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31/08/2007

VAN GOGH, A PROPOS des peintures dites :VUE DE PARIS PRISE DE LA CHAMBRE DE VINCENT RUE LEPIC

PAR BERNARD VASSOR
POUR EN FINIR AVEC LES ERREURS RABACHEES A CHAQUE PRESENTATION DE CES OEUVRES DANS LES CATALOGUES D'EXPOSITION DEPUIS DES DECENNIES !!!.
Rectifications :
Je me suis fait insulter par mon amie I.T.l'épistophile, la raison ? : Les deux pièces donnant sur la rue Lepic étaient bien dévolues à Vincent. Théo étant relégué dans la pièce arrière donnant sur la cour. Une question reste toujours sans réponse, qu'y avait-il à l'emplacement de l'actuelle salle de bain ? Ce qui ne change rien bien sûr à l'emplacement des tours de Notre-Dame qui n'avaient pas été déplacées, je suis prêt à le jurer; et qui à l'époque se trouvaient au même endroit qu'aujourd'hui !!!
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Fenêtre de la chambre de vincent : RIJKSMUSEUM, huile sur toile 1887 46X38cm
Même titre et même date que sur la précédente,
huile sur carton 46X38,2
La première erreur est dans le titre, la chambre de Vincent donnait sur la cour à l'arrière de l'appartement à l'opposé de la rue Lepic. Dans ce minuscule appartement, se trouvait une petite entrée, une pièce de séjour donnant rue Lepic , puis toujours rue Lepic la chambre de Théo par laquelle il fallait passer pour se rendre dans la chambre de Vincent qui nous a donné une superbe vue sur le Montmartre de 1887. Les pièces à l'avant ne mesuraient pas plus de 2,50m sur 3m environ. Le décalage que nous voyons est dû au point de vue des deux pièces différentes. J'avais eu le privilège de  visiter en compagnie d'un conservateur du musée d'Amsterdam, et fait remarquer l'impossibilité des explications fournies par les catalogues d'exposition qui indiquent tous que "nous apercevons au moin les tours de Notre-Dame".
Bien que la vue aujourd'hui est obstruée par la construction d'un immeuble rue Joseph de Maistre. Néanmoins, l'orientation de l'appartement interdit totalement que l'on puisse apercevoir ces tours qui se truve au sud par rapport à cet orientation. Ma conclusion est que ces tours de style mauresque nous voyons représentées, sont celles du Trocadero construites par Davioux en 1878 pour l'exposition Universelle. Elle ont été détruites en 1833 pour l'exposition coloniale.
J'avais à l'époque envoyé au musée d'Orsay une disquette et un texte à Anne Distel, responsable du cataogue. Aucune suite n'a été donnée, et l'on continue à anonner les mêmes erreurs.  
Vous pouvez prendre un plan de Paris, marquer d'une croix le 54 de la rue Lepic, de situer la cathédrale et de constater que même en se penchant beaucoup à la fenêtre et en se tordant le cou, vous n'aurez aucune chance de voire même en rêve les gargouilles de Notre-Dame, avec un téléscope peut-être ?