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10/02/2008

NICOLAS-THERESE-BENOIT FROCHOT, COMTE D'EMPIRE

PAR BERNARD VASSOR

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Il vit le jopur à Dijon en 1761, mort à Etuf en 1828. Il fut avocat au parleemnt de Bourgogne chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état, et représenta à la Constituante le bnaillage de Châtillon-sur-Seine. Ami de Mirabeau, il fut désigné comme l'un de ses exécuteurs testamentaires. En 1794 emprisonné comme "suspect" à Dijon, i l fut libéré après la mort de Robespierre. Nommé préfet de la Seine en 1800, il réorganisa les hopices, les écoles, l'octroi , le régime des prisons, le numérotage des rues de Paris, fit construire les abattoires de Montmartre avenue Trudaine et fit ouvrir des cimetières (cimetière du nord, Montmartere, cimetière de l'est le père Lachaise et cimetière de l'ouest, Montparnasse) hors des limites de Paris, selon le voeu de l'Empereur. Ce que ne disent pas les livres d'histoire mais que révèlent des archives*, c'est que les terrains qui accueillaient les sépultures de la paroisse Saint-Roch après avoir été expropriés, devinrent la propriété du préfet, c'est la raison pour laquelle, une "avenue" (minuscule) et une rue porte son nom. Ces sur ces terrains se trouvaient sur le chemin des Dames (aujourd'hui rue Pigalle) et la place du même nom. N'y voyez pas malice, "les dames" étaient les abbesses de Montmartre ! 
Napoléon le récompensa largement en le nommant conseiller d'état, chevalier puis comte d'Empire. Manipulé par Malet qui lui fit croir à la mort de l'Empereur, il ne fit rien pour déjouer la conspiration; ce qui lui fit perdre sa place. En 1814 le roi Louis XVIII lui accorda une pension de 15 000 livres. Le retour de Napoléon pendant les cent jours le vit préfet des Bouches-du-Rhône, mais bientôt destitué par la restauration
*Archives B.V.

ET PARIS NE FUT PAS DETRUIT, un vandale contrarié : LE CORBUSIER

PAR BERNARD VASSOR

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Dans ce cahier, publié par Fernand Sorlot en 1940, l'éditeur du Maréchal Pétain, d'Adolphe Hitler (pour Mein Kampf), et des écrivains de la collaboration, le célèbre architecte proposait de démolir une grande partie de Paris d'est en ouest pour la remplacer par un urbanisme démontré dans sa thèse : "La Ville-Radieuse". Il choisissait de commencer par l'îlot numéro, derrière l'hôtel de Ville c'est à dire le quartier Saint-Paul !
Sa conclusion est édifiante :
Le problème du logis n'est  pas un problème secondaire. Il est la clef même de la renaissance de la famille et de la renaissance de l'esprit; à la clef de la renaissance de la nation.
En octobre 1940 une décision de principe, peut conduire la société moderne, dans la réalisation de ses éléments techniques, là même où l'Autorité a, magistralement, décidé de conduire le pays.
Ozons, le 21 octobre 1940.
LE CORBUSIER  

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03/02/2008

PETITE HISTOIRE DU NUMEROTAGE DES RUES ET DES MAISONS A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

Depuis la fin du dix neuvième siècle, de nombreuses thèses contradictoire ont été publiées à propos du numérotage des maisons de Paris. Beaucoup mentionnent que c'est sur le pont Notre-Dame, édifié le 31 mai 1413*, à la place du "pont de fust", au lieu-dit "Les Planches mi-bray". Ce pont de bois s'écroula le 25 octobre 1499 et fut reconstruit de 1500 à 1512.

"Il était bordé de maisons "en très bel ordre et de mêsme hauteur". Chaque maison bâtie de la même façon, contenant cellier ouvroir galerie derrière, cuisine, deux chambres et grenier chacune aussi escriteselon le nombre de son rang en lettres d'or .

Ce semblant de numérotation fut provisoire, et ce sont les enseignes qui ont prévalues à la désignation des maisons du pont Notre-Dame, même si les numéros permettant une double identification, sont restés jusqu'à la démolition de cet ouvrage en 1786.

Il fallut attendre 1724 pour que la question soit posée et que certaines maisons des faubourgs de Paris portent sur leurs façades gravé en chiffres arabes de couleur rouge. (Dans un but de recensement fiscal) Des textes règlementaires de 1724, 1726 et 1728 sous la prévôté de Turgot furent plus ou moins appliqués. Un système présentant tant de difficultés, qu'il était presque impossible de s'y retrouver. 

Un projet du très sulfureux écrivain Choderlos de Laclos préconisa un système qui est aujourd'hui encore employé. C'est par un décret du 4 février 1805 que fut adopté le projet de numérotation qui est encore en usage aujourd'hui. (A part quelques modifications au cours du XIXème siècle)

*Et ce dit jour, le mercredi vigille de l'Ascension derrain jour de may ou dit 1413, fut nommé le pont de la Planche de Mibray ;" le pont Nostre-Dame" Journal d'un bourgeois de Paris 1406-1449.

A SUIVRE.................

 

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25/12/2007

LES BALS "AUX PORCHERONS" ON Y DANSE UN MENUET BIEN PARTICULIER (au dix-huitème siècle)

PAR BERNARD VASSOR

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(...)Filles et garçons,
Aux Porcherons
Vont fêter à la mi-août
Boire et riboter
Et danser le rigodon.
Où vont luronnes et lurons
Vadé
...................
Vous plantant là tout le sermon
A gogo boire et riboter
Faroder, rire et gigoter
Fleury de l'Ecluse
Ce dessin réalisé aux environs de 1750 reprèsente un bal en plein air "Aux Porcherons", petit hameau en pleine campagne, à l'endroit où a été batie l'église de la Trinité, peuplé de ginguettes, de cabarets et de maisons galantes. (Le cabaret de la mère Roquille, accueillait en plus des danseurs, des couples venus là se reposer dans des chambres louées à l'heure....) 
Cette voie, depuis le dix-septième siècle fut d'abord nommée chaussée de l'Egalité-Gaillon, Chaussée-Gaillon, Chaussée de la Grande Pinte, Chaussée de l'Hôtel-Dieu (pour la  raison qu'elle conduisait à la ferme de l'Hôtel Dieu, situé rue SaintLazare), puis, route des Porcherons.. Au temps de Louis XV, le quartier n'avait qu'un petit nombre de maisons très espacées au milieu de jardins, de champs et de marais de part et d'autre du Grand-Egout qui ne fut couvert qu'après le rachat des terrains par le financier Laborde. En été, le petit peuple parisien, les soldats, les commères des halles, les poissardes et les portefaix, se rendait hors de Paris pour festoyer et danser au lieu de :.
Honnêtes gens de tous métiers,
Cordonniers, tailleurs perruquiers,
Harangères et ravaudeuses,
Ecosseuses et blanchisseues.
Des familles au grand complet, emportaient leur nourriture pour manger sur l'herbe, d'autres entraient dans des cabarets et des guinguettes pour y faire des repas bien arrosés.
Chacun v chemine à sa manière,
L'un va devant, l'autre derrière,
D'une main portant le fricot,
De l'autre traînant le marmot.
Les orchestres des bals étaient composés généralement de deux violons d'un tambour et d'une vielle, ne jouant pas toujours juste et pas souvent en mesure. L'important était un menuet dont les règles étaient les suivantes :
Les demoiselles et les messieurs,
Se tournent le postérieur,
A la première révérence;
Et d'un grand tour, fait en cadence,
Se trouvent tous deux bec à bec,
Puis, seconde salamalec,
La fille le ventre en avant,
Tient son cotillon ventre par devant.
Si bien qu'il semble qu'elle apprête,
La place où voudrait choir sa tête.
(...)des commères
qui montrent leurs derrières,
En font les honneurs au public
Qui de fermer l'oeil n'a le tic.
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A la fin du dix-huitième, ce "Bal des domestiques" était tout près de l'Egout, aujourd'hui rue de Provence, à l'extrémité de ce qui est aujourd'hui la rue de la Chaussée d'Antin.
A SUIVRE......

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22/12/2007

Une oeuvre charitable au dix neuvieme siecle : "LA BOUCHEE DE PAIN"

PAR BERNARD VASSOR

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Vous rendez-vous compte ?  En 1869, des pauvres et des sans logis venaient se restaurer et dormir "à la corde*" dans cette maison baptisée "La mie de pain"... non, pardon, "La bouchée de pain" endroit sordide de la rue Milton, mais bien surveillé par la police comme vous pouvez le constater. Fort heureusement, nous ne voyons plus de telles choses de nos jours !
*Comme je l'ai expliqué dans un article précédent, dormir à la corde, consistait pour le sans-logis accueilli là, à reposer sa tête en position assise sur un banc, sur une corde qui était tendue de chaque côté de travées à 9 heures le soir. A quatre heures le matin, la corde était détendue et les malheureux devaient quitter les lieux jusqu'au lendemain.

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26/11/2007

UN PETIT BAL PERDU A MONTMARTRE : LE BAL CHAPTAL DE LA RUE BREDA

PAR BERNARD VASSOR

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C'est la première fois que je vois mentionné le "BAL CHAPAL" situé au 15 rue Bréda (aujourd'hui Henri-Monnier). En 1850, une commission de sécurité des Théâtres de la préfecture de Police ( 2è bureau) a trouvé conforme le bâtiment par les pompiers, l'architecte de la préfecture et le commissaire de Police du quartier qui se trouvait au 1 rue Bréda. 
Le quartier comme vous le savez était fréquenté par des artistes qui avaient leur atelier dans le secteur, et il était surtout fréquenté par les "Bréda", jeune ou moins jeunes femmes de moeurs légères.
 

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INAUGURATION D'UN CIRQUE A PARIS, invitation pour le 29 juin 1875

PAR BERNARD VASSOR

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Le cirque, bâti sur un terrain vague à l'angle de la rue des Martyrs et du boulevard Rochechouart, fut le sujet de nombreux tableaux peints par Degas, Toulouse-Lautrec, Seurat, Signac. Le succès fut immédiat, de nombreuses personalités s'y précipitèrent.
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16/10/2007

MERCIER DE COMPIEGNE PARIS EN 1798

PAR BERNARD VASSOR

AVEC UNE NOMENCLATURE DES RUES DE PARIS

 A LA FIN DU XVIII° SIECLE

MERCIER de COMPIEGNE, nomenclature des rues de PARIS.pdf

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05/10/2007

LE THEATRE SARAH BERNHARDT

PAR BERNARD VASSOR

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Le théâtre Lyrique en 1862
C'est sur l'emplacement du côté est du Grand Châtelet qui après sa destruction avait été remplacé par de nombreuses ruelles aux noms parfois un peu effrayants : rue de la Tuerie,, rue de la Grande boucherie, rue de la Vieille lanterne, place aux veaux. Dans ces entrelacs de voies fangeuses étaient installés des bouges infâmes, des asiles de nuit, des marchands de vin frelaté. Gabriel Davioud fut chargé par Haussmann de construire un théâtre dans ses conditions très strictes (dictatoriales ont dit certains) devis spatiate, un alignement à la fois avec la Seine, la perspective de la Tour Saint-Jacques, et surtout l'alignement avec le nouveau boulevard Sébastopol, obligeant le bâtiment à être de travers par rapport avec l'axe de la construction. Davioud respecta toutes ces exigences. Le but avoué était de remplacé le théâtre Adam qui avait connu un immense succés avec la cantatrice (qui était son épouse) Caroline Carvalho1065c34b1a2e148dab4b63ad0a7ffdcc.jpg

La cantatrice fit la réouverture en novembre 1862, et les journaux émerveillés firent l'éloge de la nouvelle salle, de sa décoration, du nouvel éclairage du polafond lumineux, des tentures rouge et or, et bien sur de la beauté de Caroline et de sa voix exceptionnelle. En novembre 1863, Berlioz inaugura "Les Troyens" spectacle qui eut 21 représentations. La salle était trop petite pour une telle mise en scène, le rideau tomba la derNière fois au Théâtre Lyrique pour Hector Berlioz en décembre 1863. Le bâtiment fut incendié pendant la Commune le 25 mai 1871. Reconstruit à l'identique par Davioud lui-même en 1874, il prit successivement les noms de Théâtre Lyrique, Dramatique, puis historique en 1879, Théâtre des Nations en 1883, Théâtre Italien, Théâtre des Nations, puis héberge l'Opéra Comique. En 1888, c'est la formidable Sarah Bernhardt qui prend en location la salle et par son extraordinaire présence, va faire de ce lieu pendant vingt cinq ans le plus important théâtre parisien.

A SUIVRE..........................................  

 

   

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03/10/2007

LE BORDAU DE LA RUE CLOCHE-PERCE, CHEZ LA GROSSE MARGOT

PROMENADE SUR LES PAS DE LA REINE MARGOT

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rue Cloche-Perce.

Avec notre amie Chantal Chemla, nous avons, samedi dernier fait une promenade en partant de l'église Saint-Germain l'Auxerrois à la rue Tizon en suivant le roman d'Alexandre Dumas (site des Amis de Dumas)

En suivant le roman, nous avons revécu la poursuite de la Molle à la recherche de son ami Coconas :

Notons maintenant ce que disaient les historiens de la rue Cloche-Percée, qui fut appelée rue de la Grosse Margot vers 1660, à cause d'un cabaret qui portait ce nom, sans doute en hommage à François Villon, et non pas de Marguerite de France, le roi Louis XIV n'aurait pas toléré que l'on eu put donner ce nom à une de ses aïeules....La rue au XIIIème siècle portait le nom d'un de ses habitants Renaut-le-Fèvre. Le nom de Cloche-Perce donné par la suite en raison d'une enseigne qui avait une cloche percée !

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02/10/2007

LE PREMIER RESTAURANT PARISIEN

PAR BERNARD VASSOR

 
Aquarelle de 1835 de Thomas Shotter Boys.
Curieusement le premier restaurant parisien s'appelait Boulanger ouvert en 1765. Il était situé 16 rue Bailleul, à l'angle de la rue Jean-Tison. Ce nommé Boulanger imagina de donner des bouillons. Comme il n'était pas traiteur, il ne pouvait pas servir de ragoûts. Il présentait sur de petites tables de marbre sans nappe des oeufs, des volailles au gros sel et du bouillon. Il avait mis sur son enseigne une inscription tirée de l'évangile : "Venite ad me, omite qui stomacho laboratis, et ego restaurabo vos". Tel fut l'origine du mot restaurateur. En face, se trouvait une tourelle qui ressemblait à l'hôtel Hérouet rue des Francs-Bourgeois (qui existe toujours, démolie et restaurée après les bombardements de la guerre 39-40). le restaurant  Boulanger (qui avait changé de nom en restaurant Duru*) a disparu en 1854, lors du percement de la rue du Louvre, anciennement rue des Poulies
*Duru qui tenait aussi l'Auberge de la Providence au faubourg du Roule.

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01/10/2007

DES CABARETS.... AU CIMETIERE

PAR BERNARD VASSOR

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Le cimetière parisien où furent inhumés dans "la tranchée des pauvres", le musicien qui mettait des couleurs sur ses notes, et le marchand de couleurs qui avait du mal à se faire payer "ses notes". C'est donc là que reposent le musicien Cabaner et le père Tanguy.
Fort heureusement il y avait en face 141 avenue Michelet Le Grand Cabaret où le bock coûtait un sou !
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Le correspondant prévient le destinataire "qu'il viendra dimanche avec sa poule"
Rappelons toutefois que le père Tanguy était très sobre, d'après son dossier d'instruction au conseil de guerre, et que Ernest Cabaner ne buvait que du lait....

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24/08/2007

AUTOUR DE LA PLACE PIGALLE, FROCHOT, GABRIEL DAVIOUX ET LES AUTRES

PAR BERNARD VASSOR
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La barrière Pigalle en 1855
Nous devons l'établissement de ce quartier à un ministre de Napoléon, préfet de police :
Le comte Nicolas-Therèse-Benoit Frochot (1761-1828).
Avocat au parlement de Bourgogne, il fut chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers-état. Ami de Mirabeau qui4b5963f5a84db3c3445da4051db164b5.jpg
le désigna comme son exécuteur testamentaire. Il est emprisonné en 1793 comme suspect. La mort de Robespierre va lui permettre d'éviter la guillotine. Il fut nommé préfet de Paris en 1800. A ce titre Bonaparte le chargea de construire des cimetières afin de les faire sortir hors de Paris.
Frochot s'était rendu acquéreur lors de l'expropriation des bien écclésiastiques et de la vente des biens nationnaux, d'une parcelle de terrain correspondant à l'emplacement du cimetière de la paroisse Saint-Roch formantun quadrilataire des actuelles rues Notre-Dame-de-Lorette, rue des Martyrs,place Pigalle versant sud, et rue Pigalle. Son action pour la ville de Paris fut très bénéfique, il réorganisa les hospices, les écoles, allégea l'octroi, modifia le régime des prisons.  Après la mort de Bonaparte en 1804, l'empereur Napoléon le récompensa largement. Nommé Conseiller d'état, chevalier d'Empire et annobli avec un titre de comte. En 1812, il fut manioulé dans un complot, on lui fit croire que Napoléon était mort pour favoriser la conspiration de Mallet. Il fut destitué, mais  (encore une girouette) Louis XVIII EN 1814 lui accorda une pension pendant l'exil à l'île d'Elbe. Le retour de Napoléon pendant les Cent-jours il devient préfet des Bouches-du-Rhône. La restauration fut fatale pour sa carrière.

Pigalle, nous avons tous en tête en tête les quelques couplets et la musique de la chanson de Georges Ulmer son « p’tit jet d’eau entouré de bistros », ses music halls des années 30, ses filles, ses bars, ses truands d’une époque héroïque pour films en noir et blanc, ses musiciens jazz, rock, punk des années 60 à 80, ses sex-shops et ses touristes aujourd’hui.

d'ajouter à son répertoire 

 

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GEORGES ULMER 
Si j'avais un petit peu d'influence, je conseillerai à Serge Forté, pianiste de jazz,d'ajouter cette chanson répertoire au répertoire de son album intitulé "La Bohème"
En écoute sur MYSPACE 

La place telle que nous la voyons aujourd’hui date de 1827. Elle a été aménagée en demi-cercle remplaçant la barrière du Mur des Fermiers Généraux

Gabriel Davioux a fait sa carrière à la préfecture de la seine au service d’Alphand à partir de 1856., il fut chargé d’installer 15 fontaines dans Paris qui seront inaugurées le 2 août 1862.Ces bassins à l’origine,

entourés d’un espace gazonné et d’une grille ouvragée seront refaits au XX° siècle.

Le 22 mai 1862 Davioud présente son projet pour la place Pigalle, la fontaine est construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde Ledoux. 

Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.

Une lettre du 29 juin 1868 de la direction des eaux et égouts de Paris indique : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier »

Dans un tableau ……

La conséquence de cet état de fait est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

AP. VO 3 185. dans la lettre du 29 juin, le Contrôleur de la direction des Eaux et.. propose la mise en place d’une grille de fer sur le pourtour de la vasque.
La barrière qui a changé de nom en fonction des évènements, révolution oblige ! barrière, royale, barrière Montmartre, barrière du Chemin des Dames (non ! ce n’est pas ce que vous croyez, les « dames » étaient les abbesses qui régnaient sur la butte Montmartre) enfin, barrière Pigalle. La fontaine en son centre date de 1862. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine,  un "puit encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où s’installèrent lorettes peintres et modèles. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite accostée au « mur murant Paris » C’est le 22 mai 1862 que Gabriel Davioud (1823-1881), architecte,  présenta son projet. La fontaine fut construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde. Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal qui supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Dans une
lettre datée du 29 juin 1868 de la Direction des Eaux et Egouts de Paris, nous pouvons lire : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier » La conséquence en est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

Davioud Gabriel, action art de la vdp 1995Paris et ses fontaines

A SUIVRE ..........................................................................................................

03/08/2007

Le marche des martyrs, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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C'est pendant la Commune de Paris, le 15 avril 1871, que fut ouvert le Marché des Martyrs, place Choron. C'est l'administrateur délégué Bayeux-Dumesnil, qui donna  l'autorisation. Il avait été nommé après la démission de tous les élus de l'arrondissement : Arthur Ranc, et Ulysse Parent, les 5 et 6 avril. Bayeux-Dumesnil fut remplacé quinze jours plus tard par Guérin et Portalier, tous habitaient le neuvième arrondissement.

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Le président de la Commission du vieux Paris, ayant jugé "qu'aucun objet  n'était à retenir de cette construction pouvant présenter un intérêt pour l'histoire de Paris", une photographie ne fut même pas demandée !
Le hasard fait que j'ai trouvé ces documents à deux semaines d'intervalle aux "Archives de la Seine" boulevard Serrurier.

 

 

16/07/2007

LA RUE FEYDEAU

PAR BERNARD VASSOR

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La rue Feydeau fut tracée en 1650 sur les fossés qui bordaient la porte Montmartre de l'enceinte de Charles VI.e5c84463d503fb9b2375a8cb14b26c19.jpg
C'est pour cela qu'elle porta d'abord le nom de rue des Fossés Montmartre. la maison à pans coupés qui fait l'angle de la rue Saint Marc, avait une entrée rue Feydeau, nom qu'elle prit en 1714, attribuée à Feydeau de Marville lieutenant général de police. A cette date elle avait 15 maisons, et 6 lanternes. Une raccoleuse, concurente de la Brissault (dont nous avons déjà évoqué le métier dans l'article sur la rue Saint-Marc) une femme Varenne au numéro 15 tenait une maison qui avait un certain renom. Au 12, c'est la maison Toinette une bonne qui avait succédé à la mère Gardet. Mais cette adresse, peut se targuer d'avoir été sous Louis XIV à l'enseigne du Roi-Henri dont le propriétaire était un sieur Dubreuil.
le numéro 7 a servi avec le jardin attenant au percement de la rue des Colonnes, le passage et le théâtre Feydeau qui s'agrégea à la salle Favart en setembre 1801. Menaçant ruine, elle fut démolie en 1830 

 

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13/07/2007

LES EMPLACEMENTS DES PORTES MONTMARTRE DEPUIS L'EPOQUE DE PHILIPPE-AUGUSTE

PAR BERNARD VASSOR

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DEUXIEME ENCEINTE
La poterne numéro 4 sur le plan de Braun, est celle de la porte Montmartre. La première porte était située entre les numéros 15 et 17 actuels de la rue Montmartre, face au numéro 30.
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30 rue Montmartre 
Nous la connaissons de façon à peu près exacte. Pour la deuxième porte, les tours étaient situées rue de l'Aigout (égout, en raison de cette partie à ciel ouvert qui se jetait dans l'égout de la rue Montmartre), puis rue du Bout-du-monde (Saint-Sauveur, puis aujourd'hui Léopold Bellan) C'est après la défaite de Poitiers et la découverte de l'artillerie ne correspondaient plus aux mesures de sécurité pour mettre à l'abri la capitale contre les invasions. Etienne Marcel, le prévot des marchands"mit ouvriers en oeuvres, tant qu'il put avoir et recouvrer de toutes parts. Il y eut le temps d'un an, tous les jours, trois mille ouvriers. Dont ce fut un grand fait que de fermer sur une année et d'enclore une telle cité comme Paris est et de tel circuit"  Ainsi un fossé fut creusé les terres déblayées servirent à former un parapet, lequel fut par la suite muni de murs. Des tours carrées pour la plupart bordèrent cette cloture aux abord des routes. On creusa ensuite un grand fossé, moins profond, qui ne reçut jamais d'eau. Après cette deuxième fortification des aménagements dans les années qui suivirent furent entrepris. Les différents plans de Paris montrent sous des aspects différents cette clôture, ce qui nous créé un embarras pour déterminer avec certitude le nouveau tracé.
Une troisième porte fut construite après 1634, à la hauteur des maisons portant les numéros 143 et  158 et 160 actuels.
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Après la rue des Jeuneurs*, et de l'autre côté, à la pointe de la rue Feydeau qui avait été construite sur les remblais des fossés qui conduisaient jusqu'à la porte Richelieu, à hauteur de la rue de la Bourse. 
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Emplacement de la troisième porte de l'enceinte. 
 
(La poterne numéro 2 est la porte Saint-Honoré où Jeanne d'Arc fut blessée d'une flèche à la cuisse)
En C, c'est laTour Jean-sans-Peur. 
*Rue des Jeuneurs : déformation de jeux neufs, c'était sur cette voie que le dimanche on allait jouer aux boules, le mail et le pallmail étant passés de mode... 

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11/07/2007

A LA ROQUETTE....

Par Bernard Vassor

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CELLULE DES CONDAMNES A MORT 
A SUIVRE  
 

 

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26/06/2007

LE QUAI DE L'ECOLE EN 1852

PAR BERNARD VASSOR

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14/06/2007

O-KEWE MY SUITE....

Par Bernard VASSOR

 
 
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Ce petit bocal contenant un peu de terre qui avait servi à l'enfouissement du cercueil de la jeune indienne, sera bientôt le seul élément de son passage au cimetière de Montmartre. En effet sur la la ligne 3 de la division 30, toutes les concessions ayant été abandonnée, j'ai découvert que cette ligne allait être supprimée. Les nombreux coups de téléphone à la suite du précédent article me demandant ce qu'il faudrait faire pour conserver la mémoire de cet évènement me laissent perplexe. Si vous avez des idées, écrivez-moi à l'adresse de ce blog : marber@noos.fr  
 
..............A SUIVRE...................

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13/06/2007

LA RUE DES DEUX PORTES, SUITE, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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RUE DUSSOUBS 

Au moyen-age, elle portait le joli nom de rue Gratte-cul, puis rue Tire-Vit, (les historiens ont toujours écrit rue Tire V..) rue Tire-Boudin, enfin rue Marie Stuart. A la fin du XVIIéme, elle fut prolongée jusqu'à la rue Thévenot et prit le nom de rue Des-Deux-Portes-Saint-sauveur. En 1913, l'opération de voirie destinée à élargir la rue Dussoubs, fit disparaître les maisons du 1, 3, 5, 7 et 9. Cette partie entre les rues Grenetta et Tiquetonne, ne comptait en 1292, qu'un seul habitant soumis à la taille.

Cette dernière maison avait été habitée par  Marie-Anne de Cupis, danseuse plus connue sous le nom de "La Camargo" (1710-1770) qui eut dit-on mille et un amants. La demoiselle Paganini, première danseuse de Lisbonne, la maison de madame de Bragelonne, le marquis d'Osmond qui avait deux maisons, l'une à l'angle de l'actuelle rue Marie Stuart, et l'autre qui abrita la demeure de la très connue "Petite comtesse" Gourdan. C'est sans doute la proximité de l'hôtel de Bourgogne qui attira toutes les danseuses qui vinrent habiter cette rue pourtant mal fréquentée, véritable coupe-gorge la nuit. C'est pour cette raison que les portes qui bordaient cette rue étaient fermées la nuit.

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12/06/2007

LA BUTTE MONTMARTRE EN 1860

PAR BERNARD VASSOR

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AVANT L'INSTALLATION DES CINQ CLOCHES A FROMAGE DE PAUL DABADIE
Au dessus de la rangée d'arbres, la butte s'appelait "Le Champ des Polonais" 
Nous apercevons à gauche ce qui est aujourd'hui le 2 rue Berthe, la guinguette "L'Echelle de Jacob" 

 

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11/06/2007

PRISON DE FEMMES SAINT-LAZARE SUITE...

PAR BERNARD VASSOR

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GRAFFITIS DANS UNE CELLULE DE LA PRISON POUR FEMMES
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"LA PORTERIE"  
 

         

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