20/06/2012
La première reconnaissance posthume de Vincent van Gogh, par le critique Julien Leclerc.
Par Bernard Vassor
La toute première exposition des toiles de Vincent envisagée par son frère fut organisée non pas comme il est dit dans l'article chez le père Tanguy, mais dans un appartement que Théo avait loué, 6 cité Pigalle au premier étage, son logement du 8 de la même cité étant trop petit. C'est avec l'aide d'Emile Bernard que l'accrochage avait été organisé. Nous n'avons pour le moment peu d'informations sur la date et la fréquentation de cette exposition., bien que de nouvelle informations m'aient été communiquées, sans toutefois avoir eu de confirmation....
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14/06/2012
Inauguration sur le mur "des impôts" du sixième arrondissement du poème d'Arthur Rimbaud : LE BATEAU IVRE.....
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09/06/2012
Une bande de voyous, les racailles de la rue des Martyrs.....
Par Bernard Vassor
Une bande de voyous, "bien connus des services de police"se livre chaque jour et chaque nuit à des désordres insupportables dans la brasserie de la rue des Martyrs, qui communique avec la rue Notre Dame de Lorette, et qui se trouve juste en face de la rue du pornographe Hyppolite Lebas. Rappelons que celui-ci, avant de faire bâtir l’église Notre Dame de Lorette, a provoqué l’érection du symbole phallique de la place de la Concorde.
Le chef de la bande de cette brasserie, est un guadeloupéen noir, natif de Sainte-Rose nommé Privat d’Anglemont. Il fréquente tous les lieux mal famés de Paris et de sa banlieue. Le sous-chef est un gros homme aviné, Gustave Courbet qui boit ses six litres de vin rouge chaque jour, et qui barbouille des toiles qui sont la risée de tout Paris. C’est un repris de justice en puissance ! Un autre barbouilleur, Edouard Manet, fils à papa celui-là se trouve toujours en compagnie d’un original aux mains manucurées, les cheveux teints en vert qui se fait appeler Baudelaire Charles.
Il y a aussi un certain Alphonse Daudet qui attend toujours du courrier de son midi natal, qui finira sans doute sa vie comme les poires (on dit qu’elles pourrissent toujours par la queue). Sans parler d’un jeune homme prétentieux, Pierre Larousse qui à l’ambition d’écrire un dictionnaire dont jamais personne n’entendra sans doute jamais parler. Un certain docteur Gachetqui ne faisait rien pour relever le lot se retrouvait avec un peintraillon nébuleux, Claude Monet, Renoir et Eugène Boudin complétaient le tableau avec Pierre Dupont le chansonnier, immortel compositeur des «Bœufs».
Il est temps qu’une loi mette fin à ce phénomène de bandes, qui a tendance à se propager dans tout Paris !
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Mise à jour le 09/06/2012
Contrairement à ce que mentionne "le Hillairet" la Brasserie des Martyrs était au nulméro 9, et non au 75.....
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30/05/2012
La vente après décès en faveur de la veuve du père Tanguy.
Par Bernard Vassor
Lieu de naissance de Julien Tanguy.
Nous savons que c'est à une initiative d'Octave Mirbeau et de Maxime Maufra (ou plutôt de Maxime Maufra reprise par le généreux Octave Mirbeau au coeur fidèle) que fut organisée la vente apès décès en faveur de Rénée Tanguy née Briend, la veuve de Julien Tanguy.
Voici l'article que fit paraître le biographe d'Auguste Blanqui, Gustave Geffroy :
Dans quelques jours aura lieu, chez Georges Petit, la vente Tanguy. Qu’est-ce que la vente Tanguy ? C’est un exemple nouveau de la solidarité des artistes. Octave Mirbeau, dans l’Echo de Paris, puis Roger Milès , dans le Figaro ont raconté comment un vieux marchand de couleurs de la rue Clauzel « le Père Tanguy » mourait dans un dénuement absolu. Mirbeau donna son éloquence, sa passion à cette humble cause. Il écrivit un article improvisé, il montra le bonhomme dans sa boutique, le marchand devenu apôtre, croyant au génie et à l’avenir des peintres débutants qui achetaient chez lui leurs couleurs et le payaient quand ils pouvaient.(…). Il s’est trouvé que le Père Tanguy eut raison pour plus d’un, que nombre de ses anciens clients sont devenus célèbres. La médiocre situation du vieux ménage était de celles qui n’apparaissent pas. Le bonhomme et la bonne femme continuaient paisiblement leur commerce, et voilà tout. C’est lorsque la mort fit son entrée que la vérité fut connue.
Mirbeau fit plus qu’un artiste. Il prit l’affaire à cœur, ne l’abandonna plus, réunit un comité dont Puvis de Chavannes accepta la présidence et qui fut composé de Rodin, Claude Monet, Renoir, Eugène Carrière, Raffaëlli, Camille Pissarro, Georges Petit, Philippe Gille, Henri Fouquier*, Cazin, Bergerat, P.Chevalier, Roger Milès, Roger Marx, Arsène Alexandre, etc…(…).
Le résultat fut tel qu’on pouvait le souhaiter. Hier, Roger Milès énumérait les peintures déjà réunies chez Georges Petit et citait les noms de Claude Monet, Rochegrosse, Maurice de Lambert, Angrand, Signac, Edmond Cross, Carrier-Belleuse, Delpy, Berthe Morisot, Wagner, Petitjean, Lauth, Barillot, Schuller, Cabrit, Chudant, Jean Benner, Rodolphe Ernst, Jeanniot, Sisley, Léandre, Camille Georges et Lucien Pissarro, Dauphin, Dagnaux, Vauthier, Maximilien Luce, Kaplan, Victor Vignon, Prouvé, Guillemet, Nozal, Detaille, Renoir, Moutte, Raffaëlli, Eliot, Gyp, Duez, Bethune.
Il y aura d’autres noms, et probablement une autre liste pourra être publiée dans quelques jours. Le fonds de Madame Tanguy contient aussi des toiles infiniment curieuses, maintenant recherchées, de Cézanne, de Gauguin…et enfin, le présent article, comme ceux de mes camarades , porte le fait à la connaissance des artistes qui l’ignoreraient, qu’ils préviennent Georges Petit, on ira chercher leur toile, leur pastel, leur dessin, et, grâce à eux, la vieillesse sera réconfortée, l’exemple de bonne humanité aura été donnée une fois encore.
Gustave Geffroy.
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De l'avis de "la mère Tanguy" cette vente fut un fisco en raison de l'attitude des marchands de tableaux (Vollard en premier) qui se sont entendus pour ne pas faire monter les enchères afin de s'approprier les toiles à vil prix.
Curieusement le nom de Maxime Maufra n'apparaît pas dans cette liste ?
Je saurai trop vous conseiller la lecture du site des Amis de Octave Mirbeau
présidée par Pierre Michel :
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14/05/2012
Un charcutier Strasbourgeois de passage, Une femme empoisonnante, la rue du Bouloi et la rue de la Jussienne.
PAR BERNARD VASSOR
qui y eut sa résidence jusqu'à ce que sa fille, une certaine marquise de Brinvilliers, abrégea ses jours avec l'aide d'un poison qui l'a rendu célèbre et lui a donné son surnom "l'empoisonneuse". Elle s'en prit ensuite à ses deux frères pour ne pas partager l'héritage, qui furent empoisonnés par les soins de son laquais.
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20/04/2012
Le "Casino*" au 120 Champs-Elysées de la grande cocotte italienne Guilia Bénini dite La Barucci
Par Bernard Vassor
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14/04/2012
Le grand jeu sino-Américain, un livre de Bernard Maréchal, présenté par Gaëlle Charbonnier.
Par GAËLLE CHARBONNIER
Au 21ème siècle, seule la Chine pourrait dominer le monde, après les Etats-Unis, l'Europe étant d'ores et déjà marginalisée, faute d'unité. L'affirmation de la nouvelle puissance de la Chine se manifeste par une approche plus agressive dans les relations internationales. Cette montée en puissance va nourrir un nationalisme déstabilisateur pour une jeunesse en quête d'idéal, et pouvant se traduire par une volonté de confrontation avec les USA. Toutefois, et simultanément, le pays aspire à prendre ses responsabilités dans la mondialisation avec des implications fortes dans tous les domaines sensibles de la planète : environnement, non prolifération des armes nucléaires (Iran, Corée), médiation des conflits divers, etc. Pour conclure sur le grand jeu sino-américain, un article récent du « New York Times » disait : « Les ambitions actuelles de la Chine sont aussi fortes que celles des Etats-Unis il y a un siècle, mais pour des raisons totalement différentes. La Chine n'a pas une approche missionnaire, ne cherche pas à répandre une idéologie ou un système de gouvernement. Ses actions sont plutôt motivées par le besoin de se procurer des ressources énergétiques, des métaux, minerais, afin de continuer à améliorer le niveau de vie de son énorme population ».
couv le grand jeu 8 fevrier.pdf
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01/04/2012
1° avril : Hommage à Hégésippe Simon (tous à Poil)
Les ténèbres s'évanouissent
quand le soleil se lève
Hégesippe SIMON
C'est pour le centenaire de sa naissance que fut érigé ce monument à la gloire de cet illustre prédécessseur de la République le 1 avril 1914.
Nous devons à la sagacité et à l'obstination du libraire éditeur-imprimeur Paul Birault la redécouverte de ce grand homme à qui la République doit tant. Le lieu de naissance est controversé, né en 1814, les registres paroissiaux ayant été détruits lors de la fuite des restes des armées napoléoniennes, plusieurs villes se disputent l'honneur d'être le berceau de ce grand homme. Mais, c'est certainement un village de l'extème sud du Morvan qui en a cet honneur. Située sur la départementale 92 cette cité rattachée à Laroche-Millay comptait environ 180 habitants ce hameau sans compter les vaches et les cochons qui porte le nom de Poil.
Paul Biraut, après avoir créé un « Comité d’initiative du centenaire d’Hégésippe Simon » envoya cette missive à une centaine d'élus radicaux-socialistes :
« Monsieur le Député,
Grâce à la libéralité d’un généreux donateur, les disciples d’Hégé-
sippe Simon ont enfin pu réunir les fonds nécessaires à l’érection
d’un monument qui sauvera de l’oubli la mémoire du précurseur.
Désireux de célébrer le centenaire de cet éducateur de la démocratie avec tout l’éclat d’une fête civique, nous vous prions de vouloir
bien nous autoriser à vous inscrire parmi les membres d’honneur
du Comité.
..................
Paul Birault qui tenait une librairie sur les vestiges d'un ancien couvent de la rue de Douai, à l'emplacement approximatif de l'actuel numéro 67, habitait rue Durantin. Il décida d'organiser le centenaire de ce précurseur de la République, qui fut parmi les principaux créateurs du parti radical.
De nombreux élus de ce parti furent conviés à cette cérémonie d'inauguration. Parmi les nombreux orateurs, plusieurs ayant bien connu Hésésippe Simon en firent un éloge vibrant !
Nous pouvons citer un député des Pyrénées-Orientales Victor Dalbiez et Camille Chautemps alors député d'Indre-et-Loire qui fut plus tard plusieurs fois ministre et président du Vonseil en 1930.
Cet évènement n'a aucun rapport avec les évènements qui survinrent quelques mois plus tard dont firent les frais de millions de poilus.
Mise à jour le premier avril 2012
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29/03/2012
Ironie(s) de l'histoire (de l'art)
Par Bernard Vassor
Ce pastel de Toulouse-Lautrec, actuellement au Van Gogh Muséum a été encadré par un bien-nommé Clauzel, encadreur au 33 rue Fontaine-Saint-Georges.
L'ami de Vincent, mort à 36 ans a été inhumé au cimetière de Verdelais ! Il avait également habité plusieurs adresses de la rue Fontaine. Nous savons qu'il n'abusait pas de cette eau, sauf pour détremper le sucre qui s'écoulait sur la "fée verte" dont il abusait sans modération.
......................
Gustave Courbet
Certains racontent que pour le punir d'avoir déboulonné la Colonne Vendôme (ce dont il n'était pas responsable) lorsque le corps de Gustave Courbet fut tranféré de La-Tour-de-Peiltz (en Suisse) au cimetière d'Ornans dans le Doubs sa dépouille fut encadrée par celles de deux gendarmes...
http://www.paperblog.fr/3959536/cette-chute-de-la-colonne...
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22/03/2012
Van Gogh, pas Van Gogh, Van Gogh… : Par Benoit Landais
Un article de notre ami Benoit Landais.
Benoit Landais, spécialiste de Vincent, nous a adressé quelques lignes sur les attributions, changeantes ou non.
http://www.kmm.nl/news/307/Flower-still-life-by-Vincent-van-Gogh-rediscovered-
Polémique
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“ La vérité ne triomphe jamais,
mais ses ennemis finissent par mourir.”
“My present adress is, Mr Vincent van Gogh, 54 Rue Lepic, Paris.”
Cela figure dans l'unique lettre au peintre Horace Livens, désormais référencée 569 disponible sur le site de la nouvelle édition de la correspondance. Des incertitudes demeurent sur la date de ce courrier, automne 1886 ou automne 1887, mais une chose est sûre Vincent décrit pour son ami rencontré à Anvers des fleurs : “I have made a series of colour studies in painting simply flowers, red poppies, blue corn flowers and myosotys. White and rose roses, yellow chrysantemums – seeking oppositions of blue with orange, red and green, yellow and violet, seeking THE BROKEN AND NEUTRAL TONES to harmonise brutal extremes. Trying to render intense COLOUR and not a grey harmony.” autrement dit : “j'ai peint une série d'études de couleur, simplement des fleurs, coquelicots rouges, bleuets, myosotis ; des roses blanches et roses, des chrysanthèmes jaunes; cherchant des oppositions de bleu avec l'orange, de rouge avec le vert, de jaune avec le violet, cherchant les tons rompus et neutres pour harmoniser la brutalité des extrêmes, essayant de rendre des couleurs intenses, et non une harmonie en gris.” (http://vangoghletters.org/vg/letters/let569/letter.html) Ces fleurs se retrouvent dans la nature morte du musée Kröller-Müller d’Otterlo donnant à penser qu’elle fut peinte rue Lepic. Étrangement, la radiographie révèle sous le Bouquet deux lutteurs que Vincent avait peints à Anvers et que Livens avait très probablement vus : “ J'ai fait la connaissance de deux gars, deux Hollandais, qui dessinent bien, me semble-t-il. Cette semaine, j'ai peint une grande toile représentant deux bustes – deux lutteurs, une pose de Verlat. Ce travail me plaît à merveille.” 555
(http://vangoghletters.org/vg/letters/let555/letter.html)
Le bouquet avait été rejeté en 2003 par le Musée d’Otterlo en accord avec le Musée van Gogh, mais, coup de théâtre, il est de nouveau déclaré authentique.
http://www.kmm.nl/news/307/Flower-still-life-by-Vincent-van-Gogh-rediscovered-
..........
“Une grande victoire de la science !”. Nombreux sont les médias du monde ravis par l’annonce de l’authentification d’un Bouquet de Vincent conservé au musée Kröller-Müller d’Otterlo.
Plus prosaïque, la réalité impose un rappel. Que s’est-il passé en 2003 quand ce Bouquet a soudain cessé d’être le Van Gogh qu’il était depuis un siècle ? La petite équipe de chercheurs du musée, supervisée par le Musée d’Amsterdam, connaissait pratiquement tout ce que nous savons aujourd’hui : une toile signée, repeinte sur une étude, signalée par une lettre de Vincent et identifiée par radiographie, montrant Deux lutteurs peints à Anvers et fleurs du bouquet détaillées dans une lettre à Horace Livens peintre rencontré… à Anvers.
Ce qui, en 2003, a faussé le regard est un doute émis dix ans plus tôt par l’ancien conservateur de Mannheim Roland Dorn et le marchand zurichois Walter Feilchenfeldt reprochant au bouquet son “esprit français” et sa touche, et sa ressemblance avec les œuvres de Georges Jeannin, assurant qu’il n’y avait sans doute plus personne, pas même à Otterlo, pour croire à son authenticité. La spécialiste canadienne Bogomila Welsh-Ovcharov avait au contraire suspecté la main d’un artiste allemand.
On pourrait croire à un accident collectif, les experts adorent se tromper ensemble, ou à une exception remarquable si d’autres Vincent n’avaient pas subi le même outrage. Ainsi les spécialistes ont réadmis deux autres toiles, appartenant à des collections publiques néerlandaises, qu’ils avaient d’abord récusées. Le Portrait de Gauguin a été réhabilité en 2002 en raison de son support de jute et le très typique Moulin de Blute-fin a été déclaré authentique il y a deux ans par ses anciens ennemis en 2010, sauvé par une étiquette au dos.
Ces repêchages, pour des raisons techniques, qui suffisent à bousculer le mythe de l’infaillibilité de l’œil expert , avaient connu un précédent lorsque le musée Van Gogh d’Amsterdam avait été contraint de déclasser la Vue d’amsterdam achetée par lui à la galerie Nathan de Zurich en 1982.
Les méprises ne s’arrêtent pas là, le musée Van Gogh a déclarées fausses, à tort, de nombreuses œuvres authentiques comme les Harengs du Musée d’Art et d’histoire de Genève, deux toiles une Bouteille de vin et une Assiette, droit venues de Vincent et de son frère Theo, ou encore le (superbe) Portrait d’homme, de Melbourne déclaré faux 2007.
Les déclassements sont toujours le produit d’une même approche : on ignore la provenance première, on craint les mélanges et les faussaires et le regard se met à loucher. Dorn et Feilchenfeldt se sont particulièrement distingués à ce jeu en condamnant sur cette seule base trois autoportraits (évidemment authentiques), les deux natures mortes parisiennes du musée Van Gogh ou encore le tableau donné par Vincent au médecin de l’Asile de Saint-Rémy et aujourd’hui au musée d’Orsay, sans être capable d’aligner d’arguments permettant d’identifier la main de Vincent et transformant les attributions en loterie.
L’histoire des anciennes méprises expertes dans l’authentification des Van Gogh de 1900 à 1970, bien retracée par le sociologue Henk Tromp (A Real Van Gogh: How the Art World Struggles with Truth) nous enseigne pourtant qu’impéritie, prestige, jalousies, intérêts, confusion des genres entre commerce et étude, auto-proclamation d’experts, privés comme publics, ont été les moteurs des erreurs récurrentes qui se reproduisent aujourd’hui.
Les experts croyaient que… Ils croyaient fermement et ensemble que la trentaine de faux de la collection Wacker – qui fait aujourd’hui sourire – étaient authentiques, comme dans un bel ensemble, ceux qui viennent de se déjuger en ré-acceptant le Bouquet continuent à garantir l’authenticité de toutes les œuvres de la collection du docteur Gachet (une quinzaine de faux, dont le terrible Portrait du musée d’Orsay , ou les Branches de Marronniers de la collection Buhrle de Zurich) ou encore l’invendable Jardin à Auvers (monument historique français), la copie des Tournesols, de Tokyo, du Jardin de Daubigny de Bâle, pour ne citer que trois des nombreuses singeries produites par Emile Schuffenecker Schuffenecker. Pire, on fait mine d’avoir trouvé la trace des œuvres dans la correspondance de Vincent qui, par force, les exclut ou les ignore, selon les cas.
Depuis qu’un “Van Gogh”, malheureusement faux, est devenu le tableau le plus cher du monde, avec la vente des Tournesols par Christies’s en 1987, depuis la trop critiquable certification en 2002 de cette toile par le Musée Van Gogh (sponsorisé par le propriétaire de la toile pour près de 20 millions de dollars), depuis les grandes polémiques de la fin des années 1990, l’œuvre de Vincent est sous haute surveillance, mais la parole demeure confisquée par des spécialistes de la communication qui transforment leurs échecs en victoires, tiennent les œuvres authentiques pour fausses, regardent comme équivalents chefs-d’œuvre et fantaisies dépourvues d’intérêts. La quête du savoir, l’ambition de comprendre, la haute critique sont réduites au silence et il faudrait s’en remettre à des experts omniscients, des oracles. Il suffit pourtant de prendre les deux versions du Jardin de Daubigny en se demandant laquelle des deux versions on choisirait si une nous était offerte, pour commencer à voir combien l’autre est fausse. L’art est d’abord une affaire de plaisir.
Trop d’intérêts empêchent cependant que la vérité voie le jour et il est à craindre que, de délai en délai, il finisse par se passer ce qui a présidé à la cure d’amaigrissement imposera au corpus de Rembrandt, comme pour illustrer le mot de Max Planck “ La vérité ne triomphe jamais, mais ses ennemis finissent par mourir.”
23:53 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
20/03/2012
L'exécution des accusés de complicité du meurtre du Président Lincoln
Par Bernard Vassor
article écrit le 03/11/2008
20:23 Publié dans HISTOIRE | Tags : alexander gardner | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'assassinat du Président Lincoln
Par Bernard Vassor
Samuel Arnold, Michael O'Laughlen, John Surratt, Lewis Paine ou Payne), George Atzerodt, David Herold. le docteur Samuel Mudd et Mary Surratt
20:09 Publié dans HISTOIRE | Tags : ford's théâter, john wilkes booth, william seward, samuel arnold, michael o'laughlen, john surratt, lewis paine ou payne) | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
17/03/2012
LA FOLIE CENDRIN, OU FOLIE SANDRIN, RESIDENCE "SECONDAIRE" DE GÉRARD DE NERVAL
PAR BERNARD VASSOR
André Roussard, dictionnaires des lieux à Montmartre, édition Roussard Paris 2001.
Mise à jour le 17/03/2012
12:49 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : jacques arago, docteur blanche, folie sandrin, gerard de nerval | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/03/2012
La destruction de l'ancien atelier de Renoir, le 23 mai 1918 rue Saint-Georges
PAR BERNARD VASSOR
Les ravages de "La grosse Bertha"
Je dois ce document à l'amabilité du service documentation de la fondation Taylor, extrait des carnet que Fernand Cormon rédigea pendant la guerre de 14-18. Les victimes furent au nombre de 18 mort et une centaine de blessés ce jour là dans tout Paris.
17:46 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : adolphe thiers-rastignac, san martin, georges rivière, bertha | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/03/2012
Compte rendu de la cérémonie pour l'inauguration du baptème de la rue Jean-et-Marie-Moinon par l'association : Histoire et Vies du 10e arrondissement de Paris.
Le 10 mars 2012 la rue "Jean-Moinon" est devenue la rue "Jean-et-Marie-Moinon", ci-dessous le compte rendu d'Odile Mercier, auteur de toute la recherche sur la destinée du couple Jean-Moinon et en particulier de Marie, voir Bulletin d'Histoire et Vies n° 7 (2009) : "Le 10e dans les guerres" et à plusieurs pages du site d'HV10
La nouvelle plaque de la rue, © Michel Tiard
Le 10 mars, une émouvante cérémonie s’est tenue dans le 10e arrondissement de Paris : La rue "Jean Moinon" du nom d’un résistant mort en décembre 1944, a été rebaptisée rue "Jean-et-Marie-Moinon". Marie Moinon était née Marie Tible à Trizac (Cantal) en 1899. En 1927, elle avait épousé à Paris Jean Moinon et ils avaient repris en 1930 un petit restaurant au 19 de la rue du Buisson-Saint-Louis. C’est là qu’ils seront arrêtés par la Gestapo le 22 janvier 1944. En effet, en juillet 1943, Jean était entré dans le mouvement de Résistance anglais initié par Churchill (le SOE) ; Jean avait pour mission de réceptionner messages et armes, Marie le secondait. Des réunions se tenaient dans le restaurant et c’est lors de l’une d’elles que le petit groupe de 4 personnes qui était présent sera arrêté. Ils furent conduits à la prison de Fresnes. En juillet 1944, Jean sera dirigé vers le camp de Compiègne/Royallieu d’où il sera déporté à Neuengamme (près de Hambourg), un camp de travail (construction d’une base sous-marine) où il mourra de dysenterie le 9 décembre 1944.Marie transitera par le Fort de Romainville puis par le camp allemand de Neue Bremm (Sarrebruck) avant d’être dirigée vers Ravensbrück, à l’origine un camp de travail pour femmes, mais qui devant l’approche annoncée de l’Armée Rouge, se transformera en camp d’extermination, toute preuve devant être effacée. Elle y sera gazée le 5 mars 1945.
Quand, en juin 1946, le nom de "Jean-Moinon" sera donné à une rue toute proche de celle de leur domicile, on ne savait pas ce qu’est devenue Marie. On ne le saura avec certitude que près de 10 ans après. L’histoire ignorée de ce couple a interpellé HISTOIRE ET VIES DU 10ème qui, après recherche l’a publiée dans son bulletin. Rémi Féraud, maire du 10ème, a alors souhaité que justice soit faite. Soixante-six ans après, Marie a rejoint son mari sur la plaque d’une rue.
Les portraits de Jean et Marie Moinon, © Michel Tiard
La cérémonie a débuté avec un discours du maire du 10ème, puis de la présidente d’Histoire et Vies du 10ème, suivis des interventions d’Odile Mercier, l’historienne qui a effectué la recherche et de Sylvie Feltesse, petite-nièce de Marie Moinon. La première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo a ensuite rendu hommage au couple de résistants. Pour clore la cérémonie, un poème d’une jeune déportée à sa mère a été lu puis deux élèves du conservatoire de l’arrondissement, un trompettiste et une choriste, ont interprété "le Chant des partisans". La famille de Marie Moinon, dont Simone Feltesse qui avait été élevée dans le 10e jusqu'à l'âge de 10 ans par Marie étaient présente, ainsi que de nombreux habitants du quartier et du 10e ont assisté à la cérémonie et au dévoilement de la nouvelle plaque. Un pot d'honneur a ensuite été offert par la mairie et l'association "Les Quatre Horizons" dans son local.
L'assistance écoutant Odile Mercier © Baptiste de Ville d'Avray
HV10 tient à remercier très vivement la mairie de Paris, la mairie du 10e, Odile Mercier, la famille de Marie Moinon, Les Trizachois, Les Quatre-Horizons, les habitants du quartier, ceux du 10e et d'ailleurs.
Tout un symbole : Les roses blanches comme à Ravensbrück,
les orties comme les barbelés du camp, © Baptiste de Ville d'Avray
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12/03/2012
Quelques précisions et rectifications sur l'installation de l'exposition Vincent van Gogh 6 cité Pigalle
Par Bernard Vassor
ZoBuBUGa
D'après un document qui m'avait été donné par le Van Gogh muséum, il est fait état d'un compromis de bail signé le 2 août 1890, soit trois jours après l'enterrement de Vincent à Auvers :
"Il a été dit fait et arrêté ce qui suit: Mr. Mironde fait par ces présentes, bail et donne à loyer à Mr.Van Gogh, qui accepte pour trois, six ou neuf années à la volonté réciproque des parties commençant le premier octobre, mille huit cent quatre-vingt dix; à la charge par celle des parties qui voudra faire cesser le présent bail, de prévenir six mois d´avance de l´expiration de chaque période" (....)
"D´un appartement sis au 1er étage à gauche, numéro 6 Cité Pigalle et composé d´uneantichambre, salle à manger, salon, chambre à coucher, cabinets noirs, cuisine, aisance, cave."
Ce bail fut signé le 27 octobre 1890, avec la clause suivante :
"Fait double et de bonne foi à Paris le 2 août, mille huit cent quatrevingt dix
En cas de décès de Monsieur ou Madame Van Gogh le bail pourra être résilié.
Lu et approuvé
P. Mironde
T van Gogh
27 octobre 1890"
Le nommé P.Mironde était le mandataire de monsieur Brock, propriétaire des 6 et 8 cité Pigalle demeurant 73 rue Pigalle.
...............
L'intention première avait été de pouvoir réunir et d'accrocher les toiles de son frère en attendant d'organiser une exposition dans une galerie (chez Georges Petit rue de Sèze qui après avoir accepté se desista)
En septembre il avait écrit à sa soeur Will que ses problèmes de santé étaient révolus. Les gouttes que lui avaient donnés le docteur Ter Mate (?)"m'ont rendu si malade que je serai devenu fou. Elle m'ont aidé à m'anesthésier la nuit si bien que je ne toussais plus, mais elles me donnaient nuit et jour des cauchemars et des allucinations, ce qui fait que si je n'avais pas arrêté, j'aurai sauté par la fenêtre ou je me serai suicidé d'une manière ou d'une autre"
L'occupation de l'appartement si elle eut lieu le 27 octobre (? ) fut de toutes façons de très brève durée. Le 3 octobre, Théo fit un voyage en Hollande avec Johanna et son fils. Le 6 octobre,il s'effondra "moralement et physiquement" d'après son beau-frère. Il était de retour à Paris le 16 du même mois.
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04/03/2012
Ernest Quost, PEINTRE MONTMATROIS, un habitué de la boutique du père Tanguy, très apprécié de Vincent van Gogh.
PAR BERNARD VASSOR
ZoBuBuGa
L'épisode dramatique du dimanche 6 juillet 1890 cité Pigalle.
Ce que nous pouvons connaître de cette journée fatidique pour Vincent van Gogh :
Vincent avait emprunté le premier train du matin en gare d'Auvers-sur-Oise (celui de 6 heures 10) afin de passer plusieurs jours chez son frère.
Document communiqué par Alain Rohan, archives de l'Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise) d'après le beau livre de Madame Claude Millon : Vincent van Gogh et Auvers-sur-Oise :
Comme il fallait une heure à l'époque entre Auvers et Paris gare Saint-Lazare (il faut compter, on n'arrête pas le progrès, une heure trente aujourd'hui) il arriva donc vers sept heures trente au 8 cité Pigalle où il vit pour la première fois sa belle soeur et son neveu, nouveau-né, qui dans le futur sera le fondateur du musée d'Amsterdam.
Le temps de prendre un café, d'embrasser son neveu, Théo le conduisit chez le père Tanguy et constata que ses toiles étaient entreposées dans une remise, dont le sol était en terre battue. Il parla plus tard de "trou à punaises".
Nous croyons savoir que Vincent avait échangé une de ses toiles avec Ernest Quost. Il emporta donc ce tableau trouvé rue Clauzel, pour l'accrocher cité Pigalle chez Jo et Théo. Avant de rentrer chez eux, Théo conduisit Vincent chez un antiquaire brocanteur de la rue Pigalle, certainement Phiippe Sichel dont parle Edmont de Goncourt dans "Le Journal". A peine arrivé dans le logis du troisième étage de la cité, Vincent voulut accrocher la toile de Quost,
puis, Vincent voulu déplacer "La femme au chien", une toile de Charles-Eugène Prévost mais, premier accroc, Johanna s'y opposa fermement ce qui provoqua un début de colère chez Vincent. Les deux frères se rendirent ensuite chez Toulouse-Lautrec que Vincent n'avait pas revu depuis plus de deux ans. Les trois amis revinrent ensuite chez Théo pour le déjeuner que Johanna avait préparé. La journée s'annonçait joyeuse...Georges Albert Aurier était déjà là, Vincent le remercia pour l'article du "Mercure". Puis, arrivèrent Dries et Annie le frère et la belle-soeur de Johanna. Soudain, une conversation orageuse opposa Jo et Annie au sujet de l'appartement plus vaste que Théo souhaitait occuper au premiier étage du 6 cité Pigalle, afin de pouvoir accrocher toutes les toiles de Vincent. Puis Johanna reprocha à Théo de vouloir quitter la galerie Boussod et Valadon du boulevard Montmartre. C'en fut trop pour Vincent qui voyait s'éloigner l'espoir de recevoir les 150 francs par mois que Théo lui allouait. Il prit sa valise, et sans attendre Guillaumin qui devait passer, il repartit aussitôt pour Auvers sans préavis.
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Après la mort de Vincent, Théo voulant à tout prix exposer toutes les toiles de Vincent, loua donc le premier étage du 6 cité Pigalle et organisa donc la première exposition mondiale des oeuvres Vincent van Gogh.
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29/02/2012
Anne Piestre, dit Fernand Cormon le père la rotule....
Par Bernard Vassor
ZoBuBuGa
Il avait pour nom à l'état-civil Fernand-Anne Piestre, mais il prit le pseudonyme de Cormon, nom de sa grand-mère. Son père Etienne-Pierre, fut le co-auteur avec Adolphe d'Ennery des "Deux Orphelines" sous le nom d'Eugène Cormon. Anne Pièstre avait été surnommé par ses élèves "Le père la rotule" en raison de son obsession à inculquer à ses élèves l'importance de la précision anatomique des articulations de ses personnages et des animaux représentés en peinture. D'autres disent que c'est en raison de son extrème maigreur ? Né à Paris au 13 bis boulevard Saint-Martin, dans l'ancien sixième arrondissement, le 22 décembre 1845, il est mort, également à Paris, le 20 mars 1924 des suites d'un accident de la circulation, renversé par un chauffeur de taxi (alsacien) en 1924. Le malheur qui s'abatit sur sa famille fut augmenté avec l'assassinat de sa femme par des malfaiteurs venus cambrioler son appartement du 33 bis rue de Moscou peu de temps après. C'est sa fille Madeleine et son mari Emmanuel Couderc qui furent chargés de la vente de la succession au bénéfice des artistes pauvres.
La carrière de Cormon fut considérable, bien "qu'académique" il a été bien meilleur peintre que certains historiens de l'art ne le disent. Pendant de nombreuses années, il se mit à la recherche de l'homme primitif avec de nombreuses récompenses depuis 1877 jusqu'à sa mort. De nombreux musées s'arrachèrent ses oeuvres. Il décora le Musée d'Histoire Naturelle de Paris. Son succès fut éclatant, on lui confia la décoration du Petit Palais. Elu membre du comité des Artistes français dont il devint le président en 1912. Il exécuta aussi avec amour des portraits de sa femme et de sa fille chérie.
Voici une petite liste non exhaustive des différents domiciles et ateliers de Anne Pistre : vers 1870 il s'installe au 40 rue Fontaine, ensuite au 189 rue Ordener. En 1882 il s'installe 10 rue Constance il habitait au 38 rue Rochechouart, puis il achète un atelier au 13 rue d'Aumale, 104 boulevard de Clichy. Après son départ du boulevard de Clichy (entrée et date indéterminée) il va au 159 rue de Rome, puis au 4 rue Jouffroy (dans l'ancienne maison de la Guimont proxénète de son état)
Enfin, il passa les dernières années de sa vie au 33 bis rue de Moscou.
Publicité de l'exposisition à la fondation Taylor du 22 avril au 22 mai 2012.
(merci Mathilde)
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26/02/2012
Histoires anecdotiques : les procès de luxure bestiale et autres condamnations animales
Par Bernard Vassor
D'après Roland Villeneuve
http://www.babelio.com/auteur/Roland-Villeneuve/20296
et Emile Agnel et l'abbé Lebeuf
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Réouverture de l'auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise
Par Bernard Vassor
http://www.maisondevangogh.fr/
C'est le 1 mars, que l'auberge Ravoux fait sa réouverture annuelle dans le cadre historique des derniers jours de Vincent van Gogh.
Auberge Ravoux dite Maison de Van Gogh
Tel. : 33-(0)1.30.36.60.60
Fax : 33-(0)1.30.36.60.61
Ouverture saison 2012 :1mars - 28 novembre inclus
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/02/2012
L'ASILE SAINTE-ANNE : une création de Georges Eugène Haussmann
par bernard vassor
15:51 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : bicètre, charenton, la salpétrière, girard de cailleux, haussmann | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
22/02/2012
Vient de paraître : Par Alain Rohan : Vincent van Gogh Aurait-on retrouvé l'arme du suicide ?
Par Bernard Vassor
Ce livre est le fruit d'un travail commencé il y a environ 25 ans ppar Madame Claude Millon, membre fondateur de l'Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise.
Elle confia à Alain Rohan le soin de poursuivre les recherches concenant l'arme retrouvée dans un champ de blé, derrière le château d'Auvers en 1959-1960.
Méticuleuement, Alain Rohan va se livrer à une véritable enquête policière pendant plus de 3 ans, enquête historico-journalistique et scientifique.
Avec prudence, Alain Rohan évoque toutes les hypothèses émises depuis l'origine jusqu'à nos jours concernant la mort de Vincent. Il n'est pas question de la dernière version des écrivains américains, le livre ayant été achevé il y a plusieurs mois. J'en avais d'ailleurs fait parvenir un exemplaire au Van Gogh muséum en septembre 1970 en vue d'une publication, demande étant restée sans réponse.
L'ouvrage comprend une étude historique sur l'histoire des révolvers pendant la période des années 1850 à 1890. L'étude médico-légale de la blessure par le docteur Mazery et le docteur Gachet.
Les différents témoignages souvent contradictoires des témoins du drame, 20, 30 ou 60 ans après les évènements sont mentionnés.
Ce qu'il y a de passionnant, c'est que l'auteur n'est pas péremptoire, et laisse au lecteur le soin de conclure. J'ai entendu maintes fois dire : "on ne saura jamais la vérité". Pour ma part, ma religion est faite : il y en a assez de tous ces révisionnistes en quête de publicité et des mille versions fantaisistes à ce sujet.
L'article qui avait mis le feu aux poudres si l'on peut dire, est celui du docteur Doiteau, bien méprisable à certains égards, un mélange de vérités et de racontars scabreux.
La maquette a été réalisée par
Madame Marie-Claude Delahaye, directrice du MUSEE DE l'ABSINTHE
à Auvers-sur-Oiise
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ISBN 978 2 7466 4251 5
Pour tous renseignements :
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