14/07/2010
La Présidente Fillon, procureuse en l'hôtel de madame de Matignon
Par Bernard Vassor
A la loupe....
L'Abbé Dubois
- O mon Dieu ! monsieur le chevalier, lui dit-elle, je suis vraiment désolée qu'une chose comme cela arrive à vous, que j'aurais voulu attacher à la maison, mais la Normande est justement retenue jusqu'à demain soir.
- Peste ! dit le chevalier, quelle rage !
- Oh ! ce n'est pas une rage, reprit la Fillon, c'est un caprice d'un vieil ami à qui je suis toute dévouée. "
Un recensement sans date, donne pour propriétaires des maisons de cette rue qui comptait en 1714, selon Lefeuve, en 1714, 25 maisons et 11 lanternes :
Chanoines de Saint-Honoré (Dubois était chanoine de cette institution)
Mme de la Planche.
Mlse de Nonant.
Mme de Matignon.
Mis de Nomon.
Mme de Seignelay.
M. Desfossez.
M. Desfourneaux.
Idem.
Chanoines de Saint-Honoré.
Église Sainte-Claire.
Collège des Bons-Enfants.
Mme Ratabon.
M, de Montelon, premier président à Rouen.
M Valdor.
M. Renault. Les chanoines de Saint-Honoré.
D'Argenson.
Mme de Saincou.
Bellet.
Mme de Matignon.
Le Vasseur.
Mme de Matignon.
Le Boulier, prieur.
De Courville.
"Mme de Matignon avait pour père, le baron de Breteuil et pour fille la duchesse de Montmorency. Elle se faisait remarquer par ses toilettes recherchées et avait pris un abonnement chez M. Bertin, marchande de modes, pour changer de pouf tous les soirs. Aussi bien, dans la petite guerre des amours, fit-elle plus d'un prisonnier et força-t-elle jusque dans les retranchements du camp épiscopal Mgr de Pamiers".
L’ancienne "route conduisant à Clichy" au moyen-âge, était devenue « passage du Palais-Royal rendant de la rues-des Bons-Enfants au travers des basses-cours »(aujourd'hui rue des Bons-Enfants)C'est dans une de ces maisons, qu'officiait la Présidente Fillon, qui devint un bordel patriotique pendant la révolution.
16:52 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : fillon, dubois, régent, matignon, bons-enfants, d'argenson | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
23/09/2009
La Dame aux Caméllias, suite
Par Bernard Vassor
17:10 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
16/07/2009
La Dame aux Camélias à la télévision, suite
Par Bernard Vassor
12:05 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : marie duplessis, alphonsine, dumas fils, perregaux | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
01/04/2009
La mort de la Dame aux Cammélias, selon Alexandre Dumas père
Par Bernard Vassor
Surtout, ne m'écrivez pas pour me signaler que Cammélias ne prend qu'un L, l'édition originale, selon l'exemplaire de Chantal Chemla, en avait deux. J'ajoute que le mot devint vite un anthroponyme, désignant une femme entretenue qui affecte d'être souffreteuse !!!!
Visite après le décès de l'appartement de "Marie Duplessis"
En 1865, dix huit ans après le décès de Marie Duplessis, Dumas père, dans une lettre adressée à « un docteur », raconte à sa façon les derniers jours et la mort de la Dame aux camélias.
Dans le dialogue qu’il écrit, et c'est pour cela qu'on l"aime, il réécrit les derniers instants d'Alphonsine Plessis.
..........
Dumas père est chez lui à Marly, il voit venir à lui un jeune homme barbu qu’il ne reconnaît pas au premier abord ; c’est son fils qui, de retour de Russie, lui raconte son voyage, et après un amusant dialogue lui demande mille francs : · "Nous allons payer neuf cents francs aux huissiers qui ne veulent pas laisser mourir en paix la pauvre Mlle Marie Duplessis ». Il a reçu une lettre de son amie Michette le suppliant de la secourir ; on vend ses meubles car elle ne peut plus payer son loyer. Quand ils arrivent chez elle : « Une affiche de vente annonçait la vente sur place des meubles de Mlle Duplessis (...) le seul meuble qu’on eut laissé dans sa chambre était le lit dans lequel elle agonisait ». (...) Le jeune Alexandre se retient de ne pas assommer l’huissier, va lui faire la monnaie, tandis que le père se charge de la négociation, puis ils font rapporter les meubles dans la chambre : « Nous vîmes un bras décharné écarter les rideaux du lit, une tête pâle, mais toujours de belle apparence, deux yeux ardents de fièvre se fixèrent sur nous à travers la porte entrouverte... la mourante jeta un cri ! Elle nous avait reconnus. Alexandre se précipita dans la chambre. Je tirais la porte sur lui, je payais le commissionnaire, je laissais le reste des mille francs sur la cheminée et j’allais dîner à crédit chez Durant au Café de la Madeleine ». Un matin Alexandre lui annonce la mort de Marie : « Je ne l’ai pas quittée, on l’enterre demain (...) on vend les meubles pour payer les funérailles et lui acheter une concession à perpétuité au cimetière Montmartre... La cérémonie funèbre a lieu le lendemain à la Madeleine.
La curiosité avait amené quelques personne à l’église, mais (nous ne fûmes) que deux à suivre le corbillard (...)
En sortant du cimetière, Alexandre dit : "ne trouves-tu pas père, qu’il y aurait un beau livre à faire ? ».
Au cimetière Montmartre
Annonce de la vente des biens de la Dame aux camélias.
L’expert, Thierry Bodin, relève que Dumas fils ne partit en voyage vers la Russie rattraper sa maîtresse, « La Dame aux Perles » Lydie Nesselrode,. En janvier 1847, il est en Algérie, et ne sait rien de l’agonie de son ancienne maîtresse, dont il n’apprendra la mort qu’à son retour à Marseille. Deux personnes ont effectivement suivi le corbillard, mais c’était le mari d'Alphonsine Edouard Perregaux et Edouard Delessert. La vente après décès eut beaucoup de succès
19:05 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : lydie nesselrode, dumas, edouard perregaux, edouard delessert. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
LA DAME AUX CAMELIAS : LA BELLE DOCHE…ET MARIE DUPLESSIS
Par Bernard Vassor
Marie, Charlotte Eugénie Doche, née Plumkett, née le 19 novembre 1821 à Brux elles. Elle fit ses débuts au théâtre du Vaudeville à l’age de quatorze ans. Sa très grande beauté lui valu beaucoup de succès. Elle épousa un chef d’orchestre et violoniste M. Doche en 1839, et le quitta deux ans plus tard (mort du choléra lors de la terrible épidémie de 1849). Elle eut alors de nombreux protecteurs très riches. Lorsqu’elle créa la Dame aux camélias, en 1852, son amant était un certain Gervilliers. Il mourut peu de temps après. Elle joua cette pièce 500 fois, jusqu’en 1862. Elle quitta la scène en 1870. Avec sa sœur, elle commandita son frère Francis de Plumkett, qui devint co-directeur du Palais-Royal. Elle demeurait 9 rue de Constantinople, et entretenait une maîtresse qui habitait à l’étage au dessus, l’actrice Mélita du Vaudeville. Le journal des Goncourt, encore lui fourmille d’informations et de citations plutôt venimeuses à son encontre.
Je ne vous en donne qu’un petit aperçu :
Fin février 1854 : "Suzane Lagier, une autre « horizontale » dit à Lorsay : « Moi je ne suis pas une commerçante comme Mme Doche, C’est une femme à prix fixe. Son mollet, sa cuisse, « sa motte », les tétons qu’elle n’a pas, tout ça c’est étiqueté. Je ne saurais pas vendre des pruneaux, comment veux-tu que je débite mon cul ? »
18 avril 1859, Aurélien Scholl devient l’amant d'Eugénie Doche.
15 Août 1858 Eugénie Dochefinance Scholl pour le rachat du journal « Le Corsaire-Satan »
21 novembre 1858 : « Puis vient une discussion sur l’haleine de Mme Doche, qui reste à l’état de fait historique » Le « Journal » avait déjà fait allusion plusieurs fois à l’odeur nauséabonde buccale de la comédienne.
24 décembre 1859, réveillon chez « la Doche » rue de la Ville-l’Evêque.
LA DAME AUX CAMELIAS Chapitre I :
« car seul j' ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet. Or, voici comment ces détails sont parvenus à ma connaissance. -le 12 du mois de mars 1847, je lus, dans la rue Laffitte, une grande affiche jaune annonçant une vente de meubles et de riches objets de curiosité. Cette vente avait lieu après décès. L' affiche ne nommait pas la personne morte, mais la vente devait se faire rue d' Antin, n 9, le 16, de midi à cinq heures. L' affiche portait en outre que l' on pourrait, le 13 et le 14, visiter l' appartement et les meubles. J' ai toujours été amateur de curiosités. Je me promis de ne pas manquer cette occasion, sinon d' en acheter, du moins d' en voir. Le lendemain, je me rendis rue d' Antin, n 9.
Il était de bonne heure, et cependant il y avait déjà dans l'appartement des visiteurs et même des visiteuses, qui, quoique vêtues de velours, couvertes de cachemires et attendues à la porte par leurs élégants coupés, regardaient avec étonnement, avec admiration même, le luxe qui
s'étalait sous leurs yeux. Plus tard je compris cette admiration et cet étonnement, car m' étant mis aussi à examiner, je reconnus aisément que j' étais dans l'appartement d'une femme entretenue. »
Marie Duplessis, née Alphonsine Plessis le 15 janvier 1824 à Nonant-le-Pin, morte à Paris le 3 février 1847
- Pauvre fille ! on m’a dit qu’à votre heure dernière,
- Un seul homme était là pour vous fermer les yeux,
- Et que, sur le chemin qui mène au cimetière,
- Vos amis d’autrefois étaient réduits à deux !
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- ALEXANDRE DUMAS Fils.
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Roman publié en 1848, inspiré d'un fait divers réel : l'amour d' Agénor de Gramont, duc de Guiche, futur ministre des Affaires étrangères, pour Alphonsine Plessis dite Marie DuplessisDans la réalité, un oncle du jeune homme intervint pour mettre un terme à cette liaison. Agénor fut envoyé à Londres. Marie épousa le comte Edouard de Perrégaux. Morte de tuberculose en février 1847. Elle était « grande, très mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage, elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde ».
AGENOR DE GRAMONT
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17/02/2009
CHARLOTTE KAUNITZ, une courtisane de la rue des Martyrs
Par Bernard Vassor
23:26 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/01/2009
MARGUERITE BELLANGER "La Montespan" de Napoléon III
17:13 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
26/01/2009
JUSTINE PILLOY dite ALICE OZY
Par Bernard Vassor
Alice Ozy, modèle pour : Baigneuse du musée Calvet d'Avignon, par Chassériau
Justine Pilloy vit le jour en 1820, Elle fut actrice, chanteuse, entretenue par le Duc d'Aumale, la courtisane Alice Ozy, fut baptisée Aspasie par Théophile Gautier. Placée en apprentissage pour ne pas gêner les amours adultères de sa mère. Déflorée par son patron, elle estima qu'elle ne trouverait facilement pas à se marier. Elle se lança donc dans "la haute bicherie" Elle vécut surtout des largesses de ses adorateurs, au rang desquels se trouvait le fils de Louis-Philippe, duc d'Aumale, qu'elle abandonna pour se consacrer à des banquiers plus fortunés. Elle eut une aventure avec Victor Hugo et son fils Charles , histoire que le Tout Paris racontait sous cape. Alice appelait Charles Hugo son Chérubin ; elle lui aurait dit : Charles, vous êtes vraiment très gentil, mais je vous trouve un peu trop négligé. Votre cravate est mal mise, votre linge n'est jamais frais. Enfin vous manquez de tenue."
Victor Hugo adresse lui adresse une lettre enthousiaste : ..."Dites moi ce que puis faire pour vous être agréable. Parles ! ---Comme réponse il eut : "Rendez au pauvre Charles sa côtelette et laissez-lui son linge blanc. C'est tout ce que je vous demande." Elle fut également la maîtresse de Théophile Gautier.
Alice Ozy, la charmante actrice du théâtre des variétés, avait demandé à Victor Hugo de faire pour elle quelques vers. Il lui avait envoyé ce quatrain :
A Mademoiselle Alice Ozy.
Platon disait, à l’heure où le couchant pâlit :
-dieux du ciel, montrez-moi Vénus sortant de l’onde !
Moi, je dis, le cœur plein d’une ardeur plus
profonde :
-madame, montrez-moi Vénus entrant au lit !
billet d’Alice Ozy :
grand merci, monsieur ! Les vers sont charmants, un
peu légers peut-être si je me comparais à Vénus,
mais je n’ai aucune prétention à la succession.
réponse de Victor Hugo :
un rêveur quelquefois blesse ce qu’il admire !
Mais si j’osai songer à des cieux inconnus,
pour la première fois aujourd’hui j’entends dire
que le vœu de Platon avait blessé Vénus.
Vous le voyez, madame, je voudrais bien vous trouver
injuste ; mais je suis forcé de vous trouver
charmante. J’ai eu tort et vous avez raison. J’ai
eu tort de ne me souvenir que de votre beauté. Vous
avez raison de ne vous souvenir que de ma hardiesse.
Je m’en punirai de la façon la plus cruelle et je
sais bien comment.
Veuillez donc, madame, excuser dans votre gracieux
esprit ces licences immémoriales des poëtes qui
tutoient en vers les rois et les femmes, et
permettez-moi de mettre, en prose, mes plus humbles
respects à vos pieds.
Dimanche, midi 15 août 1847.
Victor Hugo
La photographie ci-dessus est celle de Charles Hugo
10:16 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/10/2008
"HENRI LE BLONDIN" : L'Hermaphrodite de la rue du faubourg Montmartre.
PAR BERNARD VASSOR
09:13 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : le passage jouffroy, "petit casino", rue du faubourg montmartre | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
01/09/2008
JULIE CAREAU ET SA "MAISON DE PLAISIR"
Par Bernard Vassor
Mise à jour le 1 septembre 2008
Julie Louise Careau est née le 8 janvier 1756, de père inconnu. Elle fut abandonnée très tôt par sa mère, elle faisait partie de la horde de 7000 enfants qui hantaient les rues de Paris. Elle fut recueillie par un homme agé, "animé de bonnes intentions" comme toujours dans pareil cas. La fillette avait sept ans. Pendant deux ans Pierre Gueulette de Macroix, conseiller du roi aux Indes avait fait donner un début d'éducation, lui apprenant à lire, à écrire et les bonnes manières. Puis Pierre Gueulette inscrivit Julie sur le catalogues demoiselles de l'Opéra, qui lui donnait un asile, une gratification lors de représentations, et ...un marche-pieds pour la prostitution. L'Académie royale de musique ayant brûlé, le corps de ballet fut transporté dans la salle des machines du Palais des Tuileries. Pendant plusieurs années, Julie Careau dansa sur scène, rencontra des seigneurs et sauta lee pas. Le rituel était toujours le même, un valet de chambre faisait une séléction parmi les danseuses, puis un homme s'approchait d'elle, lui faisait un baiser sur le front, s'éloignait d'un air nonchalant. quelques temps après venait une invitation, et suivait ce qui devait arriver. Charles de Rohan, maréchal de Soubise fit ainsi la rencontre de la jeune fille. Elle devait avoir quinze ans il en avait soixante. Ce fut pour elle une importante source de revenus.
L'association Careau-Carotte
C'est alors qu'elle rencontra Marie-Catherine Carotte dite "la Tristan" qui était maquerelle. Ce fut alors une association qui fut prospère pour les deux femmes. Pierre Gueulette laissa Julie s'installer avec l'entremetteuse dans une maison de la rue du Hasard (aujourd'hui rue Thérèse) Le couple alait pprospérer et amasser une petite fortune. De plus, elle obtint un rôle dans l'opéra de Rameau : Castor et Pollux. Elle eut quelques petits rmplois danns la danse, mais la mère Carotte la mit dans les bras d'un chevalier conseiller du roi François-Antoine de Flandre qui lui fit un enfant un petit garçon, et lui assura une rente annuelle de deux mille francs. Les deux femmes enrichies par leur petit commerce, firent construire par Brongniart un petit hôtel sur un terrain qu'elles avaient acheté rue Neuve-des-Mathurins.(Pierre Gueulette était partie prenante,) puis elles se rendirent propriétaire d'un autre hôtel, toujours acheté à Brongniart au 48 rue de la Chaussée d'Antin et un au au 42 de cette rue. Cet immeuble allait devenir célèbre car il fut loué par Julie à Mirabeau (qui allait devenir son ami) pour 2400 francs par an. C'est dans cette maison que Mirabeau rendit l'âme dans des circonstances restées mémorables. Un autre homme entra dans la vie de la Careau, c'était Joseph Alexandre de Ségur colonel de la Garde des dragons qui jeta son dévolu sur la jeune courtisane. pendant deux ans, Joseph Alexandre paya les travaux d'embellisement de sa protégée. Puis, il fit construire pour abriter sa maîtresse Julie une maison rue Chantereine par l'architecte Perrard de Montreuil pour y vivre avec elle. La maison était au fond d'une allée conduisant à cette rue. Elle eut un deuxième fils avec le vicomte de Ségur. L'hôtel fut le siège de soupers joyeux et se transforma en un des salons les plus courrus de Paris, la volupté qui y régnait, n'était pas étrangère à ce succès. La "mère Carotte" décéda en 1782, et laissa en héritage l'ensemble de ses biens. Pierre de Gueulette confirmant ainsi la suspicion sur l'ambiguité de leurs relations fit une nouvelle donation importante. La "Raucourt" était devenue une habituée ainsi que Louise Contat, de la maison de Julie Careau. Cette maison abritera ensuite les amours de Joséphine et Bonaparte et sera connue sous le nom de "Maison du 18 brumaire"
16:02 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : JULIE CARREAU, Pierre Gueulette de Macroix, maréchal de Soubise, Perrard de Montreuil | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
23/08/2008
Marie-Antoinette-Josèphe Saucerotte dite la Raucourt
MISE A JOUR LE 23 AOUT 2008
Mlle RAUCOURT
Par Bernard Vassor
Toi, la plus belle des Didons,
Chaste un peu moins que Pénélope ,
Dans ce pays d'illusions
Il n'est rien que nous ne fassions
Pour fuir l'ennui qui nous galope.
Plumes en l'air, nez en avant
Fille de François Saucerotte et d'Antoinette de la Porte, elle était née le 3 mars 1756 à Paris, rue de la Vieille Bouclerie, et non pas à Nancy ou à Dombasle comme l'indiquent plusieurs historiens, et toutes les notices biographiques qui lui sont consacrées ! Elle fut l'élève de Brizard, et débuta sur la scène de la Comédie-Française en 1772. La jeune femme était très belle et passait pour être vertueuse. Elle devint très rapidement la coqueluche des dames de la cour et de la ville qui la couvraient de cadeaux. On l'avait placée bien au-dessus de la Dumesnil et de la Clairon.Mais hélas, la versatilité du public a été aussi rapide que le fut son ascension. On fouilla sa vie privée et l'on découvrit qu'elle faisait des dettes énormes, et que dans sa vie privée, elle n'était pas aussi chaste que l'on croyait. Bientôt ce furent des sifflets qui remplacèrent les acclamations. Elle fut radié du tableau, et disparut de la circulation parisienne le 28 mai 1876. Elle fit quelques tournées en province, puis en Russie.
Marie-Antoinette-Josèphe, refit surface à la Comédie-Française le 28 août 1779. Sa réintégration ne se fit pas sans difficultés, Mlle Saint-Val sa rivale, organisa une cabale contre elle. Le conflit fut réglé par une décision donnant satisfaction à Mlle Saint-Val, aux droits d'ancienneté et pour l'ordre du tableau où le nom de Mlle Raucourt serait placée après celui de Mlle Saint-Val. Sa véritable carrière de tragédienne commença à partir de ce jour.
..........
. Fille d'un comédien, elle débuta à la Comédie-Française dans le rôle de Didon.Elle s'affichait ouvertement avec ses maîtresses dont Madame Souk (Jeanne-Françoise-Marie Sourques alias Madame Sallate de Sourque). Dans l'Espion anglais de PIDANSAT DE MAIROBERTet la Correspondance du baron de Grimm , Mlle Raucourt est honorée de la Présidence de la Loge Androgyne, sorte de loge maçonnique pour Dames. En 1776, elle fut emprisonnée pour dettes puis renvoyée de la Comédie-Française. Grâce à la protection de Marie-Antoinette, elle joua de nouveau à la Comédie- Française. Elle fut pensionnée par Napoléon Ier qui lui confia la direction du Théâtre-Français en Italie. Extraite du tome XIV p. 209-212 des Mémoires secrets à la date du 16 octobre 1779, l’épître A celle qui se reconnaîtra ou Epitre à une jolie Lesbienne est adressée à Mlle Raucourt. Les Mémoires secrets l’attribue à Dorat (1734-1780, poète, fils d'un auditeur des Comptes) ou au Marquis de Villette. Cependant le comédien Mayeur de Saint-Paulprétendit qu'elle était de l'acteur Monvel dont les goûts antiphysiquesétaient notoires. Ce texte est un classique lesbien du XVIIIe siècle. Il est reproduit dans des dizaines d'ouvrages.
.......
Souvent travestie en homme, elle demandait à son fils de l'appeler papa D'après Grimm, elle avait installé à la Comédie-Française une société secrète connue sous le nom de "La Loge de Lesbos". Elle avait deux ou trois maisons avec un jardin anglais rue Royale(Pigalle) à la barrière Blanche une écurie avec dix ou douze chevaux, une quinzaine de domestiques et une garde robe pour femme et pour homme des plus riches (Grimm). Elle y vivait là avec une amie inséparable, Mlle Simonet. Elle organisait des soirées de gala menant un train de vie luxueux. C'est dans ces maisons que la secte des "Anandrynes" (sans homme) y tenait ses séances.
Pendant le terreur, elle fut incracérée aux Madelonnettes, et ne fut libérée qu'après le 9 thermidor. Son père le 5 juillet 1796, se jeta d'une fenêtre du qutrième étage de sa maison rue Corneille. Mlle Raucourt s'associa avec des comédiens pour diriger au théâtre Feydeau, la salle Louvois. Ensuite, c'est à l'Odéon qu"elle poursuivit sa carrière. En 1806, Napoléon publia un décret la nommant à la direction d'un théâtre de la Comédie-Française en Italie.C'est à Milan qu'elle prit la direction du "théâtre de la Canobiana".
........................
L'histoire de son enterrement et de l'épisode à l'église Saint-Roch a fait l'objet de nombreuse relations dans des livres aussi différents que les Mémoire de Madame de la Tour du Pin, de Thiers, de Chateaubriand, Balzac à plusieurs reprises indique l'emplacement de sa tombe au Père Lachaise. Alexandre Dumas a rencontré son fils !
Des dizaines d'anecdotes savoureuses circulèrent sur son compte. dont celle du Marquis de Villette qui avait été son amant : Après leur rupture Mlle Raucourt lui fit porter un manche à balai avec ces mots :
"Qui que tu sois, voici ton maître.
Il l'est, le fut, ou doit l'être"
Le marquis lui répondit en vers :
"Oui je fut un sot de t'aimer,
Oui, je suis un fou de t'écrire
(...)
Avais-tu besoin de t'armer ?
Dans tout ce que j'ai fait ou dit
A toi dans l'ombre de mystère ?
Se doute-t-il, le pauvre hère,
Que de tous tes attraits cachés
Ton joli c.. que je préfère,
Effacera plus de péchés
Que ta tête n'en pourra faire.
Adieu Fanny, vivons en paix
Et songe b.... adorable,
Que s'il entrait dans tes projets
De me faire donner au diable
C"est à toi que je reviendrai"
Un texte apocryphe lui attribue la paternité (?) de ; Apologie de la secte Anandrynes, où exhortation à
une jeune tribade, par Mlle Raucourt, prononcée le 28 mars 1778.
crédit photo : Annie photo/Marie B.
15:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : mademoiselle raucourt, talma, marquis de villette, anandrynes | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/08/2008
EMMA CROUCH DITE CORA PEARL suite
Par Bernard Vassor
LA MAIN ET QUELQUES AUTRES DETAILS DE L'ANATOMIE DE CORA PEARL
11:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Cora Pearl, EMMA CROUCH, Louis-Edmond Cougny, Messieurs Cornu & Cie | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg
14/04/2008
CHARLES BAUDELAIRE ET "SA NOIRE SAPHO"
PAR BERNARD VASSOR
02:55 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
13/03/2008
UNE "MAISON" DE LA GOURDAN ( suite), RUE VIDE-GOUSSET
PAR BERNARD VASSOR
Donnant sur la place des Victoires, Pierre Clairambault, généalogiste de Louis XV voulut embellir sa maison située à l'angle de la rue Vide-Gousset, la rue du Petit-Reposoir entamant la circonférence (??? à l'origine la place avait un tracé ovale) de la place dédiée au roi Louis XIV par le duc de La Feuillade. Ce fut la première entorse (et pas la dernière) à l'harmonie de ces lieux dessinés par Mansart. Ces deux rues formaient un angle droit avec la rue des Fossés-Montmartre, aujourd'hui rue d'Aboukir. Pierre Clairambault entreprit donc avec l'autorisation des "Trésoriers de France" et du "Bureau de la Ville"* , de redessiner la façade et d'installer des balcons qui sont aujourd'hui encore visibles.
Un proxénète, Jean du Barry, la prit sous sa coupe. Au cours d'un dîner, le roi Louis XV qui remarqua sa grande beauté en fit sa maîtresse. Pour la conserver près de lui à la cour, il lui fit épouser le frère de son souteneur, le comte Guillaume du Barry.
Vous connaissez la suite....
*En raison de sa première "petite maison" qui était située rue Comtesse d'Artois (aujourd'hui rue des Petits Carreaux)
**Archives Nationales, permis de construire délivrés par les trésoriers de France (sous-série Z1F) Paris 1992.
Suite d'un article de décembre 2006 sur ce même blog.
09:40 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : DU BARRY, Pierre Clairambault, Jeanne Bécu, Marguerite Stock, mademoiselle Lançon, rue Vide-Gousset, rue du Petit-Reposoir | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/02/2008
MADEMOISELLE CELESTE VENARD DITE CHABRIAND
PAR BERNARD VASSOR
Le comte Lionel de Chabriand était le petit-fils par sa mère du comte de Choiseul, il fut ambassadeur à Constantinople, consul en Autriche puis après son mariage avec Céleste, consul à Melbourne. De son séjour en Australie, Céleste Mogador a tiré un roman "Les Voleurs d'or" qui fut publié à son retour la même année que la remise en vente de "ses Mémoires" à la Librairie nouvelle" boulevard des Italiens à l'angle de la rue de Gramont. Elle présenta son roman à Alexandre Dumas père qui en fit une adaptation pour en faire une pièce à grand succès.
de l'édition de ces "Mémoires de Celeste Mogador »est assez savoureuse. Mademoiselle Céleste devenue Mogador après avoir connu la gloire en tant que danseuse à Mabille à la Chaumière, écuyère à l'Hippodrome, actrice aux Délassements comiques, à Beaumarchais, aux Folies dramatiques et au théâtre des Variétés etc... Céleste fit paraitre en 1853 plusieurs volumes d'une série qui devait en compter 9, selon le traité passé avec messieurs Jacottet et Bourdillat libraires-éditeurs. Dans cet ouvrage, elle raconte ses débuts, recueillie par une maquerelle dans un bordel, ses relations tumultueuses avec l'auteur de Rolla et..., ajoute-t-elle, de Gamiani.
Après la parution des deux premiers tomes, elle fit la "connaissance" du comte de Chabriand, un débauché notoire qu'elle épousa.
Jacottet et Bourdillat traitèrent avec un imprimeur à Fontainebleau. Céleste Mogador Chabriand suivit son mari en Australie, et à son retour en 1857, engagea une procédure contre ses éditeurs.
Le traité qui les liait donnait toute propriété aux éditeurs et autorisation à eux conférée de changer et modifier les passages qui leur paraîtraient dangereux. Le bénéfice devait être partagé par moitié. Sept volumes avaient été mis sous presse, les manuscrits des deux derniers volumes n'avaient pas été livrés. Les autorités firent saisir tout ce qui se trouvait chez l'éditeur, chez les libraires et chez l'imprimeur tous les exemplaires qui s'y trouvaient. Madame Chabriand prétextant une non-exécution du traité demanda 10 000 francs de dommages-intérêts. La femme Chabriand fut déboutée de ses demandes, condamnée aux dépens, mais obtint la restitution des exemplaires non vendus.
En 1858, une remise en vente refondue de l'ouvrage, parut en 4 volumes à la Librairie nouvelle.
Elle exploita des années plus tard une boutique passage de l'Opéra dans la galerie du Thermomètre, non loin du Théâtre Réaliste de Chirac, que vous devez maintenant connaître. Elle écrivit plusieurs romans et drames. Malade, elle fit plusieurs séjours à la Maison de Santé Dubois que vous ne devez pas ignorer si vous êtes lecteur de ce blog.
Vous trouverez également dans le bulletin de la Société historique du dixième arrondissement un article très détaillé sur l'existence de cet établissement qui eut un rôle important dans la vie artistique et littéraire au XIXè siècle.
00:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
06/02/2008
MERY LAURENT
PAR BERNARD VASSOR
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29/08/2007
JEANNE THILDA
PAR BERNARD VASSOR
Femme de lettres comédienne et critique littéraire, Jeanne Thilda (1833-1886), moins connue que ses amies Liane de Pougy et Nathalie Barney, eut pourtant une exixtence de femme libre. Son salon littéraire était fréquenté par tous ce qui comptait parmi écrivains et artistes de son temps: Victor Hugo, Dumas, Gustave Flaubert, JacquesOffenbach, Rimski-Korsakov, Charles Baudelaire et Tourgueniev. Elle fut le modèle dans le roman de Maupassant, Bel Ami pour le personnage de Mme Forestier, la femme, capable de faire les carrières journalistiques et politiques des émules de Rastignac. Elle publia romans et nouvelles qui furent la cible des attaques de George Sand et de Zola et de Barbey. Elle a le courage de redéfinir les rapports entre les hommes et les femmes pour donner à son sexe une entière liberté que l’on retrouvera dans les romans de Renée Vivien. Liane de Pougy et Jeanne partagèrent tout : « les rôles au théâtre, les présents des admirateurs, les corbeilles de fleurs, et même leurs amants. De plus, elles poursuivirent en coulisse l’amour qu’elles montraient sur scène* »
Thibaud d’Antonay, Jean Lorrain, FAYARD 2005
Jeanne Thilda, Pour se damner, éd. Rouveyre et Blond (1883)
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15/07/2007
LA PRESIDENTE FILLON, ENTREMETTEUSE, ESPIONNE
Par Bernard Vassor, mise à jour le 15 juillet 2007
- O mon Dieu ! monsieur le chevalier, lui dit-elle, je suis vraiment désolée qu'une chose comme cela arrive à vous, que j'aurais voulu attacher à la maison, mais la Normande est justement retenue jusqu'à demain soir.
- Peste ! dit le chevalier, quelle rage !
- Oh ! ce n'est pas une rage, reprit la Fillon, c'est un caprice d'un vieil ami à qui je suis toute dévouée. "
23:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
04/07/2007
EMILIENNE D'ALENCON
PAR BERNARD VASSOR
Au cimetière des Batignolles. Née à Paris en 1859, décédée à Nice en 1946. Une des plus célèbres courtisanes de la fin du XIXéme et du début du XXémme siècle. Elle fut la maîtresse de Jacques, fils de la duchesse d'Uzès, et du roi Léopld II. Vedette du Cirque d'été, du Casino de Paris, des Folies-Bergères. Elle épousa un jockey célèbre à l'époque. On lui prête des liaisons avec Renée Vivien, La Goulue, Liane de Pougy etc..
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26/03/2007
LEOCADIE FEYDEAU
Par Bernard Vassor
MADAME LODZIA (LEOCADIE ) FEYDEAU
Ernest Feydeau (1821-1873), fut victime d’une attaque d’hémiplégie en avril 1869. Sa femme a été la maîtresse du duc de Morny.. On raconte l’histoire suivante :
En 1855, Morny, président du Corps législatif donnait une réception à l’hôtel de Lassay. Il avait fait aménager un petit salon dans lequel il pouvait s’isoler avec les femmes du monde. Un soir, il y guida madame Feydeau et lorsque il revint vers ses invités, il n’avait plus sa plaque de grand croix de la légion d’honneur qu’il avait pourtant exhibé en début de soirée. Lorsque madame Feydeau revint, on retrouva cette décoration accrochée à sa robe… L’empereur succèdera à son demi-frère dans le lit de la fidèle épouse, et l’on prétend que son fils Georges, serait l’œuvre de Napoléon III ou bien de Morny.
Elle habitait alors 4 rue de Copenhague et entretenait des relations avec le directeur de « l’Emancipation » journal toulousain. "Très éprise de ce monsieur, il lui fallait beaucoup d’argent pour le conserver. Pour cela , elle utilisa les moyens mis à sa disposition et multiplia les aventures galantes et rémunératrices. Elle avait pour amant M.de Persigny, le général Fleury qui lui est présenté » par un proxénète et Fitz-James qui n’est pas à une maîtresse près…Elle a aussi accroché Georges Berthelin qui fut président de la Cour d’ Appel de Paris, secrétaire d’ambassade en Chine entre autres fonctions." Elle épousa après le décès de son mari, un de ses amants Henri Fouquier, journaliste dont elle eut une fille Henriette en 1877. Edmond de Goncourt rendit visite à Léocadie devenue Fouquier. Il note dans son Journal à la date du lundi 24 novembre 1884 :
"Visite aujourd'hui madame Feydeau, dans un appartement bourré de mobilier, d'objets d'art, de tableaux au milieu desquels se détache peint par Henner, un profil d'une beauté purement grecque et à la fois un peu fantastique. C'est le portrait de la fille de la maison. La mère a toujours ce sourire énigmatique qui a pris avec l'age une teinte de méphistophélisme."
Georges Feydeau : Aphorismes : Ah! si on pouvait voir les femmes vingt ans après, on ne les épouserait pas vingt ans avant.
C'est avec les sourds qu'on s'entend le mieux.
Cette femme est si gigantesque qu'il faut un album spécial pour mettre ses photographies.
Comment veux-tu que je te comprenne!.. Tu me parles à contre-jour.
Dans n’importe quel ménage, quand il y a deux hommes, c’est toujours le mari qui est le plus laid.
En amour, quand elles s'y mettent, ce sont les femmes du monde qui font le moins d'embarras. |
06:20 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/03/2007
LEA SILLY, BRINGHAM YOUNG LE PROPHETE DES MORMONS ET MOZART DE CHATOU
Par Bernard Vassor
10:04 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : offenbach, hortense schneider, silly? mozart, brigham young | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/03/2007
LAFIN EUGENIE DE LA RUE CLAUZEL
Par Bernard Vassor
Eugénie est née à Bourbon-Nancy (Saône et Loire). Elle demeurait 17 rue Clauzel qui était aussi l'adresse d'une maison close qui a perdué jusqu'en 1946) Elle fréquentait Mabille et les restaurants des boulevards pour se prostituer. Elle a témoigné dans l'affaire de la proxénète Angely du numéro 3 rue des Saussaies. La veuve Angely avait été arrêtée le 3 février 1873 pour excitation de mineures à la débauche et condamnée à un an de prison. Elle avait rencontré au bal Valentino un américain Gustave Granseigne qu'elle avait eu comme client avant de l'épouser. Eugénie habitait toujours 17 rue Clauzel après son mariage.
08:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : LAFIN EUGENIE, RUE CLAUZEL, veuve Angely, Gustave Granseigne | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg