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04/04/2009

Eliphas Lévi Zahed, défroqué, inventeur de l'occultisme

Par Bernard Vassor

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C'est en 1810, que celui qui fut baptisé à l'église Saint-André -des-Arcs, le fils d'un savetier du carrefour de Buci, Alphonse-Louis Constant, naquit, à deux pas du Procope rue de l'ancienne Comédie. Après des études dans un collège pour enfants pauvres, il fut admis au séminaire de Saint Nicolas du Chardonnet. Là, un prêtre le dirigea dans l'étude de la magie à Saint-Sulplice. C'est là qu'il rencontra Hoene Wronski, qui lui fit dont de son prognomètre, machine à prédire l'avenir... Il est alors nommé sous-diacre et tonsuré. Une famille riche lui confia alors l'éducation de leur fille. Il en tomba alors amoureux, mais sa machine ne lui dit pas que la jeune fille qu'il prenait pour la réincarnation de la vièrge, allait laisser choire. Il quitta le séminaire, et s'engagea dans une troupe théâtrale, tout en continuant des études. Revenu à Paris dans l'appartement de sa mère qui s'était suicidée après le scandale causé par son fils, Constant rencontra une jeune fille dont il tomba éperdument amoureux. Il lui prodigua un solide enseignement littéraire et philosophique. Mais la jeune fille résista à ses invitations pressantes et vola de ses propres ailes. C'était Flora Tristan, celle qui allait devenir la grand-mère de Gauguin. L'abbé Constant changea son nom pour celui hébraïsé de Eliphas Lévi Zahed.
Il inventa le terme "d'occultisme", et fit apparaître selon des rites magiques des esprits les plus divers. Il fonda à Paris une revue tout ce qu'il y a de plus scientifique pour l'époque, à laquelle collaborèrent Michelet, Litttré, et Louis Ménard. Cette revue : "La Revue Philosophique et Religieuse". Il collabora même à la revue d'Alexandre Dumas" Le Mousquetaire" !
 Le grand mage fut ensuite ordonné maçon en 1861, dans la "Loge rose du Parfait Silence".
Pour couronner tout, il se prétendait la réincarnation de Rabelais. Après avoir écrit de nombreux ouvrages sur les grands mystères, l'histoire de la magie,la divination, il n'avait pas prévu que dans les derniers temps de sa vie, il aurait été obligé de se faire marchand fruitier pour vivre.....
Pour les âmes dévotes, signalons qu'au dernier instant de sa vie, il renia ses erreurs passées et souhaita retourner dans le giron de l'église.
 

02/09/2007

Congrès international en présence de MARIO VARGAS LLOSA

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Marie-Madeleine Gladieu me communique l'annonce du congrès international
qu'elle organise à Reims du 17 au 20 septembre 2007 en présence d'un des plus grands écrivains de ce siècle.
Marie-Madeleine Gladieu est certainement la plus qualifiée pour mener à bien cette entreprise. Elle a, de longue date consacré des études à notre écrivain péruvien préféré, biographe de Flora Tristan et de son petit-fils Gauguin, auteur d'innombrables romans, et... nobélisable, du moins je l'espère. 

REIMS 17 - 20 septembre 2007

Université de REIMS,

Champagne-Ardenne

Maison des Comtes de Champagne et Maison de la Recherche Campus Croix-Rouge

en présence de

MARIO VARGAS LLOSA

AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS

Contact : CIRLLLEP Bâtiment Recherche Campus Croix-Rouge 57, Rue Pierre Taittinger 51096 REIMS

Tél : 03 26 91 36 19 - Fax : 03 26 91 37 78

Aspects scientifiques : Professeur Marie-Madeleine GLADIEU

mail : mm.gladieu@univ-reims.fr

Aspects administratifs : Patricia OUDINET

mail : patricia.oudinet@univ-reims.fr

Affiche : affiche VARGAS 05.pdf

Programme complet : programme VARGAS 05.pdf

Nous demandons à notre correspondant à Reims Alain Pouillart le distingué rimbaldien, laviardesque, de nous faire un compte-rendu détaillé, et de boire à notre santé dans les caves Champagne Taittinger !!! 

01/08/2007

L'ENIGMATIQUE OLYMPE CHOZDKO

PAR BERNARD VASSOR

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De la collection Jean Darnel, et avec son aimable autorisation :
lettres de Marie Dorval à Olympe Chodzko, de 1838 à 1847
...................................................................... 
Dans cette missive de 14 pages, Marie Dorval qui se disputait les faveurs de la jolie Olympe Chodzko dont nous ne connaissons pas grand chose. Elle était mariée à un scientifique polonais exilé à Paris depuis l'invasion russe de son pays; il était l'auteur de travaux sur la géologie du Pérou, ce qui devait fortement interresser Flora Tristan*, qui eut également une liaison épistolaire (et peut-être davantage) avec elle  ! Dans cette lettre, Marie Dorval se plaint de son emploi du temps au "Gymnase", de ses répétitions qui ne lui laissent pas de répit. Elle répond à une requête d'Olympe qui avait dû lui demander un rendez-vous pour une de ses relations : "Répondez à votre ami à qui je dois "Marie" que je n'ose lui donner une heure; pas une ne m'appartient depuis ce cruel Gymnase ! (...)Mon amie, je vous envoie Monsieur de Vigny sitôt que je le pourrai, j'y travaille tant que je peux. Il est difficile de disposer de lui pour des choses étrangères à lui (...)" A une autre date, elle indique qu'elle viendra dîner mercredi. :"Vous ne me ferez pas trop boire ni trop manger chère amie parceque  ce jour là, je me dois u public." En octobre 1839, un vendredi, elle laisse percer sa jalousie envers Flora Tristan, avec ironie, l'informe : "Je vous écris à la hate sur une malle. Je vous écris rue du Bac à côté du numéro 100 dans cette maison de madame Flora Tristan qui est trop bonne pour vouloir me connaître et comment ne lui persuadez-vous pas chère Olympe puisque je je suis une indigne femme !" Nous connaissons aujourd'hui la rivalité amoureuse qui opposait Marie d'Agoult, George Sand, et Marie Dorval pour la possession de la très convoitée Olympe Chodzko. Les femmes se rencontraient régulièremment à l'hôtel de France, 31 rue Laffitte. Vers 1838, pour compliquer un peu plus les relations, Marie Dorval est devenue la maîtresse de Jules Sandeau l'ex mari de la bonne dame de Nohant. Marie Dorval se confie à Olympe : "Sandeau viendra m'accompagner; vraiment je l'aime. Et lui aussi, j'en ai la preuv à n'en pouvoir douter. Depuis que je ne vous ai vue, il est devenu adorable et à cette heure que je vous écris, je me sens parfaitement heurOlympe venez. Allez donc le voir, écrivez-lui, tourmentez le. Pendant ce temps là, je me reposerai moi" quelques années plus tard, elle l'invite à dîner et parle de son nouvel amant qui allait devenir son gendre : "Luguet joue en premier ou en second. Ilse fait une joie d'être près de vous à table. Le pauvre garçon serait privé de ce plaisir si vous n'étiez pas exacte" (...) Elle l'embrasse de toute son âme et lui souhaite de lui faire obtenir sa pension cette année.: "Le tems file, les amis s'en vont. Planche*a été atroce dans la revue (...) Tourmentez monsieur de Vigny je vous en prie !!! Je sais de lui quelque chose de très mal; et puis, je me sens le besoin de contrarier quelqu'un "(il ne faut pas se mettre à dos une femme amoureuse) et vous savez faire cela avec tant d'esprit"
*Flora Tristan elle aussi eut une liaison passionnée avec Olympe. Ses lettres sont plus amoureuses et explicites que celles de Maris Dorval. Cette correspondance avait été achetée dans une vente publique par André Breton, mais celui-ci  n'a jamais connu l'identité de la destinataire de ces déclarations et démonstrations très libres. C'est le professeur Stéphane Michaud qui a établi la correspondance Flora Tristan (La Paria et son Rêve, éditions Sorbonne Nouvelle Paris 2003) a découvert l'identité de la correspondante de Flora .Mais, c'est une autre histoire...
**Gustave Planche était le rédacteur littéraire et artistique influent et redouté du Mercure de France
D'après un entretien avec le biographe polonais Christophe Jezewski, le mari d'Olympe serait le savant Ignace Chodzko, géologue, auteur d'"Une Vie au Pérou "

17/03/2007

EVELYNE BLOCH-DANO UN SITE PLACE SOUS LE SIGNE DES MAISONS D'ECRIVAINS

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EVELYNE BLOCH-DANO

La célèbre biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust nous donne sur son site l'actualité littéraire, l'annonce de colloques, de voyages d'études etc..

Aujourd’hui elle se lance dans une nouvelle aventure : l’Université populaire du goût, créée par Michel Onfray, à Argentan. Et elle publie La Biographe. Vous pourrez la rencontrer au salon du livre sur le stand Grasset le 27 mars 2007 à 18 h 30 pour : La biographe, éditions Grasset, 237 pages, paru le 1 février 2007.       

13/12/2006

CONSTANT ALPHONSE-LOUIS

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Par Bernard Vassor
 
 

L’abbé CONSTANT, le Mage ELIPHAS LEVI, un utopiste à l’imagination exaltée et bizarre…

Il naquit le 8 février 1810 à l’actuel 5 rue de l’Ancienne Comédie. Il a fait des études dans un collège pour enfants pauvres de la paroisse Saint-André-des-Arts. Puis, il fit à 15 ans au Petit-séminaire de Saint-Nicholas du Chardonnet ses premières études. En 1830, il entra séminaire d'Issy pour finir ses deux années de philosophie.. Après Issy, il aboutit au séminaire de Saint-Sulpice pour faire sa théologie. Il y est ordonné sous-diacre et tonsuré. En 1835, alors qu'il a la charge de l'un des catéchismes de jeunes filles de Saint-Sulpice, la jeune Adèle Allenbach lui est confiée par sa mère, avec mission de "la protéger tout spécialement et de l'instruire à part, "comme si elle était la fille d'un prince". A la manière d’Abélard il tombe amoureux de son élève qu’il prétend être la vierge réincarnée. A la différence d’Héloïse, la jeune fille le quitta sans regrêts.  C’est alors qu’il abandonne le séminaire en 1836. Sa mère apprenant la chose se suicide en s’asphyxiant avec son réchaud à charbon. Il accompagne quelques temps une troupe théâtrale, et revenu à Paris, il tombe éperdument amoureux d’une femme, Flora Tristan à qui il prodiguera une éducation littéraire et philosophique qui la conduira à la création du premier syndicat ouvrier : Cette jeune femme ne répondant pas à ses avances, l’éconduira  pour  poursuivre ses enquêtes sur le monde ouvrier et la conduiront à être « La Femme Messie ».

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Création B.V., infographie Philippe Lefeuvre D.R.

C’est Constant qui éditera « Le testament de la Paria » Après la mort de celle-ci,partagé entre les idées saint-simoniennes et fouriéristes, il va être un temps le disciple de Ganneau.

 Un autre illuminé Simon Ganneau, le MAPAH (1806-1851)

notamment, fondateur d’une religion ( l'évadisme : religion d'Eve et Adam) prônant l’androgynie d’un dieu nommé le Mapah  mater-pater.
 
Ganneau le mage barbu fera des disciples, l'éditeu Jules Hetzel,r  le révolutionnaire Félix Pyat. Il était sculpteur, et recevait ses ouailes dans son atelier-temple de l'Ile Saint-Louis qu'il appelait son "Grabat-apostolique...."
Il prit des distances avec Ganneau et se prit de passion pour l'ésotérisme et écrivit "Le livre des larmes".
Il illustre aussi des livres d'Alexandre Dumas Louis XIV et son siècle, et Le Comte de Monté-Christo.
A Paris, il habite 10 rue Saint-Lazare. Il fréquente une jeune fille de dix-sept ans, Marie-Noémi Cadiot. Le père de celle-ci obligeat Constant au mariage, sous peine de poursuites. Le mariage eut lieu le 13 juillet 1846
La révolution de juin 1848 le voit au côtés des insurgés. Le 23 juin, un homme lui ressemblant  un marchand de vin est fusillé à sa place au coin de la rue Saint-Martin et la rue d'Arcis (?) Sa femme est membre du Club des Femmes d' Eugénie Niboyet.  Elle écrit dans des journaux sous le pseudonyme de Claude Vignon.
(Elle n'est pas la mère du peintre Claude Vignon, comme je l'ai déjà écrit par erreur sur la foi de biographies d'historiennes d'art.) Après sa rencontre avec le savant Wronski dont l'oeuvre produit sur lui une forte influence, il entreprend alors sous le nom d'Eliphas Levi ou Eliphas Levi Zahed, une oeuvre messianique ésotérique : Du Dogme et Rituel de a Haute Magie.
Sa femme qui avait un amant, s'enfuit avec lui pour ne plus revenir. En 1854, au cours d'un voyage à Londres, il est intronisé dans un cercle Rosicruciste, (Rose-Crix) où il parvint à un grade élevé. Il entre en relation avec le fantôme d'Apollonius de Tyane qui lui apparait....
Revenu à Paris, il habite avec le peintre Desbarolles 12 boulevard du Montparnasse au premier étage. D'avril à juin, il publie des chansons dans le Mousquetaire d'Alexandre Dumas