29/07/2009
Virgine Dejazet, reine du Boulevard du Crime
a suivre : Virginie Dejazet dans le rôle de Madeleine Biffeteackini, fille de l'aubergiste du "Veau qui Tette"
10:47 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : rossini, variétés, gymase, vaudeville | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
31/12/2008
Une cubaine reine de Paris : la comtesse Merlin( Maria de las Mercedes de Santa Cruz)
13:12 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : rossini, balzac, malibran, garcia, maria de las mercedes de jaruco | Lien permanent | Commentaires (24) | | | | Digg
16/05/2007
LE GRAND CERCLE, CERCLE DES GANACHES, ET CERCLE DES ECHECS, SEVERIANO DE HEREDIA
Par Bernard Vassor
Le 20 janvier 1894, le préfet de Police Lépine faisait fermer le Grand Cercle, à la suite de nombreux rapports signalant la présence aux côtés du propriétaire d'un escroc international, "un nommé Mariovaldi (sic) dit Fabian Guagni dont les exploits ne sont plus à compter et tellement de notoriété publique, qu'il lui est impossible depuis de longues années de fréquenter le dernier des tripots de France C'est pour cela qu'il en était réduit à opérer sur les paquebots à l'étranger" (...) En compagnie de Monsieur Ardisson, l'auteur du scandale de l'Epatant, il fut de s'enfuir du Cercle de l'Union à Hambourg où il venaii de dépouiller les joueurs d'une centaine de mille francs (expulsé de Baden-Baden. Ce monsieur faisa_it partie de la bande de détrousseurs composée de Belliard, Maria et consorts est un grec des plus dangereux(...) extrait d'un rapport de police de décembre 1892.
*Le journal La Presse daté du 21 janvier 1894 annonce la fermeture du GRAND CERCLE du 16 boulevard Montmartre
13:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : rossini, mercy-d'argenteau, fersen, marie-antoinette, heredia, ardisson, mariovaldi | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/03/2007
Olympe Louise Alexandrine Descuillers dite : OLYMPE PELISSIER
Par Bernard Vassor
Olympe Péllicier, est le nom qui figure sur son acte de baptème dans le registre de la paroisse Saint-Germain-des-Prés. Ses parent habitaient rue des Bons Enfants à sa naissance. Le jour de son baptème, sa mère, veuve demeurait 12 rue Neuve de L'Abbaye. Sa mère destina ses filles à la carrière théâtrale. L'aînée joua des rôles de soubrette à la Porte Saint-Martin. OLympe fut vendue par sa mère quarante mille francs à un jeune duc qui l'installa dans une petite maison meublée. Le jeune homme ayant contracté une maladie dut renoncer à la jeune fille. Sa mère la revendit aussitôt à un riche Anglo-Américain qui lui constitua aussitôt une rente de vingt cinq mille francs* Elle conquit très tôt son indépendance qui lui laissa la liberté de choisir ses amants tous plus riches les uns que les autres.
Née en 1799 à Paris, baptisée le 13 juin 1813, elle est morte à son domicile 1 avenue Ingres le 22 mars 1878. Elle fut considérée comme une des plus jolies femmes de Paris. Intelligente, elle mena une vie brillante et reçu dans son salon les plus grands seigneurs et écrivains. En 1821, elle habitait 42 rue Chantereine(voire article rue de la Victoire) Puis on la retrouve rue Neuve des Mathurins au 42 ancien, devenu le numéro 12. En 1830, c'est rue Neuve du Luxembourg qu'elle tient un salon très apprécié. En 1830, c'est au 23 rue de La Rochefoucauld, un des plus grands appartements sur cour. Elle louait aussi un château à Ville-d'Avray. Balzac fut certainement un de ses amants de 1830 à 1831. Horace Vernat son amant la prit pour modèle pour sa Judith dans le tableau Judith et Holopherne.. Femme d'affaire, ambitieuse, elle prêtait des sommes considérables à intérêts allant jusqu'à vingt pour cent ! Même Lafayette eut recours pour une reconnaissance d'avances de trente mille francs. Ses affaires aux Etats-Unis étaient confiées à un cabinet d'affaires de M. Robert Sesgawick qui gdes trerrains achetés à New-York. En 1830, elle était la maîtresse d'Eugène Sue qui lui présenta Balzac qui en tomba éperdument amoureux. Au point que la scène de la Peau de Chagrin où Raphâël de Valentin se cachant dans la chambre de Foedora était le souvenir d'une aventure semblable avec Olympe. D'après certains témoignages, Balzac lui proposa de l'épouser, mais elle refusa. Elle eut de nombreux amants, puis, elle suivit Rossini qui habitait alors 10 boulevard Montmartre (avant le percement du passage Joufroy) (Rossini qui était marié à Marie Colbran) dans tous ses déplacements. Après la mort de sa première épouse, elle devint sa femme en 1846. Rossini lui survécut dix ans.
Les Amis de Balzac extrait La Peau de Chagrin :
*L'année Balzacienne "1975, article de Chantal Maury
15:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Balzac, Eugene sue, Horace Vernet, Rossini | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
31/01/2007
Passage Jouffroy : L'estaminet lyrique de Darcier...
10 boulevard Montmartre et 2-4-6 passage Jouffroy
Par Bernard Vassor
Au XVIII° siècle prince russe Tuffakine, était propriétaire de cet hôtel. Il était la risée du tout Paris en raison d’une infirmité qui lui faisait incliner la tête fortement sur le côté. Une dame galante habitait cette maison l'historien de Paris raconte : LEFEUVE_HISTOIRE_DE_Paris_boulevard_Montmartre..pdf
Avant l’ouverture du passage Jouffroy, Rossini a été locataire d’un petit appartement dans la maison du 10 boulevard Montmartre (pour 900 francs de loyer annuel). Après le percement du passage, une loterie puis un restaurant « américain » « Le Lingot d’Or » fut installée à l’entrée, à droite du passage en venant du boulevard jusqu’en 1853, date où va s'arrêter « L’affaire de la loterie des Lingots d’or ». Après la fermeture, va lui succéder un limonadier-glacier nommé Mariage (et ensuite Mahieu), qui a donc l’idée de faire manger debout la clientèle, pour de servir des plats froids, du vin « à la bouteille et au verre ». A cette époque, avant la construction du musée Grévin, la partie arrière du « restaurant rapide », donnait sur un petit jardin. Au premier étage, il y avait une salle de billard. Le passage Jouffroy était la promenade favorite des parisiens. D’après un chroniqueur (Alfrred Delvau), il fallait plus d’une demi-heure pour aller du boulevard à la rue Grange Batelière, et parfois, le badaud ayant franchi les 30 premiers mètres, se voyait parfois pressé par la foule, refoulé au bout de 20 minutes sur le boulevard !Il n’y avait pas moins de trois restaurants concurrents, dont le célèbre "Dîner de Paris", la brasserie de Mulhouse qui venait du boulevard des Italiens, une salle de spectacles qui donnait en représentation un "Théâtre d’ombres chinoises", 40 ans avant le Chat Noir, qui sera transformée en café chantant : « L’Estaminet Lyrique », dirigé par le chanteur Darcier, Maurice Nadeau s'y produisit longtemps et de nombreux autres chanteurs, chanteuses et chansonniers y firent leurs premières armes. Le chanteur Frédéric Bérat vers 1850 y chanta pour la première fois une de ses compositions :"J'irai revoir ma Normandie" . L'estaminet lyrique fut remplacé au XX° siècle par le « Petit Casino » Cette salle dont l'entrée passage Jouffroy était située à gauche en venant du boulevard, dans la galerie, communioquait sur un petit jardin face à l’hôtel Aguado. C’est aujourd’hui la salle Rossini attenante à la mairie du 9°. Un cabinet de lecture et plusieurs librairies ont cohabité jusqu’à la fin du siècle. Une porte secrète de la salle Rossini communique encore avec le passage Jouffroy.
11:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : alexandre dumas, fils, fanny loriot, pierre carlier, préfet de police, rossini | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/12/2006
L’ABBE FRANCOIS-FERDINAND CHATEL
Sans le latin, la messe nous emmerde !
Georges Brassens
MISE A SAC DE L'ÉGLISE SAINT GERMAIN L'AUXERROIS
Il eut l'idée saugrenue d'organiser une procession à l'église Saint Germain l'Auxerrois qui se termina par le sac de l'archevêché ! Au numéro 45 de la rue Grenelle Saint-Honoré, il y a une maison sans apparence, reconnaissable par un long corridor. C'est "La Redoute", les lundis, jeudis et dimanches, c'est une salle de danse; les autres jours, elle était louée pour des spectacles d'amateurs, des conférences et plus particulièrement à des sociétés appartenant à la Franc-maçonnerie, occupée aussi par l'Ordre des Templiers. Châtel que les querelles maçonniques ne gênaient pas, fit des ouvertures au Grand Maître François de Spolette. Les abbés Auzou et Blachère qu'il avait enrôlé dans sa secte le proclamèrent Evêque-Primat de l'Eglise Universelle. Il prit son titre d'évêque très au sérieux, et chercha à le faire consacrer authentiquement. mais les autorités ecclésiastiques consultées lui refusèrent cette ordination. Depuis son arrivée à Paris, il s'était fait recevoir Franc-maçon. Il s'adressa alors au docteur Fabre-Palaprat, François de Spolette
grand maître des Templiers :
Altesse sérénissime
Très excellent seigneur,
Souverain pontife
Prince des apôtres
Très Saint Père.
qui prétendait avoir le pouvoir de lui conférer la qualité épiscopale, que voulait Châtel ? Etre évêque, que voulait le grand maître ? Etre pape ! :Châtel fut sacré Evêque coadjuteur des Gaules, son disciple Auzou nommé vicaire primatial. Il fallait maintenant trouver une église assez vaste pour recevoir le siège de l'archevêché ! Le bazar de la rue de Cléry fit l'affaire et la nouvelle église put s'installer et prospérer. Mais, voilà, Châtel ne tint pas les promesses qu'il avait faite aux Templiers, il fut jugé dégradé, son nom mis au pilori, dépouillé de tous ses ornements sacerdotaux et expulsé du bazar de la rue de Cléry.
Le voici en quête d'un nouveau toit, c'est sur les écuries des Pompes funèbres de la rue du faubourg Saint-Martin qu'il jeta son dévolu. Mais l'expérience aidant, il fit payer les chaises, les baptêmes, les mariages et les enterrements. De plus, il créa une société en commandite, à charge pour les actionnaires de participer aux charges et de récolter les bénéfices du culte. Par une constitution, il distribua le territoire de la France en évêchés et cures, il fixait les dates des synodes et des conciles. Sans oublier l'habit de l'évêque qui devait être rouge comme celui d'un cardinal.
Un banquet annuel avait lieu tous les ans Chez "Ragache", le cabaretier de la Barrière du Maine, il en coûtait 1 franc 25 par personne. A ,la fin du mauvais repas, Châtel allait vers chaque convive dire un mot agréable, plaisantant avec les hommes, souriant aux dames. Puis il monta à l'orchestre avec son disciple Riboulot, alors, commença un concert d'imprécation où l'Evangile se mêlait au socialisme. Pierre-Joseph Proudon avait écrit à Châtel :
"Voilà ce que dit l'esprit, le génie aux ailes de flamme, qui veille aux destinées de la France (...)je t'ai fait prêtre de la canaille, afin que tu serves d'exemple aux ambitieux, aux charlatans. Tu as été la première dupe, dupe de ton orgueil et de ton ignorance (...) Tes mascarades font pitié, tes scandales soulèvent le dégout, . Tu le sais et tu t'obstine(...) plus ton coeur est abîmé, et plus je sens redoubler ma joie"
La biblithèque consultée par Champfleury contenait des ouvrages de Voltaire dépareillés, du Saint Simonnien Buchez, de Cabet, Lamenais etc... Puis il fut contraint d'abandonner à la suite d'une condamnation pour outrage aux bonnes moeurs à l'église du faubourg Saint Martin. Il obtint pour vivre un poste dans l'administration des postes.
La révolution de 1848 lui redonna un peu d'espoir, il fréquenta plusieurs clubs où son éloquence fut applaudie. Au club des femmes d'Eugénie Niboyet il prononça un vibrant discours contre le célibat des prêtres, pour le rétablissement du divorce, et pour l'émancipation des femmes.....Dans ses dernières années, il vécut d'un petit commerce d'épicerie.
Quelques villes dans lesquelles le schisme de l'abbé Châtel fut reçu : L’église française est établie à Lannecorbin, canton de Galaut arrondissement de Tarbes(Hautes-Pyrénées) ; à la Chapelle St-Sépulcre, près Montargis (Loiret) ; à Roche-sur-Rognon et Bettaincour (Haute-Marne) ; à Villefavart près Limoges (Haute-Vienne), à Paris, Clichy-la-Garenne et Boulogne (SeineSeine) ; à SaintprixSaintprix et Ermont dans la vallée de Montmorency Elle est demandée à Bourges à Nantes et dans d’autres départements.
Où il est question de l'Abbé Châtel dans les "Mémoires d'Alexandre Dumas" MEMOIRES_Dumas_abbe_Chatel_Casimir_Delavigne_02.pdf
15:30 Publié dans Un abbé pas très orthodoxe ! | Tags : Buchez, Abbé Châtel, Alexandre Dumas, Fanny Loriot, Pierre Carlier, préfet de police, Rossini | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg