujours en compagnie d’un original aux mains manucurées, les cheveux teints en vert qui se fait appeler Baudelaire Charles.
Il y a aussi un certain Alphonse Daudet qui attend toujours du courrier de son midi natal, qui finira sans doute sa vie comme les poires (on dit qu’elles pourrissent toujours par la queue). Sans parler d’un jeune homme prétentieux, Pierre Larousse qui à l’ambition d’écrire un dictionnaire dont jamais personne n’entendra sans doute jamais parler. Un certain docteur Gachetqui ne faisait rien pour relever le lot se retrouvait avec un peintraillon nébuleux, Claude Monet, Renoir et Eugène Boudin complétaient le tableau avec Pierre Dupont le chansonnier, immortel compositeur des «Bœufs».
Il est temps qu’une loi mette fin à ce phénomène de bandes, qui a tendance à se propager dans tout Paris, et plus particulièrement au quartier latin.
14:19 Publié dans Les cercles "cénaculaires" | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/03/2009
Des synestésistes à l'insu de leur plein gré.....
Origine physiologique de l'Impressionnisme :
"— Le préjugé du dessin. Étant admis que,
si l’œuvre picturale relève du cerveau,
de l’âme, elle ne le fait qu’au moyen de l’œil
et que l’œil est donc d’abord, tout comme l’oreille en musique."
(Synestésie : simultanéité de sensations de deux organes)
............
C’est au père Athanase Kircher( 1601-1680 ) né à Geisa près de Fulda qui entra chez les jésuites de Mayence. Savant universel, il a été le premier à tenter de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens. On lui attribue l'invention de la lanterne magique, de la machine à écrire, et de l'orgue mathématique (précurseur de l'ordinateur ?) professeur de mathématique à qui l’on doit les premières recherches scientifiques sur ce que l’on nommera plus tard « la synesthésie »Il établit que les couleurs auraient leur propre harmonie et que le son et la lumière ne seraient qu’un seul et même phénomène. Le père jésuite Athanase Kircher dans la théorie musicale de l’époque, cherche à réunir les intervalles des notes de la gamme de 6 notes (hexacorde) et des émanations colorées. Le blanc est l’unisson, l’or, la quinte etc..) Parmi le nombre de travaux importants, il consacre un ouvrage spécialement consacré à la couleur : « Le grand art de la lumière et de l’ombre » Ars Magna lucis et umbrae ). Kircher considère la couleur comme l’authentique produit de la lumière et de l’ombre. La couleur est une « lumière ombrée » et tout ce qui est visible dans le monde ne l’est que par une lumière ombreuse ou par une ombre lumineuse.
.......
Un autre jésuite, le Père Louis-Bertrand Castel né à Montpellier (1688-1757) publie quelques ouvrages scientifiques originaux : Traité de la pesanteur universelle (1724),La Mathématique universelle (1738), Optique des couleurs (1740) et, dans Nouvelles expériences d'optique et d'acoustique 1735), il décrit une machine de son invention : LE CLAVECIN OCULAIRE (de telle manière qu'un sourd puisse jouir et juger de la beauté d'une musique et réciproquement qu'un aveugle puisse juger par les oreilles.)au moyen duquel il prétendait en variant les couleurs, affecter "l'organe de la vue comme le clavecin affecte celui de l'ouïe par la variété des sons." L'art de peindre les sons et toutes sortes de musique (1725)
Un théologien, le Père Marin Mersenne (1588-1648) établit le premier les principes de la synesthésie entre l'ouïe et la vue.La note grave est représentée par la couleur noire, la note la plus aiguë est le bleu qui s'évapore comme s'il retournait vers le ciel la dominante est le vert, la note la plus agréable. On doit veiller dans la suite des sons ait une égale beauté dans la liaison des couleurs. Il indique également que les genres de la musique grecque diatonique =vert,
chromatique=jaune, en harmonique=rouge. Les notes les plus aiguës sonnent clair, les graves ont l'air sombre.
Sa théorie s'applique aussi au domaine instrumental : bleu pour la basse, jaune pour la flûte, rouge pour la trompette et le violon. Rouge qui correspond au sol, est la quinte le caractère violent du rouge est défini. Le jaune correspond au mi .
09:57 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/03/2009
Paris disparu : Petite histoire de la rue des Blancs Manteaux.
par Bernard Vassor
A l’origine, la rue porta le nom de rue de la Petite Parcheminerie, puis rue de la Vieille Parcheminerie, ensuite rue de la Parcheminerie, en raison des nombreux fabricants de parchemin qui y exerçaient leur activité. Enfin, au XV° siècle on lui donna le nom de rue des Parcheminiers ou des Blancs-Manteaux.
La dénomination de la rue, provient d’un ordre religieux de frères mendiants venus de Marseille les « Serfs de la Vierge » qui portaient des manteaux de laine blanche. Ils s’étaient établi dans le quartier du Temple en 1258, sous la protection de saint Louis, et ne tardèrent pas à y fonder une église. Leur nom resta attaché à la rue, bien qu’ils n’y restèrent qu’une quinzaine d’années. A la suite du Concile de Lyon de 1274, l’ordre fut supprimé et remplacé par les « Ermites de Saint-Guillaume » surnommés par les habitants du quartier « les Guillemites » (qui eux, étaient entièrement habillés de manteaux noirs) ceux-ci fusionnèrent avec les Bénédictins de saint Maur. En 1407, on vint y déposer sur ordre de Jean-sans-Peur, la dépouille du duc d’Orléans assassiné rue Vieille-du-Temple. A la fin du XV° siècle, s’installèrent dans la rue, la Confrérie des archers et arquebusiers. L’église actuelle Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, fut bâtie en 1685-1690, sur les vestiges de l’ancienne église, et modifiée au XIX° siècle. En 1778, sur ordre du roi Louis XVI, pour combattre l’usure, fut installé « le Mont-de-Piété » dans la rue des Blancs-Manteaux, que les Parisiens baptisèrent « Chez ma tante. Le couvent a été transformé en caserne pendant la révolution.
La paroisse fut recréée en 1802. Des modifications ont été apportées pendant plus d’un demi-siècle. L’architecte Baltard dirigea d’importants travaux d’embellissement. En 1863, on appliqua à l’église un portail monumental récupéré dans l’île de la Cité après la démolition de l’église des Barnabites.
En 1944, l’église et le couvent reçurent une bombe allemande, on déplora de nombreux morts et blessés, les toits de l’église et du couvent dévastés, les vitaux en miettes, et la voûte fut ébranlée. Il fallut plusieurs années de travaux, pour la rénovation entreprise avec l’aide de la Ville de Paris.
C’est aujourd’hui une des rues les plus pittoresques de Paris.
Bernard Vassor
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26/03/2009
Petites histoires anecdotique de la rue de la Tombe-Issoire.
Par Bernard Vassor
L’histoire proviendrait, selon une légende du moyen-âge « La geste du Moniage de Guillaume » dèu duel d’un guerrier allemand géant, et d'un vassal d’Huges Capet. Ce géant de 15 pieds de hauteur, sans la tête ( 4,50 m) dénommé Isoré avait été décapité, sous les murs de Paris par Guillaume au-court-nez (Guillaume d’Orange) Le corps sans tête fut inhumé sur un chemin au sud de Paris qui conduisait à Orléans, baptisé «de la Tombe Isoré ». Sur cette route, il y avait le château de Vauvert, hanté par le diable qui arrivait toutes les nuits d’une rue de Paris, qui, elle s’appela rue d’Enfer (aujourd’hui boulevard Saint-Michel). Il existait à cet endroit les débris de tombes antiques et un monument funéraire qui étonnait par son importance: sur un tumulus, une dalle d’environ vingt pieds de long était élevé sur un tumulus, rapporte l’historien Sauval. Certains donnent pour origine, le patronyme d’une famille Isoire au 16° siècle. Le chemin de Bourg-la-Reine fut son nom au 18° siècle.Le 20 juillet 1868 la rue porta sa dénomination actuelle et définitive de rue de la Tombe Issoire. Les n° 26, 28, et 30, partie de la carrière souterraine du Chemin de Port-Mahon sont classés monuments historiques. Le « fief des Tombes» (Les Catacombes) est l’enclos situé au croisement de la Tombe Issoire et de la rue Dareau actuelle. Après la fermeture du cimetière des Innocents « Les Catacombes » furent consacré en 1786. PLus tard, les ossements d'autres cimetières parisiens y furent aussi déposés.
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24/03/2009
La maison "à l'image des Deux Conins" de la rue Hautefeuille.
Par Bernard Vassor
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21/03/2009
Paul Gauguin, "un loup sauvage sans collier", de la rue Notre dame de lorette à Atuana aux îles Marquises
Par Bernard Vassor
Gauguin a vu le jour au 54 rue Notre Dame de Lorette (ancienne numérotation) le 7 juin 1848. Il est mort le 8 mai 1903 aux « Marquises ». Baptisé à l’église Notre Dame de Lorette, il embarqua un an plus tard avec sa mère et son père Clovis Gauguin, qui décide de partir pour le Pérou pour y fonder un journal à Lima. Sa mère, Aline Gauguin, espère retrouver une part de l’héritage de sa mère Flora Tristan, fille non reconnue d’une famille noble péruvienne, les Tristan y Moscoso. Clovis Gauguin meurt pendant le voyage, sa famille se retrouve seule au Pérou, où elle est accueillie par Pio de tristan y Moscoso, l’oncle de la mère de Paul Gauguin. Qui vécut à Lima jusqu’à l’age de six ans. Rentré en France avec sa mère et sa soeur, il alla à l’école à Orléans où la famille vivait chez un oncle maternel. Elève médiocre, il prépara l’école navale, mais ne parvint pas au niveau du concours d’entrée. Il s’engagea donc comme « pilotin» à dix sept ans dans la marine marchande, puis militaire. Son navire « Le Gérôme Napoléon » est désarmé après la défaite de Sedan. Il revint à Paris en 1871 chez son tuteur Gustave Arosa, un entrepreneur, financier, spécialisé dans la photographie. Celui-ci le fit entrer chez Bertin, un agent de change en bourse, 1 rue Laffitte dans l’immeuble de la Maison Dorée. Il gravit rapidement les échelons, qui lui donnèrent une aisance matérielle importante. Entre temps, il avait fait la connaissance chez Gustave Arosa, d’une jeune danoise (Mette Sophie Gad) qui habitait avec sa sœur rue des Martyrs dans une pension de famille chez madame Fouinet. Il ne tarda pas à l’épouser à la mairie du neuvième arrondissement, le mariage religieux se fit à l’église luthérienne de la rue Chauchat, son épouse étant protestante. Il eut cinq enfants. Petit rapin amateur, Il fréquenta un anarchiste Camille Pissarro, qui lui fit connaître Edgar Degas (c’est Degas, qui pour expliquer le caractère de Gauguin trouva la formule de la fable de La Fontaine du loup sauvage sans collier) et Paul Cézanne avec qui il allait peindre le dimanche à Pontoise. Il vit la première exposition impressionniste en 1874 boulevard des Capucines. Tout allait pour le mieux, Gauguin avait sa calèche qui l’attendait toute la journée, devant ses bureaux de la rue Laffitte, jusqu’à la place de la bourse. Mais voilà, la faillite de la banque catholique « l’Union Générale » en 1882 provoqua le krack financier et la crise financière qui mit fin à la carrière de Gauguin. Il abandonne tout pour se consacrer à la peinture. Pour faire des économies, il part vivre à Rouen. Sa femme le quitte pour retourner à Copenhague. Gauguin la rejoignit un peu plus tard et se fit représentant en toiles cirées ! Sa belle famille le chassa. Il revint vivre à Paris où il fut hébergé par un ancien collègue de chez Bertin, Emile Schuffenecker. Celui-ci trouvant que Gauguin s’intéressait de trop près à sa femme, Gauguin se retrouva dans une chambre d’hôtel, vivant de petits travaux, il fut même colleur d’affiches. Il connut un peintre breton Jobbé-Duval dans une petite boutique de la rue Clauzel qui était fréquentée par des artistes sans ressource ou débutants, comme Jongkind, Monet, Emile Bernard, Pissarro, Louis Anquetin, Vincent van Gogh, Jobbé-Duval lui conseilla d’aller en Bretagne à Pont-Aven dans une pension où la vie était peu chère, et les paysages d’une grande beauté sauvage.
Fin de la première partie
10:17 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
17/03/2009
Fernando, Medrano, Bouglionne, trois grands noms du cirque, une seule adresse
Boulevard Rochechouard
Médrano n’est plus.
Notre vieux cirque de Montmartre
sera peut-être remplacé
par une merveille architecturale,
mais les Montmartrois se compteront
qui la considéreront d’un œil sympathique…
L.R Dauven*
99 ans exactement après sa construction , a été entamé la démolition du plus prestigieux cirque de Montmartre.
Construit d'août 1874 à juin 1875, le cirque Fernando, propriété du fondateur, un acrobate Belge de son véritable nom Fernand Beert.
Suzanne Valadon y fut écuyère, jusqu’à cet accident qui interrompit sa carrière équestre. Les peintres impressionnistes furent nombreux à célébrer l’endroit, Renoir, Georges Seurat, Toulouse-Lautrec, Anquetin,Renoir et Degas,. Vers 1905, c'est Picassoaccompagné de Fernande Olivier et Max Jacob, qui fréquentait Médrano 3 ou 4 fois par semaine. Il adorait les clowns qu'il retrouvait au bar" dans l'odeur d'écurie qui montait chaude et écoeurante"(...) je n'ai jamais vu Picasso rire d'aussi bon coeur qu'à Médrano, il s'y amusait comme un enfant"*
Les jours de relâche, la salle était louée pour des conférences ou bien des réunions électorales.
*Administrateur du musèe de Montmartre
En 1897, le clown Gérôme Médrano dit Boum-Boum racheta à Fernand Beert le créateur du cirque et lui donna son nom. A sa mort le 27 avril 1912, c'est la veuve de Gérome Blanche-Mathilde qui prit sa succession et lui redonna son lustre d’antan. En pleine guerre en 1915, une véritable révélation va secouer Médrano, un trio dont on imagine mal l'enthousiasme dont il futl'objet, ce sont les Fratellini. En 1916 Jacques Copeau, fondateur avec Suzanne Bing d'une école de comédiens, recommande à ses élèves la fréquentation et l'observation du spectacle du trio Fratellini à Medrano.
En 1933, une grande exposition eut lieu au cirque Medrano, où figuraient des oeuvres de Granville, Gustave Doeé Daumier et Picasso.
Serge, l’historien du cirque rappelle les noms prestigieux qui enchantèrent le public : « les rois du rire » Grock, Rhum et son meilleurs partenaires Charles Manetti dans le rôle du clown blanc,Porto, Rastelli qui fut considéré comme le meilleur jongleur de tous les temps, les Codonas et les Fratellini qui y donnèrent des spectacles mémorable jusqu’en 1963, année du dernier spectacle après la vente aux Bouglione qui n’en firent un cirque que par intermittence. Ils louèrent la salle à des commerçants qui en firent une brasserie munichoise.
Le dernier spectacle de cirque fut donné par la dompteuse Catherine Blankartqui menât la parade finale du cirque Montmartrois. Une consolation tout de même, les Bouglione obtinrent quand même des promoteurs et des édiles, que la majorité des logements soient réservés au "gens du cirque"
*Charles Manetti tantôt clown blanc, tantôt Auguste, fut aussi le complice de Maîss, le formidable équilibriste sur fil, la dynastie des Manetti continue avec "Guytou", qui hante encore les lieux. Le café des artistes est toujours à sa place au coin de la rue des Martyrs.
L'article qui est reproduit dans cet article est extrait du journal "Le Chat Noir" du 5 mai 1888, il est signé : Baron B...
**Souvenirs de Fernande Olivier.
mise à jour le 17 mars 2009
09:28 Publié dans La mémoire des pierres | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
11/03/2009
Une épidémie galopante au XIX° siècle : Le spiritisme.
Par Bernard Vassor
16:05 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/03/2009
L'origine probable des guinguettes
Par Bernard Vassor
13:39 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/03/2009
Les petits "théâtres de Société"
Par Bernard Vassor
17:15 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La plus ancienne compagnie française d'assurances sur la vie : "La Nationale"
Par Bernard Vassor
10:19 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg