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07/11/2011

Une "maison galante"dans Montmartre du plus illustre des historiens de Paris : Sébastien Mercier

Par Bernard Vassor

Louis Sebastien Mercier cadre hauteur.jpg
Louis-Sébastien Mercier (1740-1814)
Polygraphe, littérateur, homme politique auteur de romans, de drames, critique d'art et scientifique médiocre  (il trouvait détestable les maître italiens omme Le Titien, Raphaël, Vinci et Le Courrège; il déclara que les théories de Newton et de Copernic étaient des absurdités, que la terre était plate, et que le soleil, tournait autour de la terre. Auteur de discours politiques, théosophe à ses heures, adepte de Louis-Claude Saint-Martin," le Philosophe inconnu", il était aussi swedengorgien. Marcheur infatigable, il parcourait les rues de Paris comme Restif de la Bretonne avec qui il avait bien des points communs. Réactionnaire pendant la révolution, il devint républicain sous l'empire ! Il détestait Napoléon, le despote qu'il appelait "le sabre organisé", il est à noter, et c'est tout à son honneur qu'il garda son franc-parler dans cette période de servilité totale de la presse. Il et disait ne vivre que pour voire comment tout cela finirait, son voeux fut exaucé, il est mort tout juste après la chute de l'Empereur.
 Franc-maçon, il appartint à la loge des Neuf Soeurs (celle où Voltaire fut initié quelques semaines avant sa mort) fréquentée surtout par des rationalistes. Il appuya le rétablissement de la loterie, dont il avait à grands cris, dans ses écrits réclamé la destruction, et n'hésita pas à accepter un poste de contrôleur de cette institution. Il s'attaqua aussi aux artistes, en réclamant aux peintres et aux graveurs de payer un droit de patente. Il était totalement inprévisible, s'attaquant et prenant le parti opposé de toutes les théories littéraires  et philosophiques admises, traitant d'ânes ignares : Racine, Boileau, Locke et Condillac. Il tenta de réformer la langue française en y introduisant trois mille mots nouveaux à sa façon, dans un livre intitulé "Néologie, ou vocabulaire de mots nouveaux à renouveler, ou pris dans des acceptions nouvelles" (dont Restif de la Bretonne usa dans ses livres sur ses tournées nocturnes des "Nuits de Paris").
Il a laissé un travail irremplaçable sur l'histoire de Paris au XVIII° siècle avec son "Nouveau Paris", suivi de son "Tableau de Paris".
.........
Fils de Jean-Louis Mercier et de Andrée Lepas son épouse, Louis-Sébastien est né en l'an 1740. Les témoins inscrits au registre de la paroisse Saint-Germain L'Auxerrois, ont été Sébastien Maréchal et Elysabeth Marie Tampon. Le père était marchand fourbisseur à l'enseigne de la Garde d'Or et d'Argent sur le quai de l'École (aujourd'hui quai du Louvre).
La famille Lepas, possédait une maison, construite pour Martin Lepas, le père d'Elysabeth qui la louait 800 livres à M. d Benouville, guidon de gendarmerie, à M. de Seignelay et au sieur Damazel. C'était une maison classée dans "l'Etat des petites maisons galantes" dressées par l'inspecteur de police Louis Marais dépendant du lieutenant général de M. de Sartines.
La maison était située rue de Belfond, au coin de la rue Rochechouart, à droite en entrant dans cette rue.
Les époux Mercier héritèrent de cette maison le 18 décembre 1745. Il achetèrent un petit jardin attenant le 13 mai 1747 aux époux Justinard.
A la mort de leurs parents les deux frères Louis-Sébastien et Charles-André héritèrent de la propriété, et la revendirent le 8 novembre 1774, vingt sept ans plus tard. Sa mère était morte lorsqu'il avait trois ans, son père fut remarié trois fois. La première avec Claude Galloy, la deuxième avec la mère de Louis-Sébastien et de Charles-André, la troisième avec Charlotte Spool. Le père est mort en 1769. Sébastien eut une soeur consanguine Anne-Charlotte, fille de la troisième femme de Jean-Louis Mercier. Le frère cadet tint l'hôtel des Trois Villes, rue de Tournon, devenu ensuite l'hôtel Foyot. On trouve son nom en 1789 dans un acte, où il porte le curieux titre de Secrétaire de la Société Littéraire d'Anapach (?)
Nous pouvons raisonnablement penser que l'auteur du "Tableau de Paris" fit de fréquents séjours dans ce qui était pour lui sa maison de campagne de la rue Rochechouart.
Lors de travaux autour des années 1950, on a découvert des vestiges de maçonnerie romaine de récupération et d'adduction d'eau courant du sommet de la Butte, passant par l'actuelle rue de Belfond, suivant l'avenue de Trudaine, la rue Victor Massé pour aboutir à peu près à l'emplacement du lycée Jules Ferry dont une partie à ciel ouvert de la rue de Douai ne fut recouverte que très tard. L"Aqueduc de Ceinture" donna son nom dans un premier temps à une petite partie de la rue de Douai...
Mise à jour le 07/11/2011

02/11/2011

Georges Brassens, Les 4 Z'arts et Léon Goupil, peintre de Montmartre, dont la sobriété n'était pas la qualité principale !

Par Bernard Vassor

A Marie-Mélodie et Laurent 

pour leur bon thé et à  la

 consultation gratuite des

"Courriers Français"

Léon Goupil,Georges Brassens,rat mort,place Pigalle,

ZoBuBuGa

Nous devons à Léon (Lucien) Goupil (1834-1890 selon la base Joconde, seule source disponible) la décoration de ce cabaret. Quatre panneaux, et le plafond représentant un immense rat crevé, ont fait la renommée de ce café et la foryune en liquide de ce Goupil....

Au n° 7 actuel de la place, un limonadier s’installait en 1835. Cet établissement édifié à l’angle de la rue Frochot et de la place, se nommait "le Grand Café de la Place Pigalle" mais les clients vont s’empresser de le baptiser "le Rat Mort"raison de l’odeur pestilentielle qui empuantissait l’endroit, ce qui ne l’empêcha pas de devenir le rendez-vous de tout ce qui comptait de journalistes, écrivains, peintres et jolies dames esseulées. On pouvait aussi rencontrer tous les chiens du quartier, terriers, épagneuls, bichons havanais, lévriers, barbets, caniches, qui s’y livrent à des combats acharnés. A la jonction des deux demi-lunes qui avaient été tracées de part et d’autre en partant des guérites et qui était la barreièe d'octroi pour le passage des boeufs conduits à l’abattoir de l’avenue Trudaine.

"Enfants voici les boeufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers"

Victor Hugo qui habitait aux première loges en 1850 rue de la Tour d'Auvergne.

Nous pouvons imaginer Baudelaire guettant le passage d'« Apolonie », attablé à la terrasse du café, noter sur une feuille volante cet hommage à Paris la Catin, qui figure dans l’exemplaire de  Poulet-Malassis :

Hommage à Paris, vu du Haut Montmartre :

"Je t’aime, ô ma très belle ô ma charmante... Que de fois...
Tes débauches sans soif et tes aurores sans âme, Ton goût de l’infini,
Qui partout dans le mal lui-même se proclame,
Et tes feux d’artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le ciel, muet et ténébreux.
O vous soyez témoins que j’ai fait mon devoir,
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence :
Tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or".

Revenons à Léon Goupil dont on raconte l'histoire suivante :

 d'après des témoignages de l'époque, il était ivre du matin au soir, quand un matin, sortant du Rat Mort, une bouteille à la main, il suivit un cortège funèbre qui passait place Pigalle pour se rendre au cimetière du Nord. Il chantait à tue-tête des couplets graveleux jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que son nom figurait sur une couronne mortuaire ! C'était la dépouille de sa femme dans le corbillard !
J'ai toujours été intrigué par la concordance de cette histoire, et les paroles de la chanson de Georges Brassens "Les 4 Z'arts"

Pour en avoir le coeur net, j'ai questionné, à l'occasion de la formidable "Intégrale Brassens"* un vague petit-cousin de Brassens dont le principal talent est de singer en tous points son illustre parent. Lui racontant cette histoire, je me suis entendu répondre : "J'en sais rien, j'y étais pas !"

J'aurai été mieux inspiré, si j'avais consulté l'érudit et  sympathique André Labeur.....

Si jamais quelqu'un qui avait connu l'homme qu'a vu l''homme qu'a vu l'ours, pouvait me renseigner sur ce point j'en serai fort ravi.

A la mairie du neuvième, où pendant huit jours se sont succédés des artistes tous plus talentueux les uns que les autres (sauf un peut-être ?).

27/10/2011

Gaston Secrétan "l'assassin de Vincent van Gogh" selon des historiens américains

Par Bernard Vassor

Gaston Secrétan et son frère René élèves du lycée Condorcet passaient une partie de leurs vacances scolaires à Champagne, Auvers-sur-Oise et Granville. C'est à Auvers qu'ils firent la connaissance de Vincent van Gogh et que Gaston, âgé de 19 ans et demie, se lia d'amitié pour le peintre "un petit peu toqué".

Nous avons vu dans un article précédent à propos de la mort de Vincent, que les deux frères se trouvaient à Granville le jour du suicide de Vincent.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/10/...

 

A SUIVRE.................

Wall Street le mercredi 9 novembre 1929, veille du jeudi noir

Une débacle financière à New York
WALL STREET 1929 hauteur.jpg
A gauche, le profil de la façade de Wall Street
..........
Un krack financier qui n'était pas inattendu mais dont la violence soudaine a entraîné des répercussions considérable sur tous les marchés du monde vient de se produire à la bourse de New York. Il est la conséquence du mouvement excessif de hausse dont les valeurs américaines avaient été l"élévation à 6% du taux de l'escompte à Londres, que la Banque d'Angleterre décida il y a environ un mois. Cette mesure a en effet, entraîné d'importants retraits de capitaux britanniques à New York, d'autant que le krack Hatry**, sur le marché de Londres, avait, de son côté, créé de sérieuses perturbations. Mais la cause profonde est beaucoup plus lointaine : elle est dans la fièvre de spéculation qui depuis la fin de 1924 particulièrement s'est emparée du marché américain.
Cependant, au printemps de l'année dernière, la Fédéral Reserve Bank avait entrevu le péril et tenté de le conjurer par une politique nouvelle qui consistait à rechercher et à raréfier l'argent mis à la disposition de la Bourse.
Malgé cela, le mouvement ne fut pas enrayé et la vague de spéculation persista. Il est vrai que, pour ne pas entraver la prospérité économique, on avait limité au seul marché financier les mesures de restriction et de prudence, alors que le commerce et l'industrie continuaient à bénéficier de tous les abus de crédit.
......
Le réveil a été tragique. Il s'est traduit par une panique presque sans précédent à Wall Street, par des faillites, par des ruines sans nombre, par des suicides. Des entreprises qui jusque là, paraissaient d'une solidité à toute épreuve se sont effondrées, des milliardaires qui voguaient vers l'Europe avaient perdu toute leur fortune en y débarquant. Heure par heure, sur les paquebots de luxe, la T.S.F. les avait tenus au courant de la crise, et tous les radios (télégrammes) qu'ils avaient expédiés n'avaient point réussi à les sauver. De l'excès du mal, peut-être, naîtra peut-être un bien, non seulement pour les Etats-Unis, mais pour l'activité financière du monde, qui devra s'orienter dans une voie
plus saine et retrouvera hors des illusions dangereuses de la spéculation, une prospérité moins brillante, mais plus solide. 
* Note : je n'ai pas changé un seul mot de cet article du mercredi 9 novembre 1929.
**Clarence Hatry est l'inventeur du photomaton qui fit le 3 octobre, à Londres une faillite frauduleuse qui provoqua la nervosité des marchés boursiers à New York. Rappelons que le jeudi noir est le jeudi 24 octobre que les rues proches de Wall Street furent envahies par une foule de petits actionnaires venus précipitamment vendre leurs actions.
mise à jour le 27/10/2011

26/10/2011

Encore une bonne nouvelle, c'est Noël tous les jours !

Par Bernard Vassor

Monet,docteur Blanche, Hervé,

Lettre d'un peintre, client de la boutique du père Tanguy, un certain Claude Monet.
Dans cette missive le peintre indique à son correspondannt que l'auteuir de Bel Ami est parti à Paris pour faire interner son frère cadet Hervé, dans la clinique du docteur Blanche(en réalité la clinique du docteur Meuriot)
.................
 
Notre amie Noëlle Benhamou, à mon avis, et je le partage est la plus grande spécialiste de Maupassant.
Elle m'a adressé le message suivant :
"Je vous confirme néanmoins ma présence à l’émission de Thomas Hugues (« Fiction ») pour parler de Maupassant après la diffusion d’Histoire d’une fille de ferme et de Hautot père et fils mais le choix de l’épisode n’est pas encore fixé. Ils attendent que Jean Rochefort donne sa réponse… Si c’est oui, je passerai sur Toine et Le Père Amable. Je vous l’indiquerai en détail plus tard
Pour ceux qui ne se seraient pas encore abonnés ( gratuitement ) à sa lettre mensuelle, voici l'adresse de son site MAUPASSANTIANA.
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Présentation 
En ligne depuis novembre 2004, le site Maupassantiana souhaite proposer aux visiteurs (étudiants, amateurs ou chercheurs) des documents bruts, souvent difficiles d'accès, et une approche littéraire du créateur de Bel-Ami. Initialement conçu pour archiver les numéros de la revue Maupassantiana et les rendre directement accessibles aux Internautes - la plupart des informations contenues dans les numéros sont également réparties dans les différentes rubriques du site -, Maupassantiana s'est depuis considérablement enrichi. Il abritera bientôt les oeuvres de Maupassant, des fiches biobibliographiques de personnalités du XIXe et accueillera un logiciel intitulé Mots passants, créé par le professeur John Robin Allen (Université du Manitoba, Canada). Tout comme la revue, le site est à but non lucratif. Le site comporte quatorze entrées principales......
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Pour faire bon poids bonne mesure, elle assure également la paternité du premier site français consacré aux Roux-Combaluziers du XIX° siècle :
On vous chouchoute un peu trop ces temps-ci aux Amis du Père Tanguy dont Noëlle est une membre éminente de notre comité scientifique.
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21/10/2011

Montmartrois, les frères Gaston et René Secrétan : des "copains assassins" de Vincent van Gogh à Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Gaston Secrétan, Pierre,van gogh,victor Doiteau,ravpux

Le camarade van Gogh m'intérssait

à cause de son tempérament anarchiste

avec lequel je sympathisais.

Il était farouchement nihiliste, moi aussi

Gaston Secrétan

Gaston, un des deux assassins de Vincent van Gogh d'après deux historiens américains ?

Jean-Pierre Mantel ancien directeur de l'Office de Tourisme d'Auvers-sur-Oise, et chercheur très actif, a eu la gentillesse de me communiquer la totalité de l'article de Victor Doiteau dans la revue AESCULAPE de 1956 :

Deux "copains" de van Gogh, inconnus,

les frères Gaston et René Secrétan,

Vincent tels qu'ils l'ont vu

Par  Victor Doiteau

Un cancre et un érudit, tels étaient les traits qui furent mis en évidence par l'auteur de cet article.

"La première fois que les frères Secrétan rencontrèrent van Gogh, ce fut vers la mi-juin 1890, ou plus exactement 8 jours avant l'ouverture de la pêche qui a toujour lieu le troisième dimanche de juin. (...) En juin 1890, Gaston a dix-neuf ans et demi et René seize ans et demie. Ils sont élèves du fameux lycée Condorcet à Paris, lycée des "gosses chics" et pépinière des célébrités futures. René était un cancre de première classe et le chef respecté de tous les cancres du lycée. (...) Gaston était peintre sculpteur et musicien spécialisé dans les marines. Monsieur Secrétan père (pharmacien rue de la Pompe à Paris dans le seizième arrondissement) avait une villa à Granville. Gaston avait des connaissances musicales qui lui servirent plus tard dans sa carrière de chansonnier.(..) Il eut naturellement des conversations sur l'art avec Vincent, lequel recherchait volontier sa compagnie."

"Il faisait un peu épouvantail à moineaux pour cerisier. son feutre ne connaissait ni devant ni derrière. Je ne lui ai jamais vu de bourgeron, mais une sorte de veste de tâcheron . Il se balladait avec une sorte de cabas où il mettait tout son fourbi".

D'après cet article, Vincent avait donné  à "ses assassins"des pochades d'une facture assez calme, d'une exécutuion nullement hallucinée.

Comme à Arles ou Saint-Rémy les gamins à Auvers courraient après lui. On l'appelait le fou ajoute Doiteau.

A SUIVRE.....

Gaston, peintre, sculpteur et musicien amateur devint un chansonnier célèbre à Montmartre, notamment à "La Lune Rousse" 36 boulevard de Clichy, là où avait vécu Daumier. Auteur de chansons enregistrées à la radio, à partir de 1931, il devint acteur dans des films aux côtés de Jouvet, Julien Duvivier

Ilos étaient accompagnés par des petites amies amenées du Moulin Rouge qui  contribuaient à meur faire passer d'agréables moments au bords de l'Oise car ils étaient liés avec le fils du directeur

( Charles Zidler ?)

Ce qui pose problème dans la version des deux historiens, c'est la déclaration à l'époque, quand on a demandé aux deux frères si ils étaient allés à l'enterrement de Vincent, ils se trouvaient dans la villa familiale de Granville depuis la mi-juillet ! 

René, lui devint banquier et survécut à son frère Gaston mort en 1943, inhumé au cimetière de Passy.

20/10/2011

A l'attention des journalistes gobe-mouches : le suicide de Vincent, on vous sert du réchauffé

Par Bernard Vassor

gobe-mouches. SEPIA.jpg

A la suite de la note précédente, mon ami Jean-Pierre Mantel ancien directeur de l'Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise, m'a fait parvenir les informations suivantes :

"Concernant les frères Secrétan, les auteurs (communiqué AFP) ont repris comme argumentaire, les anecdotes de Victor Doiteau extraites de "Deux copains de Van Googh, inconnus, les frères Gaston et René Secrétan, Vincent , tel qu'ils l'ont vu" (Aesculape mars 1957). Dans ce document René Secrétan précise que son frère et lui n'assistèrent pas à l'enterrement de V.GOGH d'autant qu'ils se trouvaient dans leur villa familiale de Granville dès la mi-juillet 1890..
 Qui extrapole? Qui ment? 
Jean-Pierre MANTEL."
Ce Victor Doiteau avec un compère Edgar  Leroy avait déjà fait paraître un livre d'anecdotes douteuses en 1936 : 

Vincent van Gogh et le drame de l'oreille coupée

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/10/...

 

A  suivre.......

19/10/2011

Le Lefaucheux de Vincent van Gogh qui ne s'est pas sucidé ! Il vit sur une île deserte avec Elvis Presley et Maryline Monroe

Par Bernard Vassor

tombes peintres auvers.jpg

Périodiquement, des historiens en mal de publicité ressortent de vieilles lunes. Pour Arthur Rimbaud, c'est à peu près tous les ans que l'on "découvre" tantôt une photo miraculeusement retrouvée, tantôt un poème inédit, avec le soutien d'éminents spécialistes....La photo mise au jour d'Isidore Ducasse, mise en vente, par les soins de l'étude.....n'a pas trouvé preneur !  Il y a quelques années, c'est Gauguin qui avait coupé l'oreille de Vincent à l'aide d'un sabre ou d'une épé, je ne me souviens pas très bien. Comme toujours, les journalistes en mal de sensations se font l'écho de pareilles balivernes. Dans le cas présent, ils soulignent que les historiens se sont basés sur 20 000 documents et lettres inédits pour étayer leur thèse.

Rendez-vous compte, en 100 jours à Auvers sur Oise Vincent aurait écrit des lettres inédites (qui sont dans les archives du VGM, peint 70 toiles et exécuté une trentaine d'autres oeuvres graphiques,

Il va bientôt pâraître un travail sérieux qui devrait clore l'épisode du pistolet (un Lefaucheux) retrouvé il y a quelques années près de l'endroit fatal.

15/10/2011

Montmartre, les rues Levisse, Poulet, et quelques images au temps de Gervaise.

Par Bernard Vassor

Tour Solférino,Montmartre,second empire

 Cette tour, construite en 1859, sur l'emplacement du moulin de la Lancette. Un restaurant très cher,permettait en mangeant d'admirer le plus beau panorama parisien. Une passerelle conduisait à l'entrée de la Tour Solférino, où moyennant un droit de passage, le chaland pouvait gravir les escaliers conduisant au sommet. Pendant la guerre de 1870, une partie du bâtiment fut rétréci, quand on s'apercut que le point de mire que représentait cet édifice, servait de réglage aux batteries prussiènnes pour atteindre la Butte Montmartre.  L'ouvrage fut détruit en 1874.

C'est peut-être là que Zola, dans "La Curée" situe la scène du restaurant de Montmartre :

 Deux mois avant la mort d'Angèle, il l'avait menée, un dimanche, aux buttes Montmartre. La pauvre femme adorait manger au restaurant ; elle était heureuse, lorsque, après une longue promenade, il l'attablait dans quelque cabaret de la banlieue. Ce jour-là, ils dînèrent au sommet des buttes, dans un restaurant dont les fenêtres s'ouvraient sur Paris, sur cet océan de maisons aux toits bleuâtres, pareils à des flots pressés emplissant l'immense horizon. Leur table était placée devant une des fenêtres. Ce spectacle des toits de Paris égaya Saccard. Au dessert, il fit apporter une bouteille de bourgogne.     Il souriait à l'espace, il était d'une galanterie inusitée. Et ses regards, amoureusement, redescendaient toujours sur cette mer vivante et pullulante, d'où sortait la voix profonde des foules. On était à l'automne ; la ville, sous le grand ciel pâle, s'alanguissait, d'un gris doux et tendre, piqué çà et là de verdures sombres, qui ressemblaient à de larges feuilles de nénuphars nageant sur un lac ; le soleil se couchait dans un nuage rouge, et, tandis que les fonds s'emplissaient d'une brume légère, une poussière d'or, une rosée d'or tombait sur la rive droite de la ville, du côté de la Madeleine et des Tuileries. C'était comme le coin enchanté d'une cité des Mille et une Nuits, aux arbres d'émeraude, aux toits de saphir, aux girouettes de rubis. Il vint un moment où le rayon qui glissait entre deux nuages fut si resplendissant, que les maisons semblèrent flamber et se fondre comme un lingot d'or dans un creuset.
    - Oh ! vois, dit Saccard, avec un rire d'enfant, il pleut des pièces de vingt francs dans Paris !
    Angèle se mit à rire à son tour, en accusant ces pièces-là de n'être pas faciles à ramasser. Mais son mari s'était levé, et, s'accoudant sur la rampe de la fenêtre :
    - C'est la colonne Vendôme, n'est-ce pas, qui brille là-bas ?... Ici, plus à droite, voilà la Madeleine... Un beau quartier, où il y a beaucoup à faire... Ah ! cette fois, tout va brûler ! Vois-tu ?... On dirait que le quartier bout dans l'alambic de quelque chimiste.
 Cette photographie, supposée avoir été prise à Montmartre sous le second empire, nous montre un entraînement de boxe (ou un duel) dans un espace limité par les couvre-chef des combattants et ce qui semble être deux arbitres.

rue de Lévisse

 Montmartre en 1860, rue Lévisse.

Phare de Montmartre

Château-Rouge,montmartre

 Cette carte postale, d'après une gravure de 1870-1871 représente le fameux bal du Château-Rouge occupé par les gardes nationaux de la 18e légion. Cet espace était borné à l'est par la rue Lévisse.

A suivre

JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

PAR BERNARD VASSOR

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Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy
 (emplacement actuel de l'église Sainte-Ritapatrone des causes perdues)
Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904.
Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour ereinter les jenes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin.
LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES :
Un de ses biographe* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?"
Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservés à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérême bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Son opposition au "legs Caillebotte", ses relations mondaines, sa parenté avec Adolphe Goupil , ne sont pas pour rien dans les difficultées rencontrées par les peintres de "l'école moderne" de la fin du XIXème.
*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

Le Petit Casino du passage Jouffroy

Par Bernard Vassor

Etienne Rey Simone George,Zazou,passage Jouffroy,

Etienne Rey qui fut le fondateur (repreneur) du Petit Casino offrit ces spectacles pendant l'occupation allemande.

Cette salle exixtait depuis l'ouverture du passage Jouffroy en 1847.

Ce fut alors un théâtre d'ombres chinoises, puis un café-concert : L'Estaminet Lyrique.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/08/...

 

Au programme en 1943 :

Programme Petit Casino.jpg

Archives privées Jacques Guieux

La salle avait été transformées. Les fauteuils placés à leur droite avaient une planche articulée percée en son centre d'un trou circulaire pour recevoir les consommations servies dans des verres prévus à cet effet.

NOTONS DANS CE PROGRAMME UNE CHANSON COURAGEUSE POUR L'EPOQUE, CHANTEE PAR LYNE JACK (?)

http://www.dailymotion.com/video/x1539u_brigitte-fontaine...

 Cette chanson, dont les paroles sont de Raymond Vinci, fut enregistrée un an plus tard (en 1944) par Andrex :

http://www.bide-et-musique.com/song/7875.html

Petit Casino tarif.jpg

 Tous aux abris !

La direction avait tout prévu, en cas d'alerte à la bombe, une liste des abris du quartier avait été établie.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/01/...

Petit casinp Abris.jpg

Cette salle de spectacle est aujourd'hui la salle Rossini de la mairie du neuvième arrondissement.

Une porte secrète existe encore qui mène au passage Jouffroy, juste en face de la sortie du musée Grévin.

13/10/2011

Un personnage "lunaire" : André Gill, conservateur en chef du Musée du Luxembourg durant au moins .....6 jours !

Par Bernard Vassor

André Gill,

Louis-Alexandre Gosset vit le jour le 19 octobre 1840 rue de la Bourbe (à l'emplacement actuel de la maternité de Port-Royal) de père inconnu. Plus tard, on ajouta le nom de son père (comte de Guines) sans pour autant que celui-ci ne se manifesta. Son grand-père le recueillit après la mort de sa mère.

Après de courtes études, il décida de devenir dessinateur. Un concours de circonstance le rendit célèbre du jour au lendemain. Il fonda plusieurs journaux satyriques qui avaient la particularité d'être coloriés à la main. Chaque feuille était passée séparément au pochoir ! La guerre de 1870 le laissa, sans travail sans ressource, fit de lui un presque clochard. Pendant le siège de Paris, il s'engagea dans la Garde natiolnale comme....aide-pharmacien. Le 18 mars 1871, il se promenait rue de Clichy avec Maxime Vuillaume, un des trois rédacteurs du "Père Duchêne" (blanquiste). ,Un garde national glissa quelques mots à l'oreille du journaliste : - "on se bat sur la place Pigalle !" Les deux compères décidèrent de se rendre sur les lieux. Gill avait un ami qui occupait un petit atelier rue Dupéré au quatrième étage. De là, ils furent aux premièrs loges, surplombant la place Pigalle noire de monde, occupée par des gendarmes en costumes bleus, et des "culs rouges" des soldats de ligne qui avaient mis la crosse en l'air.

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place Pigalle,culs rouges,hiver,

Place Pigalle au mois de janvier ou février 1871, nous voyons des "culs rouges" qui avaient cassé en surface la glace de la fontaine pour laver leur linge. Nous voyons aussi autour de la fontaine des traces de verglas. Cette année là, la Seine pouvait être traversée à pied  en raison du gel qui avait figé les eaux du fleuve.

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C'est alors une grande joie, un grand aair de liberté, une sorte de kermesse, une procession populaire en  arme qui s'empara de Montmartre. Pour fêter l'évènement le caricaturiste décida de se faire offrir un repas au Rat Mort par son ami. Après un festin que l'on suppose arrosé les deux amis errèrent sur le boulevard pour assister à la suite des évènements. C'est ainsi qu'ils virent boulevard Ornano (cette partie est aujourd'hui le boulevard Barbès) l'arrestation d'un grand vieillard qui fut identifié comme étant le général Clément Thomas surnommé le boucher de juin 48 en raison de la répression sanglante qu'il conduisit à cette date. La foule suivit les soldats qui le conduisait au sommet de la Butte pour, disaient certains y être fusillé.  Le spectacle n'était pas du goût de notre ami, qui préféra retourner sur la rive gauche. à la "pension Laveur"

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/11/...

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Le Comité Central de la Commune décida de rétablir les musées de Paris dans un régime national.

Une autoriisation était donnée à Gustave Courbet de créer une Fédération des artistes constituée de peintres, de sculpteurs et d'artiste plasticiens réunis dans une salle de l'Ecole de médecine. Gill fut élu dans la section de lithographie en compagnie de Braquemont, Huot, Pothey, Flameng....

Une petite précision, parmi les représentants de cette fédération, les historiens citent toujours Manet (qui était absent de Paris) et Millet qui, de sa maison de La Hague, écrivit au Journal officiel pour protester et rectifier cette information. Mais, rien n'y fit, il y a toujours quelqu'un reprenant les informations d'un autre historien qui rabache les mêmes erreurs.

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Le 15 selon certains, ou le 17 mai 1871 selon d'autres, André Gill était nommé conservateur du musée du Luxembourg flanqué de conservateurs adjoints Jean Chapuis pour les sculptures et un certain Gluck.

Le musée, qui depuis uin an servait d'ambulance pour les soins aux blessés et de cantine pour les employés, fut rendu  à sa destination première. La première décisison du nouveau conservateur fut de prier tout ce petit monde d'aller porter ses pénates ailleurs.

En arrivant, il ménagea l'ancien conservateur , Charle-Emile  Vacher de Tournemine. Celui-ci le lui rendit bien quand les carottes furent cuites pour André Gill, au loment de son départ fit la déclaration suivante :

"Monsieur, je garderai quoi qu'il arrive le  souvenir d'avoir vécu en compagnie d'un parfait gentilhomme"

 Complètement novice en la matière, Gill eut comme obssession : l'accrochage, l'accrochage et encore l'accrochage. Il se rendit dans les réserves du musée Louvre dirigé par Jules Dalou, pour en tirer quelques peintres oubliés. Travaillant sans relache, l'arrivée de versaillais le mardi 23 mai mit un terme à cette expérience. Les coups de feu sur le Luxembourg et les bruits de la bataille interrompirent le travail à 4 heures de l'après-midi. Gill pensait retourner chez lui, mais il rencontra un ami, le peintre Ernest Pichio, candidat aux éléctions complémentaires à la mairie du neuvième arrondissement qui refusa de siéger car il n'avait pas obtenu le huième de voix des inscrits votants. Pichio lui propos de se cacher dans les caves du théâtre de Cluny où ils demeurèrent 3 jours dans l'obscurité la plus totale.

Le matin du quatrième jour, André Gill se risqua à sortir. Sur le boulevard Saint-Michel il rencontra Léon Cladel qui fit plus tard le récit de cette rencontre. Des amis le recueillir pour le cacher rue du Four. Les enragés du Figaro, Villemessant en tête s'acharnèrent sur lui, faaisant circuler de fausses informations, comme celle de son arrestation. 

Jugements et exécution,s sommaires

Dans une aile du palais du Luxembourg s'éait installée une cour prévôtale où quatre militaires jugeaint à la louche : coupable grave,: fusillé-sur-le champ, ou bien envoi à Satory en attente d'un jugement des Conseils de Guerre.

Les murs de l'enceintre qui cerne le bassin du Luxembourg portent encore aujourd'hui les traces des balles qui n'avaient pas atteintes les corps des suppliciés.

A suivre

Emile Cohl,andré Gill,Charenton

Les derniers jours d'André Gill à l'hospice Saint-Maurice.

André Gill esr mort "définitivement" le 30 avril 1885. Il fut hinumé au cimetière de Saint-Maurice. Une souscription pour mettre sur sa tombe une statue d'Henri Chapu fut lancée.

Quelques années plus tard, son corps fut transféré au Père Lachaise, où la statuaire Laure Coutan-Montorgueil réalisa un sperbe buste qui  a été posée directement sur la dalle en comblanchien au ras du sol.

Ces informations sont extraites de la belle hagiographie de Jean Valmy-Baysse qui comprend par ailleurs quelques inventions farfelue. De nombreux détails dans cet ouvrage sont empruntés à la publication de "Mes Cahiers rouges, Souvenirs de la Commune"  parus en feuilletons dans les Cahiers de la Quinzaine et réécrits, élagués et enjolivés par Maxime Vuillaume près de trente ans plus tard.

Une édition complète et inédite avec un important appareil critique vient de paraître aux Editions "la Découverte".

Mon ami Marcel Cerf, grand historien de la Commune (toujprs prêt à aider les chercheurs) arrière petit-neveu de Maxime Vuillaume, n'a pas eu l'occasion de le lire, il est mort il y a un an....

Henri Pontier, un homme de parole : "Moi vivant, aucune oeuvre de Cézanne n'entrera dans nos collections !" Henri Pontier, conservateur du musée.

Par Bernard Vassor 

C'est ce qu'avait déclaré le sculpteur Henri Pontier, conservateur du musée Granet. Jusqu'à sa mort en  1925, et bien après, pas une oeuvre de Cézanne ne fut accroché aux cimaises de ce prestigieux musée. Il  fallut attendre encore 28 ans pour que les aixois puissent contempler quelques unes des toiles de ce précurseur de a peinture moderne. Ceci, grâce au prêt du Métroplitam Muséum Art de New-York, ainsi que l'Institut Art de Chicago, des collectionneurs privés américains, Sarah Roosvelt et Alexandre Lewit, le marchand de tableaux Sam Salz, et la dernière toile inachevée de Cézanne avant son coma : "Le Cabanon de Jourdan" envoyé par le Kuntsmuséum de Bâle. Le conservateur de l'époque était le poète provençal Louis Malbos( né dans le quartier de l'Estaque), mais les remerciements les plus chaleureux allèrent à la femme du député Radical-socialiste de Saint-Antonin-du-Bayon, Madame Martinaud Deplat "sans qui nous n'aurions rien pu faire, car nous n'aurions rien eu" dirent en coeur les présentateurs de cette exposition.

Cézanne,henri Pontier,denis Coutagne

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Cézanne et Paris.

C'est dans le plus ancien musée parisien, qui connut des fortunes diverses de 1750 à aujourd'hui, le plus important en France, bien avant le Musée du Louvre que Paul Cézanne est reçu aujourd'hui, pour une exposition intitulée Cézanne et Paris ou plutôt Cézanne sans Paris, si l'on en croit le petit livre de Denis Coutagne qui après avoir dit "il inscrit véritablement Paris et sa région dans son oeuvre", ne présente que "Les Toits de Paris" dans son mini calalogue.

Comme beaucoup d'historiens de l'Art, Deniis Coutagne passe sous silence le rôle primordial du père Tanguy qui fut le véritable promoteur et seul dans Paris à présenter et faire découvrir de ce peintre hors du commun.

cave tanguy,Octave Mirbeau,Johanna Bonger,

C'est dans cette cave de la rue Clauzel qu'étaient entreposées les toiles invendables d'un certain Vincent van Gogh et Paul Cézanne entre autres....

Un petit rappel pour signaler que la première exposition mondiale où furent réunis les deux plus grands révolutionaires de leur temps, se tint dans la minuscule échoppe du père Tanguy.

Cézanne,Emile Bernard,Gauguin,van Gogh,Léo Gausson

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musée du Luxembourg

Le musée du Luxembourg, vers 1920.

http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_expositio... 

 Je pense qu'une visite dans ce charmant peit musée s'impose :

11/10/2011

Une revanche posthume : Cézanne sans Paris au musée du Luxembourg

Par Bernard Vassor

cézanne,musee du luxembourg

C'est dans le plus ancien musée parisien, le deuxième en France, que Paul Cézanne est reçu.

luxembourg musée,cézanne

Cézanne et Paris au musée du Luxembourg.

Par Bernard Vassor

Cézanne,Vollard,Renoir,anquetin,Russel,gauguin

C'est dans cette cave qu'étaient entreposées les oeuvres sans valeur des artistes inconnus du grand public : Cézanne, Vincent van Gogh, Gauguin et biend'autres...

La chronique "ILS ONT FAIT PARIS ET SA REGION" de Denis Lemarié
  consacrée à "Cézanne et le Père Tanguy" en prélude à l'exposition Cézanne et Paris au musée du Luixembourg sera diffusée sur France Bleu 107.1,ce mardi 11 octobre à
11 heures 35, 14 heures 35 et 21 heures 40.
 
Vous pouvez dès maintenant découvrir sa page internet, et l'écouter - avec le logiciel RealPlayer -, en cliquant sur le lien suivant :
 

La chronique sera aussi en podcast Radio France.

 

Au musée du Luxembourg à partir de demain 12 octobre 2011

http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/ 

03/10/2011

1889 : anniversaire d'une révolution, l'invention de "la boite à George"

Par Bernard Vassor

ZoBuBuGa

George Eatsman,Kodak,1889,faillite

LE KODAK N° 1, dans les mains de son inventeur.

Jamais une innovation ne fit plus pour populariser la photographie. Désormais, le slogan de George Eatsman : "Appuyez sur le bouton, nous ferons le reste" permettait à l'amateur le plus maladroit de réaliser une photographie convenable. L'appareil, un boitier de 15 cm X 10 de large possédait un obturateur à vitesse unique. La mise au point était fixe, et pratiquement par beau temps, tout ce qui se trouvait entre 2 mètres et l'infini était net. 

La pellicule en bobine étaitchargée pour prendre 100 vues. Lorsque l'amateeur avait épuisé son "roll-film" il expédiait son appareil aux usines d'EASTMAN qui développait les films, les tirait sur papier, puis rechargeait l'appareil avec une bobine vierge, puis le retournait à l'expéditeur. 

Cet formidable invention du premier appareil portable inventé aux Etats-Unis en 1888 portable arriva en France en 1889.

Aujourd'hui, des rumeurs malfaisantes annoncent le dépot de bilan de la firme Kodak, provoquant un effondrement de l'action à la bourse de New-York.

1889: anniversaire d'une révolution, l'invention de "la boite à George"

Par Bernard Vassor 

ZoBuBuGa


 

O.KEWE MY, FEMME SAUVAGE : Un zoo humain rue du faubourg Saint Honoré, les indiens Ioways, la mort d'une jeune indienne inscrite sous le nom de "Pisse d'Ours" mise à jour le 2 octobre 2011

Par Bernard Vassor : ZoBuBuGA

Mise à jour de MON article du 12/06/2007 sur ce blog

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A la salle Valentino, le 29 mai 1845George Sand se rendit à un spectacle organisé parAlexandre Vattemare sous le prétexte encore admis aujourd'hui "d'échanges culturels" à mon avis, le premier zoo humain organisé dans le monde (l'exposition sera itinérante)  Vattemare était lemanager des Indiens "IOWAYS" accompagné d'un traducteur Jeffrey Doraway. Une exposition composée d'armes, d'ornements indiens, de scalps, et de plus de cinq cents toiles du peintre américainGeorge Catlin, représentant des "indigènes", de scènes de chasse complétait ce "spectacle vivant". Pendant la durée de la tournée, en juin 1845, une jeune indienne nommée Oke-We-Me, atteinte de phtisie (comme la Dame au Camélias, inhumée dans le même cimetière)lors de sa visite Sand la trouva étendue sur une natte  "jolie encore, mais livide. Le noble guerrier Petit-Loup, lui prodiguait les plus nobles soins".
Elle est morte le 18 juin 1845, elle avait 27 ans.
George Sand ne fut pas la seule à faire cette visite salle Valentino :
Gérard de Nerval n'y vit que les restes dégénérés d'une civilisation primitive, Théophile Gautier était du même avis à quelques nuances près...Victor Hugo, et Charles Baudelaire. (qui disserta sur l'art primitif et remarquera le sens inné de la couleur dont font preuve les sauvages en se peignant le visage), feront aussi la visite de la "ménagerie" tout comme Delacroix.
George Sand donna un long article dans le Diable à Paris Avec le titre suivant ; Relation d'un voyage chez les sauvages à Paris
Les IOWAYS :
La tribu venait des plaines du Haut-Missouri, près des Montagnes-Rocheuses. La "délégation" comprenait trois chefs de tribu : Ne-mon-ya (pluie qui marche) âgé de 56 ans, un géant de 6 pieds !Me-hu-she-kaw (Nuage blanc), 32 ans, et Se-non-ty-ya (pieds ampoulés) 60 ans.
Il y avait aussi des guerriers : Le Grand Marcheur, Petit-Loup, Celui qui vatoujours en avant, Pluie Qui Marche.
Les squaws étaient au nombre de quatre :
Pigeon qui se rengorge, femme de Nuage blanc, Pigeon qui voleAigle femelle de guerre qui plane, etOke-We-Me (ours femelle qui marche.)
Il y avait aussi un bébé de de 2 ans et demie surnommé Ta-pa'ta-me (sagesse) elle était la fille de Nuage blanc et Pigeon qui se rengorge.
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La tribu Iyoway salle Valentino, 252 rue du faubourg Saint-Honoré.
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Après une nouvelle visite à la conservation du cimetière Montmartre concernant la sépulture de la jeune indienne inhumée en 1845, dans le but d'organiser une cérémonie traditionnelle. La super-Sherlock-Homes des archives du cimetière, madame Krieg, après des heures de nouvelles recherches a découvert que la concession avait été reprise en 1862, Alexandre Vattemare ne l'ayant pas renouvelée*
Un autre problème a été soulevé : la division 30, était à l'époque la division 23, puis la division 13. OrOkewé my ne figure pas sur les registres de ces divisions. Sur la matrice cadastrale un nom a été effacé complètement. Il est impossible à moins d'utiliser des moyens considérables de reconstituer cette partie. Une chose est donc certaine, c'est que nous ne sommes sûr de rien ! Mes remerciements anticipés vont également à madame le Conservateur du cimetière qui doit me donner une autorisation pour l'organisation en petit comité d'une cérémonie traditionnelle amérindienne.
L'organisation "en grandes pompes" en l'église de la Madeleine (comme Marie Duplessis), relevant davantage à mon avis, davantage à une opération publicitaire, qu'à une volonté de respecter les traditions des indiens Ioways!!!  
*Vattemare est mort en 1864. 
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George Catelin, "Danse traditionnelle"  
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Tony Johanot : Petit Loup au chevet d'Oke-we-me
*Notice sur les Indiens Ioways, et sur Nuage Blanc, premier chef de la tribu venu des plaines du Haut-Missouri Imprimerie de witterssheim 1845, 24 p.
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Emplacement de la tombe d'Oke We My (photo Bernard Vassor D.R.)
 
*Alexandre Vattemare 1796-1864, était un artiste de théâtre, transformiste ventriloque, organisateur de spectacles en Angleterre. Revenu en France il s'établit à Marly le Roi (faire recherches). Sa sépulture au cimetière Montmartre est régulièrement entretenue. Son fils, Alfred Vattemare (1825-1883) fut premier vicaire à l'église Notre Dame de Lorette.

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Pierre -Alain Tillette, Catalogue du fond des Etats-Unis, précédé d'une étude sur Alexandre Vattemare et la bibliothèque américaine de la Vile de Paris, Mairie de Paris, 2002 

Squaw
10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc
11. Ruton--je, pigeon sur l'aile
12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres
13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre
14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc
15. Corsaire, un papoose.

 

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 PAR BERNARD VASSOR

 
Après une nouvelle visite à la conservation du cimetière Montmartre concernant la sépulture de la jeune indienne inhumée en 1845, dans le but d'organiser une cérémonie traditionnelle. La super-Sherlock-Homes des archives du cimetière, madame Krieg, après des heures de nouvelles recherches a découvert que la concession avait été reprise en 1862, Alexandre Vattemare ne l'ayant pas renouvelée*
Un autre problème a été soulevé : la division 30, était à l'époque la division 23, puis la division 13. Or Okewé my ne figure pas sur les registres de ces divisions. Sur la matrice cadastrale un nom a été effacé complètement. Il est impossible à moins d'utiliser des moyens considérables de reconstituer cette partie. Une chose est donc certaine, c'est que nous ne sommes sûr de rien ! Mes remerciements anticipés vont également à madame le Conservateur du cimetière qui doit me donner une autorisation pour l'organisation en petit comité d'une cérémonie traditionnelle amérindienne.
L'organisation "en grandes pompes" en l'église de la Madeleine, relevant davantage à mon avis, à une opération publicitaire, qu'à une volonté de respecter les traditions des indiens Ioways qui n'avaient sans doute pas la volonté farouche de passer par cette église !.  
*Alexandre Vattemare est mort en 1864. 
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GEORGE CATLIN PORTRAIT DE NUAGE BLANC*
CHEF DES IOWAYS 
Après avoir visité l'exposition, George Sand écrivit à Alexandre Vattemare* pour lui exprtimer le grand intérêt dans l'oeuvre de George Catlin. "Les sauvages" l'avaient vivement inpressionnés par le luxe et l'étrangeté de leurs costumes, par la beauté de leur race, et de leur physionomie douce et affectueuse. George Sand exprima le désir de rencontrer le peintre et d'interroger les indiens. Elle déclare  qu'elle pourrait écrire quelques feuilletons qui pourraient être utiles à monsieur Catelin. Sand obtint satisfaction, et Catelin put se vanter fréquenté à la salle Valentino toutes les personalités parisiennes de premier plan : le ministre de l'intérieur, le préfet de Police, George Sand, Victor Hugo et de nombreux journalistes.
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Tony Johanot : Petit Loup au chevet d'Okwé my
*Nuage Blanc, selon Sand, qui ses informations d'une notice d'Hyppolite Vattemare fils intitulée :
Notice sur les Indiens Ioways, et sur Nuage Blanc, premier chef de la tribu venu des plaines du Haut-Missouri Imprimerie de witterssheim 1845, 24 p.
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*Alexandre Vattemare 1796-1864, était un artiste de théâtre, transformiste ventriloque, était organisateur de spectacles  en Angleterre. Revenu en France il s'établit à Marly le Roi (faire recherches). Sa sépulture au cimetière Montmartre est régulièrement entretenue. Son fils, Alfred Vattemare (1825-1883) fut premier vicaire à Notre Dame de Lorette.
 
Pierre -Alain Tillette, Catalogue du fond des Etats-Unis, précédé d'une étude sur Alexandre Vattemare et la bibliothèque américaine de la Vile de Paris,Mairie de Paris, 2002 
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ZOO HUMAIN 
A la salle Valentino, le 29 mai 1845George Sand se rendit à un spectacle organisé parAlexandre Vattemare sous le prétexte encore admis aujourd'hui "d'échanges culturels" à mon avis, le premier zoo humain organisé dans le monde (l'exposition sera itinérante)  manager des Indiens "IOWAYS" et une exposition composée d'armes, d'ornements indiens, de scalps, et de plus de cinq cents toiles du peintre américain George Catlin, représentant des "indigènes", de scènes de chasse. Pendant la durée de la tournée, le en juin 1845, une jeune indienne nommée Aigle-femelle-
de-guerre-qui-plane, atteinte de tuberculose, lors de sa  visite Sand la trouve étendue sur une natte"jolie encore, mais livide. Le noble guerrier Petit-Loup, lui prodiguait les plus nobles soins".
Elle est morte le 18 juin 1845, elle avait 27 ans.
George Sand ne fut pas la seule à faire cette expédition à la salle Valentino :
Gérard de Nerval n'y vit que les restes dégénérés d'une civilisation primitive, Théophile Gautier était du même avis à quelques nuances près...Victor Hugo, et Charles Baudelaire. (qui disserta sur l'art primitif et remarqua le sens inné de la couleur dont font preuve les sauvages en se peignant le visage, Firent aussi la visite tout comme Delacroix.
George Sand donna un long article dans le Diable à Paris Avec le titre suivant ; Relation d'un voyage chez les sauvages à Paris
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EUGENE DELACROIX qui avait accompagné Sand à l'exposition Valentino 
OKE WE MY mourut peu après, Vattemare lui organisa des funérailles de première classe à l'église de la Madeleine ( bonne réclame !), obtient, après souscription une sépulture ornée d'une sculpture de Préault au cimetière Montmartre.

A la conservation du cimetière on l'inscrivit sous le nom  de : Pisse d'Ours, l
. J'ai pu obtenir grâce à la gentillesse et le sérieux d'une employée de la conservation des photocopies d'actes, et à l'accueil aimable de la conservatrice du cimetière du Nord. C'est le 28 février 1851 qu'une concession fut accordée à Nicholas Alexandre Marie Vattemare, demeurant 58 rue de Clichy. Nous ignorons encore à quelle date elle prit fin. Un recueil des dessins de Delacroix a été acheté il y a deux ans environ par le musée du Louvre. La suite figure sur l'album de "la quatrième expédition au cimetière Montmartre"

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LOCALISATION AU CIMETIERE DE LA SEPULTURE DE O-KEWE MY
30° DIVISION, 3° ligne, N° 31
A l'occasion de l'inauguration du musée du quai Branly, un dossier Catlin devait être publié, je ne l'ai pas encore lu....
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NOUS DEVONS A L'AMABILITE DES PERSONNELS ET  DE LA CONSERVATRICE DU CIMETIERE MONTMARTRE
nous les remercions beaucoup
Rectification le 12 juin 2007, je n'avais pas trouvé dans le Diable à Paris, l'article signalé dans la revue "Présence de George Sand"  numéro 11 C'est aujourd'hui chose faite

 

02/10/2011

ZoBuBuGa ! Ou les dangers d'internet....France Inter..... Paris 1 Sorbonne

Par Berrnard Vassor

Sorbonne Paris 1,france inter,shadocks,

Je rétablis la visibilité de ce blog pour un certrain temps qui sera mis à profit par quelques pilleurs  ou "montreurs d'ours" comme me l'a dit Benoit Landais.

« Il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien

que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas".

Proverbe Shadock

Jacques Rousselle

Pompeurs de tous pays, unissez-vous !

Karl Marx.

 

J'ai reçu il y a 2 jours un bien curieuxx message émanent d'un chroniqueur matinal de France Inter qui m'annonce fièrement qu'il va préparer un master d'histooire de l'art à Paris 1pour début  juin "sur la spécificité du Père Tanguy parmi lees collectionneurs ,et marchands d'art *(sic) (...)et  d'apporter sa pierre à l'édifice (..) de dépouiiller nombre de périosdiques et rechercher dans toutes les directions pour faire émmerger quelque chose de nouveau"

D'après ce monsieur dont la dernière chronique podcastée m'a laissé sans voix. Il y parle d'une façon navrante d'un peintre dont il écorche le nom (un peintre que connaissait bien le père Tanguy)

Dans son message il me dit  qu'il avait fait l'inventaire de tout ce qui existait,"bien peu de choses selon mes dernières recherches"" il me demande aussi de lui communiquer des pistes et me dit que de son côté il me tiendra au courant "pour enrichir le site du Père Tanguy" au moment de rendre mon mémoire !!!!

 J'ai donc téléphonné à ce brave hommme pour savoir où il en était de ses connaissances sur le sujet.

Il n'a pas été capable de me citer convenablement 3 livres : "le livre d'Emile Bernard, un livre de 1951 et celui de Le Trouadec (pauvre Jules Romain)" Je n'invente rien. Il a le soutien d'après ce qu'il m'a dit d'une universitaire historienne de l'art de Paris 1 dont je n'ai pas retenu le nom. J'ai tenté de le rappeler pour avoir des précisions mais mon appel est resté sans réponse. 

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Je travaille sur le sujet depuis une quinzaine d'années, j'ai créé l'Association Autour du Père Tanguy il y a environ 9 ans. J'ai déposé le nom à l'INPI et rédigé des centaines d'articles depuis 10 ans sur différents blogs avant d'exposer le mien sur Blogspirit en 2004. 

*Julien Tanguy n'a jamais été ni collectionneur ni marchand d'art.

23/09/2011

Une exposition de peinture regroupant pour la première fois au monde, des toiles de Vincent van Gogh, Paul Cézanne, Paul Gauguin, Armand Guillaumin et Léo Gausson

Par Bernard Vassor

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 Dans cet article du Mercure de France, nous apprenons à la fois le déménagement du 14 au 9 rue Clauzel après la mort de Vincent et Théo van Gogh, de la boutique du père Tanguy, et une exposition à la maison Tanguy, "principale dépositaire des principaux peintres impressionnistes". C'est la première fois que le nom de Césanne (sic) est mentionné ! Aux côtés de Vincent, les visiteurs peuvent contemper "l'admirable portrait du peintre Empereire (sic) par Césanne (sic et re sic) "

Ce portrait d'Achille Empéraire, décrit dans un article précédent avait été présenté et refusé au salon de 1870. Le père Tanguy avait été obligé de le cacher à Cézanne, car celui-ci voulait lui faire subir le sort des toiles qui ne lui donnaient pas satisfaction, c'est à dire à les lacerer ou les crever à coups de pied.

Accolé aux noms de Guillaumin*(qui gagna au tirage de la loterie l'année suivante, ce qui lui permiit de vivre de son art), d'Emile Bernard et de Gauguin, un peintre de talent aujourd'hui sous-estimé : Léo Gausson né en 1860 fait partie de la"bande d'anarchistes" Maximilien Luce, Camille et Lucien Pissarro. Il fut un adepte du pointillisme et s'établit à Lagny.

Quand aux 12 photographies d'après l'oeuvre de Vincent, je continue mes recherches.

*D'après certaines informations, c'est Guillaumin qui aurait acheté un des 3 portraits du père Tanguy par Vincent van Gogh, et l'aurait cédé ensuite à Auguste Rodin.

Chez Alfred Tattet, le cénacle romantique de la rue Grange-Batelière.

Par Bernard Vassor

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Alfred de Musset par Musset Alfred... 

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Portrait d'Alfred TATTET (1809-1856)
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à Alfred Tattet
Par Alfred de Musset
SONNET
Qu'il est doux d'être au monde, et quel bien que la vie!
Tu le disais ce soir par un beau jour d'été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté,
Sut e plus vert coteau de ta forêt chérie.
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie;
Et moi, silencieux, courant à ton côté,
Je laissais au hasard flotter ma rêverie;
Mais dans le fond du cœur je me suis répété:
-Oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse;
Il est doux d'en user sans crainte et sans soucis;
Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,
De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,
D'avoir vécu trente ans comme Dieu l'a permis,
Et, si jeunes encor, d'être de vieux amis. 
Bury, le 10 août 1838 .
En 1847, une brouille passagère vint obscurcir les relations entre les deux amis compagnons de débauches et de parties fines.
Le samedi 1 mai, Musset se plaint auprès de madame Tattet d'une lettre de son mari qui l'avait profondément blessé :
"M'accuser d'être parti parce que j'étais ivvre, lorsqu'il était absent et que sa mauvaise humeur me renvoyyait de chez lui, et oser de me le dire à moi-même, c'est  ce procédé que je ne comprend pas". 
Leur brouille ne dura pas très longtemps et Alfred de Museet retrouva bien vite le chemin de la rue Grange-Batelière.
L’Hôtel Novilos deuxième nom qui lui a été donné, lui vient du surintendant des Gardes françaises qui l’occupa avant la révolution  il était dans le deuxième arrondissement à l'époque au numéro 17 de la rue de la Grange Batelière (aujourd'hui au numéro 10). Le monogramme B.V. que vous pouvez apercevoir aux fenêtres du premier étage de cet Hôtel, n’a aucun rapport avec l’auteur de cet article…., mais indique la propriété du premier propriétaire : Michel, Duc de Biéville guillotiné pendant la révolution. Le marquis de Lillers vendit cette maison en 1822 à Alfred Tattet. Paul Foucher, le gendre de Victor Hugo, introduisit Musset dans un Cénacle Hugolien d'Alfred Tattet: rue de la Grange Batelière.
C’était un riche financier, érudit fin lettré, un Don Juan, initiateur d'Alfred de Musset . Son salon était fréquenté par Charles Nodier, Vigny, Lamartine, Roger de Bauvoir, D'Althon Shée, (dont la fidèle épouse fut la maîtresse de Musset, puis du peintre Paul Chenavard qui avait exécuté son portrait), et Ulrich Guttinguer, le plus fervent propagateur du romantisme
 Alfed Tattet, reçut souvent dans les années 1830, les hugolâtres du cénacle de Jehan Duseigneur, au rang desquels Gérard de Nerval figurait en bonne place, Sainte-Beuve et Hugo qui en était le centre d'interêt. Ajoutons pour faire bonne mesure dans la liste des invités permanents : Lamartine, les frères Roqueplan, et un illustre inconnu Eugène Thuriot de la Rosière qui figure ici pour une longue lettre à Alfred Tattet qui nous éclaire sur la fâcherie entre Sainte-Beuve et Musset.
Un poète qui obtint un grand succès, aujourd'hui presque oublié, Félix Arvers venait lui aussi égayer les soirées de monsieur et madame Tattet.
Antony Deschamps qui suivit Gerard de Nerval  dans la maison de santé du docteur Esprit Blanche rue Traisnée (rue Norvin aujourd'hui) à Montmartre, puis à Passy où il trouva la mort.
 Il est l'auteur de ce poème autographe envoyé à Alfred Tattet en 1847 :
Adversus absynthium
Absynthe monstre né jadis pour notre perte
De l'Afrique à Paris , traînant ta robe verte (...)
............
Alexandre Dumas fils, grand expert en goujaterie, dans un courrier à Tattet se plaignit amèrement de ne pas pouvoir disposer de soucoupe pour poser son cigare quand il jouait au billard. Il lui fit aussi porter une sous-tasse. Je ne sais pas quelle fut la réaction des époux Tattet.
Eugène Delacroix, Jean-Léon Gérome et Gustave Courbet figuraient parmi les convives de ces réunions.
mise à jour le 23/09/2011

22/09/2011

Écriture et création dans le Pérou contemporain Rencontre avec Manuel Pantigoso, une activité de nos amis du Centre Culturel Péruvien.

Par Bernard Vassor

Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France vous informe de la

prochaine activité du Centre Culturel Péruvien

Écriture et création dans le Pérou contemporain

Rencontre avec

Manuel Pantigoso,

Professeur de l’Université Ricardo Palma de Lima

et Roland Forgues,

Professeur de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

Jeudi 29 septembre 2011 à 18H30

Maison de l’Amérique Latine,

217 boulevard Saint-Germain

75007 Paris

 

www.cecupe.com