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07/02/2007

EMMA CROUCH DITE CORA PEARL

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La publication de son acte de naissance dans son autobiographie en 1886, débute par une falsification.
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Par Bernard Vassor
 Née à Plymouth en 1835, Emma est envoyée dans un couvent français à Boulogne sur Mer.
Dans ses "Mémoires", elle révèle que dès la page 17, elle débute dans la prostitution dès l'age de 14 ans avec un diamantaire nommé Saunders d'après elle..
A SUIVRE......................
Le Journal des Goncourt ne la mentionne qu'une seule fois le 15 août 1864 de façon plutôt ordurière :
"Elle toujours elle ! dans la rue, au Casino, à Deauville à Trouville, à pieds en voiture, sur la plage (ce monstre qui n'est rien et qui n'a rien, ni grâce, ni élégance ni esprit de bienfaisance, qui n'a l'élégance que lui vend cent mille francs par an son costumier (...)cette fausse lorette qui comme la lorette fume dezs cigarettes, conduit comme Cora et, vide comme les filles, tue le temps comme elles avec le monde des Morny, à jouer au misti jusqu'à trois heures du matin--l'entraîneuse de toutes ces samopes creuses du monde officiel d'aujourd'hui' (...)

06/02/2007

LEONIDE LEBLANC

Par Bernard Vassor 
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Née en 1842, elle a été d'abord élève institutrice à Paris avant de devenir comédienne. Elle aurait débuté au théâtre de Belleville, puis aux Variétés, au Gymnase, à la Porte Saint Martin, à la Gaité...... parmi ses amants, on compte l'inévitable Aurélien Scholl, le prince Napoléon, le duc d'Aumale, Clémenceau. Son hôtel de la rue de Prony est estimé àplus de trois cent mille francs. Elle enregistre aussi à son actif, des banquiers, des princes des comtes russes des ducs français, des négociants. C'est elle qui reprendra le rôle d'Henriette Maréchal des frères Goncourt à l'Odéon le 3 mars 1885. Des rapports de police la qualifient de "douairière, morphinomane et de lesbienne"
Elle est morte le 31 janvier 1894. 
Comme nous apprend la notice biographique des Archives Emile Zola, elle fut également la maîtresse d'Esterhazy.
"C'est alors qu'il découvrit la «dolce vita» parisienne: il fréquenta plusieurs cercles, s'initia aux spéculations boursières et eut de nombreuses liaisons, notamment avec la célèbre «horizontale» Léonide Leblanc. Grâce à la protection de celle-ci, il fut détaché, en 1877, au Service des renseignements, où il fit la connaissance du capitaine Joseph Henry. De 1881 a 1882, il servit en Tunisie, avec le 135e d'infanterie. En 1886, lorsque ses affaires de coeur étaient dans une mauvaise passe, il épousa une jeune femme de vingt-deux ans, Anne de Nettancourt. ~ Son mariage ne fit rien pour améliorer sa situation financière, déjà irrémédiablement compromise, et il ne tarda pas a se trouver aux abois: en juillet 1894 ~ il avait alors le grade de commandant ~, il offrit ses services à l'attaché militaire allemand, Maximilian von Schwartzkoppen. Dénoncé par Mathieu Dreyfus en novembre 1897, comme le véritable auteur du bordereau qui avait été à l'origine de l'affaire Dreyfus, il fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898."

CELINE MONTALAND

Par Bernard Vassor

CELINE MARIE-HENRIETTE      

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De la Comédie française, elle figure parmi les actrices les plus recherchées.

Né en 1844 à gand, elle débute à 6 ans dans une pièce d'Emile Augier. Ses parents étaient mariés dans le XIII° arrondissement, et vivaient dans un petit meublé au 15 rue de Trévise. Elle perdit sa virginité avec Napoléon III. Le prrince Radzwill  l'entretint richement. Son père et sa mère l'encourageaient dans son inconduite. Sa mère s'installa avec elle dans le somptueux appartement du 43v boulevard des Capucines. D'après des rapports de police, c'est la mère qui reçoit les hommes et fixe le prix de ses faveurs. Lfils naturel duc de Morny figure dans la liste de ses premiers clients  Elle se produit dans le monde entier. Le prince Démidoff lui assura une rente importante.  Edmond de Goncourt dans le Journal note assez perfidement le 11 janvier 1881 à propos d'un rôle dans une pièce :

"La Céline Montaland joue très bien son rôle de grue, mais, un incident : elle a perdu les faux-cils que seule sa mère sait poser. Enfin, on attrape la mère dans un coin, derrière un paravennt de femmes, on refait le regard velouté d'Ida de Barancy"
Elle mourrut atteinte de la rougeole en 1891.

GUILIA BENINI DITE LA BARRUCCI

 
Par Bernard Vassor 
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Cette célèbre coutisane née vers 1837 morte phtysique comme beaucoup de ses consoeurs ( la belle Rosalie Sergent la reine Pomaré, la sentimentale Marie Duplessis, et Esther Duparc l'aînée de cinq soeurs toutes vouées à la galanterie)  après le siège de Paris en 1871.. Son appartement somptueux du 120 Champs Elysées contribua grandement à sa célébrité. D'une "beauté saine et plantureuse, sa gorge haut placée, son corps de déesse, son teint chaud, ses yeux magnifiques. En 1863, elle était la maîtresse d'Aurélien Scholl. Le Journal des Goncourt note à la date du 8 novembre :
"Il (Scholl) tient à nous démontrer sa nouvelle maîtresse, La Barrucci, et nous invite, de manière à ne pouvoir refuser à  dîner ce soir chez elle :
-Vous verrez mon cher, un luxe... (...) C'est dans le quartier des grandes filles au n° 120 de l'avenue des Champs Elysées qu'elle demeure à un premier dont les volets laissent filtrer les lumières d'une fête. Le luxe, le faste s'annoncent dès la loge du portier."
Beaucoup d'éléments de décoration et de mobilier démontrent l'ancienne liaison avec l'empereur des lettres N gravées sur des coupes d'argent, des velours avec la même marque et sur une pièce d'argenterie de Froment-Meurice, la mention Napoléon III................
 Les Goncourt poursuivent :
"La Barrucci est une femme assez grande, mince et svelte. Elle a de grands yeux noirs, un air de bonté vive, les traits de la petite beauté italienne, ce joli parler d'une étrangère qui estropie le français. (..) Après le dîner la Barrucci qu'on pourrait baptiser bête eet bonne, nous mène voir sa chambre à coucher. C'est une grande boite toute capitonnée, ouvragée, frangée--un de ces prodigieux ouvrages de tapissier dont on ne peut imaginer le prix. (...)
Puis on rentre au salon et comme on ne sait trop que faire, on demande à visiter, comme lieu historique, le lieux où s'est déroulé l'affaire Cazaldo. (...) Enfin les goncourt concluent :
"Et pourquoi toutes ces adorations ? Voilà quelques hautes courtisanes qu'il m'est donné de connaître. Aucune pour moi ne sort de la classe des prostituées. Elles ne vous donnent pas autre chose qu'une femme de bordel. Aucune, jusqu'ici ne m'a paru d'une race supérieure à celle de la femme du trottoir. Je crois qu'il n'y a plus de courtisanes et que tout ce qui en reste sont des filles" 

05/02/2007

LA FARCY, MAISON DE TOLERANCE DE LA RUE JOUBERT

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Rue Sainte Anne donnant sur le quai des orfèvres, siège des bureaux de la Police mondaine de la préfecture

Par Bernard Vassor

A Paris, les maisons de prostitution ne pouvaient exister qu'en vertu d'une tolérance du préfet de Police. Dans le langage populaire on les désignait sous le nom de maisons à gros numéros. Leur ouverture nécessitait l'accomplissement de formalités préalables. Une fois ouvertes, elles sont soumises à une règlementation très stricte et protectrice de la morale et de la santé. La maison ne peut être tenue que par une femme, et nécessite l'autorisation écrite du mari de la postulante. L'autorisation du principal locataire était aussi requise. Une fois ces consentements produits, le préfet ordonnait une enquête sur la salubrité de l'immeuble, sur sa situation, et sur les antécédents et la conduite de la demanderesse. Lorsque l'enquête a satisfait à toutes les demandes, l'ouverture de la maison était tolérée et constatée par la délivrance d'un livre. Sur ce livre devaient être inscrites toutes les entrée et les sorties de toutes les filles, qui dans l'avenir, seraient attachées à cette maison, ne fut-ce que pendant une journée. Ces inscriptions seraient faites par le bureau administratif du dispensaire, auquel le livre sera apporté dans les vingt quatre heures qui suivront l'entrée ou la sortie. Pour qu'une fille publique puisse se livrer à la prostitution, dans une maison, il était nécessaire qu'elle soit enregistrée sur ce livre. Cette prescription comportait pourtant de nombreuses exceptions. Certaines filles isolées étaient autorisées à conduire dans des maisons de tolérance spécialement désignées pour cela, les hommes qui les accompagnaient à s'y prostituer. Les maisons auxquelles est laissée cette faculté étaient dites maisons de passe.  Deux est le nombre minimum de fille attachées à une tolérance pour qu'elle puisse règlementairement exister. La règle est qu'une maison peut avoir autant de pensionnaires qu'elle contenaient de lits. Les maisons de prostitution ne devaient avoir aucun autre signe extérieur qu'un gros numéro. Les chiffres qui composent ces numéros peuvent avoir une hauteur de soixante centimètres. (...)Les maîtresses des maisons devaient donner immédiatement avis au préfet de tout fait anormal qui se produisait dans leur établissement. Elles devaient également lui signaler la présence des gens qui se livraient à des dépenses exagérées...

Voici les règles qui expliquent pourquoi, les proxénètes femmes sont en si grand nombre par rapport aux hommes qui ne jouent qu'un rôle tout à fait secondaire dans l'organisation officielle de la prostitution. Sans compter les femmes qui en conduisent d'autres à cette activité, par exemple, les modistes, les prêteuse, les mères de famille qui vendaient leur propre fille à de riches "protecteurs".

Dans ce panorama, la Farcy, fut sans doute une des plus célèbres maquerelles de son temps. Même après qu'elle se soit retirée, la maison de la rue Joubert  (29 ?) a gardé son nom, bien qu'une certaine Elisa ait pris la suite. Ce qui a créé une confusion chez les historiens qui ont cru que la Farcy s'appelait Elisa. Il n'en est rien. On signale que des maîtres d'hôtel de restaurant "à cabinet"comme la Maison Dorée, envoyaient des coursiers chez la Farcy chercher des filles à la demande de client fort riches désirant épicer leur repas........

ADELE COURTOIS ET SON SALON

A l'angle du boulevard des Capucines et de la rue Caumartin

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"Adèle Courtois, une vieille fille

quelconque chantée par le Figaro."

Journal des Goncourt 8 juin 1857

Par Bernard Vassor

"C'est la séduction et le charme que cette beauté aux cheveux chatains, un visage régulier et doux, à la taille souple et bien prise,au corps modelé avec de fines et  patriciennes attaches. Elle a infiniment de grâce et d'amabilité, un très bon ton-sans que la diable y perde rien-des manières agréables et comme il faut, des mines câlines et engageantes sans être effrontées. Bref, au premier  abord, elle a plutôt l'air d'une bourgeoise opulente et sentimentale que d'une professionnelle de l'amour. Ce qui la distingue de ses congénères, ce qui lui donne une physionomie particulière et originale, c'est son interminable liaison avec un richissime baron étranger, diplomate connu de tout Paris, dont les chevaux et le phaeton sont légendaires, qui la couvre d'or et de bons procédés et avec lequel elle vécut presque jusqu'à la fin. Une autre particularité, un avantage que lui envient toutes les femmes, c'est sa prodigieuse conversation" Voilà ce qu'écrit un de ses contemporains, tombé entièrement sous le charme et la béatifie en ajoutant : "Aujourd'hui, quoique surprenante de verdeur, elle a définitivement renoncé à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres. A la suite d'un profond chagrin, elle s'est retirée sous sa tente et s'est consacrée avec ardeur de néophyte à des oeuvres de charité" Le Paris de la bicherie s'amuse à tire-larigot, chez ces-dames les fêtes, les nuits agitées les soupers endiablés sont quotidiens. C'est à l'angle du boulevard des Capucines et de la rue Caumartin que trone "en souveraine de la mode et de la vie à outance, une superbe créature qui s'est illustrée dans la galanterie : Adèle Courtois"

C'était dans son salon que venaient causer, papoter, parfois même "tenir des conseils de guerre" et aussi tendre leurs filets : Constance Rézuche, Juliette Beau, Anna Délion, Giulia Barucci, Lucile Mangin, Adèle Rémy, Esther Duparc, Catinette, Marguerite Bellangé, Emma Vally, Soubise, et quelques autres....

A SUIVRE.................................

04/02/2007

ANNA DESLION

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Par Bernard Vassor
LA VOISINE DE PALIER DES FRERES GONCOURT AU 43 RUE SAINT GEORGES
"Anna Deslions, ex-maîtresse de Bianchi, la ruineuse de Lauriston; les cheveux noirs opulents, débraillés et magnifiques, des yeux de velours, qui sont comme une chaude caresse quand ils vous regardent; le nez fort, mais fin de ligne (?); les lèvres minces, la face pleine-une magnifique tête d'adolescent italien, éclairée d'or par Rembrandt"
Journal des Goncourt, 8 juin 1857
1820-1873. dite aussi Marie-Antoinette. Habituée du salon d'Adèle Courois, du Grand seize, elle fut la maîtresse de Lauriston et de Napoléon III. Après avoir amassé une grande fortune, elle mourut ruinée, dans un petit appartement de la rue Taitbout.

MERY LAURENT

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Par Bernard Vassor
Anne-Rose Louviot, dite Méry Laurent est née à Nancy en 1849, décédée à Paris en 1900. C'était l'égérie de Manet, de Mallarmé, François Copée, puis du jeune chanteur Reynaldo Hahn.
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A SUIVRE...................