07/02/2007
EMMA CROUCH DITE CORA PEARL
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06/02/2007
LEONIDE LEBLANC
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CELINE MONTALAND
Par Bernard Vassor
CELINE MARIE-HENRIETTE
De la Comédie française, elle figure parmi les actrices les plus recherchées.
Né en 1844 à gand, elle débute à 6 ans dans une pièce d'Emile Augier. Ses parents étaient mariés dans le XIII° arrondissement, et vivaient dans un petit meublé au 15 rue de Trévise. Elle perdit sa virginité avec Napoléon III. Le prrince Radzwill l'entretint richement. Son père et sa mère l'encourageaient dans son inconduite. Sa mère s'installa avec elle dans le somptueux appartement du 43v boulevard des Capucines. D'après des rapports de police, c'est la mère qui reçoit les hommes et fixe le prix de ses faveurs. Lfils naturel duc de Morny figure dans la liste de ses premiers clients Elle se produit dans le monde entier. Le prince Démidoff lui assura une rente importante. Edmond de Goncourt dans le Journal note assez perfidement le 11 janvier 1881 à propos d'un rôle dans une pièce :
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GUILIA BENINI DITE LA BARRUCCI
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05/02/2007
LA FARCY, MAISON DE TOLERANCE DE LA RUE JOUBERT
Par Bernard Vassor
A Paris, les maisons de prostitution ne pouvaient exister qu'en vertu d'une tolérance du préfet de Police. Dans le langage populaire on les désignait sous le nom de maisons à gros numéros. Leur ouverture nécessitait l'accomplissement de formalités préalables. Une fois ouvertes, elles sont soumises à une règlementation très stricte et protectrice de la morale et de la santé. La maison ne peut être tenue que par une femme, et nécessite l'autorisation écrite du mari de la postulante. L'autorisation du principal locataire était aussi requise. Une fois ces consentements produits, le préfet ordonnait une enquête sur la salubrité de l'immeuble, sur sa situation, et sur les antécédents et la conduite de la demanderesse. Lorsque l'enquête a satisfait à toutes les demandes, l'ouverture de la maison était tolérée et constatée par la délivrance d'un livre. Sur ce livre devaient être inscrites toutes les entrée et les sorties de toutes les filles, qui dans l'avenir, seraient attachées à cette maison, ne fut-ce que pendant une journée. Ces inscriptions seraient faites par le bureau administratif du dispensaire, auquel le livre sera apporté dans les vingt quatre heures qui suivront l'entrée ou la sortie. Pour qu'une fille publique puisse se livrer à la prostitution, dans une maison, il était nécessaire qu'elle soit enregistrée sur ce livre. Cette prescription comportait pourtant de nombreuses exceptions. Certaines filles isolées étaient autorisées à conduire dans des maisons de tolérance spécialement désignées pour cela, les hommes qui les accompagnaient à s'y prostituer. Les maisons auxquelles est laissée cette faculté étaient dites maisons de passe. Deux est le nombre minimum de fille attachées à une tolérance pour qu'elle puisse règlementairement exister. La règle est qu'une maison peut avoir autant de pensionnaires qu'elle contenaient de lits. Les maisons de prostitution ne devaient avoir aucun autre signe extérieur qu'un gros numéro. Les chiffres qui composent ces numéros peuvent avoir une hauteur de soixante centimètres. (...)Les maîtresses des maisons devaient donner immédiatement avis au préfet de tout fait anormal qui se produisait dans leur établissement. Elles devaient également lui signaler la présence des gens qui se livraient à des dépenses exagérées...
Voici les règles qui expliquent pourquoi, les proxénètes femmes sont en si grand nombre par rapport aux hommes qui ne jouent qu'un rôle tout à fait secondaire dans l'organisation officielle de la prostitution. Sans compter les femmes qui en conduisent d'autres à cette activité, par exemple, les modistes, les prêteuse, les mères de famille qui vendaient leur propre fille à de riches "protecteurs".
Dans ce panorama, la Farcy, fut sans doute une des plus célèbres maquerelles de son temps. Même après qu'elle se soit retirée, la maison de la rue Joubert (29 ?) a gardé son nom, bien qu'une certaine Elisa ait pris la suite. Ce qui a créé une confusion chez les historiens qui ont cru que la Farcy s'appelait Elisa. Il n'en est rien. On signale que des maîtres d'hôtel de restaurant "à cabinet"comme la Maison Dorée, envoyaient des coursiers chez la Farcy chercher des filles à la demande de client fort riches désirant épicer leur repas........
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ADELE COURTOIS ET SON SALON
A l'angle du boulevard des Capucines et de la rue Caumartin
"Adèle Courtois, une vieille fille
quelconque chantée par le Figaro."
Journal des Goncourt 8 juin 1857
Par Bernard Vassor
"C'est la séduction et le charme que cette beauté aux cheveux chatains, un visage régulier et doux, à la taille souple et bien prise,au corps modelé avec de fines et patriciennes attaches. Elle a infiniment de grâce et d'amabilité, un très bon ton-sans que la diable y perde rien-des manières agréables et comme il faut, des mines câlines et engageantes sans être effrontées. Bref, au premier abord, elle a plutôt l'air d'une bourgeoise opulente et sentimentale que d'une professionnelle de l'amour. Ce qui la distingue de ses congénères, ce qui lui donne une physionomie particulière et originale, c'est son interminable liaison avec un richissime baron étranger, diplomate connu de tout Paris, dont les chevaux et le phaeton sont légendaires, qui la couvre d'or et de bons procédés et avec lequel elle vécut presque jusqu'à la fin. Une autre particularité, un avantage que lui envient toutes les femmes, c'est sa prodigieuse conversation" Voilà ce qu'écrit un de ses contemporains, tombé entièrement sous le charme et la béatifie en ajoutant : "Aujourd'hui, quoique surprenante de verdeur, elle a définitivement renoncé à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres. A la suite d'un profond chagrin, elle s'est retirée sous sa tente et s'est consacrée avec ardeur de néophyte à des oeuvres de charité" Le Paris de la bicherie s'amuse à tire-larigot, chez ces-dames les fêtes, les nuits agitées les soupers endiablés sont quotidiens. C'est à l'angle du boulevard des Capucines et de la rue Caumartin que trone "en souveraine de la mode et de la vie à outance, une superbe créature qui s'est illustrée dans la galanterie : Adèle Courtois"
C'était dans son salon que venaient causer, papoter, parfois même "tenir des conseils de guerre" et aussi tendre leurs filets : Constance Rézuche, Juliette Beau, Anna Délion, Giulia Barucci, Lucile Mangin, Adèle Rémy, Esther Duparc, Catinette, Marguerite Bellangé, Emma Vally, Soubise, et quelques autres....
A SUIVRE.................................
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04/02/2007
ANNA DESLION
22:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MERY LAURENT
11:15 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg