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24/06/2007

LES ENSEIGNES DE PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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A part quelques ouvrages souvent innaccessibles comme les Terriers de la Censive de l'archvêché de Paris, le Petit dictionnaires des enseignes de Paris attribué à Balzac, nous avons un paragraphe trop général dlivre de Victor Fournel ;
Ce que l'on peut voire dans Paris dont voici un extrait : fournel_1829_1894_ce_qu_on_voit_dans_Paris_extrait_enseig...
L'image de l'enseigne que nous voyons en frontispice, a échappée miraculeusement aux périodes révolutionnaires, ayant été selon certains historiens été recouvertes de plâtre ou bien camouflée par une autre enseigne.medium_LES_ENSEIGNES_DE_PARIS_05_sepia.jpg
C'est là que descendit au milieu du XVIémé siècle le compositeur Robert de Visée. La maison s'appelait alors "L'hostellerie de Jésus en la Chausseterie" C'était la partie réservée à la rue Saint-Honoré comprises entre la rue des Bourdonnais et la rue du Roule.
A SUIVRE............................................................................

17/06/2007

LA PLUS ANCIENNE MAISON DE PARIS, parait-il....

Par Bernard Vassor

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3 rue VOLTA 
Cette maison à colombage était à l'origine couverte de plâtre et avait un pignon sur rue. Les étages supérieurs ont certainement été ajoutés à la fin du XVIéme siècle en raison de l'obligation qui était faite à routes les maisons d'avoir une gouttière. Les pèces sont très étroites, et n'ont pas deux mètres de hauteur. Des fenêtres étroites laissent à peine passer le jour, le sol est carrelé. La maison de la rue de Montmorency qui semble lui disputer l'ancienneté sera l'objet d'un prochain article.

 

13/06/2007

EGLISE SAINT-HONORE PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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  SUR CE PLAN, NOUS VOYONS DANS LA PARTIE A,
L'EMPLACEMENT DE L'ÉGLISE SAINT-HONORE 
SUR LA PARTIE B, ÉTAIT L'ANCIENNE CHAPELLE SAINT-CLAIR.
L'église, la chapelle et les terrains formant le cloitre furent vendus comme biens nationaux par les décrêts de juillet à décembre 1790. :
"Les échoppes adossées au mur de ladite église font partie de la présente vente à l'exception de celle joignant la maison sous laquelle est le passage Saint-Bloin et dans l'emplacement de cette échoppe, l'adjudicataire sera tenu de laisser dans toute la hauteur des bâtiments qu'il pourra faire éléver un espace de six pieds ainsi qu'il est figuré sur le plan afin de conserver les jours du passage Saint-Bloin.
Fait et donné  l e 8 février 1792." 
La maison en suite de ladite chapelle est occupée par la dame Veuve Riche marchande de tabac; ensuite est une boutique du sieur Paret (...) La petite maison par le sieur Paret, la veuve Riche et l'abbé Vautier dont les locations montent à onze cent dix huit livres (118)" 
Les démolies complètes ont commencé à partir de 1807. Les magasins du Louvre qui s'étaient ensuite porté acquéreur avaient différé la démolition en attendant la récupération curieuses fenêtres ogivales qui devaient être remises dans les cours de Saint-Fargeau ou de Carnavalet. 
Ensuite, le ministère des finances occupa les lieux, puis laissa de nombreuses années à l'abandon les bâtiments éventrés de l'angle de la rue Croix des Petits Champs. Des travaux interminables se poursuivent ....

L'IMPASSE SAINT-SAUVEUR, PARIS DISPARU ( EN 1913)

PAR BERNARD VASSOR

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D'abord appelée impasse Saint-Claude à ne pas confondre avec l'autre du même nom qui était dans le marais.
La demoisellle Beauvoisin vint y habiter avec le comte du Barry, maquereau de son état.
A SUIVRE....... 

 

11/06/2007

ANCIENNE FACADE DE L'EGLISE SAINT-LAURENT

PAR BERNARD VASSOR
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Façade disparue en 1863 
En raison du percement du boulevard de Strasbourg et du boulevard Magenta, en 1852, Haussmann confia (pour réaliser l'alignement sur le boulevard de Strasbourg,) à l'architecte Constant-Dufieux la "rénovation" de la façade qui n'en avait nul besoin, pour en faire un pastiche néo-gothique avec une flèche en plomb qui manque totalement d'originalité pour respecter la mode de l'unité de style...
L'église qui avait été fondée au VIème siècle, elle subit au cours des siècles de nombreuses reconstructions et modifications diverses. La façade que nous voyons sur cette photographie fut construite au XVIIème, la première pierre fut posée en 1621. Elle est dans le style clasique "à l'italienne", comme celle de la Sorbonne.

PLACE DES VICTOIRES, Partie disparue

PAR BERNARD VASSOR
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PHOTOGRAPHIE ANONYME AUX ALENTOURS DE 1855 
Nous voyons qu'il y a un appartement à louer au premier étage. On a commencé à défigurer cette place qui à l'origine était ovale.... 
 

RUE DE LA TIXANDERIE MAISON DE SCARON, PARIS DEMOLI

PAR BERNARD VASSOR

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PAR MARTIAL POTEMON 
Cette rue commençait rue Jean-Pain-Mollet et Jean-de-l'Epine, se terminait rues Renaud-le Fèvre et du Pourtour.
Cette rue a été entièrement bâtie sous le règne de Louis-le-Jeune. Le début de la rue s'appelait la rue de la Vieille-oreille. Son nom lui vient de nombreux tisserands qui y étaient installés. Située près de la rue Lobau, où il y avait une maison qui reçut parfois la visite du grand Turenne, du peintre Mignard, de Madame de Sévigné et de Ninon de l'Enclos, c'était la maison de Scaron  
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Sur le plan de Bâle, elle figure sous le nom de rue de TISARRANDERIE 
 

23/05/2007

BALZAC, LEON GOZLAN, LA RUE DE LA JUSSIENNE, voyage a la decouverte des rues de paris, comment trouver le titre d'une nouvelle ?

PAR BERNARD VASSOR

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RUE DE LA JUSSIENNE ENTRE LA RUE PAGEVIN*ET LA RUE MONTMARTE
Un ami de Balzac, Léon Gozlan un intime, reçut un billet mystérieux le priant de se trouver entre les chevaux de Marly et le café des Ambassadeurs aux Champs-Elysées à trois heures de l'après-midi. C'était au mois de juin 1840, Balzac habitait alors à Ville d'Avray et venait de fonder "La Revue Parisienne". A l'heure dite, Gozlan vit venir Balzac du côté de la barrière de l'Etoile. Il venait de chez Delphine de Girardin rue Saint Georges (11). Honoré , tout de suite expliqua à son ami la raison de sa convocation pour le moins insolite en ces termes :  "Je viens d'écrire un petit roman pour la Revue Parisienne (dont il fut presque l'unique rédacteur) dont je suis assez content, que je vous le lirai quand j'aurai trouvé e titre ! Nous allons le chercher ensemble. Mais je dois vous dire quel est le principal personnage" Après avoir brossé le portrait d'un homme extraordinaire, le moyen de découvrir le nom de ce personnage fut choisi en consultant les enseignes des rues de Paris. Alors, commença une déhambulation passant par la cour du Louvre, la rue du Coq Saint-Honoré, une étroite ruelle qui fourmillait de petites échoppes et d'autant d'enseignes. L'un regardait d'un côté et l'autre bien sûr, le trottoir opposé. Puis, ce fut la rue Saint-Honoré,, la rue Vivienne, la place de la Bourse, la rue Neuve Vivienne (qui venait d'être percée, de la place de la Bourse,au boulevard Montmartre. En tournant à droite, sur le boulevard, ils reprirent la rue Montmartre. Fatigué, Gozlan refusa de marcher plus loin. L'illustre écrivain réussit à le convaincre de continuer et de fixer la limite de la recherche à l'église Saint-Eustache.  Exténué, Gozlan consenti à contre coeur en voyant la  fin de son calvaire assez proche. La tournée d'inspection continua, Balzac en trichant un peu inspecta la rue du Mail, la rue de Cléry, la rue du Cadran, des Fossés-Montmartre et la place des Victoires aaux nombreuses enseignes portant des noms alsaciens. Gozlan alors se fâcha et déclara qu'il prenait congé pour rentrer chez lui se reposer. Balzac lui prit les mains et le supplia : "Plus que la rue du Bouloi, ne me refusez pas la rue du Bouloi ! Pénétrons dans la rue du Bouloi, et rentrons aux Jardies, où nous attend le dîner" La rue du Bouloi portait trois noms : elle s'appelle rue Coq-Héron au début, rue du Bouloi, enfin rue de la Jussienne pour aboutiir rue Montmartre. Ce n'est qu'au bout de cette rue, qu'au dessus d'une porte étroite, Balzac tomba en arrêt, il changea de couleur et se mit à trembler. En poussant un cri, il pointa du doigt le dessus de la porte et dit : "Là ! là ! lisez !." En grosses lettres, le nom d'un tailleur qui exerçait encore s'affichait en lettres grasses  : MARCAS. N'y tenant plus, Balzac affirma que ce serait le titre de son roman auquel il ajoutera la lettre Z, Z. Marcas, voilà un beau titre !!!
 Z.MARCAS. 
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Balzac a imprimé, et on dit même a été l'auteur de :

Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].- Chez les marchands de nouveautés, 1826

 
SUIVRE............. 

 

 *La rue Pagevin a été absorbée par la rue Étienne Marcel

LE MARCHAND DE SAUCISSES, L'EMPOISONNEUSE, LA RUE DU BOULOI, RUE COQ-HERON, RUE DE LA JUSSIENNE SUITE....

PAR BERNARD VASSOR

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Vers 1860,au premier plan la rue du Bouloi vers la rue Coq-Héron, au fond, la rue de la Jussienne 
1) LA RUE DU BOULOI 
Ce nom lui vient d'une maison au XIVème siècle qui exploitait un jeu de boules. Elle s'appelait alors la rue des Bouliers ou du Bouloir. En 1656, c'est une colonie de carmélites qui remplaça le jeu de boules. Selon madame de Sévigné, ces saintes femmes "recevaient en visite jusqu'aux maitresses du roi, qui arrivaient les mains pleines de bouquets" Dîte aussi rue Basile, elle fut transformée en hôtel par Jean de Ferriere, ami de Coligny, Jeanne d'Albret, reine de Navarre, "y mourut en odeur d'empoisonnement" le 8 juin 1572. La maison passa dans les mains de Françoise d'Orléans, puis à Henri de Bourbon, duc de Montpensier, ensuite, ce fut le lieutenant général de Police Gabriel-Nicholas La Reynie. Ensuite, c'est le chancelier Séguier qui en fit l'acquisition, l'agrandit d'une portion du cimetière Saint-Joseph en échange d'un terrain de l'église qui avait été construite tout exprès. Le chancelier recevait dans ces lieux ses collègues de l'Académie française. Les Fermiers généraux achetèrent l'hôtel Séguier vers 1688 pour leur usage. Ce qui entraîna de nombreux bouleversements, les bureaux des Fermes donnant sur la rue du Bouloi, les écuries et les magasins recevaient le passage des rouliers. L'électeur ayant droit à l'entrée principale rue de Grenelle (partie de la rue Jean-Jacques Rousseau). Il y avait à l'époque 24 maisons. Sous Louis XVI, il y eut un jeu de paume. Pendant la révolution les bureaux du domaine établi étaient tenu par : un certain docteur Guillotin qui avec les citoyens Duchâtel et Renesson, adjugeaient les biens confisqués.
Au temps de Balzac, des bureaux de chemin de fer et d'omnibus et les messageries Laffitte-et-Gaillard occupaient une grande partie de cette voie. De 1838 à 1842, la grande Rachel vécut passage Véro-Dodat 2 rue du Bouloi, (du nom de Véro, marchand de saucisses truffées et du charcutier Dodat qui s'associèrent en 1826 pour ouvrir et exploiter  le passage qui porte leurs noms réunis.) C'était sur l'emplacement de l'hôtel D'Antoine Dreux d'Aubray

qui y eut sa résidence jusqu'à ce que sa fille, une certaine marquise de Brinvilliers, abrégea ses jours avec l'aide du poison qui l'a rendu célèbre et lui a donné son surnom. Elle s'en prit ensuite à ses deux frères, qui furent empoisonnés par les soins de son laquais.
 
Le musée de la Police possède les documents du procès et des gravures d'époque.  
 
 
 
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2) LA RUE COQ-HERON 
Avertissement : 
Que les balzaciens ne lisent pas sans précaution le nom du propriétaire de la première maison à gauche :
Le comte de Marçay  
Dans cette propriété était mort le maréchal de Coigny,  vainqueur de Parme et de Gustalia, (...) Les Delessert y avaient déjà leur comptoir de banque au moment de la grande révolution. Avant le Maréchal qui avait eu comme secrétaire Gentil-Bernard. Le duc de Gesvres avait résidé sous le même toit. 
Sur le côté droit,  il y avait la Ferme générale des Postes. A l'emplacement  des actuels numéros 3, 5 et 7,  L'imprimeur Paul Dupont était installé sur le terrain de l'hôtel Chamillard qui s'étendait jusqu'à la rue des Vieux-Augustins. Casimir Périer (celui qui est mort du choléra morbus en 1832) y habitait encore sous Louis-Philippe.
Partant de la rue Coquillère, elle fut amputée par le percement de la rue du Louvre en 1854, la construction de l'hôtel de la poste, puis de l'ouverture de la rue Etienne Marcel qui remplaçait la rue Pagevin et la rue des Vieux-Augustins. Il ne reste de la rue que 20 numéros....Le dernier étant l'hôtel construit par le baron Thoinard de Vougy, fermier-général le grand hôtel qui sert aujourd'hui de siège de à la caisse d'épargne à l'angle de la rue du Louvre. L'immeuble avait anexé une maison dans laquelle était venue loger Charlotte Corday. Pendant le directoire, l'hôtel Thoinard, fut occupé par la maison de banque des quatre frères Enfantins, dont l'un d'eux eut un fils qui fut "Le Père Enfantin" de l'église Saint-simonienne.
Il y eut également dans les lieux, le président de la Chambre Dupin.
Disparu l'hôtel de Flandres dans l'espace entre les rues Jean-Jacques Rousseau, et rue des Vieux-Augustins (disparue aussi) L'hôtel que Gui de Dampierre comte de Flandres, avait acquis vers 1292 à un sieur Coquiller, L'impasse était déjà une rue en l'an 1315, son nom était : Quoque héron.
Voici les noms de quelques habitants en l'an 1315 :
Jehannette des filles--Galienne-- Jehan le Saunier--Raul le Chaoelier--Gautier le vacher--Denise de liane--Hébert le vilain--Pierre le vilain--Morise l'anglois--Jehan de ville neuve--Aubinet-- Gautier gale... 
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2 BIS RUE DE LA JUSSIENNE
Une grande partie de cette rue fut aussi amputée. Le 2 bis que nous voyons ici, était le numéro 16, était l'hôtel Dubarry. Sa façade décorée de ferrures et de sculptures d'époque n'est pas ordinaire. En 1861, on signale déjà la disparition de 4 maisons depuis la fin du XIX° siècle. Sous Louis IX, il y avait une chapelle Sainte-Marie-l'Egyptienne à l'angle de la rue Montmartre. Cette église détruite au début de la révolution, attirait en secret les jeunes filles qui craignaient d'être enceintes. Une prière suffisait parfois à contribuer à une opération inverse de celle du Saint-Esprit.  
 

19/04/2007

LA MAISON DES TROIS PUCELLES 31 RUE GALANDE

Par Bernard Vassor

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Maison des Trois Pucelles, puis des Trois Porcelets 31 rue Galande 
Un article de la Commission du Vieux Paris, nous renseigne sur le sort des maisons de la rue Galande qui rescapées de la démolition des percements de la rue Dante. Elle était mitoyenne des maisons de "La Levrette"  anciennement sous l'ancien régime "La Croix Blanche" 33-33bis rue Galande.
Les Garlande, posédaient à Paris sous Louis VI un clos important couvert de vignes. Vers 116, Etienne de Garlande fait une donation sur cette terre en faveur d'une chapelle dédiée à Saint-Agnan. En 1134, les Garlande tombés en disgrâce, le roi donne à Notre-Dame de Paris et aux deux chanoines la maison et les vignes attachées à la terre.
Au cours des siècles, la rue va s'appeler successivement rue Gueurlande, Guellande, puis Gallande. En 1292, la rue comporte, 3 cordonniers, 2 pelletiers, 3 cuisiniers, 2 gainiers, 6 taverniers ou hôteliers, i marchand de chevaux, i oublier, i fripier, Sédile"la coeffière" et maître Thomas le "citoléeur"*
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La maison du 31, porte d'abord une enseigne "Aux Trois Pucelles" qui deviendra les "Trois Pourcelets"
trois étages aux fenêtres assymétriques témoignent de restauration au cours du temps difficiles à dater. Une baie décentrée a été ouverte sous le pignon. Des bandeaux frustres réalisés sans doute au XVII° siècle sont sur la façade sur rue. L'entrée se fait par un couloir qui longe une ancienne boutiqueet débouche sur un escalier dont la vis est de bois.. En revanche, sa continuation vers la cave, voutée de simples berceaux, s'appuie sur une vis de pierre dont les dernières marches sont taillées avec soins.
"C'est la vis potoyère au-dessus de l'escalier de devant à côté de l'allée du passage"  dont parle une description en date du 25 février 1688 qui décrit le deuxième corps de logis sur cour (Archives nationales , S.83 A)
 
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En revanche, cette maison étayée extraite d'une gravure du XIXème siècle comme étant rue Galande n'a pas encore été identifiée.
 * H.Gueraud, Paris sous Philippe le Bel d'après les manuscrits contenant lr rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris en 1292. "Collection des documents inédits sur l'Histoire de France. Paris 1837" 

17/04/2007

RUE DE LA BUCHERIE, MAISON OU EST MORT RETIF DE LA BRETONNE

Par Bernard Vassor

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16 rue de la Bucherie 
Le 3 février 1806, Restif de la Bretonne est mort dans cette maison. Il fut enterré au cimetière Sainte-Catherine (58 à 66 boulevard Saint-Michel ) Il était né le 23 octobre 1734 à Sacy
Cette rue devait son nom aux nombreux marchands de bois, charpentiers, menuisiers, car elle conduisait au VIème siècle au Port aux Buches. La rue  prenait sa source place Maubert en face de la rue des Grands degrés, au coin de la rue du Haut Pavé, et suis un cours parallèle à la Seine où avec la rue du Petit Pont elle débouchait sur le quai. Le Petit Châtelet servait alors de limite à cette rue.
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18/03/2007

RUE DES MARTYRS, ANTONIN DUBOST, dit : "Le père la pudeur"

Par Bernard Vassor

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Antonin Dubost 1842-1921
Sénateur de l'Isère, président du Sénat de 1906 à 1920, il fut ministre de la justice en 1892 et 1894.
A ce titre, il fit voter ce que l'on a appelé "Les lois scélérates" sous Casimir Perier.
Il fut le Président des vertueux Pères-la-Pudeur en 1906. Gerard de Lacaze-Duthiers* nous apprend que ce brave homme qui aurait pu finir président de la République comme Felix Faure, a succombé comme lui en charmante compagnie le 16 avril 1921 dans une maison close du bas de la rue des Martyrs (10) parfaitement tenue par une certaine Mlle Jeannine. La presse bien sûr fit silence sur cet évènement dont je n'ai trouvé nulle trace dans les différentes histoires de la troisème République. L'histoire ne dit pas non plus si la belle hôtesse de la rue des Martyrs aura eu droit elle aussi à un bureau de tabac comme Mme Steinheil  (Meg pour les intimes) !!!
La base de donnée de l'Assemblée nationale, nous donne les renseignements biographiques suivants :  
ETAT CIVIL :
M. Henri, Antonin Dubost
Né le 06/04/1842 à L'Arbresle (Rhône)
Décédé le 16/04/1921 (Paris)
*Lacaze Duthiers, C'était en 1900, La Ruche Ouvrière, sans date 
Pour ceux qui aimeraient connaître le numéro de la rue des Martyrs de cette noble maison fermée en 1945, peuvent se reporter à un article précédent
Extraits de L'Histoire sociale au Palais de Justice, plaidoyers philosophiques d'Émile de Saint-Auban, A. Pedone, éditeur, 1895
en relation avec les lois susnommées :

17/03/2007

23 rue des Martyrs BALZAC CHEZ LAURENT-JAN

Par Bernard Vassor

Balzac s'est caché de ses créanciers chez son beau-frère l'ingénieur de Surville au 47 rue des Martyrs 

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Un petit peu plus bas, au numéro 23, habitait Laurent-Jan qui fut un temps le secrétaire de l'illustre écrivain. Il organisait chez lui des orgies grandioses. Balzac, écrivit un jour à son ami le docteur Ménière (un des modèle pour Horace Bianchon) :
"Mon cher  Prosper,
viens ce soir chez Laurent-Jan, 23 rue des Martyrs, il y aura des chaudes-pisses bien habillées"  Laurent-Jan faisait bien les choses :
"Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices.Il y avait une danseuse nus sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme :--La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !"
Laurent-Jan est né à Paris en 1808. Balzac pendant son séjour en Ukraine, l'avait chargé de ses inteêts littéraires.
Véritable bohème, débraillé, il avait choqué la veuve Balzac par son "mauvais ton" 
 Secrétaire d'Honoré, celui-ci lui a dédié la pièce "Vautrin" pour le remercier selon Théophile Gautier d'avoir mis sérieusement la main à la pâte. Il est mort le 29 juillet 1877.
C'est également dans cette maison que vécut le député Jacques-Antoine Manuel (1775-1827)

14/03/2007

PARIS DISPARU, LA MAISON DE THEOPHILE GAUTIER RUE DE NAVARIN

Par Bernard Vassor

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14 rue de Navarin 
THEOPHILE GAUTIER PAR NADAR 
Un ordonnance royale du 7 octobre 1830 autorise le sieur Ménard à ouvrir deux rues, à charge pour lui d'abandonner gratuitement à la ville la propriété des sols des deux rues. de supporter les frais du premier pavage et éclairage, et d'établir de chaque côté des dites rues, des trottoirs en pierre dure, de pourvoir à l'écoulement souterrain ou à ciel ouvert des eaux pluviales et ménagères. Le sieur Ménard n'ouvrit qu'une seule rue de 11,69 mètres de largeur. Le nom assigné à cette rue rappelle le glorieux combat  naval remportée par la flotte française sur la flotte Turco-Egyptienne.

Dans cette rue, le baron Botherel avait fait construire un véritable palais au milieu de la rue de Navarin. C'était une immense maison précédée d'un jardin avec des allées ombreuses, des labyrinthes touffus, et surtout une cascade.

Théophile Gautier en 1839, occupe le premier et le deuxième étage un splendide appartement en compagnie de nombreux chats et d'un esclave noir ! On le voit du matin au soir dans le jardin du lever au coucher du soleil, il folâtre au milieu des parterres, se livre à toues sortes d'exercices de gymnastique. On le voit grimper aux arbres et lorsqu'il lui arrive de monter chez lui, ce n'est pas l'escalier qu'il emprunte, mais les anfractuosités de la muraille et les angles des balcons pour pénétrer chez lui.Tous les dimanches, il fait jeter dans la bassin des écrevisses des anguilles, des rougets qu'il se donne le plaisir de repêcher lui-même. Il hébergea quelques temps Gerard de Nerval, entre deux internements 22 rue Norvin chez le docteur Blanche. Gérard qui avait eu un petit logis au 4 de la rue de Navarin. La maison a été vendue en 1844 et démantelée au XX° siècle pour faire place à plusieurs maisons.

Balzac, situe la maison et l'atelier de Pierre Grassou rue de Navarin

(site des Amis de Balzac ) 

13/03/2007

PARIS DISPARU angle MIROMESNIL BEAUVAU

Par Bernard Vassor 

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SOPHIE D'HOUDETOT RENDANT VISITE A JEAN-JACQUES ROUSSEAU 

C'est là que la Comtesse Elisabeth Françoise Sophie Lalive de Bellegarde Houdetot  (l'égérie de Jean-Jacques Rousseau) ferma les yeux  de son plus grand amour, le poète Saint-Lambert le 9 février 1803.

Après la révolution, un pharmacien, qui ne manquait pas d'assurance,  monsieur Labourdette avait son officine à l'angle de la rue Miromesnil où était née sa grand-mère madame Demeule qui s'honorait de figurer parmi les sans-culottes Robespiéristes. Sa maison, voisine d'un boulanger, elle se cachait la nuit dans une cave communiquant avec celle du voisin, elle faisait passer du pain en secret aux royalistes de son quartier  au plus fort de la terreur ! Dans la même maison habitait une madame Boulanger épouse d'un président au parlement et mère de la comtesse de Baumont. 

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La maison d'angle a été démolie en 1913 

 

C'est l'architecte Le Camus de Mézière qui y a édifié le splendide hôtel d'à côté pour le prince de Beauvau. un ancien officier du roi de Pologne

a suivre.........

04/03/2007

LE CHATEAU DES BROUILLARDS

Par Bernard Vassor

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C'était un moulin avec une ferme au XVII° siècle, dans l'allée des Brouillards qui était fréquenté par les parisiens. Puis, c'est un bal champêtre qui remplaça la ferme et prit le nom de bal des "Berceaux Verts"  en raison des tonnelles et des bosquets qui entouraient l'endroit. En 1772, le moulin en ruine fut racheté par un avocat au parlement qui fit construire "la Maison des Brouillards. La maison avait deux entrées, une sur la rue des Brouillards,  l'autre sur la rue des Fontaines Saint Denis. Gérard de Nerval habita l'endroit. On trouva à cette adresse Georges Izambard, le professeur de Rimbaud, Paul Alexis, Auguste Renoir, avec ses modèles Gabrielle et la Boulangère.

Puis jean Cocteau, Marius Casadessus, Jean-Pierre Aumont habitèrent cette maison.

Archives B.V.

André Roussard, Dictionnaire des lieux à Montmartre, édition André Roussard 2001  

24/02/2007

ALLEE DES VEUVES, AVENUE MATIGNON

MADAME TALLIEN PAR GERARD
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Par Bernard Vassor 

C'était sous Louis XV, qu'un chemin boueux, conduisant à des cabanes de jardiniers au milieu de marais. On l'appelait le chemin des Gourdes en raison des cultures de  cette plante curcurbitacée que l'on appelait aussi Calebasse. Cette courge une fois séchée, servait de récipient pour les voyageurs à transporter des liquides. En 1790, cette voie prit le nom d'allée des Veuves jusqu'en 1852. Ce nom venait de ce que l'on pouvait y faire des rencontres galantes loin des regards de la ville. C'était un endroit obscur bordé d'ormes. La nuit, sans lumière  autre que celle des guinguettes fréquentées par des vagabonds et des voleurs. Eugène Sue situe un fameux tapis-franc"le Bras-Rouge"  dans les Mystères de Paris. Une maison de campagne fut construite  au début de cette allée sous la Révolution pour abriter future madame Tallien. Elle y donna là des receptions que fréquentèrent Barras, Fréron, Sieyès, Josephine de Beauharnais. En 1817, une guinguette à l'enseigne de l'Acacia eut là une brève existence.  Le restaurant Le Petit Moulin-Rouge, était juste à côté. Au mileu de l'allée, un palais fut construit en 1858 pour le prince Napoléon.Le bal Mabille était à l'emplacement des numéros  49 à 53.

21/02/2007

HISTOIRE DE PARIS, la station de métro Richelieu Drouot

Par Bernard Vassor
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Les travaux de construction du métro parisien avaient commencé en 1898 après de nombreuses et violentes controverses. Beaucoup contestaient l’utilité d’un pareil moyen de transport, et  prédisaient que le public refuserait de descendre dans des stations obscures. Ce n’est qu’en 1928, que la station Richelieu Drouot sera inaugurée après le percement du dernier tronçon du boulevard Haussmann coupant le boulevard des Italiens qui rejoignait la rue Drouot
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Cette station qui était double,  servait à l’époque de terminus provisoire aux lignes 8 et 9. Elle était la plus importante des stations métropolitaines .Les quatre quais d’une largeur de cinq mètres, étaient toutes au même niveau. La longueur des quais de la ligne numéro 8 située sous les grands boulevards étaient de 105 mètres et permettaient de porter le nombre de rames de 5 à 7 voitures. La surface occupée par la salle de billeterie occupait une surface de 700 m2,  alors que la station Opéra qui était alors la plus grande, n’occupait que 450 m2. Un nombre de débouchés considérable de 8 débouchés avec des escaliers dont un de six mètres de large, au pan coupé du boulevard Haussmann et du boulevard des Italiens. Deux passages publics avaient été aménagés, un à la hauteur de la rue de Marivaux, l’autre, rue Drouot. Des toilettes publiques avaient été construites au bas des escaliers du métro. La grande salle de distribution des billets fut entièrement exécutée en souterrain sans qu’il soit besoin comme on le faisait auparavant de barrer la chaussée sous laquelle on la construisait.  près la station "Richelieu Drouot," quatre stations étaient prévues  pour se terminer place de la République et seraient appelées : Rue Montmartre, Boulevard Bonne Nouvelle et Boulevard Saint-Martin. 

19/02/2007

Rue de la Victoire

Par Bernard Vassor

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Les religieux de la Victoire, de l’ordre de Saint-Augustin, eurent  un jardin, et un marais, au-delà de l’égout entre la ferme des Mathurins, les Porcherons et la ferme de la Grange-Batelière dans un lieu qui était dit Chanterelle. Un sentier s’appelait vers 1675la ruelle aux Maraisdes-Porcherons. Puis, se transforma en 1731 en rue Chanterelle, ruelle des Postes en 1734, (en raison des postes de garde de l’octroi de chaque côté de la voie de la rue de la Chaussée-Gaillon (d’Antin) et de la rue du faubourg Montmartre.

Extrait d’un relevé censuel des propriétaires de ces parcelles en 1738 :

« Fille ou femme Mignon un marais à l’angle de la rue du faubourg Montmartre. – Martin, jardinier de M. Guillemont. – A.Legué.- Veuve Clémentin. – Bourgeois. – Veuve Bourdin.

Presque tous les propriétaires n’avaient que des marais. Le jardin de monsieur Ruelle, n’était marqué à l’encoignure de la Chaussée-Gaillon (d’Antin)que par le topographe Deharme en 1766.

Le nom de Chanterelle réapparut en 1776 puis remplacé par Chantereine, sans doute en raison du coassement des grenouilles qui peuplaient les marais. L’hôtel particulier construit par le Perrard de Montreuil dont nous avons raconté l’histoire dans "Julie Careau " un article précédent.. Le nom de rue de la Victoire fut donné en 1797 à cette rue en raison hommage à Bonaparte….Les raisons données par la ville de Paris, : « Il était de son devoir de faire disparaître tous les signes de royauté qui pourraient encore se trouver dans son arrondissement, voulant ainsi consacrer le triomphe des armées françaises par un de ces monuments qui rappellent la simplicité des mœurs antiques » Bonaparte acheta le 21 mars 1798 à Talma. Voici dans ses Mémoires, Talma racont la vente de l'hôtel rue Chantereine sans prononcer le nom de Julie Careau : TALMA_MEMOIRES_extrait_vente_a_Bonaparte.pdf

Après le départ de l’empereur à Sainte Hélène la rue retrouva le nom de Chantereine, puis sous le second empire, la rue retrouva le nom de rue de la Victoire.

Le théâtre Chantereine avait été construit par Gromaire, un machiniste  de l’opéra à l’emplacement du 47 rue de la Victoire. La salle est restée en place jusqu’en 1848.Mlle Falcon de l’Opéra habita le 17, et Mme Stolz emménagea au 13..

11/02/2007

Théophile Gautier : Les Maisons sculptées modernes

Par Bernard Vassor

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THEO PAR CHATILLON

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Au 9 rue Victor Massé, anciennement rue de Laval au temps de Théophile Gautier
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  En lieu et place du nom de l'architecte, il y a gravé : Vte COURTILLER, avec la date 1840,
dont voici sans doute le blason

Je dois à mon amie Dominique Delord qui a déniché cet article de Théophile Gautier écrit en 1843, sur deux "Maisons sculptées, modernes" qui venaient d'être construite dans le quartier Bréda. J'ai retrouvé la trace d'une des deux maisons décrites dans cet article, bien que des transformations aient défiguré l'immeuble :

"L'autre jour, poussé par je ne sais quel caprice de locomotion, je sortis de chez moi*à l'aide du moyen indiqué par Dante.-en ne levant pas un pied de terre sans que l'autre ne fut posé. Un anglais eût été tout droit manger des sandwichs sur le sommet de l'Himalaya, ou prendre du thé dans le tombeau de Chéops. Moi plus audacieux, je m'engageait hardiment dans la rue de Laval, une rue fantastique, aussi peu fréquentée que le détroit de Béring, peut-être moins, car l'on a pas pour y aller le prétexte de la pêche à la baleine; là je trouvais un monument qui serait décrit avec beaucoup de soin, s'il était noir, écorné et situé à quelques centaines de lieues d'ici, dans une ville à nom bizarre, c'est tout bonnement un atelier de peintre dont la façade arrangée dans le goût de la renaissance et orné de délicieuses sculptures (...)la principale est une espèce de bordure qui entoure la verrière d'où l'atelier tire son vrai petit poème de pierre.A travers les volutes d'une riche arabesque de feuillage, les chants, les amours la construction du nid, la becquée (...) Aucun artiste de la renaissance ne désavouerait cette charmante façade. Le temps ne l'pas encore noirci et n'a pas comme le dit un grand poète passé son pouce intelligent sur les arêtes des sculptures, mais l'outrage ne lui a pas été épargné. Quelques unes de ces hideuses grenouilles de ruisseau qu'on appelle gamin de Paris, à qui Bouffé a le tort de prêter sa sensibilité et sa poésie, on a trouvé spirituel de casser les becs d'oiseaux, les pointes d'ailes, les vrilles des fleurs qui sont à hauteur de la main (furent cassées)."medium_faux_titre_antiquites.jpgLa maison construite en 1840 au 9 rue de Laval fut la propriété de Leclanché, l'inventeur de la pile électrique. Une plaque apposée sur la façade mentionne le domicile de Paul Heudel, l'historiographe de l'hôtel Drouot. L'atelier fut un des lieux de réunion où se produisit un pianiste du salon de Nina de Callias, Maurice Rollinat.

La seconde maison décrite dans cet article, située près de la barrière Blanche, n'existe plus à mon avis....
*Gautier habitait 14 rue de Navarin à l'époque. 

Aujourd'hui, au rez-de-chaussée, un éditeur fort sympathique : http://www.naive.fr/style_livres.htm

Vous pouvez trouver ces ouvrages à la non moins sympatique librairie voisine L'ATELIER 9

Rue des Martyrs au numéro 59

Tel 01 48 74 30 74 

 

LES PASSAGES DE L'OPERA

Par Bernard Vassor copyright 2007 

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Je crois qu'il serait plus juste de dire "les passages de l'Opéra", car en plus des deux galeries, des couloirs obscurs menant de la sortie de l'Opéra à la rue Grange-Batelière. Le passage qui communique de la rue Le Peletier à la rue Pinon (Rossini) a été formé lors de la construction du théâtre. Les deux autres passages, connus sous les noms de galeries du baromètre et de l'horloge  qui ont été ouverts sur la propriété du vicomte Morel de Vindé, pair de France. La largeur de chacune de ces galeries est de 3 mètres 74. Une autre voie avait été ouverte sous le théâtre de l'Opéra LzPeletier, il fallait descendre quelques des marches pour aboutir rue Grange-Batelière ( aujourd'hui rue Drouot). Un certain sieur Fuselier construisit un important immeuble en façade sur le boulevard des Italiens. Il comprenait 70 boutiques et 41 grands appartements. De nombreux cafés et restaurants*, des petits théâtres, dont celui de Monsieur Chirac qui donnait en privé des pièces érotiques, certains disent mêùme pornographiques ! De très nombreuses marcheuses y déambulaient la nuit, la fermeture réglementaire sur le boulevard était à minuit, mais s'ouvrait alors une entrée occulte donnant sur le passage

*Le restaurant Grossetête, le café Leblond, le Divan Le Peletier, le café Certa. 

01/02/2007

Un guide du quartier Trudaine Rochechouart

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Une formidable initiative par une équipe du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart a réalisé un guide du plus grand intérêt sur ce quartier riche en illustrations et en histoires des lieux et des habitants. Vous trouverez prochainement un compte-rendu détaillé sur le site de Parisneuvième