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25/10/2008

Une pièce libidineuse de Maupassant publiée 52 ans après sa mort. A la feuille de rose. "Comédie de moeurs (mauvaises) en un acte en prose, représentée à Paris pour la première fois en 1875" Maison turque

PAR BERNARD VASSOR

maison turque hauteur.jpg
Frontispice "à système", procédé déjà utilisé par Mérimée pour dévoiler progressivement son portrait en "comtesse Clara Gazul"
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Le texte de la pièce est accessible à l'adresse suivante :     http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/ThAlafeuillederose.html
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C'est avec son ami d'enfance Robert Pinchon (surnommé la Toque)  que Maupassant écrivit cette pochade. La pièce fut jouée à deux reprises : en 1875, et en 1877. Maupassant habitait alors 2 rue Moncey, une petite chambre au rez-de-chaussée donnant sur cour. 
Tous les rôles masculins ou féminins étaient tenus par : Maupassant lui-même, Octave Mirbeau, Robert Pinchon, Léon Fontaine, rien que des hommes. Le public était composé de Flaubert (à qui la pièce était dédiée qui riait à se tordre, avait trouvé la pièce "rafraîchissanté" ) Goncourt Edmond (quila  qualifia de salauderie ) Emile Zola, Paul Alexis, Léon Hennique, Henri Céard (le tout Médan !) Antoine Guillemet, et Maurice Leloir qui avait mis son atelier du quai Voltaire à la disposition de ses amis. Le texte avait été distribué sur un papier à en-tête du ministère de la marine où Maupassant était employé. On voit que ses journées au ministère étaient bien remplies.
.La deuxième représentation eut lieu en 1877 dans l'atelier du peintre Georges Becker, 26 rue de Fleurus. La princesse Mathilde était venue y assister, la seconde femme était Suzanne Lagier pourtant réputée très peu farouche, et même franchement obscène en privé, avait quitté la représentation "avec éclat" en simulant l'indignation. Certains prétendent que cette pièce fut jouée chaque année du vivant de Maupassant, mais aucun témoignage ne vient confirmer cette supposition de Georges Normandy, un des premiers biographes de l'auteur de Boule de suif.
Pour  toutes les actualités sur Maupassant, consulter le site Maupassantiana de Noëlle Benhamou. Vous pouvez même vous abonner à sa lettre mensuelle.

13/02/2007

SUZANNE LAGIER, actrice, chanteuse, lesbienne revendiquée

Par Bernard Vassor

medium_lagier_suzanne_cadre.jpg

 Né e en 1833 (ou 1834 selon la police) à Dunkerque. Fille d'un chef d'orcheste (comme Mlle Bourgoin)    Elle a débuté aux Variétés, elle a chanté aux "Délassements -Comiques"éphémère théâtre du boulevard du prince Eugène (Voltaire), (inauguré en 1866, brulé pendant la commune 1871).D'une grande intelligence dans les affaires, on raconte qu'elle a fait beaucoup de dupes Elle compose et chante des chansons à l'Eldorado. Elle a beaucoup d'amants, mais, surtout se vante de conquêtes féminines qu'elle préfère. Un journal la compare à une "Marguerite de Bourgogne de la tribaderie"

Elle épousa (ou vécut maritalement) Napoléon Emmanuel Stéfanini surnommé Léon Sari, directeur des "Délassements" puis des Folies-Bergères. Elle  était également entretenue par un médecin, le docteur Simon Duplais. Sa liaison avec la Rigolboche faisait beaucoup jaser. Elle était très appréciée en raison de son langage ordurier, de Flaubert et surtout des frères Goncourt dont le Journal fourmille d'anecdotes scabreuses, et pornographiques.

A SUIVRE..............

Morte en 1893