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23/12/2008

Alexandre Lenoir, fondateur du Musée des Monuments français

Par Bernard Vassor

ALEXANDRE LENOIR jardins Elysées.jpg
Le Jardin Elysée, tombeau de René Descartes
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A lire aussi, le livre de Clémentine Portier-Kaltenbach : Histoires d'Os et autres illustres abattis*.......
C’est en 1790, qu’un jeune élève de l’Académie Royale de peintre, après avoir fait ses humanités au collège Mazarin, conçut l’idée insensée de réunir dans un dépôt les monuments abandonnés du fait de la confiscation des Biens des maisons religieuses.

Il proposa un projet d’aliénation des Biens nationaux, au maire de Paris, Sylvain Bailly, ce projet qui fut accepté par l’Assemblée nationale. Sous la présidence du duc de La Rochefoucauld , Lenoir fut nommé conservateur et administrateur du dépôt, situé rue des Petits Augustins (aujourd’hui rue Bonaparte) au couvent « de la reine Marguerite ».

Alexandre Lenoir décida de l’organiser en musée qui sera consacré essentiellement aux monuments. Le musée fut ouvert au public en 1795. Il occupait un espace important avec des grands bâtiments, une chapelle, des salles entourées d’un jardin planté d’arbres, occupant l’espace de la cour de l’actuelle école des Beaux-Arts. En peu de temps Lenoir rassembla une foule d’objets précieux, de tableaux de sculptures, et notamment des tombes de personnages célèbres : Turenne, Molière, Descartes, Lafontaine, et d’Héloïse de d’Abailard, ces derniers étant réunis dans une chapelle gothique construite avec les débris du Paraclet.

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A gauche, dans le jardin, le tombeau d'Héloïse et Abailard.
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Là aussi, étaient les mausolées de Louis XII, François premier, et Henri II. Alexandre Lenoir fut blessé à la main, en voulant sauver de la destruction le mausolée de Richelieuprovenant de son château en Poitou. Lenoir fut également nommé conservateur du pittoresque  musée du parc Monceau. Joséphine de Beauharnais le chargea de l’embellissement de la Malmaison et de son musée privé. C’est lui qui acheta le portail du château d’Anet servant d'entrée à la chapelle. C’est par ordonnance royale le 18 décembre 1816 que le musée fut supprimé, la royauté rétablie, les œuvres furent dispersée. Lenoir assista impuissant au démantèlement de son musée. Il s’est ensuite consacré à l’écriture, sur l’histoire des arts en France, sur les antiquités égyptiennes du Louvre, des essais sur les hiéroglyphes, Il a écrit un ouvrage sur les masques du théâtre ancien. Il a participé aussi au « Dictionnaire de la conversation »,et  à «l’Encyclopédie moderne». Il est mort en 1839. Il avait épousé une femme artiste peintre, prénommée Adélaïde, connue sous le seul nom de Lenoir. 
* Clémentine Portier-Kaltenbach Histoire d'os et autres abattis, éditions J-C Lattes Paris

11/06/2007

RUE DE LA TIXANDERIE MAISON DE SCARON, PARIS DEMOLI

PAR BERNARD VASSOR

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PAR MARTIAL POTEMON 
Cette rue commençait rue Jean-Pain-Mollet et Jean-de-l'Epine, se terminait rues Renaud-le Fèvre et du Pourtour.
Cette rue a été entièrement bâtie sous le règne de Louis-le-Jeune. Le début de la rue s'appelait la rue de la Vieille-oreille. Son nom lui vient de nombreux tisserands qui y étaient installés. Située près de la rue Lobau, où il y avait une maison qui reçut parfois la visite du grand Turenne, du peintre Mignard, de Madame de Sévigné et de Ninon de l'Enclos, c'était la maison de Scaron  
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Sur le plan de Bâle, elle figure sous le nom de rue de TISARRANDERIE