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19/07/2007

NARCISSE, VIRGILE, DIAZ DE LA PENA

PAR BERNARD VASSOR

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Né le 21 août 1807 à Bordeaux de parents réfugiés espagnols. Orphelin très tôt, c'est un pasteur de Meudon qui va le prendre en charge. Il fut mordu par un serpent et amputé d'une jambe. Il est placé apprenti décorateur en porcelaine dans une fabrique. Il y fait la connaissance de Jules Dupré qui l'initie à la peinture. Il va s'installer à Barbizon dans les années 1835, et suit les conseils de Rousseau. Il est très familier et se lie d'amitié avec Corot, Millet, Troyon, Jacque de  Monticelli puis de Renoir. Il est un pilier de l'auberge Ganne que ses facéties avec les habitués faisaient l'ambiance de ce qui est aujourd'hui le musée de Barbizon. Le bruit de son pilon qu'il exagérait, sur le carrelage de l'auberge, ses plaisanteries lui valurent l'amitié de ses compagnons. Il devint très riche et célèbre.
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Il se fit construire une superbe maison place Pigalle (qui sera elle aussi victime de la spéculation immobilière).
Il est mort à Menton le 18 novembre 1876. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des principaux paysagistes du XIX éme siècle qui ouvrit la voie aux impressionnistes.
Au cimetière Montmartre 
 

02/05/2007

CHARLES JACQUE, PEINTRE DESSINATEUR GRAVEUR

Par Bernard Vassor

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CHARLES JACQUE DANS SON ATELIER 73 BOULEVARD DE CLICHY 

 

Né en 1813 à Paris le 25 mai à l'école Militaire où son père était en garnison, mort le 7 mai 1894 dans la capitale.

(les frères Goncourt qui vont le rencontrer à Barbizon, en font le fils d'un maître d'école de Chalons-sur-Saone ?) 

Journal Août 1853 :

"Décidément les peintres que je vois se divisent en deux classes :ceux qui resemblent à des ouvriers farauds et tapageurs, les autres à des paysans malins et sournois. Jacque appartient au genre paysan; il a même quelque chose dans sa personne, son chapeau, son habit, du paysan, le jour où il est endimanché, où il enterre sa femme.(...)il nous parle de la prostitution en homme qui aurait fait avec un médecin, maison par maisopn, dans les faubourgs, dans les milieux de la plus pauvre et la plus populaire, une enquête de "visu et de tactu " (ce que ne vont pas manquer de faire aux-même les frères Goncourt !)Après sa naissance, la famille habite au 4 rue des Rats*, dans ce quartier, il y avait de nombreux ateliers de gravures en taille douce, rue de la Bûcherie, rue de la Huchette, rue Galande. Son père était déclaré peintre-artiste, c'est à dire qu'il peignait des enseignes. Un ami de la famille qui sera parrain son frère cadet était imprimeur en taille douce Jean-Baptiste-Noël 29 rue de la Huchette. A l'age de dix sept ans, il entre chez un graveur de cartes géographiques. En  1830, la famille habite 69 passage du Petit-Saint-Antoine, donnant dans la rue du Roi-de-Sicile. Peintre de paysages animés, il débuta au salon de 1845 avec des eaux-fortes

Il est l'un des plus importants représentants et le dernier survivant de l'école de Barbizon. La ville d'ailleurs lui a donné son nom à une rue. 

A suivre................ 

 

*Aujourd'hui rue de l'Hôtel Colbert à deux pas de la maison mortuaire de Restif de la Bretonne. 

Goncourt, Journal Robert Laffont 1989 

Pierre-OLivier Fanica Charles Jacque,  Graveur original et peintre animalier, Art Bizon 1995 

Benezit, Dictionnaire des peintres et graveurs Grund Paris 1979