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21/10/2011

Montmartrois, les frères Gaston et René Secrétan : des "copains assassins" de Vincent van Gogh à Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Gaston Secrétan, Pierre,van gogh,victor Doiteau,ravpux

Le camarade van Gogh m'intérssait

à cause de son tempérament anarchiste

avec lequel je sympathisais.

Il était farouchement nihiliste, moi aussi

Gaston Secrétan

Gaston, un des deux assassins de Vincent van Gogh d'après deux historiens américains ?

Jean-Pierre Mantel ancien directeur de l'Office de Tourisme d'Auvers-sur-Oise, et chercheur très actif, a eu la gentillesse de me communiquer la totalité de l'article de Victor Doiteau dans la revue AESCULAPE de 1956 :

Deux "copains" de van Gogh, inconnus,

les frères Gaston et René Secrétan,

Vincent tels qu'ils l'ont vu

Par  Victor Doiteau

Un cancre et un érudit, tels étaient les traits qui furent mis en évidence par l'auteur de cet article.

"La première fois que les frères Secrétan rencontrèrent van Gogh, ce fut vers la mi-juin 1890, ou plus exactement 8 jours avant l'ouverture de la pêche qui a toujour lieu le troisième dimanche de juin. (...) En juin 1890, Gaston a dix-neuf ans et demi et René seize ans et demie. Ils sont élèves du fameux lycée Condorcet à Paris, lycée des "gosses chics" et pépinière des célébrités futures. René était un cancre de première classe et le chef respecté de tous les cancres du lycée. (...) Gaston était peintre sculpteur et musicien spécialisé dans les marines. Monsieur Secrétan père (pharmacien rue de la Pompe à Paris dans le seizième arrondissement) avait une villa à Granville. Gaston avait des connaissances musicales qui lui servirent plus tard dans sa carrière de chansonnier.(..) Il eut naturellement des conversations sur l'art avec Vincent, lequel recherchait volontier sa compagnie."

"Il faisait un peu épouvantail à moineaux pour cerisier. son feutre ne connaissait ni devant ni derrière. Je ne lui ai jamais vu de bourgeron, mais une sorte de veste de tâcheron . Il se balladait avec une sorte de cabas où il mettait tout son fourbi".

D'après cet article, Vincent avait donné  à "ses assassins"des pochades d'une facture assez calme, d'une exécutuion nullement hallucinée.

Comme à Arles ou Saint-Rémy les gamins à Auvers courraient après lui. On l'appelait le fou ajoute Doiteau.

A SUIVRE.....

Gaston, peintre, sculpteur et musicien amateur devint un chansonnier célèbre à Montmartre, notamment à "La Lune Rousse" 36 boulevard de Clichy, là où avait vécu Daumier. Auteur de chansons enregistrées à la radio, à partir de 1931, il devint acteur dans des films aux côtés de Jouvet, Julien Duvivier

Ilos étaient accompagnés par des petites amies amenées du Moulin Rouge qui  contribuaient à meur faire passer d'agréables moments au bords de l'Oise car ils étaient liés avec le fils du directeur

( Charles Zidler ?)

Ce qui pose problème dans la version des deux historiens, c'est la déclaration à l'époque, quand on a demandé aux deux frères si ils étaient allés à l'enterrement de Vincent, ils se trouvaient dans la villa familiale de Granville depuis la mi-juillet ! 

René, lui devint banquier et survécut à son frère Gaston mort en 1943, inhumé au cimetière de Passy.

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