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13/12/2006

CONSTANT ALPHONSE-LOUIS

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Par Bernard Vassor
 
 

L’abbé CONSTANT, le Mage ELIPHAS LEVI, un utopiste à l’imagination exaltée et bizarre…

Il naquit le 8 février 1810 à l’actuel 5 rue de l’Ancienne Comédie. Il a fait des études dans un collège pour enfants pauvres de la paroisse Saint-André-des-Arts. Puis, il fit à 15 ans au Petit-séminaire de Saint-Nicholas du Chardonnet ses premières études. En 1830, il entra séminaire d'Issy pour finir ses deux années de philosophie.. Après Issy, il aboutit au séminaire de Saint-Sulpice pour faire sa théologie. Il y est ordonné sous-diacre et tonsuré. En 1835, alors qu'il a la charge de l'un des catéchismes de jeunes filles de Saint-Sulpice, la jeune Adèle Allenbach lui est confiée par sa mère, avec mission de "la protéger tout spécialement et de l'instruire à part, "comme si elle était la fille d'un prince". A la manière d’Abélard il tombe amoureux de son élève qu’il prétend être la vierge réincarnée. A la différence d’Héloïse, la jeune fille le quitta sans regrêts.  C’est alors qu’il abandonne le séminaire en 1836. Sa mère apprenant la chose se suicide en s’asphyxiant avec son réchaud à charbon. Il accompagne quelques temps une troupe théâtrale, et revenu à Paris, il tombe éperdument amoureux d’une femme, Flora Tristan à qui il prodiguera une éducation littéraire et philosophique qui la conduira à la création du premier syndicat ouvrier : Cette jeune femme ne répondant pas à ses avances, l’éconduira  pour  poursuivre ses enquêtes sur le monde ouvrier et la conduiront à être « La Femme Messie ».

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Création B.V., infographie Philippe Lefeuvre D.R.

C’est Constant qui éditera « Le testament de la Paria » Après la mort de celle-ci,partagé entre les idées saint-simoniennes et fouriéristes, il va être un temps le disciple de Ganneau.

 Un autre illuminé Simon Ganneau, le MAPAH (1806-1851)

notamment, fondateur d’une religion ( l'évadisme : religion d'Eve et Adam) prônant l’androgynie d’un dieu nommé le Mapah  mater-pater.
 
Ganneau le mage barbu fera des disciples, l'éditeu Jules Hetzel,r  le révolutionnaire Félix Pyat. Il était sculpteur, et recevait ses ouailes dans son atelier-temple de l'Ile Saint-Louis qu'il appelait son "Grabat-apostolique...."
Il prit des distances avec Ganneau et se prit de passion pour l'ésotérisme et écrivit "Le livre des larmes".
Il illustre aussi des livres d'Alexandre Dumas Louis XIV et son siècle, et Le Comte de Monté-Christo.
A Paris, il habite 10 rue Saint-Lazare. Il fréquente une jeune fille de dix-sept ans, Marie-Noémi Cadiot. Le père de celle-ci obligeat Constant au mariage, sous peine de poursuites. Le mariage eut lieu le 13 juillet 1846
La révolution de juin 1848 le voit au côtés des insurgés. Le 23 juin, un homme lui ressemblant  un marchand de vin est fusillé à sa place au coin de la rue Saint-Martin et la rue d'Arcis (?) Sa femme est membre du Club des Femmes d' Eugénie Niboyet.  Elle écrit dans des journaux sous le pseudonyme de Claude Vignon.
(Elle n'est pas la mère du peintre Claude Vignon, comme je l'ai déjà écrit par erreur sur la foi de biographies d'historiennes d'art.) Après sa rencontre avec le savant Wronski dont l'oeuvre produit sur lui une forte influence, il entreprend alors sous le nom d'Eliphas Levi ou Eliphas Levi Zahed, une oeuvre messianique ésotérique : Du Dogme et Rituel de a Haute Magie.
Sa femme qui avait un amant, s'enfuit avec lui pour ne plus revenir. En 1854, au cours d'un voyage à Londres, il est intronisé dans un cercle Rosicruciste, (Rose-Crix) où il parvint à un grade élevé. Il entre en relation avec le fantôme d'Apollonius de Tyane qui lui apparait....
Revenu à Paris, il habite avec le peintre Desbarolles 12 boulevard du Montparnasse au premier étage. D'avril à juin, il publie des chansons dans le Mousquetaire d'Alexandre Dumas 
 

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