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26/04/2007

PLACE MAUBERT, LA BOURSE-AUX-MEGOTS

Par Bernard Vassor

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STATUE D'ÉTIENNE DOLET PLACE MAUBERT
La place était couverte de maisons dès le XII° siècle, elle tire son nom de Jean Aubert, abbé de Sainte-Geneviève. Lieu de supplice au moyen-age, elle était le rendez-vous des écoliers, des bateliers. De nombreuses émeutes y ont éclaté, ce fut le lieu de réunion des bandes qui firent le massacre des prisons en 1418, et que les premières barricades de 1586 ont commencé. Un marché y était établi de temps immémoriaux. 
C'est au pieds de cette statue que se tenait la fameuse Bourse-aux-mégots, les "ramasseurs", les clochards, avaient établi là une véritable industrie. On y vendait le tabac récupéré dans les rues. Il y avait un cours qui variait en fonction de la qualité, et de la provenance : culot de pipes, bouts de cigares, ou petits bouts de cigarettes.
Une fois la statue d'Etienne Dolet supprimée, la "Bourse" se déplaça sur le quai Montebello. 
Jusque dans les années 1940, on voyait encore des pauvres bougres dépiauter des mégots, en faire des tas pour être revendus à petit prix. Le tabac pouvait aussi servir en "chique", puis être séché pour servir de tabac à priser. C'est ça l'économie durable ! 
Etienne Dolet l'ami de Rabelais et de Clément Marot, fut condamné "à être mené dans un tombereau de la conciergerie jusqu'à la place Maubert, où seroit planté une potence autour de laquelle il y auroit un grand feu auquel après avoir été soulevé en ladite potence, il seroit jeté et brûlé tous ses livres, son corps converti en cendres. Sa langue sera coupée et sera brûlé tout vif "  brulé pour athéisme, ou pour protestantisme, selon les versions.,le 3 août 1546 avec ses livres sur la place, à l'emplacement de sa statue....
André Breton, qui décidément ne porte pas chance aux statues, a rendu hommage à ce monument dans Nadja. (Rappelons aussi qu'il rendit le même service à Charles Fourier, dont la statue se trouvait boulevard de Clichy, il ne reste que le socle) Les deux statues furent "démontées" et fondues pendant l'occupation. Personne n'a eu encore l'idée de les remplacer. !!!

25/04/2007

RUE MONTDETOUR

Par Bernard Vassor
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LE RESTAURANT L'AUTOBUS IMPERIAL 
14 rue Montdétour
Ce restaurant ART NOUVEAU, , ouvert vers 1910 dans une rue qui fut amputée plusieurs fois. Percée sous le règne de ,, elle allait alors de la rue des Prêcheurs jusqu'à la rue du Cygne. Claude Foucaut, seigneur de Mondétour, echevin sous François 1er, exerçait des droits de dépendance sur ce quartier. La rue Mondétour a été continée jusqu'à celle de Mauconseil, sur l'emplacement du cloître Saint-Jacques-de- l'Hôpital. En 1853, elle a perdu la partie comprise entre les rues des Prêcheurs et de Rambuteau qui venait d'être percée. La partie gauche de la rue a été engloutie dans les travaux du déménagement des Halles à Rungis vers 1970.
C'est dans ce quartier que Gavroche est tombé par terre.... 
DEMOLITION DE LA RUE PIROUETTE A L'ANGLE DE LA RUE MONDETOUR 
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23/04/2007

LA RUE DU PUITS-QUI-PARLE

Par Bernard Vassor

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Sur le plan, la deuxième rue à gauche rue des Poste en descendant de la place de L'Estrapade.  

 

La rue du PuitS-Qui-Parle, anciennement rue Amyot,(Jacques Amyot, évèque d'Autun, traducteur des Vies Parallèles de Plutarque,) commençait  rue Sainte Geneviève, et finissait rue des Postes (Lhomond) numéro 13 et 15.

Sa longueur était de 110 mètres. Ce n'était qu'un chemin au XIV° siècle. Le censier de Sainte Geneviève lui donne le nom de Puit-qui-Parle, en raison d'un puit qui rendait un écho important.  Une légende racontait que le puit d'une maison de la rue a répété durant de longues années qu'un bourgeois qui ne pouvait plus supporter les jacasseries de sa femme, l'avait jeté dans le puits. Mais, la mégère, toujours vivante, continuait ses vitupérations contre son mari. La propriété contigue au puits appartenait à René Bertignon sous le règne de Louis XIV, puis, elle fut anéxée à la Tête-noire maison de la rue des Postes,proche du couvent des Augustines. Il y avait un cimetière pour protestants  dans la rue des Poules. Sous Louis XVI la maison appartenait à Lemoine de la Clairtière, également propriétaire du cabaret Le Pot d'Etain. 

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L'ESTAMINET LYRIQUE DU PASSAGE JOUFFROY

Par Bernard Vassor

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Après le percement du passage  Jouffroy en 1846, ce lieu fut réservé à une salle de spectale. D'abord, c'était un théâtre d'ombres chinoises, puis ce fut le café-concert l'Estaminet Lyrique, Le Petit-Casino remplaça "l'Estaminet".
C'est aujourd'hui une anexe de la mairie du IX° arrondissement et toujours une salle de spectacle : La salle Rossini

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22/04/2007

LA COUR DES MIRACLES SAINT-SAUVEUR

Par Bernard Vassor

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Entre la Butte-aux-Gravois, ( tas d'immondices peuplée de rat et de vermine) la rue Dussoubs, la rue du Nil, ancienne rue de la Cour des Miracles, puis, rue Neuve Saint-Sauveur. La rue de Bourbon (d'Aboukir) remplaça le mur d'enceinte de Charles V.

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Robin-Trapu, le roi des Polissons dans son carrosse
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Rue Thévenot (Réaumur), entrée de la Cour des Miracles

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GUISEPPE CAGLIOSTRO JOSEPH BALSAMO

Par Bernard Vassor

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LA MAISON DE CAGLIOSTRO RUE DE CLERY 96 
Guiseppe Cagliostro est né à Palerme en 1743. Placé chez les Frères de la Miséricorde, il apprend la botanique, la chimie, et fait office d'infirmier puis de médecin. Il est chassé de l'ordre pour iescroquerie. Il part pour Messine, rencontre et épouse Lorenza Feliciani, très riche fille d'un fondeur de métaux agée de seize ans. Le couple va voyager dans toute l'Europe. Au cours de ses voyages, il va rencontrer Casanova.
Il aura de nombreux noms d'emprunt :   Comte Pellegrini,Fenice,Chevalier de la Sainte Croix...
Il vint à Paris vers 1780 où son expérience, ses secrets d'alchimiste lui donneront un statut spécial dans la haute société parisienne. Il possédait parait-il des remèdes miraculeux, Sa perte fut causée dans l'affaire du collier de la reine dans laquelle il avait joué un rôle aux côtés du cardinal de Rohan. Franc-maçon, c'est lui qui importa en France la "Franc-maçonnerie Egyptienne dite de Memphis Misraïm

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  On ne peut pas évoquer Joseph Balsamo sans citer Alexandre Dumas :

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19/04/2007

LES BALS ET GUINGUETTES PUBLICS ENTRE 1830 ET 1900

Par Bernard Vassor

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Pour les cafés concerts, ils étaient établis depuis le début du siècle, la règle, est que l'on doit entendre des airs sérieux ou comiques qui ne peuvent être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payant en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.

Voici une liste des principaux établissements :

CAFES-CONCERTS

Café -Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg;-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, péristyle de Valois;- Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également

l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis; - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple) 

LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :

Cellarius Henri, rus Vivienne 

Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra 

Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault 

Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals sont très fréquentés par des femmes légères.

Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V) 

Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes

Le Château des Fleurs,(rue dess Vignes, près des Champs Elysées) cavalier 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc 

La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)

La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers  seulement.

Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt près de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier

Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)

Les bals d'Asnières, prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.

Le bal Valentino; 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré

Le Vauxhall (24 rue de la Douane, derrière le Château d'Eau)

La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte)

Bal de la rue Aumaire (dans une boutique de cette rue) 

Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.

Rue du Vert-Bois idem

Bal des Savoyards, rue Montorgueil 

Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838) dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.

Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville 

Les Armes de France, à Belleville 

Le Bal Favié à Belleville 

Le Bal des Chiens au Château d'Eau

Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis 

Le Bal Dourlans au Ternes 

Le Bal de la Reine Blanche près du cimetière Montmartre à la barrière Blanche (qui sera remplacé par le Moulin Rouge en 1890)

Les Folies-Robert,( par Gilles Robert) ouvert en 1856  rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart. 

Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant 

Bal Ragache, Bal Constant, Elysées-Ménilmontant...  

Ne pas confondre avec le Bal de la Reine Blanche dans Paris dans le Marais qui changea de nom en Bal des Acacias,  mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic. Fréquenté par des israélites, les peintres Daubigny, Messonnier, Daumier, Delaroche, venaient y chercher des modèles.

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal 

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Le Bal Cadet à Montrouge 
L'Ermitage-Montmartre, barrière des Martyrs 
La Boule Blanche devenue Boule Noire,  
Salle Lévis, aux Batignolles 
Sources, Le Guide Parisien  Paris 1850 
Archives personnelles
François Gasnault : Guinguettes et Lorettes Aubier 1986

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13/04/2007

UN HOMME D'INFLUENCE TRONCIN-DUMERSAN

Par Bernard Vassor

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J'avais évoqué lors d'un article précédent, le rôle joué par un personnage très influent pendant la Commune de Paris, émissaire occulte d'Adolphe Thiers. J'ai retrouvé depuis dans des mémoires d'un ancien Préfet de Police, une biographie peu reluisante "d'un de ces hommes d'une moralité douteuse, mais dont l'intelligence pouvait lui être utile, dont l'ancien Président de la République avait l'habitude de s'entourer" 
Troncin était médecin de profession, né en 1824 après son mariage en 1858 avec la veuve de Mouriez qui le mit en possession d'une grosse fortune, il accola le nom de jeune fille de son épouse au sien. Il avait des relations étendues dans le monde industriel et financier, le monde de la presse, et des théâtres. Seul le monde médical le tenait à l'écart en raison de soupcons malveillants  qui avaient courus au moment du décès de Mouriez, le directeur légendaire des Folies-Dramatiques.  Tronçin aurait aidé Mouriez à passer de vie à trépas, la Dumersan étant sa maîtresse...Toujours est-il qu'il quitta la médecine, et prit en 1867, avec Varcolier, la direction du théâtre des Bouffes-Parisiens, où il avait fait débuter une vieille connaissance Emma Cruch plus connue sous le nom de Cora Pearl.
Le préfet de Police poursuit :
"Sans aucune espèce d'opinion politique, Troncin-Dumersan a exercé des fonctions administratives, la plupart assez mal définies, sous l'empire, puis après le 4 septembre 1870 avec Gambetta, Thiers et Mac-Mahon, que de fonds secrets passèrent par ses mains ! Cependant on a souvent constaté que le sens moral lui manquait....(...) M. Thiers le décora de la légion d'honneur, il était déjà commandeur d'un ordre espagnol et chevalier d'un ordre portugais. 
Cet agent du pouvoir exécutif a constament abusé de la signature de sa femme, ainsi que de celle de ces amis; et s'il n'a pas été poursuivi, c'est à cause du crédit que lui ouvrait monsieur Thiers. De 1864 à1874, il a reconnu avoir commis plus de 200 000 francs de faux en écriture." 
Pour la période de la Commune de Paris, j'ai déjà raconté comment sous le couvert de l'ambassade du Danemark, il faisait la navette entre Paris et Versailles.
Poursuivi pour escroquerie le 7 août 1874, avec Hugelmann (un autre homme de confiance de Thiers) il fut condamné à 5 ans dze prison. Sa peine fut beaucoup abrégée et son incarcération fut particulièrement douce. 

 

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10/04/2007

PARIS RIDICULE, CLAUDE LE PETIT

Par Bernard Vassor

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LA MAISON-AUX-PILIERS AVANT LA CONSTRUCTION DE L'HÔTEL DE VILLE, LA PLACE DE GREVE 
L'HÔTEL DU BOCADORE 
Toutefois, n'allez  pas, goguenard dangereux
Faire Dieu le sujet d'un badinage affreux;
A la fin, tous ces jeux que l'athéisme élève
Conduisent tristement le plaisant à la Grève.
Boileau : "l'art poétique" 
Claude Le Petit (1635 ?-1667 ?), avant d'être lui-même brulé vif sur cette place (en 1667), avait composé un sonnet sur un nommé Chausson, sodomite convaincu après avoir assisté au supplice du malheureux, il célébra ainsi son attitude courageuse :
SONNET DE LE PETIT SUR LA MORT DE CHAUSSON 
Amis, on a brûlé le malheureux Chausson,
Ce coquin si fameux, à la tête frisée,
Sa vertu par  sa mort s'est immortalisée ;
Jamais on expira de plus noble façon.
................
Il chanta d'un air gai la lugubre chanson,
Et vêtit sans pâlir la chemise empsée,
Et du bûcher ardent de la paille embrasée,
Il regarda la mort sans crainte et sans frisson.
.................
L'infâme vers le ciel tourna sa croupe immonde;
Et pour mourir enfin comme il avait vécu,
Il montra le vilain son cul à tout le monde. 
Claude Le Petit dénoncé par son libraire ,un certain Loyson Pépingué et trahi par un singe*....  pour des écrits marqués d'athéisme dont on prétend qu'il y avait un sonnet intitulé "Le Bordel des Muses" (tiré à douze exemplaires), mais qui ne serait pas de Le Petit selon Tallemant des Réaux, mais de l'abbé d'Estelan...medium_SAINT_AMANT_ROME_RIDICULE_05_SEPIA.jpg
Ignorant qu'il serait conduit au supplice sur cette place, Claude Le Petit brocarde l'hôtel de Ville :
Ridicule cornue , copie
D'une coque de limaçon,
chef d'oeuvre d'un aide-maçon,
Pilloté sur de l'eau croupie
Les rats tiennent chez toy bordel
Et tu sens plus l'Hostellerie
Que tu ne parais un Hostel 
Le "PARIS RIDICULE" écrit vers 1655 n'épargnait personne, ni la religion, ni le roi et ses ministres, ni Dieu, ni Diable, était en rébellion contre tout ordre établi. C'est à l'imitation de Saint-Amant que son Paris Ridicule faisait le pendant de La Rome Ridicule de son maître. 
Les singes domestiques étaient nombreux à l'époque. C'est un de ces animaux qui fut la cause de la triste fin de Le Petit, en jetant par la fenêtre des vers impies !!! 

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LES BRASSERIES DE FEMMES

Par Bernard Vassor

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C'est rue Champolion que fut ouverte en 1867 la première brasserie de femmes, au nom prometteur, :

"La Brasserie de l'espérance" . La particularité de ces établissements  consistait à faire servir en costumes nationauxmedium_Brasserie_de_la_victoire_05_sepia.jpg  plus ou moins déshabillés, où l'on pouvait demander une blonde à une brune ou vice-versa. Les jeunes femmes étaient munies d'une sacoche, et avaient toute liberté de "poursuite" (des chambres à l'étage étaient réservées aux "conversations particulières) avec les clients, sans avoir de contrainte ni de règles comme dans les maisons closes.La mode se répandit dans Paris à une vitesse fulgurante la concurrence poussant à la surenchère. On vit ainsi La Brasserie des Amours, La Brasserie de la Vestale, la Brasserie des Belles Marocaines, des Polonaises, du Caprice, des Apothicaires, Le Paradis de Mahomet, Au Vermoulu, où l'on était servi par des femmes déguisées en chiffonnières.   

La plus chère à notre coeur étant :

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04/04/2007

MAURICE RAVEL DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT

Par Bernard Vassor

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Si Maurice n'est pas né dans le neuvième arrondissement le 7 mars 1875, il va prendre ses premiers biberons quand la famille va s'installer au 40 rue des Martyrs. En 1878, c'est Edouard Ravel qui va pousser ses premiers cris dans cette maison. 1880? Les Ravel déménagent au 29 rue de Laval (Victor Massé). Henri Ghys donne ses premières leçons de piano à"un petit élève qui me parait intelligent". Le 22 novembre 1888 c'est au 75 rue Pigalle nouveau déménagement, Maurice fait la connaissance de Ricardo Vines qui deviendra son grand ami, et également un pianiste virtuose. 1889 Il fréquente les cours Schoeller 5 rue Georroy Marie, où il a pour professeur Raoul Pugno, l'ancien communard injustement tombé dans l'oubli, pour le rôle qu'il a joué dans l'histoire de la formation de jeunes élèves de cette époque qui deviendront des vedettes internationales....

Le 8 février 1893, Maurice Ravel et Ricardo Vines, interprêtent devant Emmanuel Chabrier (qui habitait avenue Trudaine) "Les Valses romantiques pour deux pianos". Le père de Maurice, medium_ravel_pere_desboutin_05_sepia.jpginvite un certain Erik Satie qui exercera une grande influnce sur Maurice. 1896 Maurice lit Gaspard de la Nuit d'Aloysius Bertrant (dont c'est le bicentenaire de la naissance). En 1896, nouveau déméngement pour aller à deux pas, au 7 rue Fromentin jusqu'en 1901 où les Ravel atteints de déménagite aigüe, vont habiter 40 bis rue de Douai,  Ce sera le dernier domicile du neuvième arrondissement, devenus riches, les Ravel fréquenteront les beaux quartiers, tant pis pour eux !

Joseph Ravel, père de Maurice, par Marcelin Desbouitin

(Le café fréquenté par Desboutin, "La Nouvelle Athènes, se trouvait presque en face du 75 rue Pigalle)

QUELQUES THEATRES ET CABARETS DE MAXIME LISBONNE

Par Bernard Vassor

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A son retour d'exil, Maxime Lisbonne se retrouve directeur du théâtre des Bouffes du Nord, place de la Chapelle  dans le dixième arrondissement. Il monte Nadine, une pièce de son amie Louise Michel. Contrairement à tout ce qui est raconté, le tout Paris littéraire va se rendre aux représentations.

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A SUIVRE....

                                                                                                Archives musée de Montmartre

04:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

31/03/2007

Célébration de la naissance de Vincent Van Gogh dans la Boutique même du Père Tanguy

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北斎 葛飾  Hokusai Katsushika
Ukiyo é : image du monde flottant
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14 rue Clauzel, le nouveau gérant de la galerie. 
Notre association a cette année été hébergée le temps de la cérémonie dans les locaux que le Père Tanguy occupait de 1873 à 1892, à l’occasion de notre célébration annuelle de la naissance de Vincent Van Gogh C’est là en effet qu’il vivait avec sa femme et sa fille Mathilde dans le fond de la boutique. Les lits, le lavabo, l’atelier de broyage, l’entrepôt de fournitures, de toiles d’artistes débutants et la cuisine étaient séparés de la boutique par un paravent. Une association culturelle et commerciale japonaise, a depuis peu loué ces lieux en créant une sarl dénommée ART-MEDIA  pour ce faire. Elle va bientôt y ouvrir un point de vente sous l’enseigne « Père Tanguy » ® pour y exposer des œuvres d’art, d’Ukiyo é (estampes japonaises) et d’objets d'art.  Nous lui souhaitons beaucoup de succès. (1)

Au cours de la petite cérémonie que nous avions organisée, notre secrétaire Chantal Chemla a lu des  fragments de lettres de Vincent à son frère Théo, où il exprimait son amour de l’art du Japon et son désir de mener une existence de peintre japonais. 

Pour terminer par cette phrase terrible, qui a pris une résonance particulière  dans son ancienne échoppe :  

« Si j’arrive à vivre assez vieux, je serai quelque chose comme le père Tanguy. Enfin notre avenir personnel, en somme nous n’en savons rien mais nous sentons pourtant que l’impressionnisme durera. A bientôt et merci de toutes tes bontés »  Arles :  17 septembre 1888. medium_tasset_COMPOSITION_TAMBOURIN_05_sepia.jpg

 (1) Rappelons que la marque « Père Tanguy » ® est déposée par le propriétaire des murs du 14 rue Clauzel à Paris, et qu’il a donné à Art Media une licence pour l’utiliser uniquement pour ce seul usage, notre association loi 1901 « autour du Père Tanguy » bénéficiant de la même autorisation, puisque ayant son siège, bien entendu distinct de celui d’Art Media, dans un bureau du même immeuble, mais qu’elle n’a aucun lien commercial ni financier avec Art-Média, notre seule satisfaction étant de voir ici renaître le nom du père Tanguy.
Par ailleurs, je vous rappelle que nous essayons de faire apposer une inscription au cimetière de Saint-Ouen, où il a été inhumé dans la « Tranchée (des pauvres) gratuite numéro 12. " La conservation du cimetière, ne peut nous donner l’emplacement même approximatif de l’endroit, ni même ce que sont devenus les ossements après le « déblaiement de cette tranchée."

Bernard Vassor président de l ‘Association Autour du Père Tanguy.  

Composition réalisée par Paul Gachet fils, à partir d'un carnet d'estampes de Vincent, de tube d'un de couleur de Tasset et un tube du Père Tanguy. L'affiche est celle du cabaret Le Tambourin tenu par Agostina Ségatori qui fut dit-on..., un temps, la maitresse de Vincent  Van Gogh

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30/03/2007

PARIS DISPARU, RUE CHANOINESSE, LA MAISON DE L'ONCLE FUBERT, D'HELOISE ET D'ABELARD

Par Bernard Vassor

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En 1858, cet alexandrin était inscrit sur la muraille du 1 rue des Chantres, la maison ayant été refaite en 1849 : 

"Abélard, Héloïse habitèrent ces lieux."    On lisait de plus à l’intérieur : Abélard, Héloise, 1118

La rue Chanoinesse était la principale artère du cloitre Notre Dame, elle date du temps des carolingiens. Les propriétés faisant partie de l’ancien cloître Notre Dame étaient exemptées d’impôt en vertu d’un édit de Charlemagne.  

La rue Chanoinesse.

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 C'est au 10 de cette rue qu'est supposée être la maison de Fulbert

L’historien de Paris, l’abbé Lebeuf, rapporte que Saint Bernard ayant prêché en pure perte, des écoliers de l’Université vinrent gémir, prier, implorer le ciel à la chapelle Saint-Aignan du cloître afin d’obtenir les grâces du ciel pour ces pêcheurs endurcis. Au carrefour des rue Chanoinesses et de la Colombe était une des quatre portes du cloître qui portait le nom de porte Marmouset, nom de la rue qui prolongeait la rue Chanoinesse au-delà du cloître. Au numéro 14, Bichat est mort, au 18, Lacordaire logeait au 17.Au numéro 26, on a trouvé au XVIII° siècle des débris de pierres tombales dont on a dallé le chemin d’entrée.Il y a 889 ans, dans cette maison, le chanoine Fulbert demanda à Pierre Abailard ou Abélard, de devenir le précepteur de sa nièce. Celui-ci était alors à l’apogée de sa gloire. Théologien philosophe, il avait ouvert une école où il professait avec une habileté éclatante. Les vingt-deux ans qui séparaient le maitre et l’élève ne firent nullement obstacle à l’irréparable. Héloïse devint mère et épousa Pierre Abélard secrètement.Elle mit au monde un garçon qu’elle prénomma Pierre-Astrolabe.  Abélard fut alors chassé du cloître Notre Dame.Replié sur la Montagne Sainte-Geneviève, il fut suivi par 3000 disciples. Il nomma 50 évêques, vingt cardinaux et un pape : Innocent III. Cela n’empêcha pas Fulbert en soudoyant des misérables, de faire subir au docteur une mutilation, que François Villon a appelé le supplice d’Abélard dans sa Ballade des dames du temps Jadis.Abélard et Héloïse prononcèrent leurs vœux définitifs, Héloïse prit le voile, "Abélard fut chastré et puis moine".
Obligé de s’enfuir, Abélard fit construire non loin de Nogent-sur-Marne un petit oratoire qu’il dédia à la Trinité et qu’il appela «  Le Paraclet » (consolateur).
Considéré comme le principal fondateur de la philosophie au moyen âge, il se fit de redoutables ennemis, le pire étant Saint Bernard, l’abbé de Clairvaux qui, trouvant que la peine qui lui avait été infligée n’était pas suffisante, demanda une nouvelle condamnation. Les amants maudits moururent tous les deux à l’âge de soixante-trois ans, mais à vingt deux ans d’intervalle. Héloïse fit secrètement transporter le corps de son mari à l’oratoire du Paraclet qu’il avait fondé. La « très sage Héloïse » fut inhumée dans le même cercueil. L’affaire n’en resta pas là. Une abbesse, jugeant en 1630 la promiscuité scandaleuse, fit séparer les ossements dans deux caveaux éloignés l’un de l’autre. En 1701, la très sentimentale abbesse Marie Roye de La Rochefoucauld, fit rapprocher les tombeaux. En 1792, des révolutionnaires sentimentaux remirent les squelettes dans le même cercueil, mais séparés par une cloison de plomb !
En 1817, une sépulture définitive (pour le moment) fut trouvée au cimetière du Père Lachaise à la division numéro 7...L’inventaire de la conservation du cimetière précise qu’il restait d’Abélard des portions de fémur et de tibia, des côtes, des vertèbres, et une partie du crâne. Héloïse quand à elle avait conservé toute sa tête, des ossements des cuisses, des bras et des jambes.

Sources :
Guillaume Ganne : Paris Pittoresque Paris 1960
Nouveau Larousse illustré sous la direction de Claude Augé Paris 1901
L’abbé Lebeuf, Histoire du Diocèse de la Ville de Paris
Nomenclature des rues de Paris
Marquis de Rochegude, dictionnaire des rues de Paris



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PARIS DISPARU, RUE DES MARMOUSETS, UNE PARFAITE COLLABORATION, LE BARBIER ET LE PATISSIER

Par Bernard Vassor

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En 1387, la rue des Marmousets a été le théâtre d'un fait-divers qui marqua l'esprit des habitants du quartier. 
Deux honorables commerçants, un pâtissier renommé pour la succulence de ses pâtés, et un brave barbier, étaient voisins de la rue des Marmousets à l'angle de la rue des Deux Ermites. Ils avaient réussi une association parfaite. Le barbier, quand il avaiit un client de passage, lui tranchait la tête, et faisait basculer le corps par une trappe qui communiquait avec le laboratoire du pâtissier qui hachait menu le malheureux touriste qui se retrouvait à l'étal du commerçant. Le pot-aux-roses fut découvert quand, ils avaient tué un allemand. Or cette victime avait un chien qui attendait devant la porte. Ne voyant pas revenir son maître, il hurla à la mort pendant plusieurs jours. Alertés, les chevaliers du guets mirent fin à ce petit commerce de proximité.

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PARIS DISPARU : MARCHAND DE COULEURS EPICIER, RUE DES FOSSES SAINT VICTOR

Par Bernard Vassor

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Cette partie de la rue des Fossés Saint-Victor, aujourd'hui rue du Cardinal Lemoine, au carrefour de la rue des Ecoles, et de la rue de Jussieu. A l'époque, beaucoup d'épiciers étaient également marchands de couleurs. 

 

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27/03/2007

UNE ANCIENNE INSCRIPTION DU QUAI CONTI

Par Bernard Vassor

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Des plaintes de riverains à la Commission du vieux Paris en 1908 avaient demandé le motif de l'enlèvement de cette inscription figurant sur la maison du 5 quai Conti, et exigèrent sa remise en place immédiate.
La Commission a répondu que l'inscription se trouvait actuellement déposée dans le corridor de la maison, où, là, elle ne risquait pas de tromper son monde. Elle fut descellée et remisée dès qu'on se fut aperçu que Bonaparte n'avait jamais habité cette maison !!!!  

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23/03/2007

LE PLUS VIEIL ARBRE A PARIS

Par Bernard Vassor

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Planté en 1601, ce robinier faillit connaître la hache des bucherons il y a un siècle. Fort heureusement la mobilisation d'associations permit pour cette fois la sauvegarde du témoin de la naissance du XVII° siècle.  
Square Viviani devant Saint-Julien-le-Pauvre, il porte le nom de robinier pour la simple raison que c'est un botaniste, apothicaire, arboriste Jean Robin (1550-1629) qui l'a importé d'Amérique du nord en 1601. Ce fut lui que la faculté de médecine de Paris chargea d'organiser son jardin botanique à la pointe est de l'île de Notre Dame. Les plantes qu'il réunit figurent au nombre de 1317 dans son Catalogus stirpium tam indigenarum quam exoticarum. de 1601 et dans son Enchiridion au nombre de 1800 publié en 1623-1624.
Histoire de la botanique par  Adrien Davy de Virville (1954) Adrien_Davy_de_Virville_histoire_de_la_botanique_1954.pdf

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21/03/2007

L'HOTEL CLISSON rue des archives

Par Bernard Vassor

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18 rue des Archives 
L'Hôtel Olivier de Clisson a été construit vers 1371 à l'angle des rues de Paradis (Francs-Bourgeois) et du Chaume (des Archives) sur un terrainqu'on appelait le chantier du Temple. Clisson était un compagnon de Bertrand Du Guesclin dont l'hôtel se trouvait rue de la verrerie. La porte d'entrée à tourelles a été restaurée (mal) en 1847.
Les Guise se rendirent propriétaire de l'hôtel qui prit alors le nom de son acheteur.  
En 1700, François de Rohan, prince de Soubise put, grâce aux avantages que Louis XIV accordait à sa très belle et très rousse femme, acquérir cette prestigieuse demeure.
Le 16 avril 1529,  une délibération de l'Assemblée de Ville indique :
Du sezeime jour dudict moys de Apvril oudict an mil cinq cens vingt neuf, après Pasque :
"Veue la requeste à nous predentée par noble homme messire Philibert Babou,chevalier, tresaurier de France, sieur de la Bordeziere, par laquelle il nous avoit donné à entendre que puis quelque temps en çà il avoit acquis l'hostel de Clisson, autrement dit l'hostel de Misericorde*, assis en ceste ville de Paris, ouquel a eu de toute ancienneté fontaine, ainsi qu'il appert par les thuaulx et conduictz de plomb estans es jardin et autres endroictz d'iceluy hostel (...) Nous avons ordonné que ladicte fontaine, qui soulloit estre oudict hostel de Clisson, sera restablye et remise en son premier estat, por servir oudict hostel de Clisson es endroictz où elle y soulloit avoir cours, et jusques à la grosseur d'un poix**; à la charge que ce qui sera faict oudict hostel sera aux despens dudict Babou, lequel sera tenu entretenir ladicte fontaine jusques à saillir en la rue, si besoing est, pour le secours des habitans du quartier, et aussi s'il advenoit si grande seichresse que les grotz thuaulx (..) la fontaine cessera de couler, pendant le temps de ladicte seicheresse, pour secourir ledict gros thuau." 
Nous apprenons par une autre délibération la provenance des eaux pour l'alimentation des fontaines parisiennes, et des travaux à effectuer en amont pour faciliter cet approvisionnement.
* C'est dans l'hôtel de Clisson que Charles VI après la répression des Maillotins, aurait fait proposer au peuple parisien de  choisir entre divers modes de châtiment. Les bourgeois auraient crié "Miséricorde", l'hôtel aurait donc été désigné par la suite hôtel de la Miséricorde ou hôtel des Grâces
**Souligné par nous

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18/03/2007

VICTOR HUGO, 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD L'HOTEL ROUSSEAU

Par Bernard Vassor

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HOTEL ROUSSEAU 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD

C'est en 1776 que l'architecte de l'hôtel de Salm (pavillon de la légion d'honneur)Pierre Rousseau se construisit ce petit hôtel. medium_HOTEL_ROUSSEAU_05_sepia.jpgIl s'agit d'un pavillon carré, agrandi par la suite. Le peintre Edouard Picot en fit son atelier, Eugène Isabey prit sa suite après 1830.

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L'aspect extérieur n'a pas changé, sauf les deux révèrbères encadrant la porte d'entrée, qui ont été enlevés. Il ne doit pas en être de même pour l'intérieur. L'hôtel, qui avait il y a deux ou trois ans avait été mis en vente, a subi de nombreux travaux. Inquiet de l'avenir de cette maison, j'ai suivi les travaux et vu des marteaux-piqueurs attaquer  le sol carrelé d'époque. Le 25 septembre 1871, Paul Meurice  (le secrétaire de Victor Hugo) loua pour lui, dans l'immeuble du 66 rue de La Rochefoucauld le premier étage sur cour. Mais comme l'appartement n'était pas prêt, Hugo s'installa pendant les travaux à l'hôtel Byron, rue Laffitte. C'est le 9 octobre 1871 qu'il emménagea.  Juliette Drouet  y loua un petit appartement 55 rue Pigalle, la maison juste en face. Totor vint l'y rejoindre plus tard.

http://vassorama.spaces.live.com/blog/cns!C32C7FF1FE41996...

17/03/2007

LES PLEYEL, 9 RUE CADET, L'HOTEL CROMOT DUBOURG

Par Bernard Vassor

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MARIE  PLEYEL
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9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg  (succession Dutuit)l'hôtel construit en 1766, a une façade à deux étages, sans sculptures ni clés de fenêtres avec seulement une corniche à modillons. La propriété en 1824, était entourée de jardins. C’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il était l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épousa Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois.

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9_rue_Cadet_hôtel_Cromot_Dubourg_les_PLEYEL_suite.pdf

16/03/2007

AMELIE HELIE, DITE CASQUE D'OR, DE LA COURTILLE A LA RUE DE PROVENCE

Par Bernard Vassor

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LA RUE DES CASCADES EN 1900 
La bande des Popincourt contre la bande des Orteaux 

 La "maison de Casque d'Or", ou plutôt la maison du chef de la bande Popincourt, le Corse Leca était située 44 rue des Cascades.

C'est au "Bal des Vaches", que Amélie Hélie surnommée Casque d'Or, rencontra un ouvrier-polisseur nommé Manda. Ce fut le coup-de-foudre, mais le salaire de l'ouvrier, ne suffisait pas au train de vie d'Amélie. Manda changea donc d'orientation et devint le chef de la bande des Orteaux. Le grand amour dura quatre ans, Casque d'or s'enticha de Leca avec qui elle s'installa. Manda fit tout pour la reprendre, et les deux bandes s'affrontèrent rue des Haies. Leca , blessé, fut hospitalisé à l'hôpital Tenon.

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