13/10/2013
1000° ARTICLE : 21 RUE DROUOT: "UNE MAISON DE BOBO"
PAR BERNARD VASSOR
MILLIEME ARTICLE SUR CE BLOG
Cette gravure nous a été aimablement communiquée par le laboratoire Drouot
21 rue Drouot 75009 Paris.
(mise à jour le 13/10/2013)
Première adresse et dénomination avant le changement de numérotation
Seul le monogramme est inchangé
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15/01/2010
Le restaurant "Boulanger" de la rue Bailleul
Par Bernard Vassor
Curieusement le premier restaurant parisien s'appelait Boulanger ouvert en 1765. Il était situé rue Bailleul-Saint-Honoré, à l'angle de la rue Jean-Tison. Ce nommé Boulanger imagina de donner à manger des bouillons. Comme il n'était pas traiteur, il n'avait pas le droit de servir de ragoûts. Il contourna les règles en présentant sur de petites tables de marbre sans nappe des oeufs, des volailles au gros sel et du bouillon. Il avait noté sur son enseigne une inscription tirée de l'évangile : "Venite ad me, omite qui stomacho laboratis, et ego restaurabo vos". Tel fut l'origine du mot restaurateur.
"La femme du Boulanger" ne fut certainement pas étrangère au succès de l'établissement. Diderot vanta les qualités "de la belle restauratrice de la rue des Poulies" (actuelle rue du Louvre)
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08/01/2010
Paris disparu : L'Arche Popin et l'Arche Marion
Par Bernard Vassor
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30/12/2009
La rue de Pute-y-Muce
Par Bernard Vassor
Sur ce plan de 1550, la rue de la Pute-y-Muse avait été débaptisée et dénommée rue des Célestins en raison de la construction et de l'installation du couvent des Célestins.
Deux siècles avant François Villon, les parisiens appelaient un chat un chat. Ignorant la langue de bois, la première nomenclature des rues de Paris "Le Dict des rues de Paris" nous donne un aperçu du langage utilisé pour donner une image des voies de la capitale sous Philippe le Bel. L'auteur est un nommé Guillot de Paris dont nous ne savons pas grand chose, sauf que sa fidèle épouse lui fit porter un des plus jolis andouillers de la capitale; ce qui fit dire à un ancien chroniqueur :
"Opérateur-poète est un assez beau lot,
Je descend droctement de messire Guillot
Qui mit Paris en vers, rêva l'échevinage,
Pour adoucir un peu son triple cocuage"
Un proverbe de l'époque disait : "Cocu comme un échevin"
De savants médiévistes ne sont pas tous d'accord sur la date de cet écrit, mais ils se rejoignent pour donner une fourchette entre 1300 et 1310.
"En la rue de Pute-y-Muce,
M"en entrant dans la maison Luce
Qui maint* en rue de Tyron,
Des dames ymes** vous diront"
Paris et ses faubourgs (dedenz et hors les murs) et ne comptait environ 190 rues et 20000 habitants.
Pour l'explication du nom de cette rue dont la renommée ou bien une enseigne pendue, laisse penser que l'origine révélée par Guillot devait être bien antérieure à l'an 1300.
"Près, la rue aux fauconniers :
"Trouvai la rue à Fauconnier
Où l'on trouve por deniers,
Femmes por son cors soulagier"
Inutile je crois de traduire en bon françois les noms successifs de Pute y Musse, Pute-y-Muse ou Pute-y-Muce.
Sur ce plan de Turgot, en 1730, la rue porte le nom qu'elle garde aujourd'hui : du Petit Musc, altération bien plus correcte
pour nos chastes oreilles..
Le Paris de Guillot
* Maint : demeure.
** Ymes : hymnes
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29/12/2009
Le "Puits-qui-parle" d'Irmensule et Odette.
Par Bernard Vassor
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30/04/2009
La rue Méhul, une seule adresse, un seul numéro !
- *Rue des Petits-Champs
- ** Rue Saint-Augustin
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11/04/2009
Paris disparu : Passage des Vieilles boucheries
Par Bernard Vassor
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09/04/2009
Paris disparu : Le passage d'Harcourt
Par Bernard Vassor
Et le Rommant du Pet au Diable"
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08/04/2009
Paris disparu : La rue des Cocus
Par Bernard Vassor
"La Trefilliere a l'un des bous,
Et Quiquenpoit que j'ai moult chier
La rue Auberi le Bouchier
Et puis la Conreerie aussi"
Le dit des rues de Paris
Guillot, entre 1280 et 1300
..............
Il s'agit de la rue Quincampoix qui devait ce surnom de rue des Cocus, bien avant la faillite du banquier écossais Law qui avait fait un grand nombre de cocus, la réputation des maris de cette rue avait fait l'objet d'une pièce satirique "Le Pont Breton des procureurs" en 1624 où les personnages habitant cette rue étaient affublés des plus belles cornes de Paris ! Un manuscrit daté de 1450, donne dans une nomenclature des rues de Paris, le nom de rue des Mauvaises paroles, pour la simple raison qu'elle était peuplée de nombreuses comères. On trouve aussi au XIII° siècle le nom de rue Qui qu'en poist,dans la partie haute, et rue de la couroierie, ou Conrerie, puis, rue de la tréfillière et puis rue des Cinq Diamants dans la partie basse, rue des Lombards. Le bureau des merciers de Paris fut établi dans cette rue bien avant le bureau des nourrices. Que les habitants actuel de cette rue se rassurent, le pourcentage de cocus est sans doute équivalent à celui de la rue de Passy.
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18/02/2009
Notes pour servir à l'histoire de la rue Lamartine
Par Bernard Vassor
Au XVI° siècle, le quartier des Porcherons dépendait de la justice seigneuriale accordée par Louis VII au chapitre de Sainte Opportune"tant dans toute l'étendue des prés situés au sous Montmartre que sur d'autres points."
La justice seigneuriale avait pour siège une maison dîte "La Gamache aux Porcherons" sur le mur de laquelle était apposée une copie du titre confirmatif signée Henri III.
La censive des dames de Montmartre était alors séparée par des fossés. Ces fossés étaient remplis d'eau, c'est de là que l'on pouvait parler d'îles et d'atterrissements, et l'on pouvait passer en bateau des fossés de la Grange Batelière au ponceau de la croix Cadet qui était aussi sur le chemin du grand égout. On suppose l'existence d'une lavoir, d'un bassin ou d'une "chaudière" dans les fossés. Cette rue Coquenard, est très souvent confondue avec la rue Neuve-Coquenard. La rue Neuve Coquenard qui commençait, avant 1861, rue Lamartine avait absorbé en 1819, l'impasse Brutus ; cette impasse qui existait depuis 1790, avait été prolongée en 1819 jusqu'à la la rue de la Tour d'Auvergne. L'impasse Coquenard est une partie de la rue Rodier, appelée à l'origine Cité Rodier .
Les historiens ne sont pas d’accord sur l’origine de ce nom. Des gens malintentionnés prétendent qu’il provient d’un bon bourgeois de Paris, bon époux à qui ses malheurs conjugaux célèbre dans son quartier lui avaient valu ce sobriquet désobligeant. Une autre version pour laquelle penchent les registres de Saint Germain l'Auxerrois, les mots coquina, coquinaria, coquinarius, coquinarequi voulaient dire dans le latin de moyen-age, cuisine, cuisinerie, faire la cuisine, pour que le souvenir des porcs et des cabarets des Porcherons ne soient pas englobé dans ce petit nom inconvenant. Le voisinage des guinguettes valait à la rue au temps de Louis XIV le sobriquet de : Goguenard. La confrérie des cuisiniers a bien pu avoir dans cette rue le siège central du "corps-état"
Jadis, situés au flanc du coteau de Montmartre il y avait des restaurants, des guinguettes, les Porcherons où s’allumaient les jours de Sainte Liesse, « pour le pourchas des parisiens, les feux des cuisines coquinaria indenomen » Au milieu de ces « rinces-bouteilles » s’élevait la petite chapelle des Porcherons ou Saint-Jean Porte Latine qui se transforma en 1646 en église Notre Dame de Lorettesous la protection des abbesses de Montmartre. Entre l'église et la rue des Martyrs, il y avait 3 maisons, un bureau pour la perception des droits d'entrée où une barrière marquait la frontière à la Croix des Porcherons, et une autre à la Croix Cadet au bas de la rue Rochechouart. La partie basse de la rue était fermée par le mur du cimetière appartenant à la paroisse Sainte Eustache, contiguë aux écoles de charité. Le cimetière touchait d'autre part à un marais de 3 arpents, dont le cens était reconnu à Sainte Opportune en 1728 par François Jourdain, prêtre, maître et administrateur de l'hôpital Sainte-Catherine. Le jardinier Cliquet, fermier de ce marais était propriétaire à l'encoignure de la place Cadet, de plusieurs quartiers de terre et de deux maisons dont son gendre, nommé Ledru, également maraîcher hérita en 1740. Les fermiers- généraux firent construire un mur devant ces maisons de jardinier, pour assurer la recette des deux bureaux établis aux deux bouts de la rue, bien que la plupart des buvettes étaient déjà installées plus haut, vers la butte . Mais les fraudeurs, avaient été pratiqué sous le mur des fermiers-généraux pour faire passer le vin qui provenait d'une bicoque située dans le cul-de-sac de l'impasse Brutus. Ce passage qui le reliait à la rue Rochechouart, avait pour propriétaire M. Briard, c'était on repaire des chiffonniers et des dames galantes pendant la Commune de Paris de 1792. Sous la restauration, un charpentier qui avait acheté la masure, fut fort surpris en faisant des travaux de se trouver à la tête d'une cave richement pourvue en vins dans une cave parfaitement entretenue. A l'emplacement du 1 et 3 rue Lamartine, Le Grand Salon une buvette géante, où pouvaient tenir 800 personnes servait de bal les jours de fêtes et de Carnaval, on pouvait y côtoyer des domestiques, des paysans, et des grandes dames venues s'encanailler incognito. L'endroit fut transformée en caserne en 1815.
………
La chapelle des Porcherons qui était celle des cabaretiers se transforma en 1646 avec permis de l'archevêque de Gondi, moyennant réserve pour l'abbesse de Montmartre du droit qu'elle avait d'y nommer le bénéficiaire, sous le vocable Notre-Dame-de-Lorette cette petite église qui portait auparavant le nom de Saint-Jean-Porte-Latine. Pendant la révolution, les bâtiments avaient été confiqués et vendus en l'an IV .
Dénommée plus tard Notre Dame de Lorette l’église fut déplacée (construite par Hippolyte Lebas en 1823) comme chacun le sait un peu plus loin à la Croix des Martyrs. Les cuisiniers y avaient le siège de leur confrérie et au jour de la fête de leur patron :
Saint Honoré
Qui est honoré
Dans sa chapelle
Avec sa pelle…
Tout de blanc vêtu comme de pures épousées,
ils portaient en offrande un énorme pâté
d’où, au moment de l’élévation, s’échappaient des volées de pinsons.
Sous Napoléon III on n’aimait pas les mots grivois, le vocable Coquenard fut remplacer pour y substituer le nom plus banal de rue Rodier. La cité Rodier existait déjà depuis l’établissement des abattoirs de Montmartre. C’est en 1897, que l’impasse Coquenard fut alignée et percée. C’est de ces complications que subsistent les erreurs commises aujourd’hui quand on évoque ces lieux. En clair : la rue Neuve-Coquenard est aujourd’hui la rue Lamartine (dont le nom existe depuis le 16 mars 1848), la rue Coquenard est la rue Rodier. Pour compliquer un peu les choses: Elle fut ouverte en 1833 sur une largeur de 7,50 m, et portait le nom de cité Rodier (Juliette Drouet yvécut vers 1848). Par décret du 30 décembre 1873, depuis les numéros (conduisant des abattoirs de Montmartre) 9 et 10 inclus jusqu'à la rue de la Tour d'Auvergne. Alignements (non retenus au POS). Déc. du 30 décembre 1873, depuis les numéros 2 et 9 inclus jusqu'à la rue Tour d'Auvergne sauf sur une longueur de 5 m environ après la limite séparative des numéros 6 et 10. Décret du 11 octobre 1850, pour la partie basse. Le numérotage actuel a été fixé par arrêté du 19 juin 1877. L'arrêté du 1er février 1877 réunissait la rue Neuve Coquenard, comprise entre les rue de Maubeuge et de la Tour d'Auvergne, à la rue Rodier, comprise entre la Tour d'Auvergne et de l'avenue Trudaine. Comme pour toutes les rue ayant changé de nom au XIX° siècles, les habitants du quartier et les archives ont conservé l'ancien patronyme pendant plusieurs dizaines d'années.
14:11 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : brutus, coquenard, lamartine, martyrs | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
02/02/2009
Les célébrités de la rue Bellefond
Par Bernard Vassor
09:42 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/12/2008
LE MARCHAND DE COULEURS 48 RUE DE L'ARBRE SEC, DANS L'HOTEL DE SAINT-ROMAN. Suite....
PAR BERNARD VASSOR
21:53 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Paris disparu :le 90 rue Saint-Denis
Par Bernard Vassor
"Le Paris actuel n’a aucune physionomie générale.
C’est une collection d’échantillons de plusieurs siècles,
et les plus beaux ont disparu."
Victor Hugo, Notre Dame de Paris 1831
.........
Cette maison, de la Renaissance, était situé à l'époque au 90 rue Saint-Denis, aujourd'hui entre le 34 et le 36 près de la rue de la Reynie, la maison faisant l'angle, démolie elle aussi, était à l'enseigne du Chat Noir, la maison natale de Scribe qui fut reconstruite sur le trottoir d'en face.
A la renaissance, la maison était située face à une des entrées du cimetiere des Innocents.
Ces maisons ont été démolies par la grâce du "baron" Haussmann en 1855-1856, qui, par soucis d'uniformisation, réussit à effacer toute trace d'un passé architectural ancien. L'immeuble mitoyen avait été démoli en 1846, sous le fallacieux préxte de vétusté, comme nous le constatons encore aujourd'hui, les édiles de la Ville de Paris, ne sont pas toujours très...vigilants, pour rester sobre.
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Paris disparu : la rue Pirouette
Cette rue porta au moyen-âge le nom de Thourouanne, du nom d'un archidiacre de Paris, Adam, évêque de Thérouanne ou Tyroie, dun fief du même nom au territoire des Champeaux au XII° siècle. Puis le nom fut remplacé par Pétonnet, Petonnet-en-Tyroie, Pirouet et enfin en 1501 rue Pirouette. Ce nom venait de la pirouette que l'on faisait subir aux suppliciés exposés au pilori des Halles qui se trouvait au débouché de la rue Pirouette, débouchant sur le carreau de la Halle au marché aux poissons. La rue prolongeait la rue de la Petite Truanderie.
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05/12/2008
"Fort Chabrol" un anthroponyme"...La rue Chabrol et Marie Laurencin
Par Bernard Vassor
Marie Laurencin
Un certain comte Charpentier avait obtenu par une ordonnance royale le 29 mai 1822, une autorisation d'ouvrir une rue sur ses terrains.:
"A autorisé M. le comte Charpentier à ouvrir sur ses terrains une rue de 12 mètres de largeur pour communiquer de la rue du Faubourg Poissonnoière, vis à vis la rue Bellefond au faubourg Saint Denis. Sur les 12 mètres auxquels la largeur de la rue est fixée, le comte Charpentier fournira 10 mètres sur toute la longueur de sa propriété; le surplus lui sera payé à raison de 7francs 86 centimes le mètre carré. Cette rue fut immédiatement tracée et reçut en vertu d'une décision ministérielle du 1 juillet suivant le nom de rue Chabrol*"
(J'ignore à quelle date, la particule "de" lui fut ajoutée)
.....
Puis en 1826 est ouverte la rue Neuve-Chabrol, sans autorisation sur des terrains appartenant à Mme de Bellecôte et messieurs Chobert et Philippon; terrains avetés au comte Charpentier, qui provenaient de l'ancienne foire Saint-Laurent. Un arrêté du 7 décembre 1840, prescrivit l'établissement d'une barrière de clôture aux extrémités de cette rue qui formait le prolongement de la rue Chabrol. En 1830, après la révolution les habitants débaptisèrent la rue pour lui donner celui du nouveau préfet de la Seine M.Delaborde. Le 12 août 1835, une décision ministérielle signée Gasparinlui rend son nom premier. Le 10 octobre 1836 on procèda à la régularisation du numérotage, et les constructions riveraines furent alignées.
La notoriété de cette voie lui vient d'un fait-divers tristement célèbre. Jules Guerin; un journaliste violemment antisémite et anti-maçonnique, pour échapper la police qui voulait l'arrêter, se réfugia dans les locaux du 51 de la rue Chabrol et soutint un véritable siège, dans les locaux de l'organe de presse du "Grand Occident de France" et du journal "L'Antijuif",qui se barricada, avec 12 hommes, Jules Guérin. Cet anti-dreyfusard était aussi le directeur de "L'Antijuif", un journal qui pouvait vendre jusqu'à 120.000 numéros par semaine. Le siège dura du le 13 août 1899, jusqu'au 21 septembre. Jules Guérin qui avait voulu fomenter un coup d'état tint pendant 5 semaines. La police pour venir à bout des assiégés avait fait couper l'eau et le gaz. Guérin et ses amis se rendirentt le 21 septembre au matin, alors que la police se préparait à donner l'assaut. L'appellation "Fort Chabrol" devait ainsi entrer dans l'histoire et dans le vocabulaire courant, sans toutefois que ceux qui utilisent cet anthroponyme, n'en connaissent la signification.
Marie Laurencin est née à Paris le 31 octobre 1885 d'un père inconnu et d'une mère employée de maison, jeune domestique séduite par son patron qui était marié. Ce père, homme politique, n'abandonne toutefois ni sa maîtresse, ni son enfant, dont il assume financièrement l'éducation. Marie fait des études exceptionnelles pour une fille de l'époque au lycée Lamartine. Goûtant peu la théorie, elle prit des cours de peinture sur porcelaine à Sèvres puis de dessin à l'école de la Ville de Paris, et à l'académie Humbert où elle rencontre Georges Braque.
Elle meurt le 8 juin 1956 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père lachaise.dans une robe blanche tenant dans une main une rose et dans l'autre une lettre d'amour de Guillaume Apollinaire. Elle emporta dans sa tombe une lettre d’amour écrite par Guillaume Apollinaire :
La Chanson du Mal-Aimé :
...Mais moi j'ai le coeur aussi gros
Qu'un cul de dame damascène
O mon amour je t'aimais trop
Et maintenant j'ai trop de peine
Les sept épées hors du fourreau
Sept épées de mélancolie
Sans morfil ô claires douleurs
Sont dans mon coeur et la folie
Veux raisonner pour mon malheur
10:32 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/10/2008
LES LORETTES DU PASSAGE LAFFERIERE
PAR BERNARD VASSOR
09:47 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : louis-marie de lafferrière-l'evêque, gavarni, goncourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/10/2008
DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT : UNE MAISON ET UN GRAND TERRAIN A VENDRE, UN PLACEMENT A LONG TERME !!!
PAR BERNARD VASSOR
09:52 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : dué de la boulaye, marie taglioni, george sand, chopin, malibran, jean-louis magny, pauline viardot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : RUE BERGERE
PAR BERNARD VASSOR
12:51 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : le normand de mezieres, mademoiselle georges, le normand d'etiolles, pompadour, baron hottinger | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : UNE MAISON D'EPILATION EN 1850, CHEZ Mme MARIANA
PAR BERNARD VASSOR
21:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Mme Mariana, rue des Gravois, chemin le long des fossés conduisant à Saint-Denis, rue de Clery | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : A LOUER DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR
Photographie Esther Abbou. D.R.
17:45 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : DELOFFRE, madamùe Georges | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : QUELQUES BIENS IMMOBILIERS A ACHETER OU A LOUER DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Ces deux auberges sont des lieux de plaisirs, tout comme la rue des Martyrs qui porte bien mal son nom, car elle est peuplée de "petites maisons" autrement dit des maisons de campagne hors de Paris destinées aux grands de ce monde pour satisfaire aux exigences de leur vie extra-conjugale.
......
A louer :
Rue Grange-Batelière, c'est entre cour et jardin, donnant sur la Porte Richelieu, composée de deux corps de logis. Il y a plusieurs remises et une écurie pour huit chevaux. S'adresser sur place Pour la Saint-Jean.
..........................
Une maison à porte cochère est à louer au coin de la rue du faubourg Montmartre et du boulevard du même nom.
On peut s'adresser à Monsieur Morinnotaire rue Montmartre, près de la rue de Cléri (sic).
...........
C'était un petit jardin, du côté d'la de la Chaussée d'Antin
UN CONSEIL QU'IL VOUS FAUT SUIVRE :
Bien régler sa machine à remonter le temps à la date de 1750.
A louer :
Pour Pâques, une maison à louer rue des Martyrs. Il y a une grande cour et un beau jardin. On peut la louer meublée ou non meublée, s'adresser au concierge de ladite maison.
PRES DU CABARET DU CELEBRE RAMPONNEAU :
Pour ceux qui l'ignoreraient, sur l'emplacement de ce lieu de débauche a été construite l'église de la Trinité.
10:17 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : RUE DES Martyrs, rue Grange Batelière, rue Saint-Lazare | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/09/2008
PARIS DISPARU : LA MAISON DE "MADEMOISELLE" MOLIERE
PAR BERNARD VASSOR
Mise à jour le 15 septembre 2008.
Mathilde Huet, m'a apporté des précisions que vous trouverez à la fin de cet article.
que vous évoquez, se trouvait au 7 de la rue Dupuytren. Elle avait été fondée par 2 femmes dans les années 1830 et le père de Rosa Bonheur en fut nommé directeur peu après la révolution de 1848. Malheureusement il mourut en 1849, et c'est effectivement Rosa Bonheur (sa fille aînée) qui en devint directrice à partir de cette date. Cependant Rosa Bonheur s'étant installée en 1860 à Thomery (près de Fontainebleau), elle en laissa rapidement la direction à sa sœur Juliette également peintre...Je crois que cette école, du fait de sa vétusté, fut ensuite déplacée rue de Seine vers 1890 .
09:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Elisabeth-Armande-Clérinde-Claire Béjard, rue Dupuytren, Guérin d'Estriches, MOLIERE, Mlle Rosa Bonheur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg