Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/07/2011

Précurseur de la Démocratie oublié des livres d'Histoire : Hégésippe Simon.

PPar Bernard Vassor

R Smedium_hegesippe_SIMON_cadre.jpg                                                                                                                                          

 Les ténèbres s'évanouissent                                                                                                               q

uand le soleil se lève                                                                                                                       

Hégesippe SIMON 


Nous devons à la sagacité et à l'obstination du libraire éditeur-imprimeur Paul Birault la redécouverte de ce grand homme à qui la République doit tant. Le lieu de naissance est controversé, né en 1814, les registres paroissiaux ayant été détruit lors de la fuite des restes des armées napoléoniennes, plusieurs villes se disputèrent l'honneur d'être le berceau de ce grand homme. C'est certainement un village de l'extème sud du Morvan sur la départementale 92 que cette cité rattachée à Laroche-Millay que comptant environ 180 habitants ce hameau principalement agricole s'appelle Poil. 

Paul Birault qui tenait une librairie sur les vestiges d'un ancien couvent de la rue de Douai, à l'emplacement approximatif de l'actuel numéro 67, habitait rue Durantin. Il décida d'organiser le centenaire de ce précurseur de la République, parmi les principaux créateurs du parti radical. Paul Birault adressa en 1913 une circulaire demandait la création d'un comité aux députés radicaux pour les prier de participer à l'élévation d'un monument à la gloire du Grand homme.

 

 


Hégésippe Simon.jpg

Ce n'est que le jour de l'inauguration que les braves sénateurs découvrirent le canular, quand dans son discours le libraire annonça que : Hégésippe Simon était né et mort à Poil ! 

.......................... SI

 The darkness vanish

when the sun rises

Hegesippus SIMON 

We need the wisdom and the obstinacy of the printer-publisher bookseller Paul Birault the rediscovery of this great man who is both the Republic. The birthplace is disputed, born in 1814, the parish registers had been destroyed during the flight of the remains of Napoleon's armies, cities vie for the honor of being the birthplace of the great man. This is certainly a village in the south of the Morvan exteme Surla 92 county that the city attached to Laroche-Millay with about 180 residents that this mainly agricultural village called Hair.

Paul Birault who kept a bookstore on the remains of an ancient convent of the Rue de Douai, in the approximate location of the current number 67, lived Durantin Street. He decided to organize the centennial of the precursor of the Republic, one of the main creators of the Radical Party. 

Traducteur Google

To follow ............. ....................... 

10/07/2011

Bouboule

Par Bernard Vassor

La Souris,madame Palmyre,Bob dit Bobette,toulouse-Lautrec,bouboule

mADAME palmyre.ET SON CHIEN BOUBOULE A LA SOURIS.jpg
Madame Palmyre au centre, par mimétisme, ressemblait à son chien, le bouledogue "Bouboule", ou bien peut-être est-ce le contraire ? Son associé à droite était monsieur Bob Giguet dit Bobette. A gauche, probablement une cliente ?
Dans son cabaret principalement dédié aux amours saphiques, mais  madame Palmyre adorait être entourée de garçons androgynes.
bouboule la souris.jpg
Bouboule, le portrait de madame Palmyre...
Nous connaissons tous le goût très prononcé de Toulouse-Lautrec pour les lieux de plaisir parisiens.
C'est au "Perroquet vert", à l'angle de la rue de Steinkerque qu'il avait conduit pour le dévergonder Vincent van Gogh (qui n'avait pas besoin de cela).
Les bordels de la rue des Moulins et de la rue d'Amboise étaient ses résidences secondaires.
Dans le cabaret borgne de "Madame Papa" uniquement lesbien "le Hanneton" au 73 rue Pigalle, il était le seul homme admis. 
......................
C'est au 29 Bréda street (aujourd'hui rue Henry Monnier) que le cabaret "La Souris" accueillait les clients "antiphysitiques ou antiphysiques" comme on le disait à l'époque.

menu la souris,toulouse Lautrec

Sur ce menu, illustré par Toulouse-Lautrec, la petite souris voisine avec le chien Bouboule.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/02/...

09/07/2011

Histoire anecdotique : désormais, pour 1f 50 cent, vous ne mourrerez* plus d'une blessure par balle !!!

Par Bernard Vassor

pharmacie pansements Drouot.jpg
Pendant la guerre de 1870, la publicité de la Pharmacie Normale,
15 rue Drouot, vous assurait que dorénavant, à l'aide d'une cartouche-pansement, ou pansement-instantané placé dans sa giberne, pour un franc 50 centimes, les blessures et les décès dùs à la guerre, seraient guéris presque instantanément.
Cette publicité s'adresse aux gardes nationaux qui pendant le siège de Paris par les prussiens en 1870,
mouraient par centaines à chaque sortie pour repousser l'ennemi qui étouffait Paris.
L'exemple donné de la sortie du 21 octobre d'un garde blessé à la cuisse reçu, grâce à un camarade "un mobile" qui avait une cartouche-pansement en fit l'application et : "L'hémorrhagie s'arrêta et les symptômes dangeureux disparurent immédiatement"

185 bataillon garde nationale,drouot

 Etat  d'habillement de la 3° compagnie de marche du 185° bataillon de la Garde nationale (DE MONTMARTRE)

La Pharmacie Normale existait depuis le percement et la prolongation de la rue de Drouot en 1851, jusqu'à la rue de Provence, dont elle faisait l'angle. Rénovée en 1900, elle devint "La Pharmacie Nouvelle". Elle existe encore aujourd'hui. Sans avoir changé de place, sa numérotation fut modifiée lors de la reconstruction de l'Hôtel des ventes, la réalisation de la crèche et de la bibliothèque en 1980, qui occupèrent l'emplacement du tronçon de la rue de la Grange-Batelière qui continuait alors jusqu'à la rue Chauchat. Le numéro 15 de la rue Drouot devint donc le numéro 19.
Si "Le Dormeur du Val" avait eu en sa possession une cartouche-pansement, peut-être serait-il encore vivant ? Et le jeune Arthur eut été contraint de remiser son poème dans sa propre giberne !
*Ce verbe "mourrirer" extrait des oeuvres de Gainsbourg, sera reconnu par l'Académie Française dans cinquante ans ! 
 

08/07/2011

Paris disparu, rue Ogniard, puis Trousse-vache devenue la rue de la Reynie

Par Bernard Vassor

baie ogivale 35 rue de la Reynie.jpg
 Baie ogivale percée en façade d'une maison.  
Cette maison, sans doute une auberge, photographiée en 1910 au 35 rue de la Reynie, a été détruite lors des différents boulversements des travaux parisiens. 
Cette rue moyennageuse porta au cours des siècles de nombreux noms. Un texte du XIIIe siècle (Le Dit de Paris) de Guillaud de Paris sous Philippe le Bel nous en donne plusieurs :
(...)La rue Auberi-le-Boucher,
Et puis la Conreerie* aussi,
La rue Amauri-de-Roussi**,
En contre Trousse-Vache*** chiet.
Que Diex gart qu'il ne nous meschiet.
Et la rue du Vin-le-Roi****.
..............
La rue plus tard, devint la rue Guillaume-Josse, puis la rue des Trois-Maures, probablement aussi dùe à une enseigne. Cette partie disparues lors du percement du boulevard Sébastopol.  
*Courroirie en raison des courroyeurs qui y étaient établis.
Elle devint plus tard la rue Hoignard ou Ogniard, puis fut réunie à la rue de la Reynie en 1851, puis devint la rue des Cinq Diamants nom qu'elle devait à une enseigne pendue dans cette rue.
***Des historiens donnent le nom d'une famille Eudes Troussevache, découvert dans le cartulaire Saint-Magloire, monastère stitué un petit plus haut, rue Saint-Denis. Au moyen-âge, les noms de famille ne provenaient pas toujours du métier qui étaient exercés, mais parfois d'une réputation graveleuse. Une autre hypothèse nous est donné par l'appellation au dix-septième siècle de rue "Trou-Vassou". Le trou-vassou était une sorte d'entonnoir, espèce de goufre sans fond où venaient s'engouffrer les eaux usées des corroyeurs et des ruisseaux des alentours. Une enseigne aussi porta le nom de Vache-Troussée, nom que François Villon ne manqua certainement pas de relever ! Nous trouvons aussi, sous Philippe Auguste, d'après l'historien de Paris Auguste Lefeuve, dans le livre de la Taille, un contribuable rue Troussevache "Marques de Lucques, sa chambrière et Jeannette sa pucelle
C'est au dédouché de cette rue que naquit Eugène Scribe le jour de Noël 1791.
 
*
***Elle devait son nom à des caves que le roi possédait.
J'espère que vous avez compris quelque chose, car moi, je m'y perd aussi un petit peu...

La mort de Stendhal et la place du Carrousel

AU CENTRE, L'HÔTEL DE NANTES OU STENDHAL TROUVA LA MORT LE 23 MARS 1842.
Par BERNARD VASSOR 

medium_Stendhal_02.jpg

Une attaque d'apoplexie  terrassa Henri Beyle dans la rue Saint-Nicaise. Transporté dans sa chambre à l'hôtel de Nantes il y rendra son dernier soupir le 23 mars 1842. Complètement inconnu, sauf d'un petit nombre d'écrivains de salon (dont Balzac qui, visionnaire fit l'éloge de La Chartreuse de Parme), Il n'y eut que trois personnes son ami Colomb, Prosper Mérimée et la "comtesse Gazul...." pour suivre le cotège funèbre qui le conduisit dans sa dernière demeure au cimetière de Montmartre.
cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière. Ce problème, effryant par lui-même, devient horrible
Hôtel de Nantes place du carousel 02jpg.jpg
Ce magnifique daguéréotype est le pendant de celui qui fut déposé au musée Carnavalet.
La place du Carousel fut rasée le  premier octobre 1850 pour dégager la place afin de faire se rejoindre les ailes du palais des Tuileries et du musée du Louvre. Une autre raison était certainement de faire disparaître ce quartier sordide "du Doyenné", si bien décrit dans la Cousine Bette :
"le jour où Napoléon résolut de terminer le Louvre. La rue et l'impasse du Doyenné, voilà les seules voies intérieures de ce pâté sombre et désert où les habitants sont probablement des fantômes, car on n'y voit jamais personne, Le pavé, beaucoup plus bas que celui de la chaussée de la ruedu Musée, se trouve au milieu de celle de la rue Froidmanteau. Enterrées déjà par l'exhaussement de la place, ces maisons sont enveloppées de l'ombre éternelle que projettent (...) ce coupe-gorge, et la nécessité de symboliser au coeur de Paris l'alliance intime de la misère et de la splendeur qui caractérise la reine des capitales. Aussi ces ruines froides, au sein desquelles le journal des légitimistes a commencé la maladie dont il meurt, les infâmes baraques de la rue du Musée, l'enceinte en planches des étalagistes qui la garnissent, auront-elles la vie plus longue et plus prospère que celles de trois dynasties peut-être! Dès 1823, la modicité du loyer dans des maisons condamnées à disparaître, avait engagé la cousine Bette à se logerautes galeries du Louvre, noircies de ce côté par le souffle du Nord. Les ténèbres, le silence, l'air (…)  
 
 Hôtel de Nantes détail.jpg

Cette vue fut sans doute réalisée du sommet de l'Arc de Triomphe de la place du Carrousel.

Nous y voyons une intense activité autour d'un bureau des voyageurs "de la correspondance des omnibus" Des voitures attendant des silouhettes de passagers prenant des omnibus.

Nous distinguons nettement l'entrée de l'hôtel à droite sur l'image. Sur la gauche, un estaminet

 http://autourduperetanguy.blogspirit.com/l_estamine.../

borde un autre bureau des omnibus. A l'arrière, un restaurateur de tableau affiche son activité au premier étage.

07/07/2011

Alphonse Giroux, marchand de tableaux, précurseur de la photographie, et dépositaire exclusif (avec Susse) du daguerréotype.

Par Bernard Vassor

"Le Louvre n'est plus qu'une succursalle

de Giroux et de Susse"

Susse,daguerre,giroux,durand-ruel

Boite "Giroux Daguerre" en acajou de Cuba.

Dès 1839, Daguerre et lee fils Nièpce accordèrent à Giroux et  Susse frères, l'exclusivité et la fabrication et de la vente de la chambre portant la signature de Daguerre.

Alphonse Giroux est le portrait craché du marchand de tableaux dépeint par Murger dans "Les Buveurs d'Eau" dont le héros est Francis Bernier

Il était établi 7 rue du Coq Saint Honoré, jusqu'à la destruction de sa boutique pour le percement de la rue de Rivoli. C'était un des 4 grands marchands entre 1830 et 1850. On l'appelait "Le marchand des princes" Dans son magasin se vendait tout ce qui était luxueux. En 1839, apès l'incendie du Diorama,il créa une école pour jeunes filles désirant apprendre l'aquarelle !

medium_GIROUX_RUE_COQ_ST_HONORE.jpg

On peut lire dans "l'Artiste" (1854) un article d'E.Henriet :

"Depuis  10 ans, Giroux n'a fait que de rares acquisitions. Cependant, son étalage rue Coq Saint Honoré ne manquait ni de solennité, de richesse. Il faut du moins lui rendre cette justice, que les ouvrages qui  faisaient le fond de ses exhibitions étaient toujours, mérite à part, dignes...(aujourd'hui M.Giroux est sans asile,, de par la rue de Rivoli. Mais d'ici à quelques jours son brillant étalage va de nouveau resplendir, rajeuni et transformé au boulevard des Capucines, sur l'emplacement  de l'hôtel du Ministère des affaires étrangères, où le souvenir de Durand-Ruel et le désir de lutter avec M.Deforge ne manqueront pas de le piquer d'émulation et le porteront sans doute à faire de raisonnables concessions au goût actuel." Nous remarquons qu'à l'époque les deux autres "grands" étaient Durand Ruel* et Deforge du boulevard Montmartre. Dans l'Artiste de 1835, sous le titre Du Commerce d'objets d'art" :

"Ainsi les étalages de Giroux de Susse** et de Durand-Ruel ne sont à bien dire que des expositions établies dans l'intérêt des artistes, où leurs ouvrages ne risquent jamais d'être placées à dessin dans un mauvais jour (...) il y aurait mauvaise grâce à resister à l'esprit de son temps. Tout est aujourd'hui matière à commerce (...) Durand-Ruel dans ses mémoires indique :

"La vente des tableaux aquarelles et dessins ne rapportait que fort peu en raison du prix ridicule atteints par  les oeuvres les plus belles. Ainsi ces trois maisons (Giroux, Binant, Susse) et celle de mon père pouvaient-elles faire face à leurs frais que grâce à la vente de tableaux et dessins très en usage à l'époque."

*La maison Durand -Ruel était à l'époque 103 rue Neuve des Petits Champs, née de l'union de Jean-Fortuné Marie Durand, employé principal et de la papeterie Ruel dont il épousa la fille en 1825.

**Susse était place de la Bourse.

mise à jour le 07/07/2011

Henri Moret, un peintre de "l'Ecole de Pont-Aven"

Par Bernard Vassor

Le silence est une opinion,

on ne peut jamais être neutre.

Henri Moret.

moret henri finistere pont aven.jpg
 
D'après Emile Bernard :
"Moret est un révolutionnaire paisible,sincère, fort sérieux, assidu et silencieux "
C'est à Cherbourg que naquit Henri Moret en 1856. De passage à Lorient pour faire son service militaire, il suivit les cours d'Ernest Corroller le peintre de marines. Arrivé à Paris, à l'Ecole des Beaux-Arts, il étudie auprès du pompier Léon Gérome et de Jean-Paul Laurens. Son premier envoi au Salon, date de 1880. En 1888 il se rendit à Pont-Aven où il rencontra Gauguin,Laval, Emile Bernard, Chamaillard etc..

L'influence de Gauguin se fit sentir, et l'on soupçonne même que plusieurs toiles signées par Gauguin seraient dûes au pinceau d'Henri Moret.

Sous contrat avec Durand Ruel, il traversa la Bretagne, du Finistère au Morbihan, prenant racine à Belle-Ile où il subit nettement l'influence du trop injustement méconnu Maxime Maufra.

06/07/2011

Un amoureux de "la Veuve": le docteur Louis

PAR BERNARD VASSOR

guillotin,antoine Louis

It is the Dr. Antoine Louis, surgeon, permanent secretary of the Academy of Medicine, who invented this machine to cut people in half, with the help of a piano maker named Schmidt. The first experiments were transition from the old place-Comedy of sheep.

He published one of a multitude of theories of medicine and surgery in 1749: " Letters on the certainty of death ", and written numerous articles for the anatomist Encyclopedia  of Diderot and d'Alembert .He had the presence of mind and good taste to die in 1792, the year we experimented with his camera on the spot ...., the Dr. Guillotin , who was elected member of the National Assembly, was not the advertising. He very nearly his machine was called " The Louison . "

The first man-trunk was a bandit convicted of robbery on the highway: Nicolas-Jacques Pelletier . His conviction was datedJanuary 24, 1792  : the sentence was executed on April 25 of that year on the Place du Carrousel , by Charles Henri Sanson,

........

The log Prudhomme  give lessons in  "Revolutions de Paris"published that day the story of cutting the steel blade, with premonitory to Malherbe:

And the guard who watches over the gates of the Louvre

Not defended by the kings . " (of death)

 

 

docteur louis biblio.jpg

Traduction Google

Musée de Montmartre 12 rue Cortot, bientôt, inauguration d'une plaque commémorative de 14 artistes ayant vécu dans ses murs.

PAR BERNARD VASSOR

Renoir,Emile Bernard,Raoul Dufy,Maurice Utrillo,Suzanne Valadon,Othon Friez,Poulbot,André Utter,Charles Camoin,MAXIMILIEN LUCE,Démétrius Galanis,André Antoine,Léon Bloy,Pierre Reverdy

plaqque musée.jpg

La liste impressionnante des familiers du 12 rue Cortot n'est pas close. Le musée va redémarer en fanfare, avec le nouveau et dynamique "repreneur" Kléber Rossillon qui prévoit en relation avec la "Société du Vieux Montmartre"d'augmenter considérablement la surface d'exposition en adjoignant les numéros 8, 10 et 14 de la rue Cortot, de sortir des réserves un grand nombre de documents ayant un rapport avec la vie montmartroise.

Pour faire oublier les billevesées et autres fariboles du journal Le Parisien, rappelons que c'est grâce aux milliers de montmartrois et à la pétition signée par des amoureux de Montmartre, et non à la mairie et la Ville de Paris qui viennent aujourd'hui retirer les marrons du feu, que le musée a été sauvé du démantèlement voulu par le maire de Paris qui voulait disperser les collections au Forum des Images et à Carnavalet et vendre "au privé" les locaux.

*L'article un peu simplet du Parisien.fr :

http://www.leparisien.fr/paris-75/le-musee-de-montmartre-...

Notre association qui n'a pas la mémoire courte, n'a pas été la dernière à rassembler des personnalités du monde artistique et universitaire pour contrer ce funeste projet. 

Notons ausi la contribution importante de l'infatigable Daniel Rolland dans ces négociations tumutueuses.

05/07/2011

DES MINSTREL'S A PARIS EN 1850, SALLE DES PORCHERONS, 29 rue Cadet

PAR BERNARD VASSOR

9e4ae7b1b5c6c0bd249531c1f3f4d8b1.jpg

 Spectacle en 1850, 29 rue Cadet, avant le percement de la rue La Fayette.

 A cet emplacement, le photographe Pierre Petit y établit plus tard son immense atelier de photographie. C'était au XVIIIè siècle une guinguette située "hors les barrières" où "les gens du peuple venaient se réjouir, les dimanches et fêtes*"

.................................

0dbed1a2e6d2fb69c93e2628f1dc2ecf.jpg
C'est en 1843, qu'apparut pour la première fois le mot Minstrel's, avec la repésentation à New-York d'un quatuor blanc qui s'intitulait, "Virginia Minstrel's", qui étaient grimés et caricaturés en homme noir. Ces spectacles étaient surtout destiné à une clientèle blanche, séparée des noirs bien sûr !!!
Avant le premier spectacle à N.Y.J, il existait déja depuis 1820 des troupes itinérantes, singeant les danses et chants des esclaves. La musique n'avait qu'un très lointain rapport avec "les chants de travail"du sud de l'Amérique. Ce n'est que vers 1850, que l'on vit des troupes noires de Minstrels.
Spectacle en 1850, 29 rue Cadet, avant le percement de la rue La Fayette.
 A cet emplacement, le photographe Pierre Petit y établit plus tard son immense atelier de photographie. C'était depuis le XVIIIè siècle une guinguette située "hors les barrières" où "les gens du peuple venaient se réjouir, les dimanches et fêtes*"
C'est grâce à mon ami Gérard Comte, (historien du jazz, et du treizième arrondissement) qui m'a donné cette affiche que j'ai pu découvrir que le premier spectacle de Minstrels eut lieu à Paris en 1850. Nous n'avons pas d'indications (pour le moment) sur la durée du spectacle, et sur le succès remporté...
8513a6dfd98c258f3b60bc2098e30f6b.jpg
Toujours est-il qu'il fallut attendre les années 1890 pour assister dans de grandes salles parisiennes : L'Eden-Théâtre, et les Folies Bergères, à des représentations teintées de racisme, au goût douteux. Sur Sur cette affiche, il est fait allusion à une jeune femme sud-africaine Saartjie (Sarah) Baartman , surnommée "La Vénus Hotentotte" qui fut  une des histoires les plus révoltantes, qui n'est pas à mettre au crédit des spectateurs, et des scientifiques français qui exploitèrent "ce filon". Saartjie, comme beaucoup de membres de sa tribu des Bushmen, était atteinte de stéatopygie marquée, spectaculaire accumulation graisseuse sur les fesses, et une macronymphie, hypertrophie exceptionnelle des petites lèvres de la vulve, qui fut rapidement appelée « le tablier des Hottentotes » et fit couler beaucoup d’encre du 18eau 19e siècle. Elle alla travailler au Cap cher un certain Peter Cezar. Celui-ci la conduisit à Londres et commença à l'exhiber, enfermée dans une cage, tenue en laisse. On lui ordonnait d'avancer et de reculer. Après un procès intenté par une association africaine de Londres, nous la retrouvons à Paris vers 1814 chez un montreur d'ours. A la demande de Geoffroy Saint Hilaire (honte à lui), elle fut l'objet d'un examen indécent et approfondi par Cuvier, qui n'en sort pas grandi non plus. Un an plus tard, elle mourut des suites d'une maladie dont nous ignorons la cause. Cuvier publia une communication intitulée : « Observations sur le cadavre d’une femme connue à Paris sous le nom de Vénus hottentotte", soutenant ainsi la  thèse apportant la preuve de l'infériorité de certaines races, comparant ces tribus à des singes condamnés à "une certaine infériorité". Le squelette et un moulage en platre fut exposé au Musée de l'Homme à Paris. Après bien des péripéties, ce ne fut qu'en 2002 que le corps de la pauvre "Sarah" fut rendu à sa tribu en Afrique du sud après avoir été livré en pature aux visiteurs du musée de l'Homme.
Eden-Théâtre,casino cadet,folies-bergères,minstrel's,
 *Almanch du voyageur 1781.
Mise à jour le 05/07/2011

04/07/2011

Découverte de la photographie par Louis-Jacques Mandé Daguerre ? Anniversaire le 5 juillet de la mort de Nicéphore Nièpce.

PAR BERNARD VASSOR

daguerreotype caricature.jpg

ca159fe65125c9863ffc978b53c3d3c2.jpg
C'est à ma connaissance, le premier article où apparut le mot Photographie, dans "Le Magasin Pittoresque" du mois de novembre 1839. Le titre de l'article était : La Photographie ou le Daguerréotype. Dans cet article, Daguerre est qualifié de physicien ! Le rôle de Nièpce semblait avoir été négligeable d'après ce papier.
Une lettre édifiante du mathématicien astronome Louis-Benjamin Francoeur (1773-1849) nous informait que Daguerre, avant la séance de l'académie des sciences où le procédé fut exposé et soutenu par Arago, Louis-Jacques Daguerre, simple peintre décorateur présenté comme un physicien était venu "exposer les procédés ingénieux par lesquels il fixe sur le métal les images que transmet la chambre obscure (...) Cet habile artiste est venu dans le sein du conseil, pour y développer lui-même ses procédés, montrer ses appareils, et en expliquer l'usage" La séance eut CHEVALIER Charles Daguerre.JPGlieu sous la présidence de Monsieur Thénard. La même année, un autre inventeur avait déposé un brevet et fourni des images photographiques au moyen de négatifs papier immergés dans des bains de chlorure de sodium et de nitrate d'argent, qui elles, méritaient vraiment le nom de photographie.

niepce,daguerre,arago,bayard,chevalier,talbot,

Son nom resta inconnu du grand public malgré les efforts qu'il fit pour se faire reconnaitre et créer un scandale, allant jusqu'à se maquiller, et se photographier lui-même, en se faisant passer pour un noyé.

bayard le noyé,

Rien n'y fit, aujourd'hui encore, le public ne retient que le nom du très mondain Daguerre qui réussit le tour de force de faire oublier le nom de Nièpce et de Chevalier.
L’opticien qui approvisionnait Daguerre était Vincent Chevalier, celui-là même chez qui Nicéphore Niépce commandait ses lentilles.et ses chambres noires. C’est en effet par l’intermédiaire de Chevalier que Daguerre avait obtenu l’adresse de Niépce.
C'est Charles-Louis Chevalier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante à mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donnait des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriquait un objectif avec un double système de lentilles.
C'est le 7 janvier 1839 que François Arago présentait le daguerréotype à l'Académie des Sciences de Paris sans toutefois révéler le procédé de Louis-Jacques Mandé Daguerre qui souhaitait obtenir un soutien financier de l''Etat avant de donner les détails d'un procédé qu'il avait développé d'après les travaux de Nicéphore Niepce, selon un accord passé en 1829 entre les deux hommes; Louis Daguerre s'engageait à perfectionner le procédé que lui avait communiqué Monsieur Nièpce, et à lui donner tous les renseignements sur les modifications apportées à la chambre noire..
A cette époque, les images obtenues par Nièpce souffraient du moyen d'obtenir les tons clairs, et de fixer de manière durable les images obtenues grâce aux effets de la lumière sur l'iode mise en contact avec l''oxide d'argent. Niepce communiquait l'avancée de ses travaux, tandis que Daguerre, dans sa correspondance ne donnait qu'avec parcimonie les résultats de ses "recherches".
Niepce mourut  le 5 juillet 1833,  Daguerre s'employa alors après un nouveau traité avec le fils de son associé (le 13 juin 1837) Isidore Nièpce, à faire oublier le nom de Nièpce pour s'attribuer seul le titre d'inventeur, ce que l'histoire a retenu en partie.
 Daguerre qui avait été élu député des Pyrénées Orientales se fit accorder le 3 juillet 1839 par la Chambre des députés, une rente viagère de 6000 francs pour lui, et 4000 francs pour Isidore Nièpce.
Le 19 août 1839, François Arago révèle le secret du procédé devant l'Académie des Sciences et des Beaux-Arts. Dans cette présentation, Arago s'employa à minimiser les travaux de Nièpce, les qualifiant de procédé pour la copie photographique des gravures ! Arago feint d'ignorer les véritable tirages papiers positifs-négatifs direct, selon les procédés de William-Henri Fox-Talbot (1800-1877) et Hippolyte Bayard (1801-1877), méritants seuls le nom de photographie. Talbot fut le premier à utiliser l'invention du physicien (poète astronome découvreur de l'hyposulfite de soude William Herschel ) afin de réaliser ce qu'il a appelé "le dessin photogénique". Pour corriger l'inversion de négatif en positif, il utilisa une deuxième feuille de papier sensiblisée au nitrate d'argent, en les soumettant à la lumière, il obtenait ainsi une image positive et reproductible, ce qui n'était pas le cas du daguerréotype.
Talbot première image sur papier.jpg
Le procédé de Talbot fut publié huit mois avant celui de Daguerre.
la boite à daguerre.jpg
La première véritable photographie.  

03/07/2011

ALFRED DELVAU, historiographe des plaisirs de Paris au dix-neuvième siècle..

Par Bernard Vassor 
medium_Delvau_PORTRAIT_IMAGE_02.2.jpg
NE DERANGEZ PAS MES PETITS COCHONS

(Le fumier d’Ennius)

 
Alfred Delvau (1825-1867) 

  Né et mort à Paris, littérateur, que vous ne pouvez pas ignorer si vous avez lu mes articles précédents.
Il avait fait une étude approfondie, comme son ami Privat d'Anglemont, des moeurs et des plaisirs parisiens, il aimait en révéler les bizareries, les types curieux de personnages, et les déviations du langage argotique.
Il fut le secrétaire particulier de Ledru-Rollin.. 
Il est l'auteur avec Alphonse Duschèsne d'une série d'articles dans le Figaro, où il avait mystifié Villemessant, en écrivant sur une table de la Brasserie des Martyrs, Les Lettres de Junius.
Ecrivain de talent, on lui doit des ouvrages anecdotiques très divers, une histoire des cafés restaurants et brasseries de Paris, et des dictionnaires d'argot, et quelques publications clandestines auxquelles il avait participé avec ses amis Nadar, Monnier, Poulet-Malassis, Baudelaire, Privat et bien d'autres. Gérard de Nerval et Murger étaient parfois ses compagnons de voyage à travers Paris.
voici un extrait du récit des derniers jours de Privat d'Anglemont par Alfred Delvau  
medium_Maison_Municipale_de_Sante_Dubois_autorisation_Jeannine_Christophe.jpg
Beaucoup de ceux qui avaient suivi son cortège, beaucoup l'ont rejoint plus tard au cimetière Montmartre.
Henry Murger quand à lui, fera le même chemin, de la Maison Municipale de santé Dubois 20 rue du faubourg Saint-Denis au cimetière Montmartre, le 3 février 1861,suivi de ses compagnons buveurs d'eau encore vivants.
             Ci-contre chambre individuelle (avec l'aimable autorisation deJeannine Christophe)
medium_Maison_MunicipaledeSante_cour_entree_02.2.jpg
  Maison Municipale de santé Dubois, 200 rue du faubourg Saint Denis
Sur Lariboisière :
Jean-Paul MartineaudUne histoire de l'hôpital Lariboisière, Le Versaillles de la misère ed L'Harmattan 2004
Sur l'histoire de la Maison de santé Dubois, consulter le bulletin de la société historique du dixième arrondissement :
Histoire et Vies du dixième arrondissement, bulletin N° 3 
mise à jour le 03/07/2011.

02/07/2011

Mullard, le marchand de couleurs attitré de Renoir, 8 rue Pigalle.

PAR BERNARD VASSOR

dba16048b64e6beb686d43ee71262484.jpg
Non loin de chez Mullard, 8 rue Pigalle, dans l'atelier de Renoir 35 rue Saint Georges :
"La tasse de chocolat"
Renoir a aussi vécu tout près rue de La Rochefoucault, inauguration d'une plaque commémorative :

C'est un marchand dont nous ne connaissons que le nom. Son prénom ne figure pas dans les "Bottin" des archives de Paris. Renoir ne le cite que par son patronyme.

 Mullard,tanguy,Renoir,rue Saint-Georges, rue Clauzel, rue Pigalle,

Curieusement, Edouard, le broyeur de la rue Clauzel au 6 est dans le même cas,(mais je vais quand même vous donner en exclusivité et confidentiellement son prénom : Gautier). C'est à cette adresse que Mullard devait en principe remplacer le patron d'un petit ouvrier, venu de Bretagne, qui était un ancien charcutier, plâtrier, employé des Chemins de fer du Nord, mais nous aurons l'occasion d'en reparler. C'est donc au 6 rue Clauzel que Mulard s'installa en 1868. Il n'y resta que quelques mois, pour aller ensuite au 8 rue Pigalle. L'ouvrier d'Edouard fut licencié et alla s'installer comme concierge au 10 rue Cortot. Il était connu sous le surnom de "Père Tanguy".

Mais, c'est une autre histoire...

a suivre............

JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

PAR BERNARD VASSOR

37eeadcea6524f27b2ac4671f74c7bab.jpg
Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy
 (emplacement actuel de l'église Sainte-Rita patronne des causes perdues)
Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904.
Il fut l'élève de Paul Delaroche et de Charles Gleyre.
Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour éreinter les jeunes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin. Ce fut également lui qui intervint pour refuser le fameux leg Caillebotte, ce qui fait que les principales toiles de sa collection se retrouvent à l'étranger dans des collections privées.
LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES :
Un de ses biographe* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?"
Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservés à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérême bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Son opposition au "legs Caillebotte", ses relations mondaines, sa parenté avec Adolphe Goupil dont il devint le gendre , ne sont pas pour rien dans les difficultées rencontrées par les peintres de "L'école moderne" de la fin du XIXème.
Certains historiens prétendent même que Vincent van Gogh et Toulouse-Lautrec, comptèrent parmi ses élèves ?
Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse.  Pour l'inauguration de son cabaret 62 boulevard de Clichy, Gérome fit don d'un tambourin qu'il avait lui-même peint.

Vincent van Gogh,Toulouse-Lautrec,SegatoriMaxime Faivre, Pascal Dagnan-Bouveret, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy, Thomas Eakins, Prosper Henri Wirth, Frank Boggs, Frederick Bridgman, Charles Crès, Kenyon Cox, Jules Flour, Paul-Maurice Duthoit, Julian Alden Weir, Dennis Miller Bunker, William DeLeftwich Dodge

 Photographie Dornac : "Nos contemporains chez eux"

Vente Piasa, Drouot le 29/06/2011, expert Fannie Bourgeois.
*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

 Il eut également comme élève le russe Léon Bakst, et cela ne s'invente pas : Alexandre et Henri Rapin !!!

*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

Antoine Chintreuil, "Marcel, dans les Scènes de la Vie de Bohème" précurseur de l'impressionnisme.

Par Bernard Vassor
 
medium_panoramique_pere_tanguy_07_sepia.28.jpg
 ..............................

 Léon Noël, écrivain dessinateur, Cadot (sculpteur) Joseph (Christ)et Léopold Desbrosses dit "Gothique"(peintre et sculpteur), Vastine (lithographe et peintre, EugVillain,Guilbert,Adrien Lelioux,Murger

 .....................
medium_17_rue_des_pretres_st_germain_cafe_momus_02.jpg
Le café Momus, 17 rue des Prêtres Saint-Germain-l'Auxerrois.
Antoine Chintreuil naquit à Pont-de-Vaux (Ain) en 1814 dans une école de jeunes filles tenue par sa mère Suzanne Claret. Il est mort en 1873 chez son fidèle ami Jean Desbrosses, ils sont unis jusque dans la mort inhumés sous le même tombeau à Septeuil, aujourd'hui commune des Yvelines. 
Chintreuil fit partie dans sa jeunesse de "La Société des Buveurs d'Eau" fondée par Léon Noël, écrivain dessinateur, Cadot (sculpteur) Joseph (Christ)  Léopold Desbrosses (dit "Gothique) "(peintre et sculpteur), Vastine (lithographe et peintre, Eugène Villain, (peintre) Guilbert (dessinateur) Adrien Lelioux (vaudeviliste) et Murger au numéro 3 rue de la Tour d'Auvergne au dernier étage sur cour.....Ils furent rejoint par Eugène Pottier, l'auteur de "l'Internationale", Champfleury, Nadar, et les frères Bisson photographes. Alexandre Schanne (Schaunard) bien que ne remplissant pas les conditions d'adhésion, gravita autour de cette bande d'originaux. Antoine Chintreuil dans le groupe fut baptisé "Soleil" il est "Marcel" dans le roman de Murger "Scènes de la vie de Bohème".
Les statuts de l'Association impliquaient des obligations assez contraignantes pour une société de jeunes gens d'à peine dix huit ans, qui se prétendait insouciante. Bien que le premier article de ces statuts interdisait toute appartenance politique, nous savons que Pottier, par exemple devait appartenir à une société secrète, que les frères Bisson photographes, étaient d'ardents républicains, ainsi que les frères Desbrosse, pionniers de la photographie.
Il eut la chance de rencontrer le généreux Camille Corot qui lui prodigua aide, conseils et enseignements. Il fut considéré comme un de ses élèves les plus doués.
 medium_CHINTREUIL_EN_BOURGEOIS.jpg
 
  

01/07/2011

Maximilien Luce, un "barbare, mais robuste et hardi peintre": un ami du "Père peinard" et ...du père Tanguy.

Par Bernard Vassor

Loge du père Tanguy Maximilien Luce 1890 HÖTEL DEMARNE.jpg
La seule raison de cette toile (datée  de 1890), est la loge qu'occupait le père Tanguy entre 1866 et 1871. à l'Hôtel Demarne, 10 rue Cortot.

Maximilien naquit en 1858 (mort en 1941)

Elève à l'Académie Suisse puis de Carolus Durand, il fit son service militaire à Guingamp

où il rencontra Frédéric Givort, ouvrier cordonnier dans le 13e arrondissement qui l'entraîna avec un autre ouvrier tabletier Eugène Baillet, dans  le groupe anarchiste du 14e. Présenté à Jean Grave, il se senti proche des peintres anarchistes tels Signac, Camille Pissarro,, le critique Félix Fénéon, le poète Emile Verharen. Il fut avec Signac et Fénéon chargé, de régler la succession artistique de Seurat.

Entouré par le bienveillant Pissarro qui tenta de le distraire après le départ de sa compagne Ophélie Bresdin, en l'emmmenant à Londres. Signac prit le relai en l'accueillant à Saint-Tropez.

Après l'attentat qui coûta la vie au président Sadi Carnot, il fut arrêté avec Fénéon et conduit à Mazas en attendant le fameux  "procès des trente à Rennes".LE_PROCES_JEAN_GRAVE_ET_LE_PROCES_DES_TRENTE_EXTRAITS.pdf

Une souscription fut organisée pour subvenir aux besoins de sa compagne et de son fils nouveau-né Frédéric qui mourut peu après.

..............................

pere peinard Luce.jpg

.............................................

Maximilien luce portrait jeune.jpg

.A suivre............

17:23 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

La rue Pirouette, anciennement Pète-au-nez, puis Pétonnet !

Par Bernard Vassor
Rue pirouette hauteur.jpg
Angle de la rue Montdétour
...

 Cette rue porta au moyen-âge le nom de Thourouanne, du nom d'un archidiacre de Paris,  Adam, évêque de Thérouanne ou Tyroie, d'un fief du même nom au territoire des Champeaux au XII° siècle.

Ce prélat avait cédé une part de son fief au roi Philippe Auguste, le reste fut cédé à Pierre des Essarts par un des héritiers de l'évèque. Puis le nom fut remplacé par Pète-au-Nez, comme au moyen-âge, on hésitait pas à appeler un chat un chat, transformé plus chastement en Pétonnet, Petonnet-en-Tyroie, Pirouet et enfin en 1501 rue Pirouette. Ce nom venait du mouvement rotatif du pilori que l'on faisait subir aux suppliciés exposés alternativement de chaque côté des Halles où se trouvait au débouché de la rue Pirouette, donnant sur le carreau de la Halle le marché aux poissons. 

Ce mouvement giratoire des supliciés fut appelé populairement "faire la girouette".

Cette rue prolongeait celle de la Petite Truanderie.

PLan pirouette 1834 marché aux poisson largeur.jpg
..........
Dans cette rue se trouvait la cour du Heaume, dans un hôtel homonyme.
RUE PIROUETTE 05 SEPIA ANCIEN PERE DE FAMILLE cour du heaume.jpg
........
Il y avait dans cette petite rue plusieurs cabarets, à l'enseigne Au vin de pisse-en-l'air, et l'Auberge de l'Ange-Gardien.
Dans "Les Misérables", Enjolras fit barricader le petit boyeau de la rue Montdétour, du Cygne de la Chanvreie et de la Petite-Truanderie dans l'épisode où Gavroche trouva la mort tombé par terre "par la faute à Voltaire" au cours des émeutes de juin 1832 au cours des émeutes qui se produisirent pendant la terrible épidémie de choléra morbus, au moment de l'enterrement du général Lamarck. 
PIROUETTE MONDETOUR 05 SEPIA.jpg
.......
.....
COUR DU HAUME RUE °PIROUETTE largeur.jpg
Cour du Heaume, dans la rue Pirouette
Mise  jour le 29/03/2011

Le Kunisada Utagawa Toyokuni III

Par Bernard Vassor

wakamaurasaki,gengi,monogatori,

"On voit plus avec des yeux japonais,

on ressent la couleur autrement"

Vincent van Gogh

Dans le chapitre "La dame Murasaki", un des plus importants personnages du roman composé de 54 livres.

........

Le kunisada Utagawa Toyokuni(1765-1825), fut un des illustrateurs du "Dit de Gengi"(Gengi monogatari XIe siècle), premier roman mondial, à utiliser les ressorts de la psychologie, qui se présentait comme un récit historique, émaillé de plus de 800 poèmes. Il est atribué à une femme : Murasaki Shikibu, une dame noble de la cour de Kyoto du clan de Fujiwara, la plus puissante des familles japonaises pendant la période de Heian (794-1185).

Dit  aussi Toyokuni III, il fut un des maîtres de la xylographie japonaise, dépassant en son temps Hiroshige et Hokusaï en notoriété pour ce qui concernait l'Ukiyo-é.

Il existe une luxueuse édition de la traduction de René Siéfert :

 Le Dit du Genji , Illustré par la peinture traditionnelle japonaise - coffret 3 volumes

"Publié en septembre 2007, dans la collection Les grands textes de la littérature illustrés par les plus grands peintres, Le Dit du Genji renaît cet automne dans La petite collection, à l’occasion de la célébration de son millénaire. Cette nouvelle présentation réunit sous coffret et dans un format réduit trois volumes, chacun habillé d’une couverture souple et d’une jaquette à rabats. 

Le Dit du Genji, texte fondateur de l’imaginaire japonais, relate la vie du prince Genji le « Radieux », dans l’ambiance de la cour impériale de Heian, l’actuelle Kyôto. Au fil de ces amours, le Genji explore l’univers féminin afin et en apprécie les qualités tant morales qu’esthétiques. Le Genji façonnera ainsi la « femme idéale » en élevant une jeune fille avec laquelle il formera un couple que seule la mort séparera. Composé au début du XIe siècle dans l’atmosphère raffinée de la cour impériale, Le Dit du Genji avait été très prisé au sein de la noblesse, puis par un public élargi. Au cours des siècles suivants, le roman inspira poètes, peintres, écrivains et dramaturges et est aujourd’hui considéré comme le premier roman psychologique au monde. 
Reprenant la remarquable traduction de René Sieffert, cette édition exceptionnelle est illustrée de 520 peintures et 450 détails d’œuvres du XIIe au XVIIe siècle, provenant de rouleaux, albums, paravents, kakemonos et éventails d’une beauté et d’une finesse inégalables. Ces œuvres, dont une grande partie est totalement inédite en Occident, proviennent des musées, monastères et collections privées situés au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. 

Auteur :
Estelle Leggeri-Bauer, maître de conférence à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de la peinture narrative japonaise, a guidé les choix iconographiques et a écrit 500 commentaires qui accompagnent chaque illustration, éclairant ainsi les rapports entre le texte et l’image, la symbolique, la religion, les mentalités de l’époque. Auteur de l’introduction consacrée à la peinture narrative japonaise, ses recherches très approfondies, tant au niveau de l’iconographie que des commentaires, confèrent à cet ouvrage une dimension culturelle et artistique tout à fait inédite." 


30/06/2011

Alfred Boucher et La Ruche

BERNARD VASSOR

FANNIE BOURGEOIS,PIASA,la ruche,Soutine, Chagall, Modigliani, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Kikoïne,Paul Dubois,Camille Claudel

  Collection Dornac "Nos contemporains chez eux"

Cette photographie inédite fut vendue le 29 juin 2011 par l'étude Piasa, sous les auspices de L'experte Fannie Bourgeois.

.......................................

  AMEDEO MODIGLIANI

4ff6c8e984c31475a3c53bc0bec515ba.jpg
 
 
2ccc5250af1275b3a66ed30e3d727c53.jpg
LE FONDATEUR DE LA RUCHE
En 1900, le sculpteur Alfred Boucher passant près du passage Dantzig dans la plaine de Vaugirard s'attablait à la terrasse d'un marchand de vin. Il aperçut un panneau indiquant  :"terrain à vendre". Il interrogea le cabaretier qui lui dit posséder 5000 mètres carrés de terrain, qu'il proposait pour 5000 francs. ---"Banco, j'achète ", lui dit Boucher qui vivait richement de son art. Il récupéra des vestiges de l'exposition universelle, la rotonde de Gustave Eiffel et quelques autres pavillons. Philantrope dans l'âme, il décida de créer une citée d'artistes qu'il allait baptiser " La Ruche ". Un refuge pour artistes desargentés ou immigrés de l'est, qui allaient y vivre dans une sorte de phalanstère fraternel. Le nom de la ruche fut donné en raison de la forme circulaire du bâtiment et les ateliers très étroits évoquaient des alvéoles. Le premier nom de baptème donné à cette communauté d'artistes, fut modestement : "La Villa Médicis". Au début, l'endroit était infesté de punaises et de rats qui étaient les premiers amateurs fervents de ces toiles entreposées le long des murs. Soutine raconte qu'un de ces rongeurs lui avait mangé une nature morte représentant un harang saur !!!
La Ruche était fréquentée par Soutine, Chagall, Modigliani, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Kikoïne, qui mélangeaient et signaient leurs toiles selon leur fantaisie, au gré de leur humeur, ce qui rend parfois difficile l'attribution de certains tableaux.
a7bf96d0615722d86286919761b91d15.jpg
L'atelier de Chagall à la Ruche.
35f1e0216260ac8b611e99d2b3218140.jpg
Alfred Boucher, 1850-1934, a découvert la sculpture chez le patron de son père  qui était jardinier chez le sculpteur Marius Ramus à Nogent-sur-Marne. Celui-ci, lui laissa au fils de son employé modeler la terre, et fut surpris par sa prédisposition, le présenta à Paul Dubois qui le prit sous son aile. Camille Claudel, vernue à Paris pour y étudier son art fréquenta son atelier. C'est Boucher qui présenta Camille à Auguste Rodin...
Un superbe musée injustement méconnu lui est consacré avec son ami Paul Dubois  :
Ce musée a réouvert ses portes le 9 avril 2011.
Après l'achat à Reine Marie Paris d'oeuvres de Camille Claudel, ce musée est le lieu de référence, qui comprend le plus grand nombre d'oeuvres ,de la soeur de Paul Claudel. 
Nous pouvons y contempler le buste en bronze d'Antonin Dubost, dont il a été question dans un article précédent.
 
.........
Mise à jour le 30/06/2011

27/06/2011

EDMOND JEAN, dit AMAN-JEAN : surnommé "Le peintres des femmes" (surtout des rousses)

PAR BERNARD VASSOR  

50f3d72478024a819f42a22460663c42.jpg

Portrait de Verlaine adossé à un mur de l'hôpital Broussais adossé à un mur, réalisé en janvier 1892
..............
Edmond Jean Aman-Jean vit le jour à Chevry-Cossigny le 13 janvier 1858, il mourut à Paris le 23 janvier 1936. Un accident de naissance lui fit porter toute sa vie la tête inclinée à droite, d'une santé fragile, il traîna toute sa vie une phtisie qu'il transmit à sa femme Thadée, et dont il finit lui aussi par succomber.
Après la mort de ses parents, la famille vint s'installer à Paris, chez son oncle près de l'hôpital Saint-Louis quai Jemmapes.  
Il fut l"ami fidèle de Seurat avec qui il prit des cours de dessin à l'école municipale Lequin rue des Petits-Hôtels dans le dixième arrondissement, où le docteur Gachet donnait des leçons gratuitement (rien ne laisse penser que Seurat et Aman-Jean suivirent ses cours ?). Il occupa un atelier rue de l'Arbalète et avec Seurat, puis il vint aider Puvis de Chavannes à "mettre au carreau" des études pour "Le bois d'Amour". Il fréquenta assidument l'atelier de Seurat rue de Chabrol à partir de 1882. Ils se rendirent ensemble à Barbizon à l'auberge Ganne. Il suivit Seurat à "La Grande Jatte" et posa, même avec sa soeur pour ce chef-d'oeuvre, miraculeusement sauvé des flammes.
En 1892, il participa au "Salon Rose+Croix" chez Le Barc de Boutteville. Féru de littérature il fréquentait à la Nouvelle Athènes Mallarmé, Villiers de l'Ile Adam et Alfred Valette. 
Verlaine fut un familier des Aman-Jean quai de Bourbon (celà allait parfaitement avec ses opinions royalistes) à leur nouveau domicile. Le poète venait s'y réfugier, quand les turpitudes que lui faisait subir sa Xanthippe maîtresse Eugénie Krantz,l'obligeait à quitter son appartement quand elle recevait ses clients .
aman-jean par seurat.jpg
 Ami de Mallarmé,  de Huysmans et de Robert Caze qui reçevait chez lui tous les lundis. Après la mort de Seurat, (à qui il survécut pendant plus de trente cinq ans) il fit la connaissance de la fille d'un préfet du second-empire Philiberte-Caroline-Thadée Jaquet qu'il épousa en 1892.
Il fut un fervent lecteur de Zola et de(s) Goncourt.
Dans l'oeuvre du peintres la presque  totalité des femmes peintes par Aman-Jean étaient rousses, y compris les princesses russes Galitzine et Potemkine !
mise à jour le 27/06/2011

 

Un peintre tombé dans l'oubli : Eugène Delacroix qui eut une période montmartroise...

Par BERNARD VASSOR

rue de Douai,delacroix,mairie du dixième,

 Henri Eugène Delacroix est né près de Cambrai, en 1845 à Solesme, son père qui était établi dans le commerce de l'industrie, destinait son fils à la même carrière. Placé dans une pension à Cambrai, il fut éduqué par un professeur qui lui fit goûter toutes les subtilités des pièces de Molière, de Dante, du Tasse et de Shakespear qu'il traduisit aussitôt en dessins et en couleurs. Sa sensibilité le portait aussi vers la musique. Il étudia le violon avec le grand professeur Zingry qui l'initia à la philosophie musicale en lui faisant interpréter des oeuvres magistrales pour le violon. Mais, c'est à la peinture que le jeune Delacroix voulait se consacrer. Il entra à l'école communale de dessin de Cambrai. Il trouva là bientôt ses limites et voulut aller à Paris, terre promise des artistes en herbe. Son père ne l'entendit pas de cette oreille, mais Eugène réussit à convaincre sa mère qui le laissa partir pour Paris. Il fut l'élève de Cabanel et exposa au Salon à partir de 1873. La mairie du dixième arrondissement lui passa commande en 1905 d'une toile qui y est toujours accrochée. Montmartrois, il avait son atelier 22 rue de Douai.

Il épousa une de ses élèves, Pauline Garnier, soeur du peintre aquarelliste Jules Garnier.

Il est mort en 1930 

25/06/2011

JULES-ALEXANDRE GRÜN S' L'AFFICHE. Peintre et affichiste au coeur de la bohème montmartroise.

PAR BERNARD VASSOR

Grün, andré Roussard,O'GALOP,françois de Montholon,Chamarande,rue des Martyrs,Guillemet,rue Clauzel

 Un auto-portrait :

59f98b75e80efffa7e586e9a4c393d9f.jpg

Il naquit et mourut à Paris 26 mai 1868- 15 février 1934. Il fut très tôt l'élève d'Antoine Guillemet qui avait son atelier au 6 rue Clauzel (puis 59 rue des Martyrs). Il débuta sa carrière comme dessinateur au Chat Noir, il avait alors 17 ans. Affichiste très recherché, presque l'égal de Jules Chéret, il obtint de nombreuses commandes de théâtres, cabarets et de cafés-concerts. 
Son affiche très osée pour un spectacle de "la Scala" du boulevard de Strasbourg fit scandale, mais ne fut pas interdite. Cette femme entièrement nue, couverte seulement de son voile de mariée transparent, dépassait en gauloiserie tout ce que l'on avait vu jusqu'alors. Le "théâtre du Grand Guignol" d'Oscar Méténier fit appel à ses services pour la publicité de ses premières représentations.
7dfd5c323828d7ef195ca18d5d512adb.jpg
 
Il habitait dans sa jeunesse au 20 rue des Martyrs* avant de s'installer au 48 rue d'Orsel.  Il fut de ceux qui organisèrent "la Vachalcade" en décorant des chars qui prenaient place dans le défilé. Egalement peintre de talent il exposa plusieurs fois des oeuvres importantes au Salon des Artistes Français, dont il devint membre du jury. Son succès fut immense, on s'arrachait ses affiches, les colleurs d'affiches étaient harcelés, soudoyés ou même volés, tant l'engouement des collectionneurs était grand. Il était l'ami de Marius Rossillon (1823--1867-1946) Après une vie assez tapageuse, Jules-Alexandre va se ranger et épouser une concertiste, mademoiselle Toutain et alla habiter dans les beaux quartiers de l'époque au 31 boulevard Berthier.
Il exposa en 1911 une toile gigantesque de 3,60m X 6,16 mètres représentant cent personalités du monde des arts intitulé "Un vendredi au Salon des Artistes Français". C'était d'après André Roussard un grand exercice de vituosité. (André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, éditions André Roussard 1999)
Il n'en continua pas moins son travail; il croquait les petites femmes de Paris, et les noceurs qui vont de pair. Il termina comme beaucoup de ses camarades sa vie honteusement, on lui accrocha un bouton rouge au revers de son veston !
*C'était également l'adresse du peintre François de Montholon, qui avait mlaparticularité de n'avoir pas de bras, et d'êtree unijambiste. Toujours à cette adresse, à l'époque, se tenait un  petite maison de proximité, dont la procureuse était également la propriétaire de la "fenestrière" du nom de Chamarande, insoumise du 14 rue Clauzel !
Article mis à jour le 25 juin 2011