20/10/2008
On a tué des ours Russes à paris !!!
PAR BERNARD VASSOR
Les abattoirs de La Villette en 1867.
C'est Napoléon Ier qui avait fait construire les premiers abattoirs dans Paris. Avant, les animaux étaient tués n'importe où, dans des hangards, en pleine rue à proximité d'une boucherie ou dans des cours d'immeubles. C'est Napoléon III qui fit fermer l'abattoir de Montmartre (avenue Trudaine, remplacé par le collège Rollin devenu Jacques Decour aujourd'hui) pour ouvir de nouveaux lieux d'abattage, dont celui de La Villette construit par Baltard en 1865-1866. L'inauguration se fit en présence du couple impérial le 5 janvier 1867.
Pour d'autres raisons, les animaux du jardin des plantes, dont les éléphants Castor et Polluxfurent à leur tour abattus et vendus dans des boucherie de luxe pendant le siège de Paris. C'est ainsi que l'on trouvait au menu de certains restaurants chics, du boudin d'éléphant, du cuissot de panthère, du steak de tigre, ou un petit peu plus coriace, du pot-au-feu de rhinocéros.
16:31 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : castor et pollux, baltard, napoléon iii | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/02/2007
LOUISE BOURGOIN
Elle faisait la pluie et le beau temps aux bals Mabille Périn, Markowski et Cellarius
Par Bernard Vassor
Née en 1853 à Méhin dans l'Allier, elle habitait en 1871 au 39 rue Delaborde dans un appartement meublé au loyer mensuel de trois cents francs. Cette rue s'écrivait en un seul mot du nom d'Alexandre Delaborde préfet de la Seine en 1830. Elle s'appelait au moment de son percement en 1788 la rue des Grésillons et changea de dénomination en 1837.
Une borne-limite de 1726 provenant de la rue de l'Arcade indiquait qu'il était interdit de construire hors de ces bornes.
La Chapelle Saint Augustin venait tout juste d'être remplacée par l'église actuelle de Baltard. Nous étions alors dans le quartier de "La petite Pologne". Notre Louise Bourgoin recevait dans ce logement que l'on trouve trop dévergondée fréquente les maisons de rendez-vous, la Maison dorée du boulevard des Italiens ainsi que les établissements du même genre. Elle se livre au premier venu pour cinq louis. Elle découche fréquemment, et malgré sa jeunesse, elle est peu recherchée et n'a pas d'amant sérieux. On la trouve par trop dévergondée, cependant, il convient de dire qu'elle ne racolle pas sur la voie publique.
Janvier 1873 :........................................
"On apprend que la fille Bourgoin, fatiguée de courir les maisons de rendez-vous de Paris, où elle n'a pu trouver encore un entreteneur sérieux, vient de partir pour la Russie où elle espère faire fortune."
Nous n'avons pas encore réussi par aucun canal à avoir d'autres nouvelles de Louise Bourgoin.
Archives de la préfecture de Police et comme l'article précédent :
Le Livre des Courtisanes textes présentés par Gabrielle Houbre
Bourgoin est parmi les 5000 noms les plus usités en France
21:20 Publié dans Une courtisane qui faisait la pluie et le beau te | Tags : LOUISE BOURGOIN, bals, Mabille, BAL PERIN, canal, pluie, Baltard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg