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25/02/2012

L'ASILE SAINTE-ANNE : une création de Georges Eugène Haussmann

par bernard vassor

ASILE SAINTE ANNE vue générale.jpg
ASILE SAINTE-ANNE, VUE GENERALE
Il y avait déjà à Paris, au moment de la création de cet asile (en 1867) de nombreux asiles privés, en plus de Bicètre, Charenton et la Salpétrière.
Le surpeuplement de ces hôpitaux conduisit à l'ouverture d'un nouvel établissement psychiatrique. Haussmann a voulu que son Paris moderne eut un asile moderne. La construction a commencé en 1864, sur l'emplacement d'une ferme dont elle a pris le nom, située à gauche de la gare de Sceaux. Après trois ans de travaux,l'asile a été inauguré le premier mai 1867. Il occupait une superficie de 14 hectares.
Le service médical a été assuré par monsieur Girard de Cailleux.
ASILE SAINTE ANNE hydrothérapie.jpg
Le traitement par l'hydrothérapie.
L'endroit qui se voulait résolument moderne avait une salle de concert pour les malades pas trop agités. Un salle d'hydrothérapie, des cours de promenade.
ASILE SAINTE ANNE lcour de promenade.jpg
ASILE SAINTE ANNE lla salle de bain.jpg
 
 
L'asile pouvait recevoir plusieurs centaines de malades. Le service était assuré par les soeurs de Saint-Joseph.
Il y avait des cellules capitonnées pour les malades suicidaires.
Mise à jour le 25/02/2012
 

16/05/2007

LA BASCULE A CHARLOT

PAR BERNARD VASSOR
 
 
medium_Guillotine_05_sepia.2.jpg
 
La machine ne fut mise en usage qu'en 1792. C'est le docteur Antoine Louis secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie se chargea de faire construire et de tester ce nouvel outil de mort. Elle fut fabriquée par un facteur de piano de Strasbourg nommé Schmit. Le chirurgien en dirigea la construction d'après des dessins d'un sieur Laquiante , attaché au tribunal de Strasbourg. Le 17 avril 1792, après des essais sur des moutons dans une cour de la rue Saint-André-des-Arts, le chirurgien Louis, accompagné du bourreau Sanson. A cette époque, on proposa d'appeler cette  machine "La Louison".
C'est un certain Pelletier qui eut l'honneur d'inaugurer la machine à couper en deux....C'est sur la place de Grève que fut dressée la machine qui fut le pretexte à des plaisanteries d'un goût douteux.
Un journal écrivit : "On donnera incessament la première représentation de la Guillotine, pièce à tiroir, imaginée jadis en Italie, mais adaptée à notre théâtre par le docteur Diafoirus, et retouchée par un "frater" qui jouit en France d'une grande célébrité. (...)- Nota, si le succèscouronne leur espérance, les entrepreneurs envisagent d'établir des théâtres dans les provinces et notament dans l'Orléanais."
Un rédacteur du même journal, donne quelques jour après un article qui se veut humoristique :"29 avril, on a donné une première représentation de la Guillotine, tragédie en un acte qui a eu le plus grand succès".
Le docteur Antoine Louis satisfait du devoir accompli, put mourir en pais quelques jours plus tard le 20 mai 1792.
Le langage populaire va aussitôt s'emparer du nom de la guillotine, pour l'appeler : La décolleuse, La Louisette, La Louison, la bascule à Charlot (le prénom du bourreau Sanson était Charles), L'escalier du-monte-à-regrêt....  
 
et bien sûr "La Veuve" dont Jules Jouy fit une terrible chanson, en voici un couplet :
Cynique , sous l'oeil du badaud,
Comme en son boudoir une fille,
La Veuve se lave à grande eau, Se dévêt et se démaquille.
Impassible au milieu des cris, Elle retourne dans son bouge;
De ses innombrables maris
Elle porte le deuil en rouge.
Dans sa voiture se hissant,
Goule horrible que l'homme abreuve,
Elle rentre cuver son sang,
LA VEUVE.