14/01/2012
Le restaurant PAVARD de la rue Notre-Dame-de Lorette
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13/01/2012
Une courtisane de haut vol : JEANNE DE TOURBEY CONNUE AUSSI SOUS LE NOM DE JEANNE DESTOURBET
Par Bernard Vassor
Le Journal des Goncourt cite à de nombreuses reprises « la Tourbey »
Ces deux lettresde Gustave Flaubert ont été mises en vente il y a deux ans :
Gustave Flaubert [Paris, juin 1872, à Jeanne de Tourbey, comtesse de Loynes].
"Jeudi soir, 9h. [13? juin 1872]. Il viendra la voir samedi ou dimanche, et la remercie: "Comme le billet que je reçois est gentil et bon! Comme je vous aime! Oui, votre pauvre vieil ami a été fortement secoué. Il en reviendra! Mais c’est dur." Il baise "vos deux belles mains infiniment"…
Flaubert a été "secoué" par la mort de sa mère, le 6 avril..
"Mardi, 2 h. "Je vous dis adieu, ma chère amie. J’aurais bien voulu aller vous embrasser mais je suis exténué et de plus j’ai un re-clou au visage»
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12/01/2012
目次へ 次ページへ HAYASHI TADAMASSA ET LE JAPONISME A PARIS
PAR BERNARD VASSOR
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L'Hôtel des Haricots.
Par Bernard Vassor
Il faut remonter au XIV° siècle, pour raconter l'histoire. En 1314, on édifia au sommet de la Montagne Sainte Geneviève, à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque, le « collège de Montaigu » qui avait reçu de ses élèves le surnom de "collège, ou Hôtel des Haricots" en raison de la pauvreté de la nourriture, composée le plus souvent d’une soupe de haricots qui faisait partie de la pédagogie : « rendre le corps atone pour faire vibrer l’esprit ». Cette institution a été en butte à tous les sarcasmes, au cours des siècles, depuis Erasme, jusqu’à Rabelais qui appelait les « pôvres éscoliers du Collège de la Pouillerie »
Le collège en raison de ses orientations religieuses fut supprimé en 1792, et servit de prison militaire pendant la révolution. Elle fut aussi maison d’arrêt de la Garde nationale, pour punir les infractions à la discipline, et les manquements aux obligations militaires. Le public lui redonna tout de suite le nom de
« prison des haricots ».
Elle fut ensuite transférée en 1800, rue des Fossés Saint-Bernard (actuel n° 30). De nombreux artistes et littérateurs y furent incarcérés, dont Musset, Gautier, Banville Sue, Balzac qui y fit plusieurs séjours, ainsi que Devéria, Nanteuil etc….
Les murs furent couverts d’inscriptions et de dessins que les collectionneurs d'autographes et les marchands d’art, s’arracheraient aujourd’hui à prix d’or. La maison fut détruite en 1837, et les terrains livrés à l’entrepôt des vins. La nouvelle prison était située près du quai d’Austerlitz au 92 rue de la Gare (aujourd’hui 55 quai d’Austerlitz) dans une ancienne grange à blé, dépendance du « grenier d’abondance » du quartier de l’Arsenal. Elle fut à son tour démolie en 1864 et transférée dans une somptueuse villa rue de Boulainvilliers à Passy jusqu’en 1871. Et, comme le «Théâtre érotique de la rue de la Santé », elle fut remplacée par une institution pour jeunes filles.
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10/01/2012
Un historien occasionnel du Paris insolite : Le docteur Gachet
Par Bernard Vassor
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La thèse de l'assassinat de Vincent van Gogh prend l'eau ! Un livre enquête qui va paraîtree ces jours-ci dse l'historien d'Auvers-sur-Oise
Par Bernard Vassor
Cet ouvrage de notre ami Alain Rohan qui devait paraître il y a quelques mois va enfin voire le jour très prochainement.
Fargeau éditions
Le Mystère van Gogh
Résumé par Alain Rohant :
VINCENT VAN GOGH ET SA PERIODE AUVERSOISE
Du 20 mai au 30 juillet 1890 :
Théo par l’intermédiaire de Pissarro, a arrangé l’accueil de son frère à Auvers par le Docteur Gachet ami des impressionnistes et peintre lui-même.
Ce docteur exerce à Paris, et depuis 1872 dans sa maison de campagne d’Auvers il y reçoit : Cézanne, Renoir, Guillaumin, Sisley,… Comme médecin et peintre il pourra comprendre Vincent.
Vincent prend pension chez l’Auberge Ravoux, place de la mairie, il déjeune le dimanche chez le Docteur Gachet.
Il peint avec ardeur, de nombreux paysages, (Toits de chaume et vigne, Marronniers rose en fleurs, L’escalier d’Auvers, Rue du village à Auvers, Champs de blé aux corbeaux…) L’église d’Auvers, Portraits du Docteur Gachet et de sa fille, etc…
Il se levait à 5 h. peignait toute la journée et rentrait à la tombée de la nuit, se couchait très tôt, mais l’angoisse ne le quittait pas, peut-être le retour possible de ses crises ou encore d’être à la charge de son frère, qui lui même était malade et avait des soucis d’argent
C’est alors que le 27 juillet, il se tire un coup de revolver dans les champs derrière le château, blessé, il rentre tard le soir à l’auberge. Ravoux appelle le Docteur Gachet qui fait un pansement et ne peut rien de plus, vu l’état des hôpitaux et de la médecine en cette année de 1890.
Théo, prévenu le lendemain matin, arrive et passe le reste de la journée et la nuit prés de son frère qui s’affaiblit de plus en plus et s’éteint le 29 juillet à 1h 30 du matin, l’enterrement a lieu le 30 juillet dans le cimetière d’Auvers-sur-Oise.
Théo, très malade, décède 6 mois plus tard. Aujourd’hui, on voit les deux tombes jumelles, recouvertes du même lierre.
L’œuvre de van Gogh est un mélange de mysticisme et de réalisme, d’exaltation et de recueillement, dans la solitude et la passion frémissante.
En moins de dix ans, il a exécuté plus de 800 œuvres (les plus connues étant Les Iris, Les Tournesols, La nuit étoilée, Le Docteur Gachet, L’homme a l’oreille coupée)
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09/01/2012
Paris égrillard : une maison "A l'enseigne des deux conins", rue Hautefeuille...
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07/01/2012
Pour les amoureux du vieux Paris : rue de la Huchette, A la hure d'or.
PAR BERNARD VASSOR
La rue de la Huchète à Paris,
Première dont pas n'a mesprit,
Ases tost, trouva Sacalie.
XIII° siècle
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Gérard de Nerval errant dans Paris : AURELIA OU LE REVE ET LA VIE
PAR BERNARD VASSOR
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06/01/2012
Un faux journal féministe à "l'humour obcène"
Par Bernard Vassor
Quelques jours avant la deuxième révolution de juin 1848, ce journal annoncé comme mensuel n'eut qu'un seul numéro. Entièrement rédigé par des hommes, cette parodie des féministes était fort à la mode. Les clubs féminins étaient la risée des journalistes.
Ce couplet à lui seul, ne doit pas manquer de rappeler quelques souvenirs récents :
On dit qu'Eve, notre grand-mère,
Navait ni chemise ni maillot;
Supprimant notre couturière,
Oui la couturière est de trop.
La liberté chaste amazone,
N'admet ni voiles ni verroux;
Ala barbe de nos époux,
Luttons comme à Lacédémone.*
*Dans les jeux publics, nous savons que les femmes se présentaient nues !
11:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/01/2012
Une des premières "brasseries de femmes" au quartier latin : Le café de la Cigarette.
PAR BERNARD VASSOR
Xavier Aubriet par Nadar
Ce café était en réalité une des premières brasseries de femmes (ou une brasserie à femmes pour hommes comme on le disait à l'époque, car il existait aussi des brasseries de femmes pour femmes) ayant vu le jour à Paris vers les années 1870. Elle était sitée rue Monsieur le Prince, près de l'établisseùent de bains Racine, fréquentée par Villemessant, Barbey d'Aurevilly, Charles Monselet, André Gill, Xavier Aubriet etc...
Les "serveuses" avaient une sacoche et un très court tablier blanc. L'avantage des brasseries à femmes, c'est que le patron n'était pas tenu de respecter la même hygiène ni soumis au même contrôle que dans les "maisons". La mode de ces brasseries périclita, et l'on vit apparaître des parties de jeux clandestins. Une descente de police mit bon ordre à cet état de chose, et l'on entendit plus parler de La Cigarette, qui fut remplacée par une librairie.
Il y avait là le plus vieil étudiant du quartier latin toujours sombre et taciturne, parce que il ne pouvait pas se consoler de la disparition de toutes ces rues, ruelles, et cours anciennes disparues en raison du percement du boulevard Saint-Michel.
"L'Hirsute"Léo Trézenick (Léon Epinette) a donné dans un roman intitulé "La Jupe", une description de ces cafés et des cénacles qui les fréquentaient.
Mise à jour le 05/01/2012.
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03/01/2012
Un café d'autrefois place de la Sorbonne : Le PICRATE....
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/01/2012
Aujourd'hui 1° janvier 2012, création par notre ami Tristan Jordan du"Blog amoureux de Jules Renard"
Par Bernard Vassor
Tristan Jordan, membre de notre association, ainsi que celle des Amis de Jules Renard vient de concrétiser son ambition de faire la promotion de son auteur préféré
(avec Octave Mirbeau)
WWW.JULES-RENARD.BLOGSPOT.COM
Nous lui souhaitons longue vie.....
DIMANCHE 1 JANVIER 2012
Un voeu - pour 2012 ? - non, pour l'éternité.
Jules Renard vu par Rémy de Gourmont, suite
Rémy de Gourmont Épilogues .Volume complémentaire, Mercure de France, 1913.
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31/12/2011
Quelques danseuses et ballerines illustres de l'Opéra à Paris à l'époque où le tutu découvrait à peine la cheville.
La première fois qu'une danseuse se produisit sur la scène de l'Opéra à Paris, le 16 mai 1681 (le tutu n'existait pas encore) dans "Le Triomphe de l'Amour". C'était mademoiselle La Fontaine. Avant elle, quelques dames avaient figuré dans des ballets, comme la princesse de Conti, mademoiselle de Nantes, mais leur rôle s'était borné à réciter des vers. Mademoiselle La Fontaine, reçut le titre de "Reine de la danse", escortée de trois choryphées, Mlle Lepeintre, Mlle Fernon, et Mlle Roland. Cette dernière, devint premier sujet à son tour, et épousa le marquis de Saint-Geniès. une autre Mlle Roland occupa des rôles de premier plan quelques temps plus tard comme l'indiquent les vers suivants :
De Camargo, de Sallé de Roland,
Maint connaisseur exalte le talent,
Sallé dit l'un, l'emporte par la grâce,
Roland dit l'autre, excelle en enjoument
Et chacun voit avec étonnement
Les pas hardis, la noble la vive audace
De Camargo
Entre les trois la victoire balance,
Mais si j'étais le berger fabuleux
Je ne sais quoi de grand de merveilleux,
Me forcerait à couronner la danse
De Camargo
Au début du XVIIIème siècle Mlle Desmatins obtint un grand succès comme ballerine. Ancienne laveuse de vaisselle à la célèbre auberge du Plat d'Etain. Sa très grande beauté était compensée par son inintelligence. Son titre de reine lui permit de mener grande vie, sa sensualité et son appétit, lui procura rapidement un embonpoints prématuré. Elle termina sa carrière comme chanteuse et mourut en 1705.
la première à avoir exécuté un ballet pantomime fut Mlle Prévost. La représentation ( Horace de Corneille) mise en musique par Mouret) produisit un effet immense sur le public. Même les acteurs sur la scène pleuraient. A la même époque, Mlle Dupré trouva la célébrité grâce à son intimité avec le régent qui lui fit serment de fidélité. (promesse non tenue semble-t-il...) Mlle Quinault-Dufesne accrocha à son tableau de Chasse : Samuel Bernard, le marquis de Nesle, le régent, et finit par épouser le duc de Nevers. Mlle Guyot, reine éphémère, se retira dans un couvent.
Nous arrivons maintenant à Mlle Marie-Anne Cupis de Camargo(qui a fait déja l'objet d'un article à rechercher sur ce site) née en 1710, issue d'une famille noble espagnole elle fit ses débuts à l'Opéra le 5 mai 1726, dans "les Caractères de la danse". Sa première grande rivale fut Mlle Prévost qui la cantonna dans des rôles de figurante. Mais au cours d'une représentation, un danseur manqua son entrée, alors Camargo s'élança sur la scène et improvisa un pas qui porta à son comble l'enthousiasme du public...la Prévost fut définitivement effacée. Camargo fut aussi la première à battre des "entre-chats à quatre". C'est elle qui apporta sur scène l'usage du caleçon dont une ordonnance de police réglementât l'usage. Cet accessoire vestimentaire fut remplacé plus tard par le maillot. Maîtresse du comte de Clermont, propriétaire de six abbayes par droit de tonsure, elle connut la plus grande rivale de sa carrière, Mlle Sallé.
Celle-ci, auteur chorégraphique, et artiste de talent eut les honneurs de vers de Voltaire qui établit une hiérarchie :
Ah, Camargo que vous êtes brillante !
Mais que Sallé grand dieux est ravissante !
Que vos pas sont légers, et que les siens sont doux !
Elle est inimitable et vous êtes nouvelle !
Les nimphes sautent comme vous,
Et les Grâces dansent comme elle
Et toujours du même : Voltaire épitre à mademoiselle Sallé. 02 pdf.pdfVoltaire épitre à mademoiselle Sallé.pdf
"La Sallé" établit la réforme dans les costumes des danseuses et les affranchit de l'usage du panier. Accusée par ses contemporains de tribadisme, la danseuse reçut des sommes condirérables dans tous les théâtresd'Europe où elle se produisit.
Mlle Mariette qui avait résisté tant qu'elle put aux avances d'un seigneur, vit sa maison incendiée par son soupirant afin d'avoir l'occasion de l'emporter dans un hôtel luxueux qu'il voulait lui offrir.
Mlle Grognet, (ou Crognet ?) danseuse de talent et amie supposée de Mlle Sallé, fut demandée en mariage par le marquis d'Argens.
Mlle Saint-Germain, adulée pour sa beauté et sa grâce, trouva un jour son boudoir tapissé de billetsde banque pour la somme colossale d'un million !
Mademoiselle Lyonnais artistes complète et doté d'un talent de mime, fut la première femme à se lancer dans la Gargouillade (pas de danse assez compliqué). Elle eut une vie agitée, et avec son amant, elle s'ennivrait "deux fois par jour chez Ramponneau".
C'est Mlle Lany qui battit pour la première fois "les entrechats à six" et Mlle Heinel qui apporta de Stutgart la pirouette à Paris. Elmle épousa Gaëtan Vestris.
Mlle Dufresne devint marquise de Fleury, mais mourut dans le plus grand abandon et la plus complète indigence.
Mlle Le Duc qui avait succédé à Camargo dans le coeur (ou le lit) du comte de Clermont fut l'objet de nombreux scandales. Déguisée en soldat pour suivre son mari à l'armée, elle fut arr^tée sur ordre du roi. Après de nombreuses péripéties, le comte sur son lit de mort, demanda de faire venir son confesseur. C'est la danseuse qui se présenta habillé en abbé....Mesdemoiselles Grandpré, Liancourt, Mlle Mazarelli, Mlle Lolotte et mademoiselle Chouchou accrochèrent un blason à leur tableau de chasse. Mademoiselle Allard, maîtresse du duc de Mazarin avait obetenu le privilège de composer et de régler ses entrées. Mlle Grandi excella dans la galenterie. Elle fit parvenir au roi du Danemark en visite à Paris une carte, où elle s'était faite représenter dans une tenue et une position très suggestive...
Mlle Audinot se ruina pour les beaux yeux du duc de Lauzun. Mlle Cléophile se promenait à Longchamp dans un atelage à six chevaux. Ses écuries étaient luxueuses et menait un train de vie somptueux qu'elle devait essentiellement à l'ambassadeur d'Espagne. Tout chez elle était somptueux, l'or brillait partout, jusque dans sa bouche où elle avait la voute palatale formée d'un dome de ce métal précieux.
Mlle Gondolié et Mlle Michelot furent toutes deux maitresses du comte d'Artois.
Mlle Dorival, très aimée du public avait eu l'audace de désobéir à Gaëtan Vestris le tout puissant maître de ballet. Pour sa punition elle fut envoyée au For-l'Evèque. Le soir de la représentation qui suivit cet exil, Vestris fut tellement sifflé par le public qui lui intima l'ordre de faire revenir la danseuse rétive. Le maître fut obligé de s'exécuter.
Mlle Dervieux, mariée au très laid très riche et grotesque Peixotte (sur lequel courent de nombreuses anecdotes graveleuses) se fit bâtir un hôtel luxueux rue Chantereine (rue de la Victoire) non loin de celui de Julie Carreau, maîtresse de Talma.
Mlle Théodore dotée d'une grande instruction et d'une intellgence rare, fut victime de son talent. et conduite à la prison de"la Force" pour quelques épigrammes spirituels et éloignée de Paris.
Marie-Madeleine Guimard vit le jour à Paris le 2 octobre 1743. Aucune danseuse jusque là, n'avait eu une carrière aussi brillante. Elle avait fait ses débuts comme doublure de Mlle Alani qui avait alors la faveur du public. Mais bientôt, la remplaçante remplaça la reine dans le coeur versatile des spectateurs, qui lui vouèrent un véritable culte. Au cours d'une représentation, un élément du décor tomba sur un de ses bras qui fut fracturé. Le lendemain, on fit dire une messe à Notre-Dame pour obtenir de Dieu une guérison accélérée. Sa maigreur extrème l'avait fait surnommer "le squelette des Grâces". Elle eut les faveurs des plus grands de ce monde, le prince de Soubise, monseigneur de Choiseul l'archevêque de Cambrai, l'évêque de Verdun monseigneur Desnos et le fermier général Delaborde, se disputaient ses faveurs. Elle se fit construire à la Chaussée d'Antin un hôtel somptueux, elle possédait uine villa d'été à Pantin, où elle avait fait installer un théâtre. Le roi Louis XVI et Marie-Antoinette voulurent la voire danser "une fricassée à Choisy" avec les danseurs d'Auberval et Despraux; ce qui lui valut une pension de 6000 livres. L'or coulait à flot entre ses mains. Pendant trente ans elle eut toujours vingt ans ! Elle mourut en 1816 toujours agée de vingt ans, mais en réalité, elle en avait 73.
A la fin de sa vie criblée de dettes, elle obtint le droit de mettre son hôtel "en loterie". C'est la comtesse de Lau, qui n'avait pris qu'un seul billet de 120 livres qui gagna la maison.
Mlle Duperret, qui fit des début prometteurs, mais elle entra en religion par dépit amoureux non partagé par Dauberval.
Mlle Beaupré fut remarquée en raison de son carrosse en porcelaine, tiré par quatre chevaux "isabelle" qui lui avaient été offerts par le prince de Montbarrey. Mlle Renard qui partageait les faveurs dudit prince, s'était associée avec lui pour faire le commerce des faveurs du roi. Cette escroquerie fut révélée par un officier général qui avait versé 50 000francs pour obtenir une décoration. Ne voyant rien venir il déposa plainte.
Mlle P.Gardel qui débuta sous le nom de Mlle Miller, fut la véritable remplaçante de la Guimard. Mime remarquable, elle eut une longue carrère, mais la postérité ne l'a pas reconnue.
Mlle Clotilde Mafleuroy était la personnification de la grâce, de la séduction et de la beauté. Le prince Pinatelli lui "monta" sa maison et lui assura une rente mensuelle de 100 000 francs, l'amiral Mazaredo pour une seule rencontre lui fit don de 400 000 francs et un banquier lui offrait 400 francs pour assister en spectateur à ses repas. Elle se maria à Boëldieu en 1802. Elle mourut à Paris en 1819.
Mlle Bigottini qui avait conquis une place importante dans le domaine de la danse, voulant marcher sur les trace de Mlle Mafleuroy, lui souffla le prince Pinatelli. Elle devint très vite millionaire. Pour sa dernière représentation au théâtre, en 1823, c'est aux côtés de Mlle Mars qu'elle joua un rôle de page dans "La Jeunesse de Henri IV"
Mlle Gosselin monta très haut dans la faveur du public, malgré l'obstruction du maître de ballet Gardel qui voyait d'un mauvais oeil, l'arrivée d'une concurente pour sa femme Mlle Miller. Tombée injustement dans l'oubli aujourd'hui, elle fut la première à "faire des pointes". exploit sans précedent, compliqué par les cothurnes alors utilisés à l'époque. Il fallut attendre l'invention du chausson de danse et le travil acharné de Marie Taglioni pour perfectionner cette tecnique. Mlle Mercandotti fut plus connue pour sa beauté que par son talent. Mlle Paul débuta dans "la Caravane", en 1827, c'est dans "La Somnambule"qu'elle atteint l'apogée de sa carrière.
Mlle Duvernay eut son heure de célébrité en raison de son caractère versatile. Après avoir eu recours au poison pour se suicider, elle annonça son entrée dans les ordres. De nombreuses anecdotes concernant certains de ses soupirants montrent le caractère impitoyable de la danseuse.
Mlle Noblet eut une grande carrière pendant une vingtaine d'année.
Marie Taglioni, débuta à l'Opéra de Paris en 1827. à qui l'on attribue à tort l'invention du tutu, des chaussons de danse et de la technique des pointes, qu'elle porta cepandant à la perfection. Elle fut néanmoins, en raison de son travail acharné sous la férule de son père, la reine incontestée du ballet romantique
A SUIVRE..........................
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Paris disparu : La rue Taillepin, ou plutôt Taille-pain.
Par Bernard Vassor
La très ancienne rue Taille-Pain fut nommée ainsi parce que les moines du cloitre Saint Merri y faisaient des distributions de pain aux pauvres. L'étymologie de la rue Brise-Miche qui en faisait l'angle, avait la même origine. Certains historiens indiquent qu'au V° siècle, sainte Pulchérie aurait vécu dans une maison communiquant de la rue Brise-Miche à la rue Taille-Pain ! Ces ruelles ne portaient pas encore ces noms.
En plein centre de ce plan du XVII° siècle, la rue Taille-Pain en équerre avec la rue Brise-Miche, toutes deux aboutissant au cloitre Saint-Merri.
La rue Taille-Pain qui avait pour nom "cul de sac Bailloe ou Baille-Heu" fut démolie en 1900. La rue Brise-Miche qui existe toujours, portait quand à elle le nom de "rue des Bouvetins."
Une ordonnance du prévôt de Paris ordonnat, sur demande du curé de Saint-Merri, l'expulsion de certaines ribaudes ivrognesses de leurs corps en ces ruelles attenantes au cloitre. Mais les bourgeois et commerçants ne l'entendirent pas de cette oreille, la disparition de ces diablesses risquait fort de compromettre les bénéfices de leurs activités. Le parlement se prononça contre le prévôt le 21 janvier 1388, et les gentes dames purent retrouver ainsi leur petit commerce de proximité.
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Un peintre précurseur, pionnier de l'aviation : GEORGES DE FEURE (GEORGES JOSEPH VAN SLUYTERS)
PAR BERNARD VASSOR
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30/12/2011
L'ACADEMIE : un repaire d'ivrognes invétérés
Par Bernard Vassor
C'était dans la rue Saint-Jacques au 275, qu'un établissement de distilateurs ne comprenait qu'une seule salle, des tonneaux et des bouteilles cernant le lieu. Une unique grande table des chaises en bois brun, un comptoir en zinc étaient le seul mobilier. Parmi la clientèle, d'anciens artistes peintres ayant remplacé la peinture par l'absinthe. Un autre client nommé Paragot est un étudiant ayant dépassé les 78 ans ! Il était adoré des étudiants qui lui offraient forces rasades d'absinthe, en moyenne plus de 17 verres par jour.
Poète à ses heures, il ne fallait pas beaucoup le pousser pour qu'il n'entonne
un de ses poèmes dont le sujet était l'Académie elle-même :
Quand je viens le soir à l'Académie,
Que j'damlande un verr', on me le sert gaîment,
Et j'entend causer droit, anatomie,
Par des homm's qui caus', mais caus' savamment.
Il a également écrit des chansons dont les étudiants reprennaient les couplets en coeur. N'oublions pas le garçon Hilaire, connu dans le quartier latin pour sa force hérculéenne, et la facilité avec laquelle il empoignait les clients récalcitrants pour les jeter sur le trottoir.
Le tableau ne serait pas complet si nous n'y ajoutions pas deux compères qui avaient rebaptisé l'endroit en :
"ACADEMIE D'ABSOMPHE"
Voiici un article écrit en 2007 en compagnie de mon amie Jacqueline Duvaudier aujourd'hui disparue
PAR JACQUELINE DUVAUDIER ET BERNARD VASSOR
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29/12/2011
Une saison de Nobel, par Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France
Par Bernard Vassor
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France
vous informe de la prochaineprésentation de
Une saison de Nobel
Lecture deTante Julia et le scribouillard
de Mario Vargas Llosa
parNicolas Martel, comédien, en français,
et JoaquinaBelaunde, comédienne, en espagnol
Présentation par Albert Bensoussan
Jeudi 26 janvier à 20h30
à l’Hôtel de Massa
38 rue du Faubourg Saint Jacques
75014 Paris
Entrée Libre
Confirmation: lecture33@free.fr
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L'or rend pauvre, de John Sutter à "la loterie du lingot d'or", de Sacramento au boulevard Montmartre.
Par Bernard Vassor
Vue générale de San-Francisco vers 1850
Les premiers chercheurs d'or en Californie.
C'est en janvier 1848, que dans une petiite scierie perdue (à l'embouchure de la rivière SACRAMENTO) appartenant à un nommé John Sutter, que le charpentier James W. Marshal découvrit une pépite au milieu de graviers.
Dès que la nouvelle fut connue, l'endroit vit déferler vers ce nouvel eldorado des milliers d'argonautes venus par terre, traversant les montagnes, par navires entiers loués pour l'occasion. Un désordre indescriptible règne dans cette région qui devient la Californie en 1850.
Blaise Cendrars a décrit une biographiie romancée dans son livre intitulé "L'or"
A la lecture de ce roman, nous voyons la décadence et la mort de John Sutter que la fièvre de l'or a rendu misérable
.....................
Pendant ce temps, en France la nouvelle va générer de nombreux espoirs, et bon nombre de profiteurs vont sauter sur l'occasion pour organiser une vaste fumisterie.
.............................................
Alexandre Dumas fils avait vendu sans vergogne sa plume pour cette escroquerie politico-financière.
La ficelle était un peu grosse, on découvrit qu'il y avait beaucoup de billets portant le même numéro, et personne ne gagna le fameux lingot. !
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23/12/2011
Une bonne affaire à faire : à vendre, une maison avec terrein dans "le marais" entre la rue du Désert, et la rue Chantereine.
Par Bernard Vassor
Sur cette carte de 1812, seule, la rue Chantereine est devenue la rue de la Victoire, et la révolution étant terminée, la rue Lazare a retrouvé son Saint.
La lecture d'un plan "pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes" est souvent aussi instructive qu'un livre d'histoire.
La vente aura lieu le mercredi 17 octobre 1792.
Septième section Mirabeau :
Une maison ayant une entrée avec porte charrière est à vendre, avec un grand terrein en marais, derrière ladite maison rue Saint-Lazare & dernière portion d'une maison voisine ayant ledit terrein, entrée par une porte dans la rue des Trois-Frères (aujourd'hui absorbée par la rue Taitbout)
Cette vente est au bénéfice des hériers Thibault.....
La rue des Trois Frères avait été ouverte en 1778, c'est Le Peletier du Houssay qui la fit percer en même temps qu'une ruelle qui porta le nom de... rue du Houssay, on est jamais si bien servi...
La rue des Trois-Frères était parallèle à la petite rue Saint-Georges, que bien des historiens ont confondu pour y faire naître Henri Murger.
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17/12/2011
Les ancêtres de Baudelaire, Claude, Joseph, François et les autres au lieu-dit "Le trou Rimbault" à une quarantaine de kilomètres de Charleville.
Par Bernard Vassor
En 1767, un nommé Claude Baudelaire, vigneron, se rendit acquéreur à Nauville-au-Pont, (près de Sainte-Ménéhould) village où il demeurait, d'une maison au lieu-dit "le trou Rimbault". Nous voyons apparaître dans l'acte de vente le nom du couple Guilaume Janin, intermédiaire en faveur de Claude Baudelaire.
Nous retrouvons cette famille Janin quelques années plus tard quand Joseph Francois épousa en 1797, Jeanne Justine Rosalie Janin. Le contrat de mariage indique que les futiurs époux avaient donné leur qualité professioonnelle d'artistes peintres. De leur union naquit un garçon, Claude Alphonse Baudelaire.
Après le décès de sa femme, Joseph François épousa en 1819 Caroline Dufays, une jeune orpheline (adoptée par son ami Pierre Pérignon)
Pierre Joseph avant son premier mariaghe avait été séminariste et était peut-être devenu prêtre ? Fort heureusement pour la littérature, il quitta les ordres ! Il n'aurait jamais donné le jour après son second mariage à un enfant prénommé Charles........
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14/12/2011
Jeanne Esmin, une fidélité rimbaldienne de plus d'un demi-siècle. Une exposition à la galerie des éditions Laurence Mauguin.
Exposition d'une oeuvre gravée de Jeanne Esmein.de 3 gravures d'un ouvrage d'artiste inspiré du texte de Rimbaud.
..................
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Cette pièce est le prétexte pour Arthur de justifier ses goûts pour la littérature libertine et même licencieuse du XIII° siècle, une sorte de rêve érotique frustrant....
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La galerie Laurence Maugin est située à l'emplacement même du chemin qui bordait le mur d'enceinte de Charles V.
Sa fondatrice Laure Mauguin, poursuit inlassablement sa vocation au service de la poésie.
http://www.editionslmauguin.fr/Accueil
C'est en 1953, je crois que Janne Esmeina a exposé pour la première fois des dessins à l'encre de chine, puis une série de dix eaux fortes illustrant les poèmes d'Arthur Rimbaud. En 1986, elle réalisa une serie de dix planches couleurs avec des "marges harmoniques" pour le centenaire de la parution des "Illuminations" dans la revue "Vogue".Pour le cent cinquantenaire de la naissance d'Arthur, elle a lithographié une "Troisième suite pour cent cinquante ans", série de 15 albums de 15 planches, qui ont été présentés à la "Fondation Taylor", et pendant la célébration que j'avais organisée à la mairie du neuvième avec notre amie, la regrettée Jacqueline Duvaudier, et Jean Laurent, le directeur la revue "Rimbaud vivant"
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