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08/12/2008

Un élément de la mode féminine : la crinoline, suite....

Par Bernard Vassor

crinoline 2 lNADAR hauteur.jpg
Sous cette caricature Nadar, évoque "le nouveau style de jupons à ballons ventilés, qui l'emporte sur tous les devanciers pour la commodité, la solidité;, la souplesse et la grâce
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Dans un article précédent : http://www.paperblog.fr/1282619/un-element-de-la-mode-fem..., nous évoquions la fabrique industrielle Thomson, de crinolines qui avait obtenu le quasi-monopole de la fabrication en Europe.
Mais, c'était sans compter sur les talents de nos couturières parisienne. Mlle Bienvenue, qui avait atelier et salon au 320 rue Saint-Honoré, n'avait pas son égale pour habiller la rotondité de sa clientèle. Elle était la grande spécialiste de la jupe ballonnée par une crinoline à baleines, avec des agréments bizarres, de noeuds, tresses, passementeries, galons lamés reproduisant des étoiles, des fleurs de toutes sortes, des sequins, des dollars, galons vénitiens aux feux bleuâtres incrustés de losanges de nacre qui pesaient très lourd. Ces créations étranges avaient parfois une superficie de tissus de vingt quatre mètres carrés ! Le caricaturiste Bertall prédisait avec ironie : "Incessamment, on espère arriver à l'hectare." 
Dans une charge parue dans le journal l'Illustration, il parla de : "Les ridicules de Mme d'Esbrouffenville et de Mme de Krinolinoff"
crinoline 3 NADAR hauteur.jpg
"Si je n'avais pas mis de jupe en crinoline, quand il était mon futur, suis-je bien certaine qu'il serait mon mari aujourd'hui ?"
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Vous pouvez aussi consulter le superbe site dédié entièrement à la crinoline : http://www.mimiegilles.fr/

02/06/2007

CONSTANTIN GUYS "LE PEINTRE DE LA VIE MODERNE"

PAR BERNARD VASSOR

medium_GUYS_CONSTANTIN_05_CADRE.2.jpg

 PORTRAIT PAR MANET

Guys de Sainte-Hélène Ernest-Adolphe dit Constantin Guys est né à Flessingue en 1802, mort à Paris à la maison municipale de santé Dubois*, en 1892. Il est considéré comme un artiste ayant influencé l'impressionnisme. Baudelaire l'ayant présenté comme "Le Peintre de la vie moderne". On sait peu de choses de sa jeunesse.  Il aurait combattu pour l'indépendance Grecque, puis se serait engagé dans l'armée pour sept ans. Après sa démobilisation, il s'installe à Londres en 1842 où il donne des cours de dessin. Il avait rencontré Gavarni en 1847 à qui il a demandé de travailler avec lui pour The Illustrated London News et l'avait entraîné dans les quartiers de débauche de londoniens appelés Reddeak.

Il décide d'éditer une version française du journal de Londres, Charles Bataille demande à son ami Nadar d'y collaborer également. Après avoir passé deux mois à Londres  où Nadar a rencontré Guys avec qui il nouera une amitié jusqu'à la mort de Contantin. Puis Guysl voyage dans toute l'Europe, autour de la méditerranées,  il couvre la guerre de Crimée, va en Turquie, retourne à Londres puis repart pour l'Italie. A son retour d'Italie en 1871, il s'est installé au 80 rue de Provence, dans une chambre, sous des combles dont il ne sortait que la nuit. Dans les années soixante, il a participé aux réunions du café Guerbois et a marqué fortement le groupe par son caractère d'une indépendance forcenée. Il provoque l'admiration de Manet, de Monet de Gavarni des frères Goncourt, de Champfleury, de Villiers de l'Isle-Adam, de Degas, Cézanne, et de bien d'autres. Cependant, Guys vit très pauvrement. Il dépose au musée Carnavalet un lot de dessins pour qu'un musée conserve une partie de son oeuvre qui concerne l'histoire de Paris. Le musée n'en donnera qu'une bouchée de pain malgré l'intervention d'Henri Ceard pour obtenir une somme raisonnable. Oublié, dédaigné, Constantin Guys ne sera reconnu comme les impressionnistes que des dizaines d'années après sa mort.

Le 14 juillet 1885**, en sortant de chez Nadar, il est renversé par un fiacre rue du Havre dan le neuvième arrondissement. Souffrant de plusieurs fractures aux jambes, il est conduit rue du faubourg Saint-Denis. Il y resta sept ans, jusqu'à sa mort en 1892. Oublié de  tous, seul, Felix Tournachon dit : Nadar lui rendit visite et s'occupa de lui jusqu'à la fin.

 *L'histoire de la maison municipale de santé Dubois, figure dans un article du bulletin de la société historique :

*Nadar raconte que  c'était le mardi-gras, mais il fait une confusion, (d'autres historiens d'art aussi  en parlant de jour de carnaval) la date d'entrée 200 rue du faubourg Saint-Denis, dans le 10° arrondissement est bien le 14 juillet 1885.

25/07/2006

Michel-Eugène Chevreul

Notice_du_Journal_des_Savants_02.pdf
Aucun homme n’a exercé une aussi grande influence dans l’histoire de l’art que ce chimiste né à Angers en 1786. Mort en 1889 à plus de 103 ans,medium_Chevreul_phot.jpg Eugène Chevreul travaille comme chimiste dans l'usine de Nicolas Vauquelin en 1804 .

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