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24/08/2007

AUTOUR DE LA PLACE PIGALLE, FROCHOT, GABRIEL DAVIOUX ET LES AUTRES

PAR BERNARD VASSOR
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La barrière Pigalle en 1855
Nous devons l'établissement de ce quartier à un ministre de Napoléon, préfet de police :
Le comte Nicolas-Therèse-Benoit Frochot (1761-1828).
Avocat au parlement de Bourgogne, il fut chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers-état. Ami de Mirabeau qui4b5963f5a84db3c3445da4051db164b5.jpg
le désigna comme son exécuteur testamentaire. Il est emprisonné en 1793 comme suspect. La mort de Robespierre va lui permettre d'éviter la guillotine. Il fut nommé préfet de Paris en 1800. A ce titre Bonaparte le chargea de construire des cimetières afin de les faire sortir hors de Paris.
Frochot s'était rendu acquéreur lors de l'expropriation des bien écclésiastiques et de la vente des biens nationnaux, d'une parcelle de terrain correspondant à l'emplacement du cimetière de la paroisse Saint-Roch formantun quadrilataire des actuelles rues Notre-Dame-de-Lorette, rue des Martyrs,place Pigalle versant sud, et rue Pigalle. Son action pour la ville de Paris fut très bénéfique, il réorganisa les hospices, les écoles, allégea l'octroi, modifia le régime des prisons.  Après la mort de Bonaparte en 1804, l'empereur Napoléon le récompensa largement. Nommé Conseiller d'état, chevalier d'Empire et annobli avec un titre de comte. En 1812, il fut manioulé dans un complot, on lui fit croire que Napoléon était mort pour favoriser la conspiration de Mallet. Il fut destitué, mais  (encore une girouette) Louis XVIII EN 1814 lui accorda une pension pendant l'exil à l'île d'Elbe. Le retour de Napoléon pendant les Cent-jours il devient préfet des Bouches-du-Rhône. La restauration fut fatale pour sa carrière.

Pigalle, nous avons tous en tête en tête les quelques couplets et la musique de la chanson de Georges Ulmer son « p’tit jet d’eau entouré de bistros », ses music halls des années 30, ses filles, ses bars, ses truands d’une époque héroïque pour films en noir et blanc, ses musiciens jazz, rock, punk des années 60 à 80, ses sex-shops et ses touristes aujourd’hui.

d'ajouter à son répertoire 

 

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GEORGES ULMER 
Si j'avais un petit peu d'influence, je conseillerai à Serge Forté, pianiste de jazz,d'ajouter cette chanson répertoire au répertoire de son album intitulé "La Bohème"
En écoute sur MYSPACE 

La place telle que nous la voyons aujourd’hui date de 1827. Elle a été aménagée en demi-cercle remplaçant la barrière du Mur des Fermiers Généraux

Gabriel Davioux a fait sa carrière à la préfecture de la seine au service d’Alphand à partir de 1856., il fut chargé d’installer 15 fontaines dans Paris qui seront inaugurées le 2 août 1862.Ces bassins à l’origine,

entourés d’un espace gazonné et d’une grille ouvragée seront refaits au XX° siècle.

Le 22 mai 1862 Davioud présente son projet pour la place Pigalle, la fontaine est construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde Ledoux. 

Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.

Une lettre du 29 juin 1868 de la direction des eaux et égouts de Paris indique : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier »

Dans un tableau ……

La conséquence de cet état de fait est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

AP. VO 3 185. dans la lettre du 29 juin, le Contrôleur de la direction des Eaux et.. propose la mise en place d’une grille de fer sur le pourtour de la vasque.
La barrière qui a changé de nom en fonction des évènements, révolution oblige ! barrière, royale, barrière Montmartre, barrière du Chemin des Dames (non ! ce n’est pas ce que vous croyez, les « dames » étaient les abbesses qui régnaient sur la butte Montmartre) enfin, barrière Pigalle. La fontaine en son centre date de 1862. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine,  un "puit encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où s’installèrent lorettes peintres et modèles. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite accostée au « mur murant Paris » C’est le 22 mai 1862 que Gabriel Davioud (1823-1881), architecte,  présenta son projet. La fontaine fut construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde. Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal qui supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Dans une
lettre datée du 29 juin 1868 de la Direction des Eaux et Egouts de Paris, nous pouvons lire : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier » La conséquence en est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

Davioud Gabriel, action art de la vdp 1995Paris et ses fontaines

A SUIVRE ..........................................................................................................

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