21/08/2009
Le 61° bataillon de la Garde nationale à Montmartre
Par Bernard Vassor
« Une seule personne avait été affectée à la surveillance du parc d’artillerie, le garde national Germain Turpin, un maçon de 36 ans habitant passage Doudeauville. Il était de garde cette nuit là, auprès de fameux canons lorsqu’il entendit arriver la troupe de ligne, courageusement, il fit les sommations d’usage, mais la seule réponse qu’il reçut fut une décharge de fusil qui l’atteignit à l’abdomen et le coucha par terre. Louise Michel qui se trouvait de garde au poste de garde du 61° bataillon en haut de la rue de la Fontenelle* toute proche, accourut avec une cantinière. Les deux femmes lui firent un premier pansement en déchirant leur propre linge. Le docteur Clemenceau maire du XVIII° arrivé sur place peu après lui prodigua les premiers secours sur place car le général Lecomte** soucieux de ne pas ameuter la population, s’opposa à ce que l’on transporta le blessé à l’hôpital, au scandale de l’assistance. Louise Michel parvint à le relever et le conduire à Lariboisière, on le coucha dans le lit n° 14 de la salle Saint-Ferdinand ( par la suite devenue Ambroise Paré) où atteint de péritonite affection que l’on ne pouvait pas opérer à l’époque, il agonisa 9 jours entouré de sa famille. Germain Turpin mourut heureux, disait-il d’avoir vu la Révolution. » (…) Deux autres blessés furent emmenés à Lariboisière, le premier Henri-Louis Blaise un tapissier du quartier agé de 21 ans survécut lui aussi neuf jours (…)la troisième victime Marguerite Boivin couturière agée de 37 ans qui faisait parti du groupe de femmes ayant arrêté la troupe et rallié les soldats, réusit à se rétablir au terme d’un séjour de 75 jours dans le lit 24 de la salle Sainte-Jeanne, d’une blessure des vaisseaux fémoraux »
Ouvrage collectif avec le soutien des Archives de France et de la Ville de Paris : Guide des Sources du mouvement communaliste et de la Commune de Paris (1864-1880), éditions : la Documentation Française 2007,
Réf. : 9782110065483
732 pages, 16x24 cm
ISBN : 978-2-11-006548-3
17:43 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : paris, commune de paris, 61ème bataillon, germain turpin | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/07/2009
La maison de la Boule d'Or à Montmartre
Par Bernard Vassor
10:14 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg
07/06/2009
Le Waux-Hall d'été de la rue Sanson
18:42 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/06/2009
Rue des Martyrs : le cabaret Le Carillon
PAR BERNARD VASSOR
10:07 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : fursy, courteline | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
01/06/2009
Le Théâtre des Bouffes du Nord dans le Faubourg Saint-Denis, boulevard de la Chapelle
De 1876 à 1885, une quinzaine de directeurs malchanceux se succédèrent, Le théâtre, situé dans le quartier de la Chapelle, en lisière des champs, mal éclairé et mal desservi, rebutait les habitués des salles parisiennes. Quant au public de l'endroit, il n’était pas préparé à assister sagement à un spectacle. Il arrivait que la police soit forcée de faire le ménage tant certains énergumènes prenaient part avec passion aux événements qui se déroulaient sur la scène. En1882 Louise Michel, tenta d'attirer les" Marlous" et les" Gigolettes " en faisant jouer une pièce révolutionnaire intitulée" Nadine " qui sombra, dans une totale indifférence. Puis, en 1885 Après que la nouvelle directrice, Mme Olga Léaud, soit partie avec la caisse sans payer les artistes, le théâtre ferma ses portes. Septembre 1885 Abel Ballet, metteur en scène qui sévit principalement dans les théâtres de quartier, rouvre les Bouffes du Nord. Il y monte de grandes fresques historiques et des mélodrames où l’on fait pleurer Margot à gros sanglots. Le spectacle commence à 7 heures le soir et finit souvent au-delà de minuit, Tout comme à Montparnasse, on apportait son fricot que l'on réchauffait sur un poêle commun et que l'on dégustait à l'entr’acte, Cette année-Ià débutait une jeune fille nommée Yvette Guilbert dans" La Reine Margot" d'Alexandre Dumas…
17:39 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/05/2009
Les Buttes-Chaumont et le hameau de Belleville.
Par Bernard Vassor
Le nom de Buttes- Chaumont est ancien, , on le trouve dans un acte de 1216 : «in territorio dicto calvo» qui signifie « mont chauve » en raison de l’absence de végétation, tenant à la nature du sol très argileux. La butte fut couverte de moulins à vent, et dans Belleville, on pouvait compter une centaine de guinguettes. En 1761, le gibet de Montfaucon qui se trouvait face à la chapelle Saint-Louis (aujourd'hui rue de la Grange aux Belles) fut transporté au pied des buttes Chaumont . Les fourches patibulaires furent installées dans un enclos d’un demi arpent à la barrière du Combat au croisement du chemin de la Voirie, une partie était affecté à la sépulture des suppliciés. La révolution supprima le gibet, mais elle conserva la voirie qui servit de dépôt de vidange de Paris et des établissements d’équarrissage répandant sur Belleville des émanations infectes. Le dépotoir créé en 1814 fut peut après transféré à Bondy. Le quartier du Combat était aussi un lieu où se déroulait un spectacle qui attirait une partie des parisiens. Dans une arène imprivisée entourée de gradins de planches, on y faisait combattre toutes sortes d'animaux, des taureaux contre des molosses. La lutte à mort des chiens à la bouche écumante avait lieu les dimanches et jours de fête. Une légende raconte qu'un jour on avait annoncé le combat d'un tigre affamé contre un porc. Le tigre d'un coup de patte étend le porc au sol et commence à entamer son repas. Le verrat se met alors à pousser des cris de détresse. Des cochons qui étaient enfermés dans une cabane en bois toute p^roche, en entendant cela bisèrent la porte et se ruèrent sur la bête féroce et le mirent en fuite et finirent par le mettre en fuite. Des paris étaient engagés et le succès assuré pour le directeur de cette entreprise.
Une autre légende était celle du"trou Vassou". l'origine de ce nom est inconnue. Près du télégraphe, se trouvait un immence précipice en forme d'entonnoir. On disait que c'était un gouffre sans fond. Plusieurs petits ruisseaux ou rigoles et la source d'une fontaine venaient s'y engloutir. On fit de nombreuses expériences pour découvrir où se trouvait l'issue de ce trou. On jeta des animaux vivants, des liquides colorés, mais on ne découvrit jamais le bout du trou, qui contrairement à ce que disait Raymont Devos, n"avait qu'un bout ! C'était aussi un lieu particulièrement apprécié de la pègre qui pouvait sans danger se débarasser des cadavres encombrants de leurs victimes. L'endroit était aussi baptisé "le soupirail de l'enfer" Une autre industrie moins polluante, mais plus dévastatrice a été l’exploitation de carrières de plâtre, qui fit du sous-sol un véritable gruyère. Les carrières portèrent le patronyme de « Butte-Chaumont, du Centre d’Amérique » pour la simple raison que le plâtre et les briques fabriquées avec l’argile était expédié dans le Nouveau Monde, où plusieurs villes furent édifiées à partir de ces carrières. En 1826, le village de Belleville comptait 1600 habitants, parmi lesquels de nombreux marchands de vin, des vignerons, et des cabaretiers. Pendant les jours d’été, un grand nombre de parisiens venaient, attirés par les guinguettes, les jardins séduisants et les bals populaires. En 1863, débutèrent sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Alphand et du jardinier Barillet-Deschamps des travaux titanesques, l’arasement des mamelons arides, pour en faire un parc grandiose, transformant ce lieu sinistre, véritable cour des miracles, réceptacle de voleurs et d’assassins, en un lieu de promenade et de détente. 25 hectares furent consacrés à cet ouvrage. Plus de mille ouvriers y furent employés en permanence ; 200 000 mètres cubes de terre végétale transportés par des centaines de chevaux y furent apportés. Il fallut faire sauter à la poudre d’énormes blocs de roches, de creuser le sol pour en faire un lac artificiel alimenté par les eaux de la Marne, creuser des arches, faisant sans exagération, des Buttes-Chaumont inaugurées par l’empereur Napoléon III le premier avril 1867, un des plus beaux panoramas au monde. Moins d'un an plus tard, le pont suspendu fut appelé "le pont des suicidés"car de nombreux parisiens avaient pris la fâcheuse habitude de venir pour mettre fin à leurs jours sauter du haut de ce pont. Bien des années plus tard Louis Aragon dans son roman "Le Paysan de Paris" dit que ce pont était "la mecque du suicide"
17:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
08/05/2009
Le Café l’Escalier, dans les murs de la prison Saint-Lazare
Par Bernard Vassor
105 rue du faubourg Saint Denis
Le pèlerinage au tombeau de Saint Denis préparé par Sainte Geneviève au V° siècle a donné son nom à la Grant-Chaussiée-Monsieur-Denis. La rue Saint Denis allait alors de la rue Trousse-vache (rue de la Reynie) jusqu’à la porte de la première enceinte, puis de la deuxième et la troisième enceinte (impasse des Peintres) celle de Philippe Auguste pour se prolonger à la limite de la nouvelle porte en 1418 à la rue des deux Portes, (Rue Neuve Saint Denis…. enfin aujourd’hui rue Blondel ). Le bâtiment de la prison Saint-Lazaredate du XVII° siècle, mais semble remonter à l’origine au XI° d’après un mémoire de la Société de l’Histoire de Paris qui indique que s’était établi là une léproserie. Remplaçant une abbaye dédié à Saint Laurent qui fut détruite par les Normands (885-888).
.....................
Vous avez sans doute deviné que ce lieu fait également partie de l’histoire de la prison. Un endroit plein de charme et de mystère entre le chemin des Poissonniers et l’enclos de la Chaussée Saint Denis . Ce café était mitoyen de la prison Saint Lazare dont nous pouvons voire un fragment de mur à son extrémité. Au XIX° siècle, une boutique de bric-à-brac fut remplacée par un fabricant de couleurs, qui laissa place à un libraire droguiste. C’est ici que le docteur Gachet qui a vécu au 78 rue Saint Denis se fournissait en objets divers, peinture ficelles etc...
Je me souviens de cette librairie, il y a une trentaine d’année. Elle était tenue par un vieux garçon vivant avec sa maman, c’était une de ces librairies anciennes comme on n’en voit plus aujourd’hui. Des piles de livres de revues de journaux jusqu’au plafond (qui était plus bas à l’époque), une lumière faible, les livres les plus rares côtoyaient les romans à deux sous. Nous voyons aujourd’hui un lieu agréable qui a été rénové tout en gardant le souvenir des siècles passés.
10:11 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/05/2009
Emile Nouguier, inventeur d’une tour de 300 mètres.
C'est Emile Nouguier qui eut l’idée d’étudier dans le but de servir d’entrée triomphale à l’exposition Universelle de 1889 une tour de 300 mètres, avec ses amis Maurice Koeklin, ingénieur, et Stephen Sauvestre qui fut le véritable architecte de cette tour.
Emile Nouguier fit un dessin qui fut admis par Antonin Proust, fondateur de l’école du Louvre, ministre des Arts, pour l’exposition des Arts Décoratifs de 1884. La tour de 300 mètres venait de naître. Le projet de concours pour l’Exposition de 1889 fut présenté par Gustave Eiffel et Stephen Sauvestre au ministre de l’Industrie Edouard Lockroy. Dans le projet proposé, devait figurer une tour de 300 mètres. Le concours produisit plus de sept cents projets qui furent exposés à l’Hôtel de Ville. La tour de Sauvestre fut particulièrement remarquée. La commission approuva le projet soutenu par Sauvestre, Nouguier, Koeklin et Eiffel, sous la réserve que les ingénieurs auraient à étudier le mécanisme des ascenseurs.
Le concours fut remporté par les ingénieurs constructeurs et confié à Monsieur Eiffel, seul dont l’histoire a retenu le nom, alors qu’il ne fut que le promoteur et le patron de la société de construction. Il en va de même je crois pour la réalisation du viaduc de Garabit
17:41 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/04/2009
Histoire de Paris : un spectacle populaire
« Morte ou vive ? Vive la Commune »
Spectacle épique, populaire et coopératif. Pour revivre la Commune de Paris de 1871 : comment elle s’est préparée, comment elle a surgi, comment elle a vécu… et comment elle a fini contre le mur.
Avec, dans les rôles principaux : pourquoi pas vous ?
En 8 tableaux, en forme de conférence-animation interactive, deux comédiens narrateurs et un percussionniste entraînent tous les spectateurs volontaires à tenir une cinquantaine de rôles, d’Adolphe Thiers à Louise Michel, en passant un garde national ou un soldat versaillais.
.............
Un spectacle de ‘La Parole Debout’ et ‘Cyberboat production’ conçu, animé, joué et mis en rythme par Emmanuel Gradt, Alexandre Céalis et Jean-René Jalenques.
« Morte ou vive ? Vive la Commune » le 16 mai 2009, à 17h, cour Cadet, 9 rue Cadet. Entrée très libre et gratuite.
Pot communard offert.
Debout, citoyen !
18:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/04/2009
Une ménagerie d'animaux féroces rue de Bondy
Par Bernard Vassor
10:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/04/2009
Le docteur Gachet : Un historien de Paris insolite
Par Bernard Vassor
18:17 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/04/2009
Paris disparu : rendez-nous nos marchands de qua't saisons
Par Bernard Vassor
17:16 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Pour les amoureux de Paris, un bulletin hors série de la Société historique du 10° arrondissement de Paris.
Par Bernard Vassor
11:42 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/03/2009
Petites histoires anecdotique de la rue de la Tombe-Issoire.
Par Bernard Vassor
L’histoire proviendrait, selon une légende du moyen-âge « La geste du Moniage de Guillaume » dèu duel d’un guerrier allemand géant, et d'un vassal d’Huges Capet. Ce géant de 15 pieds de hauteur, sans la tête ( 4,50 m) dénommé Isoré avait été décapité, sous les murs de Paris par Guillaume au-court-nez (Guillaume d’Orange) Le corps sans tête fut inhumé sur un chemin au sud de Paris qui conduisait à Orléans, baptisé «de la Tombe Isoré ». Sur cette route, il y avait le château de Vauvert, hanté par le diable qui arrivait toutes les nuits d’une rue de Paris, qui, elle s’appela rue d’Enfer (aujourd’hui boulevard Saint-Michel). Il existait à cet endroit les débris de tombes antiques et un monument funéraire qui étonnait par son importance: sur un tumulus, une dalle d’environ vingt pieds de long était élevé sur un tumulus, rapporte l’historien Sauval. Certains donnent pour origine, le patronyme d’une famille Isoire au 16° siècle. Le chemin de Bourg-la-Reine fut son nom au 18° siècle.Le 20 juillet 1868 la rue porta sa dénomination actuelle et définitive de rue de la Tombe Issoire. Les n° 26, 28, et 30, partie de la carrière souterraine du Chemin de Port-Mahon sont classés monuments historiques. Le « fief des Tombes» (Les Catacombes) est l’enclos situé au croisement de la Tombe Issoire et de la rue Dareau actuelle. Après la fermeture du cimetière des Innocents « Les Catacombes » furent consacré en 1786. PLus tard, les ossements d'autres cimetières parisiens y furent aussi déposés.
16:44 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/03/2009
La maison "à l'image des Deux Conins" de la rue Hautefeuille.
Par Bernard Vassor
18:43 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/03/2009
Le Théâtre des Funambules des Enfants du Paradis, suite
Par Bernard Vassor
10:16 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/02/2009
La maison natale de Scribe : Au Chat Noir
La maison reconstruite, c'est un autre confiseur chocolatier qui reprit la suite et conserva le nom de l'enseigne "Au Chat Noir." C'est aujourd'hui un magasin de vêtements. Les frises de l'ancien Chat Noir furent déplacées, mais l'enseigne a disparue, faute d'accord avec la Commission du Vieux Paris, qui n'a pas voulu dédomager le propriétaire !!!.
Mise à jour le 16 février 2009
23:39 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : eugene scribe, rue saint-denis, chat noir | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/02/2009
L'Hôtel des Haricots, la maison d'arrêt de la Garde nationale
Par Bernard Vassor
Il faut remonter au XIV° siècle, pour raconter l'histoire. En 1314, on édifia au sommet de la Montagne Sainte Geneviève, à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque, le « collège de Montaigu » qui avait reçu de ses élèves le surnom de "collège, ou Hôtel des Haricots" en raison de la pauvreté de la nourriture, composée le plus souvent d’une soupe de haricots qui faisait partie de la pédagogie : « rendre le corps atone pour faire vibrer l’esprit ». Cette institution a été en butte à tous les sarcasmes, au cours des siècles, depuis Erasme, jusqu’à Rabelais qui appelait les « pôvres éscoliers du Collège de la Pouillerie »
Le collège en raison de ses orientations religieuses fut supprimé en 1792, et servit de prison militaire pendant la révolution. Elle fut aussi maison d’arrêt de la Garde nationale, pour punir les infractions à la indiscipline, et les manquements aux obligations militaires. Le public lui redonna tout de suite le nom de « prison des haricots ».
Elle fut ensuite transférée en 1800, rue des Fossés Saint-Bernard (actuel n° 30). De nombreux artistes et littérateurs y furent incarcérés, dont Musset, Gautier, Banville Sue, Balzac qui y fit plusieurs séjours, ainsi que Devéria, Nanteuil etc….
Les murs furent couverts d’inscriptions et de dessins que les collectionneurs d'autographes et les marchands d’art, s’arracheraient aujourd’hui à prix d’or. La maison fut détruite en 1837, et les terrains livrés à l’entrepôt des vins. La nouvelle prison était située près du quai d’Austerlitz au 92 rue de la Gare (aujourd’hui 55 quai d’Austerlitz) dans une ancienne grange à blé, dépendance du « grenier d’abondance » du quartier de l’Arsenal. Elle a été à son tour démolie en 1864 et transférée dans une somptueuse villa rue de Boulainvilliers à Passy jusqu’en 1871. Et, comme le «Théâtre de la rue de la Santé », elle fut remplacée par une institution pour jeunes filles.
10:53 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/01/2009
Deburau, suite, "Les Enfants du Paradis"
Par Bernard Vassor
19:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/01/2009
Ces dames du Palais-Royal par Aquilin-des-Escopettes
Par Bernard Vassor
00:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/01/2009
La "maison galante"dans Montmartre du plus illustre des historiens de Paris : Sébastien Mercier
Par Bernard Vassor
10:57 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
16/01/2009
Un projet de numérotage des rues de Paris par Pierre Ambroise Choderlos de Laclos,
Par Bernard Vassor
10:01 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg