22/09/2015
Les écoles de natation : LES BAINS LAMBERT (réservés aux dames)
Par Bernard Vassor
Les bains à quat'sous, les écoles de natation avec une ordonnance du bon docteur Guillotin à Marie-Antoinette.
Dans les années 1850, il existait plusieurs piscines dans Paris, celle du quai Voltaire,, piscine des Bains, des Fleurs (quai de l'Ecole, près du Pont-neuf), et les bains Lambert dans l'île Saint-Louis en face de l'hôtel du même nom.
La Seine était couverte de bains à quat’sous qui avaient un aspect repoussant. Quelques planches mal jointes non rabotées recouvertes d’une grosse toile indiquaient ces lieux. Une corde attachée à des pieux était tendue d’un bord à l’autre et servait aux ébats natatoires. Il n’y avait pas de cabines. Les vêtements des baigneurs étaient posés en vrac sur un pont aménagé. Pour ceux qui pouvaient payer, on leur louait un caleçon, mais, la majorité des baigneurs refusaient ces accessoires, préférant se baigner nus.Il y avait aussi le bain Tronchon à l’île de Louvier*, le rendez-vous des écoliers buissonniers du lycée Charlemagne. La profondeur de l’eau dans ces endroits ne dépassait pas 1 mètre cinquante.
*L’ïle de Louvier , face au « Grand Arsenal, était reliée au quai des Célestins par le pont de Gramont. En 1841 avec les terres du déblai des fossés du mur d’enceinte de Thiers, l’île fut absorbée par « le chemin du Mail" qui bordait le palais du marquis Voyer-Paulmy d'Argenson (L'Arsenal).
BAINS CHAUDS GRATIS POUR LES PAUVRES
établis sur la rivière :
Une ordonnance pour bains chauds gratuits établis sur la Rivière (de Seine) sous la protection du Bureau de la Ville de Paris. Ayant pour bénéficiaire une prénommée Marie-Antoinette.....(illisible) demeurant rue du Petit-Pont, pour un traitement de ..30 bains de rivière dont un chaque jour ! Le bienfaiteur de l'humanité Joseph Ignace Guillotin, en hygiéniste convaincu fut un adepte précurseur de l'hydrothérapie froide.
MISE A JOUR LE 22 SEPTEMBRE 2015
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13/02/2015
La gare funéraire de Montmartre à Méry-sur-Oise, suite et fin d'un projet macabre de vandalisation
Par Bernard Vassor
Mise à jour le 13 février 2015.
«Si la création avait été mise en
discussion, le chaos existerait encore»
Jean-Charles Alphand.
En 1859, dans le but de faciliter les conditions d'inhumation des parisiens(et de libérer des terrains pour les livrer à la spéculation) un projet de gare funéraire du chemin de fer de Méry-sur-Oise pour pallier l'insuffisance des cimetières parisiens et de déplacer le cimetière du Nord, dit cimetière de Montmartre, ouvert en 1804 sous le nom de « Champs du repos». La gare aurait dû être située, en partant de la rue Forest, à l'angle de la rue Capron, jusqu’à l'entrée du pont qui surplombe le cimetière Montmartre. Les débats au corps législatif furent mouvementés, faisant grief à l'omnipotence de la préfecture de Paris qui tranchait brutalement toutes les questions concernant l’urbanisme. Le prétexte étant la surpopulation des corps dans les 9 cimetières de l'époque. Mais, c'est la plus-value considérable donnée aux terrains de Montmartre couverts de constructions à bon marché qui fut en réalité la raison principale de ces opérations spéculatives. Le projet le plus controversé fut celui du baron fou, de raser la Butte Montmartre. La réussite du dynamitage et de l’arasement des carrières d’Amérique pour la réalisation des Buttes-Chaumont de 1863 à 1867, donna libre cours à l’imagination dévastatrice du tout puissant préfet. Les élus de tous bords (sauf les bonapartistes) s’opposèrent farouchement à ces projets au « chef de l’édilité parisienne». Sauf peut-être Alexandre Dumas fils, qui n’étant pas à une stupidité publicitaire près, parla de « métamorphose féerique, cette régénération de la capitale, par le mouvement général»suivi d’une longue liste de raisons alambiqués. Écoutons l’argument principal invoqué par les partisans du préfet : « Le choléra a commencé à Montmartre en 1865, attendrons-nous encore une nouvelle épidémie ?». Les affidés du préfet s’attaquèrent aussi au "petit cimetière situé presque au sommet de la Butte, où les morts sont pratiquement enterrés dans l’eau. Éloignons les morts des vivants !» La défaite de Sedan mit fin à l‘appétit dévastateur du maître de la capitale, car l’idée finale était de déplacer tous les cimetières parisiens à Méry-sur-Oise, le plateau de 1000 hectares étant 9 fois plus grand que les 9 cimetières de Paris. La solution retenue, fut finalement l’ouverture d’une annexe du cimetière du Nord à Saint-Ouen.
*Albert-Charles-Théodore Bassompierre-Sewrin fut chargé de l'aménagement des lignes de chemin de fer de la capitale pour l'Exposition universelle de 1867.
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07/01/2015
WALDER, L'ASSASSIN DE LA PLACE BEAUVAU : Un crime oublié. Les recherches d'un agent de la Sûreté. Sur la piste d'un Médecin en chef au Nicaragua. La police du Venezuela.– L'impuissance de la loi.
Par Bernard Vassor
irrécusables. Pendant longtemps le nom de Walder a été jeté à la face des agents de la Sûreté, comme un sanglant reproche et comme une preuve d'incapacité.
Et pourtant la préfecture avait redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été
envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nom-
breux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument
rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent
Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite
et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion publique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveille plus que de vagues souvenirs. Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la victime et lui dit : On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, pable d'incapacité.
Et pourtant la préfecture avait redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été
envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nom-
breux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument
rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent
Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite
et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion pu-
blique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveillait plus que de va-
gues souvenirs.
Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la
victime et lui dit : On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, je me charge de retrouver l'assassin. Donnez-Moi carte blanche et mettez à ma disposition quelques billets de mille francs. La proposition fut agréée et l'agent se mit en campagne. L'inspecteur de la sûreté avait déjà quelques indices. On soupçonnait la présence de Walder dans l'Amérique du Sud, et il résolut de poursuivre ses
irrécusables. Pendant longtemps le nom de Walder a été jeté à la face des agents de la Sûreté, comme un sanglant reproche et comme une preuve d'incapacité. Et pourtant la préfecture avaIt redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nombreux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion publique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveilla plus que de vagues souvenirs. Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la victime et lui dit On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, je me charge de retrouver l'assassin. Donnez-moi carte blanche et mettez à ma disposition quelques billets de mille francs. La proposition fut agréée et l'agent se mit en campagne. L'inspecteur de la sûreté avait déjà quelques indices. On soupçonnait la présence de Walder dans l'Amérique du Sud, et il résolut de poursuivre ses
recherches dans le nouveau monde.
Pour l'aider dans ses investigations, l'agent ré-
clama le concours d'un valet d'écurie du maréchal
de Mac-Mahon. Au temps où le duc de Magenta était
à l'Elysée, Dominique, –le domestique fréquentait souvent chez le pharmacien de la place Beauvau
et prenait tous les matins le vin blanc, avec Walder, l'élève en pharmacie. Il connaissait donc bien cet assassin.
L'agent (il ne nous est pas encore permis de
donner son nom) et Dominique le domestique partirent pour
l'Amérique. Pendant plusieurs semaines ils suivirent, puis perdirent et retrouvèrent successivement les traces de l'élève en pharmacie. Finalement, l'argent venant à manquer et l‘assassin courant toujours
devant eux, ils durent renoncer à leur poursuite, et, honteux dépités et découragés, ils rentrèrent bredouilles à Paris, comme récemment , envoyés sur le nouveauSoudais et Houillier
continent à la recherche d'Eyraud *(un autre assassin en fuite), revinrent en France sans avoir pu rejoindre l'assassin de Gouffé.
Comme pour le complice de Gabrielle Bompard*, il a fallu un hasard pour découvrir la retraite de Walder. Au cours de ses nombreuses pérégrinations, l'agent de la sûreté qui avait noué des relations avec les polices des républiques du Chili, du Guatemala, du Vénézuéla, etc., et leur avait promis une forte prime, au cas où elles découvriraient Walder. Comme nous l'avons déjà dit l'affaire Walder était oubliée depuis fort longtemps. Aussi quelle fut la surprise de l'agent qui avait « marché sur cette affaire », en recevant une lettre de Caracas (Venezuela), et portant ce qui suit :
« Nous avons trouvé l'individu que vous êtes venu chercher chez nous, il y a quelques années.
Depuis longtemps, il est établi pharmacien à Caracas, et demeure rue (calle) Diego Losada, sous le nom de Welser. « Ce nom d'emprunt est celui d'une famille de patriciens d'Augsbourg qui colonisèrent la
République en l'an 1550. Attirée par ce nom respecté, notre attention se portait depuis quelque temps déjà sur le pharmacien français, et tout récemment nous avons eu d'avoir la confirmation de nos soupçons. Dans
une conversation que nous avons eue avec ce Walder, il n'a pas hésité à nous dire :
« Oui, c'est moi, qui, dans un moment de folie, ait assassiné mon patron. J'étais fou, il me semble, et je ne me suis jamais expliqué mon crime. Aujourd'hui je puis en parler, car n'ai plus rien à craindre, parce que, d'après la loi française il y a prescription. Si vous voulez des détails, les voici
Après l'assassinat, revenu subitement à moi, j'ai d'abord voulu me livrer. Puis, l'instinct de la conservation l'emportant, je me suis réfugié aux
environs de la gare Saint-Lazare où je suis resté deux mois. Après quoi je suis parti pour Nantes. De là j'ai gagné Saint-Nazaire, puis Paimbœuf, d'où une chaloupe m'a conduit à bord d'un transatlantique. Le transbordement s'est fait sans encombre. Le navire ne faisait pas escale dans les Antilles
françaises. J'ai ainsi pu gagner le plus tranquillement du monde l'Amérique du Sud. Après une vie accidentée, j'ai résolu de m'établir ici. Vous pouvez raconter tout cela. Je n’ai plus rien à craindre. D'ailleurs j'ai racheté mon crime par une vie exemplaire et depuis dix ans personne n'a plus rien à me reprocher.
Telle a été la déclaration du sieur Walder. Nous croyons devoir ajouter que, si, en vertu de la loi française, la prescription couvre le crime de cet individu, d'autre part il n'existe pas de traité d'extradition entre notre pays
et le vôtre. Une arrestation serait donc inutile. En tous cas, nous sommes à vos ordres »
La lettre ajoute en post-scriptum que Walder a été médecin en chef d'une armée du Nicaragua, au
cours d'une des dernières révolutions qui ont bouleversé ce petit pays.
Confirmation Walder est donc retrouvé. Il est exact que la prescription
criminelle est de dix ans et que l'assassin est maintenant à l'abri de la justice. Il est exact aussi qu'il n'y a pas de traité d'extradition avec le Venezuela, et qu'il faut se résoudre à classer définitivement Walder parmi les assassins impunis.
Il serait bon, dans l'intérêt du droit des gens, que la France put enfin conclure un traité d'extradition avec
les Républiques espagnoles et enlever ainsi l'assurance de l'impunité aux assassins de la vieille Europe. Quand bien même, Walder serait à Paris que M. Goron lui-ême ne pourrait l'arrêter. L'agent qui pourchassa Walder avait songé un moment à faire enlever de vive force l'assassin, à le mettre dans une malle et à
faire embarquer ce colis vivant sur un vapeur, français, mais, en consultant le code, il a dû se résigner et renoncer à son projet.
*Consulter sur ce blog l'affaire les concernant...
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17/03/2012
LA FOLIE CENDRIN, OU FOLIE SANDRIN, RESIDENCE "SECONDAIRE" DE GÉRARD DE NERVAL
PAR BERNARD VASSOR
André Roussard, dictionnaires des lieux à Montmartre, édition Roussard Paris 2001.
Mise à jour le 17/03/2012
12:49 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : jacques arago, docteur blanche, folie sandrin, gerard de nerval | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/03/2012
La destruction de l'ancien atelier de Renoir, le 23 mai 1918 rue Saint-Georges
PAR BERNARD VASSOR
Les ravages de "La grosse Bertha"
Je dois ce document à l'amabilité du service documentation de la fondation Taylor, extrait des carnet que Fernand Cormon rédigea pendant la guerre de 14-18. Les victimes furent au nombre de 18 mort et une centaine de blessés ce jour là dans tout Paris.
17:46 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : adolphe thiers-rastignac, san martin, georges rivière, bertha | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/02/2012
L'ASILE SAINTE-ANNE : une création de Georges Eugène Haussmann
par bernard vassor
15:51 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : bicètre, charenton, la salpétrière, girard de cailleux, haussmann | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
07/10/2010
Quai des Orfèvres.....Le massacre de la rue des Bourdonnais, re suite.....
Par Bernard Vassor
Nouvelle mise à jour le 7 octobre 2010
Tout d'abord, nous voulons réparer un oubli : Remercier la mairie du deuxième arrondissement qui a signé les différents permis de démolir et de construire, il serait injuste de ne pas mentionner l'architecte des Bâtiments de France qui a donné son plein accord, la Commission du Vieux Paris, qui à ma connaissance n'a pas beaucoup bougé...
Nous ignorons ce qu'est devenue une plaque en pierre gravée d'environ 0,60mX0,80m indiquant le nom de cette rue avec la mention Tibaut aux dez, nom, semble-t-il originel de cette voie. Quand aux destructions de la rue Bertin Poiré, impossible de constater l'étendue des dégâts.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/album/22_et_24_r...
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/05/10/rue-thibaut-odet-suite.html
…………..
………………
�
suite de l'article du 9 janvier 2009 :�http://www.paperblog.fr/1465473/quai-des-orfevres-et-le-2...
Il était urgent que l'on démolisse un pâté de maisons classées pour en faire une moyenne surface de 4000 m2 �des boutiques de �fringues qui disparaîtront à leur tour dans une dizaine d'années sans doute. Mais sans aucune possibilité de restaurer ce qui devrait être classé au patrimoine indestructible de Paris. Voici l'étendue des dégâts, avec l'aval de la Ville de Paris et du maire d'arrondissement qui a certainement signé le permis de démolir, puis le permis de construire. Un autre projet dans le même périmètre est à l'étude je crois; mais nous en reparlerons sans doute ?
Etat en octobre 2010
Comme si cela ne sufisait pas au bonheur des promoteurs : un permis modificatif de démolition.
.........
Rembarde de l'ecalier que nous voyons plusieurs fois dans le film.
Dans le couloir d'entrée, emplacement du robinet où le concierge venait puiser de l'eau dans le film, et certainement dans sa vie courante.
Poutres du plafond mis à nu dans le couloir d'entrée
A suivre.....
11:19 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/09/2010
Le cirque miniature Corvi au dix neuvième siècle
Par Bernard Vassor
Dans un journal bimensuel paraissant le 1er et le 15 de chaque mois »,une note permanente, placée en haut de l'article de tête, avertit les lecteurs que :« La chambre syndicale des voyageurs forains admet dans son sein tous ceux qui, pauvres ou riches, gagnent honorablement leur vie, en instruisant, en amusant le public ou en débitant des produits ».
Le Voyageur forain, organe de la chambre syndicale des voyageurs forains, Les bureaux de ce journal étaient installés boulevard Henri IV, au fond d'une cour, au-dessus d'une écurie. Les Correspondances, toute la partie technique du journal. Le reste du numéro se composait d’articles des membres du conseil syndical. Et des diatribes d'une violence de mots tout à fait divertissante pour les curieux de langue verte contre le parti des « bourgeois » qui font bande à part. Ces «bourgeois», dont nous lisons les noms en tête du premier numéro du journal, à la date du8 mai 18S7, étaient, au moment où la Société fut constituée : Président : M. François Bidel, propriétaire-directeur d'un grand établissement zoologique, Vice-présidents : M. J. B. Revest, industriel, propriétaire associé; M. Ferdinand Corvi, propriétaire et directeur du cirque (miniature).
Je dois ce complément d'informations au livre d'Agnès Risolen et Lionel Moureaux : La Foire au Pain d'Epice, editions L.M (1985)
L'entrée du Jardin Turc en 1840
00:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/08/2010
DES SERIALS KILLERS DE PERE EN FILS, LES SANSON
PAR BERNARD VASSOR
16:49 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/07/2010
La mire (Cassini) de Montmartre suite, mensonges et vérités !
Par Bernard Vassor
Photographie prise vers 1900
M.Selmersheim demande où est exactement la place dont il s’agit ?
M. Jean Varenne répond qu’elle se trouve à côté du moulin même à l’angle de la rue des Saules..
M. le Président estime que la question est assez importante pour nécessiter la visite d’une sous-commission, mais à la condition d’aller assez vite……(…)
17:52 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : cassini, lacaille, debray | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le massacre de la rue des Bourdonnais (où ont été tournées des scène du film Quai des Orfèvres).... suite. Quand c'est fini, ça recommence !!!
Par Bernard Vassor
Nouvelle et certainement pas dernière mise à jour le 24 juillet 2010.
L'inspecteur Clouzot mène l'enquête.
Résumé des épisodes précédents de cette enquête qui dure depuis 4 ans :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/album/22_et_24_r...
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/05/10/rue-thibaut-odet-suite.html
…………..
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suite de l'article du 9 janvier 2009 : http://www.paperblog.fr/1465473/quai-des-orfevres-et-le-2...
Il était urgent que l'on démolisse un pâté de maisons classées pour en faire une moyenne surface de 4000 m2 des boutiques de fringues qui disparaîtront à leur tour dans une dizaine d'années sans doute. Mais sans aucune possibilité de restaurer ce qui devrait être classé au patrimoine indestructible de Paris. Voici l'étendue des dégâts, avec l'aval de la Ville de Paris et du maire d'arrondissement qui a certainement signé le permis de démolir, puis le permis de construire. Un autre projet dans le même périmètre est à l'étude je crois; mais nous enreparlerons sans doute ?
11:01 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : henri-georges clouzot, quai des orfèvres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
21/07/2010
Paris qui a disparu : l'ancienne caserne du Petit-Musc.
Par Bernard Vassor
Démolition en 1904 de la caserne du Petit-Musc.
Située à l'angle du boulevard Henri IV et des numéros 2 à 8 de la rue du Petit-Musc, cette caserne avait remplacé le couvent et la façade de l'église des Célestins. datant du XIV siècle. L'entrée de "l'Arsenal" était à côté et au sud de celle du couvent, à l'emplacement du quai actuel.
Après la destuction de la caserne, en 1904, plusieurs éléments dont le fronton qui mesurait 13,50 mètres de longueur sur 4,50 mètres de hauteur furent transportés au musée Carnavalet. (Plus deux consoles de style renaissance et une rampe d'escalier, spécimen de l'art du fer au XVII°, n'ayant pu être réutilisée aété déposée "en attendant" dans dans le magasin "de la section" à Bercy) Quand aux vestiges d'un plafond peint par Bon Boullogne (1649-1717), habile faussaire, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus ?
La rue Pute-y-Muse avait été débaptisée et dénommée rue des Célestins en raison de la construction et de l'installation du couvent des Célestins.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/12/...
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19/07/2010
L'hôtel Thélusson. C'était un petit jardin, tout près de la Chaussée d'Antin
Par Bernard Vassor
Dans le neuvième arrondissement aujourd'hui (hier le deuxième).
En face de la rue ci-devant d'Artois
Ce prestigieux hôtel fut bâti par Nicholas Ledoux en 1780 pour le compte de la femme du du richissime banquier suisse Pierre-Isaac Thélusson (mort semble-t-il en 1776). Madame Thélusson, ancienne institutrice, mourrut elle, en 1788.
Situé rue de Provence, il fut démoli en 1824 lors du prolongement de la rue d'Artois (rue Laffitte) jusqu'à la rue de la Victoire. Il fut successivement la propriété à partir de 1789, du comte de Saint-Pons Saint-Maurice, en 1804 du, prince Murat, en 1819, de l'ambassadeur de Russie. Dans les dernières années de la restauration, un tailleur du Palais-Royal du nom de Berchut qui s'était prodigieusement enrichi, acheta l'hôtel, puis provoqua l'indignation des parisiens le fit démolir pour des raisons spéculative (déjà).L'hôtel s'ouvrait par une arcade émisphérique à travers laquelle, on découvrait un charmant jardin. Un temple de Vénus était adossé à la maison. Dans un salon circulaire,, dont la moitié était en saillie au milieu de la façade, qui paraît assis sur un rocher, ou une grotte entouré d'arbrisseaux, de fleurs rares et de fontaines jaillissantes. Madame Thélusson y réunissait une brillante société, composée de tout ce que comptait Paris de personnages remarquables.L'interieur était remarquable par la richesse de sa décoration et la beauté de ses peintures, et surtout sa salle de concert. Ce fut un des tout premiers endroits où l'on commença à donner des bals publics, et fut après la terreur nommé "Le Bal des victimes", qui ne recevait que des familles de guillotinés, qui pour être admises devaient donner la preuve qu'un de leur parent avait été victime de la Révolution.
Mises à jour dans l'article original
21:58 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/04/2010
L'hôtel de la place Saint-Georges à Paris, a été vendu à un anglais !
Par Bernard Vassor
L'hôtel de la place Saint-Georges de Moïse Polydore Millaud, fondateur du "Petit Journal", a été acheté par un amateur anglais pour la somme de 400500 francs. Entre autres curiosités qui se trouvent dans cette propriété, on aperçoit, en entrant à droite et sous un petit porche à l'italienne, un bas-relief en marbre blanc représentant les Noces de Thétis et de Pélee. La chambre à coucher de Millaud, où brûlaient continuellement des parfums résineux destinés à combattre la maladie dont il est mort*. La maison était protégée par de hautes grilles dorées que Privat d'Anglemont grattait avec un couteau à chacun de ses passages pour emporter ce qu'il appelait de la poussière d'or !
Moïse Polydore Millaud a vu le jour à Bordeaux en 1813, il est mort à Paris le 13 octobre 1871. Maison mitoyenne de la "Maison Dosne", il assista à la démolition de l'hôtel de son voisin Adolphe Thiers, mais ne vit pas sa reconstruction.
Il fut le fondateur de nombreux journaux depuis son arrivée à Paris. Devenu banquier d'affaires, il s'associa à son compatriote bordelais Jules Mirès avec qui il monta de juteuses affaires, dont les montages financiers avaient été décrits par Balzac dans des romans**. Avec la constitution de la "Compagnie générale financière", il achète de nombreux terrains à Paris. Des scandales financiers en cascade portant sur les chemins de fer et des affaires bancaires l'obligèrent à mettre en commandite Le Petit Journal en vendant 4000 actions de 500 francs (soit 2 millions) alors que sa valeur était estimée en tout à 100 000 francs.
Il fut également co-auteur de théâtre sous le pseudonyme de Frascati. Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui le Théâtre Saint-Georges qui a été reconstruit à l'emplacement de l'Hôtel Millaud.
*Vendu le 20 avril 1872.
**Dont César Birotteau en 1837
11:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : mires, millaud, balzac | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/03/2010
LE CIRQUE MINIATURE FERDINAND CORVI DU BOULEVARD DE CLICHY
PAR BERNARD VASSOR
Le Voyageur forain, organe de la chambre syndicale des voyageurs forains, Les bureaux de ce journal étaient installés boulevard Henri IV, au fond d'une cour, au-dessus d'une écurie. Les Correspondances, toute la partie technique du journal. Le reste du numéro se composait d’articles des membres du conseil syndical. Et des diatribes d'une violence de mots tout à fait divertissante pour les curieux de langue verte contre le parti des « bourgeois » qui font bande à part. Ces «bourgeois», dont nous lisons les noms en tête du premier numéro du journal, à la date du 8 mai 18S7, étaient, au moment où la Société fut constituée : Président : M. François Bidel, propriétaire-directeur d'un grand établissement zoologique, Vice-présidents : M. J. B. Revest, industriel, propriétaire associé; M. Ferdinand Corvi, propriétaire et directeur d'un cirque (miniature).
Mise à jour le 1 mars 2010
11:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/02/2010
Le 61° bataillon de la Garde nationale à Montmartre à Montmartre
Par Bernard Vassor
« Une seule personne avait été affectée à la surveillance du parc d’artillerie, le garde national Germain Turpin, un maçon de 36 ans habitant passage Doudeauville. Il était de garde cette nuit là, auprès de fameux canons lorsqu’il entendit arriver la troupe de ligne, courageusement, il fit les sommations d’usage, mais la seule réponse qu’il reçut fut une décharge de fusil qui l’atteignit à l’abdomen et le coucha par terre. Louise Michel qui se trouvait de garde au poste de garde du 61° bataillon en haut de la rue de la Fontenelle* toute proche, accourut avec une cantinière. Les deux femmes lui firent un premier pansement en déchirant leur propre linge. Le docteur Clemenceau maire du XVIII° arrivé sur place peu après lui prodigua les premiers secours sur place car le général Lecomte** soucieux de ne pas ameuter la population, s’opposa à ce que l’on transporta le blessé à l’hôpital, au scandale de l’assistance. Louise Michel parvint à le relever et le conduire à Lariboisière, on le coucha dans le lit n° 14 de la salle Saint-Ferdinand ( par la suite devenue Ambroise Paré) où atteint de péritonite affection que l’on ne pouvait pas opérer à l’époque, il agonisa 9 jours entouré de sa famille. Germain Turpin mourut heureux, disait-il d’avoir vu la Révolution. » (…) Deux autres blessés furent emmenés à Lariboisière, le premier Henri-Louis Blaise un tapissier du quartier agé de 21 ans survécut lui aussi neuf jours (…)la troisième victime Marguerite Boivin couturière agée de 37 ans qui faisait parti du groupe de femmes ayant arrêté la troupe et rallié les soldats, réusit à se rétablir au terme d’un séjour de 75 jours dans le lit 24 de la salle Sainte-Jeanne, d’une blessure des vaisseaux fémoraux »
Ouvrage collectif avec le soutien des Archives de France et de la Ville de Paris : Guide des Sources du mouvement communaliste et de la Commune de Paris (1864-1880), éditions : la Documentation Française 2007,
Réf. : 9782110065483
732 pages, 16x24 cm
ISBN : 978-2-11-006548-3
Archives de Paris
Service Historique de l'Armée de Terre (ancien nom)
mise à jour le 22/02/2010
05:17 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : germain turpin, clemenceau, paschal grousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/01/2010
Nicolas-Félix Desporte, le premier éphémère maire de Montmartre : une girouette surnommée "Le Caméléon politique"
Par Bernard Vassor
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26/12/2009
LA MAIRIE DU IX° ARRONDISSEMENT, décide l'ouverture de cantines municipales
Par Bernard Vassor
Ouverture de cantines municipales.
Alors que l’hiver sévit durement sur la capitale, par esprit de fraternité républicaine, le rationnement de la viande a été ordonné. Mais, afin d’obvier à des difficultés qu’il présente pour quelques classes de citoyens qui ne peuvent cuire eux-mêmes les viandes qu’ils reçoivent, et aussi, pour offrir à tous une nourriture abondante , et aux indigents une gratuité réelle, la mairie du IX° arrondissement a créé les Cantines municipales. Déjà six cantines sont ouvertes dans divers quartiers. Elles sont établies :
CANTINE n° 1, rue de la Tour- d’Auvergne, n°2
……………..n°, 2, rue des Martyrs n°29
……………..n°3, rue du Cardinal Fesch, n° 9 (rue de Chateaudun)
……………..n° 4, rue Saint-Lazare, 74
……………..n° 5, rue La Bruyère, n°17
……………..n° 6, rue de Clichy, n° 40
……………..n° 7, rue de Maubeuge, n°6.
Ces Cantines offrent à la population deux repas par jour. L’un pour ainsi dire réglementaire, puisqu’il offre la part de viande affectée à chaque Citoyen par le rationnement se compose :
D’une ration de viande de bœuf avec bouillon e de riz ou de légumes.
L’autre, d’une ration de riz ou de légumes, de fromage, avec une tasse de café* noir sucré.
Le prix actuel de chacun de ces repas est de 0,25 centimes. Ils sont gratuits pour les personnes nécessiteuses, qui recevront en outre d’un bon de pain**. La mairie du IX° arrondissement a institué à la mairie, rue Drouot une Commission qui est chargée de distribuer les Bons, et de pourvoir au détail de tout service. Les membres qui la composent font appel à la bienveillance des habitants, au nom de l’Humanité, et les conjurent de leur venir en aide. Les souscriptions sont reçues :
A la mairie, de 8 heures du matin à 4 heures du soir et chez tous les membres de ladite Commission :
Arlès-Dufour (Alphonse), rue du Conservatoire, n° 11
Avenel (Paul), rue de La Rochefoucault, n° 43
Azam (Victor), rue LafaYette, n° 37
De Bagnaux, rue d’Amsterdam, n° 50
Genevais (Antoine), rue de Navarin, 25,
Noël Charles, rue du faubourg Poissonnière, n° 9.
Radigue (Pierre) rue de Clichy, n° 93.
Le Comité a été en outre chargé de l’hygiène des rues de l’arrondissement. Le Citoyen Signoret, rue Bréda, 23, (Henry Monnier) a adressé une lettre au Comité demandant que les ordures de chaque ménage soient déposées par les habitants dans des tombereaux ad-hoc, à leur passage qui seraient signalés par une petite clochette attachée au cou du cheval. Ce même Citoyen se charge de commander gratuitement les hommes chargés de l’entretien.
* Le café était fait à partir de graines de légumineuses grillées de toutes sortes et de chicorée.
* Le pain dit « pain Ferry » du nom du maire de Paris, ou « pain de siège », composé de paille de seigle et d’un peu de farine de riz quand il y en avait.
Siège et Commune de Paris, hiver 1870-1871.
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21/11/2009
Le Rocher Suisse et "La Société Historique et Archéologique du Vieux Montmartre"
Par Bernard Vassor
mise à jour le 21/11/2009
Un terrain en friches, était acheté 7 francs le mètre carré en 1857 par un savoyard pour en faire, comme le dit André Roussard, "un vrai petit Robinson" à l’angle des rues des Rosiers (du Chevalier de la Barre), Lamarck et Sainte Marie (aujourd’hui Paul Albert). Neuf Montmartrois y avaient organisé une réunion le 4 juin 1886 au "Rocher Suisse" avec l’intention de créer une société dont le but serait la recherche et la conservation des anciens monuments, des souvenirs historiques, des curiosités artistiques pittoresques anecdotiques de Montmartre, Clignancourt, La Chapelle et leurs anciennes dépendances. Le 4 juin 1886 la société fut fondée et reconnue quelques jours plus tard sous le vocable de « Vieux Montmartre ». Voici les noms des membres fondateurs : Bin Emile Jean-Baptiste Philippe (1825-1897), premier président de la société. Artiste peintre, il fut maire du XVIII° arrondissement après Clemenceau, puis destitué en 1889 pour avoir fait le portrait du général Boulanger. Président à tour de rôle de la société des Éclectiques co-fondée par le docteur Paul Gachet qui a été lui aussi membre du Vieux Montmartre.
Les autres membres furent : Lamquet tout d’abord préoccupés du seul désir de sauver la colline du vandalisme officiel ou particulier.et, Jules Mauzin, Morel, Noro, Rab, Sellier, Wiggisjoff et Toussaint Martel, férus de l’historique de la vieille butte, ont été tout d'abord été préoccupés par les projets immobiliers qui (déjà) menaçaient....
A peine fondée, le cadre de la société s’élargit ; à la seule idée de conservation s’ajouta la pensée d’instruction et d’éducation historique. Un fascicule annuel fut publié, contenant les travaux des sociétaires chargés des recherches d’archives. Des dons de documents et d’objets uniquement montmartrois commencèrent à enrichir la mémoire du Vieux Montmartre
Ce fut l’embryon du musée de Montmartre qui ne vit le jour qu'en 1960.
Ce fut la première société d’histoire parisienne, bientôt imitée, successivement par des sociétés similaires dans les XVI°, V°, VI°, VIII°, XI°, XII°, XX° arrondissements et enfin à l’Hôtel de ville (comme on le voit, le IX° n’est pas en pointe !).
Le titre de gloire de la société a été de sauver de la destruction la très ancienne église Saint-Pierre et, par le moyen ingénieux (avant que le saccage de la butte ne s’accomplisse) de la photographie en établissant une collection unique de vues, qui constituent un témoignage du patrimoine historique scientifique et topographique complet de la «Butte Sacrée». L’association qui existe encore aujourd’hui est aujourd'hui menacée de disparition par la volonté du maire de Paris.
Les terrains et maisons propriétés de la Ville sont proposées à la vente au privé, sous la vague condition d'intérêt culturel
Sources :
Archives personnelles
Dictionnaire des Lieux à Montmartre, éditions André Roussard © 2001
11:56 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : rocher suisse, société historique et archéologique du vieux paris, émile bin, docteur gachet | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
15/10/2009
Le "Puit d"Amour" : Paris disparu
Par Bernard Vassor
10:24 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/08/2009
La fontaine de la place Pigalle
La barrière qui a changé de nom en fonction des évènements, révolution oblige ! barrière, royale, barrière Montmartre, barrière du Chemin des Dames (non ! ce n’est pas ce que vous croyez, les « dames » étaient les abbesses qui régnaient sur la butte Montmartre) enfin, barrière Pigalle. La fontaine en son centre date de 1862. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine, un "puit encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où s’installèrent lorettes peintres et modèles. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite accostée au « mur murant Paris » C’est le 22 mai 1862 que Gabriel Davioud (1823-1881), architecte, présenta son projet. La fontaine fut construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde. Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal qui supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Dans une lettre datée du 29 juin 1868de la Direction des Eaux et Egouts de Paris, nous pouvons lire : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures s’y débarrassent de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier » La conséquence en est l’installation d’un petit espace autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.
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23/08/2009
Histoire d'eau : Les fontaines et les sources à Montmartre
Par Bernard Vassor
Seigneurs, decolé fu le corps de saint Denys,
Droit à une fontaine, si nous dit li inscris,
Qui est entre Mont-Martre et le cit de Paris
Encore l'appelle-t-on la fontaine aux Martis
Là, avait ung grant bois qui fut souvent feuillis.
Ignace de Loyola, "dans de frugales et fraternelles agapes", vint avec ses compagnons se réjouir et deviser pieusement pour terminer la journée du 15 août 1534 où il avait jeté par un voeu solennel, dans la chapelle du Martyre les bases de sa fameuse institution.
En 1810, une autorisation d’ouvrir une carrière de gypse calcarifaire (montmartrite) dans ce secteur fut accordée. L’eau qui y coulait depuis des siècles fut absorbée jusqu’à la dernière goutte en un rien de temps dans les excavations ainsi creusées, .
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