08/06/2007
SUR LES PAS DE CASANOVA, SUITE : LOUISON MURPHY, dite "SIRETTE"
PAR BERNARD VASSOR
Il existe plusieurs versions de l'histoire de la jeune maîtresse de Louis XV, la première est celle de Casanova
Mlle O-MURPHY, attribué à Fraçois Boucher
Casanova, dans ses mémoires, raconte qu'en 1752, il se trouvait à Paris. Grâce à ses relations avec les Baletti, qui habitaient rue des Deux-Portes (rue Dussoubs) il fréquenta le grand monde. Au cours d'une rencontre, il avait sympatisé avec un auteur dramatique Claude-Pierre Patu, qui avait le mérite de connnaître tout Paris "depuis les salons jusqu'aux bouges". Selon la version de Casanova, au cours de la foire Saint-Laurent, Patu lui proposa de partager son repas "avec une actrice flamande". Giaccomo fut invité à passer la nuit chez la belle actrice sur un canapé. la Morphi avait une petite soeur d'environ treize ans prénommée Hélène qui lui proposa moyennant un écu de lui céder son lit. Compte tenu de l'état de la paillase, Casnova refuse, mais lui propose, si elle se déshabille de lui donner l'écu qu'elle réclamait. Casanova raconte ;
"Je veux te voir dans cet état.
-Mais vous ne me ferez rien ?
-Pas la moindre cvhose."
"Elle se met sur sa pauvre paillasse, ou elle se couvre avec un vieux rideau, mais je voulais la voir enn entier. En riant, elle prend toutes les positions que je lui demande, et je suis forcé d'admirer tout le charme de ce beau corps jeune"
Le lendemain Casanova raconta sa découverte à son ami et complice Patu. Puis il demanda "à un peintre allemand"de la peindre dans une position, couchée sur le ventre s'apputant des bras et du sein sur un oreiller, couchée sur le ventre, la tête tournée comme si elle avait été couchée aux trois-quarts sur le dos. "Plus tard, je vis le portrait d'un hermaphrodite à Londres; il doit être de Corrège. Je fus ravi de ce portrait; il était parlant et j'y inscrivitdesoous O-Murphy, mot qi n'est pas homérique mais qui n'en est pas moins grec et qui veut dire belle" (..) Mon ami Patu eut envie d'en avoir une copie, et ce fut le même peintre qui fut chargé de la faire. Mais ce peintre, ayant été appelé à Versailles, y montra cette charmante peinture et monsieur de Saint Quentin la trouva si belle qu'il n'eut rien de plus pressé que de la montrer au roi. Sa Majesté très chretienne voulut s'assure que le peintre avait copié avec fidélité; et que l'original était aussi beau que la copie. Il demanda si l'original pouvait être conduit à Versailles. Casanova, sollicité, se chargea de convaincre la soeur, et après les avoir habillées convenablement elles partirent avec le peintre pour faire l'expérience. Les deux jeunes femmes furent conduites dans un pavillon du parc. Une demi-heure plus tard, le roi entra seul dans le pavillon, après s'être enthousiasmé de la ressamblance, prit la petiite sur ses genoux, et s'étant assuré de sa royale main que le fruit n'avait pas encore été cueilli, il lui donna un baiser. Le roi sortit, mit la petite dans un appartement entre les mains d'une femme, fit raccompagnela soeur aînée, et lui fit remettre mille louis le lendemain.
(...) Il la mit dans un appartement de son parc-aux-cerfs, où personne ne pouvait aller, excepté les dames présentées à la cour. Au bout d'un an, la petite accoucha d'un fils qui alla comme tant d'autres on ne sait où; car aussi longtemps que vécut la reine Marie, on ne sut jamais où passèrent les enfants naturels de Louis XV"
O-Murphy fut disgracié au bout de trois ans; mais le roi en la renvoyant, lui fit donner quatre cent mille frrancs qu'elle porta en dot à un officier breton"
Une autre version plus proche de la réalité, Casanova ayant modifié de nombreux détails qu'il faut rectifier :
La Morphi, était en réalité une jeune actrice de l'Opéra comique Victoire Morphy. Les soeurs Morphy n'étaient pas grecques, elles étaient cinq soeurs Marguerite, Brigitte, Madeleins, Victoire et Louison (Marie-Louise) que Casano appeleit Hélène pour faire croire à sa nationalité. Le père était d'origine irlandaise. La famille habitait rue des Deux Portes Saint-Sauveur (rue Dussoub),* juste en face du domicile des Baletti, amis De Jacques Casnova. La petite quand Casanova l'a rencontrée n'avait pas treize, mais quinze ans. Elle était employée comme trotin chez une couturière de la rue Coquillère chez mademiselle Fleuret qui comme toutes les femmes de son état, joignait à son commerce, celui de pourvoir certains plaisirs à sa riche clientèle
A SUIVRE............
C'est dans cette rue, à l'angle de la rue Saint-Sauveur que sévissait la célèbre Gourdan....
08:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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