22/04/2007
Henri Bauër fils naturel d'Alexandre Dumas
Par Bernard Vassor
UN OUVRAGE DE MON AMI MARCEL CERF
Paris, septembre 1975.
Alexandre Dumas (père) en 1850, mène une vie sentimentale bien compliquée. Tois femmes se partagent alors ses attentions : Mme Guidi, Isabelle Constant, et une jolie badoise et Anna BaÜër.
C'est Marie, la fille de Dumas qui gère le calendrier des rencontres....
Anna, qui est mariée à un commissionnaire en marchandises autrichien, tombe enceinte d'Alexandre.
Henri Bauër nait à Paris, le mars 1851 20 rue d'Enghien. Il est baptisé à Saint-Vincent de Paul le 9 avril.
Je vous conseille de lire la suite dans cet ouvrage que vous aurez peut-être la chance de trouver en bibliothèque, ou bien
15:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (3) | | | 
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Commentaires
Bonjour M r Vassor. J'ai correspondu avec Marcel Cerf pour un évènement relatif à la commune de 1871 et conté par Léon Daudet dans " Paris Vécu ". Mr Cerf m'avait répondu très aimablement mais cet èvènement qu'il ne connaissait pas l'avait beaucoup surpris. j'avais moi même été éffaré de ce "fait divers" tragique. Connaitriez-vous une personne très au fait de cette période de le Commune de Paris car cet évènement - vécu par Léon Daudet et son père Alphonse - est assez pitoyable. Cordialement, avec mes remerciements.
Écrit par : PIEDNOIR | 11/05/2007
Cher Monsieur, je n'ai pas lu ce livre de Léon Daudet paru je crois soixante ans après la Commune. De quel évènement s'agit-il ?
Son père a beaucoup écrit sur la révolution de 1871, il était aux premières loges et particulièrement engagé (le mot est faible) du côté de la répression versaillaise. Léon Daudet avait 4 ans en 1871.
Paris Vécu paru en 1930 après la mort de son fils Philippe dans dans circonstances étranges.
Léon Daudet était à ce moment co-fondateur de l'Action Française organe d'extrême droite antisémite.
Marcel Cerf est certainement l'un des historiens le plus au fait de l'histoire de la Commune. L'évènement dont il est question figure-t-il dans l'ouvrage le plus documenté vu du côté versaillais de Maxime Ducamp : "Les Convulsions de Paris" ?
Bien cordialement
Bernard Vassor
Écrit par : Bernard.Vassor. | 12/05/2007
Bonjour Mr Vassor. Voici les faits contés par Léon Daudet dans " Paris vécu " 2ème série, rive gauche, page 232.
* Ebner et mon père m'ont raconté qu'un an après la Commune de Paris, ils étaient en train de bouquiner chez un petit libraire de cette courte voie (il s'agit de la rue Vavin).Entre un lieutenant , accompagné de quelques soldats.
_C'est vous untel... ?
_Oui, monsieur (pas "mon lieutenant"...monsieur)
_Vous savez ce qui vous attend ?
_Parfaitement
Le petit libraire, sans la moindre hésitation et mû par le destin, sort de sa boutique, et va se placer contre le mur d'en face, pendant qu'on barre la rue à chaque extrémité. Un commandement bref, et le peloton le foudroie, sans qu'il ait cillé;
"Mes jambes en tremblaient", me disait Ebner qui était cependant un colosse. Mon père, après bien des années
écoulées, n' en revenait pas. Ils me racontaient que le cadavre était demeuré là étendu, sur le pavé, pendant plusieurs heures!
Beaucoup plus tard, j'ai lu
que la rue Vavin avait été un des plus durs centres de résistance de la semaine sanglante. Mais le plus frappant de cette anecdote tragique , c'est la date retardée de l'excécution. Il est vrai que Rossel, Ferré et Bourgeois, je crois, furent fusillés eux aussi, plusieurs mois après le drame* FIN DE CITATION
°Pour abréger le texte de L. Daudet j'ai supprimé quelques mots qui ne nuisent en rien à la compréhension de ce fait.
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Cordialement. A bientôt.
Écrit par : PIEDNOIR | 12/05/2007
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