20/04/2016
La mansarde de Béranger "rue de Bondy" dans le cinquième arrondissement de l'époque (aujourd'hui le dixième)
PAR BERNARD VASSOR
Sur l'air du Carnaval de Meissssonier Jean-Antoine 1783-1857 (qui était le compositeur guitariste, accompagnateur de chansons de Béranger)
Source BnF
http://data.bnf.fr/14843665/jean-antoine_meissonnier/
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Il est possible que la date d'aménagement dans "le grenier", se situe après la faillite de son père en 1798 ou 1800 si l'on en croit les premiers vers de la chanson ?
Le père de Béranger, qui fit tant de métiers, aurait fini par réussir dans les opérations de banque qu'il avait entreprises sous le Directoire. Ce fut l'une des crises financières dues à l'incapacité du gouvernement qui détermina sa ruine, et elle ne fut complète que parce que la plupart de ses débiteurs le trompèrent. Son naturel généreux et confiant fut réellement la principale cause de son infortune. « Il fut malheureux dans tout cela, lisons-nous dans une lettre particulière, écrite par un vieil ami de Béranger qui, plus âgé que lui, lui a survécu. Il a eu à supporter des escroqueries de la part d'individus auxquels il avait prêté de grosses sommes. Il a été volé sur un prêt de diamants qu'il avait gagé.
Une note du père de Béranger porte « Le 18 ventôse an X, Béranger, au bureau des hypothèques du département de la Seine, aux Petits-Pères", qui justifia de sa majorité et fit acte de nouveau domicile, rue Saint-Nicaise, numéro 486.
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Une lettre de sa "cousine" indique l'adresse suivante le 18 nivôse an 8 (1800) :
"Au citoyen Béranger fils, 78, boulevard Saint-Martin"
L'adresse qui figure dans "La Correspondance Béranger" est impossible, car comme le précise le dictionnaire des rues de 1816, la rue de Bondy qui se terminait rue du Faubourg Saint-Martin ne comprenait que 72 numéros pairs. Le boulevard Saint-Martin qui se trrouvait dans le cinquième arrondissement pour les numéros pairs; le dernier pair était la numéro 20... (les impairs étaient dans le sixième)
Il faut savoir que le numérotage des rues était continu, les numéros pairs se terminaient à la dernière maison de la rue, puis les numéos impairs se trouviaent à l'opposé de la rue pour se retrouver pour le dernier numéro impair, face au numéro 1 de la rue. Par exemple pour la rue de Bondy, en face du numéro 1 se trouvait le numéro 25. Pour compliquer encore un petit peu les transformations dans le temps pour l'aménagement de la place du Château d'Eau ont fait qu'une partie des maisons de cette rue ont été démolies. La rue aujourd'hui commence au numéro 26.
Serait-ce ce cinquième étage, de cet immeuble du 52 actuel de la rue René Boulanger à l'angle de la rue de Lancry ?
Là aussi l'auteur de cet article s'emmêle les pinceaux !!! D'abord la rue de Lancry n'existait pas encore, elle s'appelait à l'époque rue de la Grange-auxBelles.
Béranger est né à Paris le samedi 19 août 1780, sur l'ancienne paroisse Saint-Sauveur, dans l'une des maisons de la rue Montorgueil qui ont été démolies vers 1848 pour faire place au Parc aux Huîtres. Son père, Jean-François de Béranger, né à Flamicourt, près Péronne, le 7 décembre 1751, s'était marié le 10 août 1779 avec Marie-Jeanne Champy, fille du tailleur Pierre Champy; elle avait alors vingt ans, étant née le 4 avril 1759, et faisait le métier de modiste. Béranger est venu au monde, comme on le voit, deux ans après la mort de Voltaire et de Jean-JacquesRousseau, sous le ministère de Maurepas, de Vergennes et de Necker, au milieu de la guerre libératrice d'Amérique. Quand Béranger naquit, son père avait depuis longtemps déserté le ménage. Aimable, bon et généreux, mais du caractère le plus léger, vaniteux, insouciant et prodigue, il avait dissipé en cinq ou six mois les douze cents livres qui lui avaient été comptées en dot et quelque argent de la clientèle qu'il s'était faite en qualité de courtier (...)
Au mois de février 1780, il laissa sous le coup d'une saisie sa femme enceinte, et se réfugia en Belgique, puis en Hollande, où il vécut dans la plus grande misère jusqu'à ce qu'il put revenir
en France et chercher de petits travaux chez les notaires de la Picardie, puis un emploi d'homme d'affaires sur quelques grandes terres seigneuriales de l'Anjou, par exemple celles de la duchesse d'Estissac et celles du chapitre de la cathédrale d'Angers. II se faisait appeler Béranger de Mersix, et, au moment même où il manquait de tout à Bruxelles, au mois de mars 1780.(...),
C'est Béranger lui-même qui avait conservé les papiers d'ou on a tiré toutes ces indications, savoir, avec la généalogie rédigée par son père en 1780 :une lettre d'un de ses grands-oncles, curé de Quessy, près laFère, lettre datée du mois de juillet 1759 le contrat de mariage de Jean-Louis, « veuf de défunte Antoinette Pouillaude, » et de Marguerite Levasseur; l'acte de baptême de Jean-François, son père l'acte de mariage de son grand-père Champy; l'acte de baptême de sa mère, Marie-Jeanne Champv; le contrat de mariage de sa tante, Marie-Marguerite Paron le contrat de mariage de son père et de sa mère leur acte de mariage et son acte de baptême.
On sait comment fut élevé Béranger d'abord chez son grandpère Champy, lorsque son père eut disparu, et seulement quelques jours de temps en temps emmené chez elle par sa mère, qui avait été se loger dans la rue Notre-Dame-de-Nazareth,près du Temple; puis, en 1789, placé par son père, qui était revenu à Paris, dans une petite pension dirigée par l'abbé Chantereau, dans le haut du faubourg Saint-Antoine, rue des Boulets
Mise à jour le 19/04/2016 janvier 2016
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08/02/2016
SUITE : Mort du père Tanguy le 6 février 1894, Alice et Octave Mirbeau au secours de la veuve....
Par Bernard Vassor
Au musée RODIN
Le 6 février 1894 Julien Tanguy s'est éteint dans son arrière boutique qui lui servait de chambre à coucher du 9 rue Clausel.
Voici une lettre de la main de Mathilde, destinée au frère de Johana Bongerla femme de Théo, héritère des biens de son mari.
La fille du père Tanguy parle au nom de sa mère qui était analphabète :
Paris le 8 Fevrier 1894
Mon cher Mr. Bonger
Je vous ecrit cette lettre pour vous aprendre le malheur qui vient de marriver car je viens de perdre mon pauvre mari nous lavons mis en terre mercredi 7 Courant Je vous dirai quil etaient rentrer a l'hopital de lariboisiere le 9 janvier et il en est sortie le 5 février Pour venir rendre son dernier soupir chez lui la meme maladie que l'année derniere cétaient déclaré et notre medecin ne pouvant pas ce charger de le soigner Comme l'année derniére vue que cétaient la faire de la chirurgie il le fit transporter à l'hopital en lui disant quil fallait probablement subir une opérations et que ce netait pas chez nous que lon pourrai lui faire mais lon ne nous disaient pas ce qui l avait il nous lont gardé juste 4 semaine il ne lui ont rien fait dutout lennuie la gagné et il a voulu absolument revenir à la maison. et c'est au bout de ce temps que le chirurgien en chef en lui disant que mon mari voulait absolument revenir qui nous a dit vous pouvez lemmener chez vous il ny a rien a faire il avait une tumeur dans laine et sa gagne le ventre il etait trop agé pour subir une opérations il a éte six semaine sans manger rien dutout ils ne prenait quun peut de bouillon et de lait ah le pauvre père tanguy il a bien souffert il étaient devenu a rien du tout mais mon cher Monsieur Bonger nous sommes heureux tout les trois de la voir vue mourir chez nous il nous disaient qui ne voulait pas mourir a l'hopital. Quand au reste Monsieur Bonger vous connaissez ma situations depuis longtemps tant qua vos tableaux il sont a la maison jusquau mois doctobre Si mes enfants ne continue pas le commerce Je vous dirai que nous n'avons pas vandu dautre tableaux Nous esperons avoir votre visite au beaux temps prochain cher Monsieur veuillez avoir lobligeance de présenter tout nos respect a votre Dame de notre part ainsi qua madame Vanghog. Monsieur je sais que vous avez la liste de vos tableaux chez vous tant qua nous je ne sais si nous avons le double je ne men suis pas encore occupé.Recevez Monsieur mes sincere Salutations
femme Vve Tanguy
mes enfants se joignent amoi pour vous offrir toute leur reconnaissance et amitié.
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JE DOIS DES REMERCIEMENT A MADAME FIEKE PABST DU VAN GOGH MUSEUM QUI M'A AIMABLEMENT TRANSMIS CES DOCUMENTS.
Dans une autre lettre le 15 février :
cher Monsieur Bonger vous savez quen perdant mon mari j aie tout perdu et je suis a la vieille de tomber dans la plus profonde misère car vous savez que nous n avons pas déconomie Je crois avoir pour protecteur Monsieur Octave mirbeau qui comme vous allez le voir a fait un si bel article au sujet de mon mari Dans lecho de paris car c'est trés genti de sa part et je vous envoie le journal pour que vous en preniez lecture jaie eue l'honneur d'avoir eue la visite de Madame Mirbeau et elle ma promis que son mari s'interresserai a moi Je vous pris de croire monsieur que j aie beaucoup de chargrin et que je perd bien mes forces mais heureusement que jaie mes enfants avec moi dont je n aie pas a me plaindre je suis toujours moins seul cher Monsieur a bientot le plaisir De vous voir ou si non une réponse le plutot possible bien des choses a votre dame ainsi qua madame Vangohg. je ne lui ait pas écrit vue que je naie pas son adresse recevez Mr mes respect bien sincère votre toute Devouée Veuve Tanguy
9 rue Clauzel.
La réserve du 9 rue Clausel....
A SUIVRE / Le rôle d'Alice Mirbeau que j'avais injustement traitée de Xanthippe !!!
Débutons par le côté obscur de la vie d'Alice Mirbeau ( 849-1931) :
Est née Alice, Augustine-Alexandrine Toulet, dite Alice Regnault. Après avoir bénéficié d'une bonne éducation, elle épouse Jules Renard (aucun rapport), un fabricant d'outils dont elle aura un enfant. Après le décès de son mari, elle perd la garde de son fils pour "conduite irrégulière". Elle se lance alors dans une carrière théâtrale, mais reste cantonnée dans des rôles de second ordre. Néanmoins sa position lui permet unee seconde carrière dans la "haute bicherie" qui lui permet d'obtenir une petite fortune habilement placée dans des immeubles de la région parisienne. Après un bref passage dans le journalisme et la publication de mauvais romans. Elle rencontre en 1884 Octave Mirbeau qui va l'épouser discrètement, lui donnant ainsi une certaine respectabilité. Cependant le couple va traverser une grave crise zen raison de la volonté castratrice d'Alice provoquant chez Octave une peur panique de son épouse.
En témoigne la lettre de Mirbeeau adressée à Julien Tanguy le 1er avril 1891, pour lui demander de lui envoyer un courrier lui indiquant qu'en guise de remerciements des articles faits en faveur du"peintre incompris et malheureux" il lui fait don de deux toiles de Vincent :"Les Iris" et "Les Tournesols". Dans cette même missive Mirbeau lui indique la marche à suivre pour se faire payer les 2 toiles pour la somme de 500 francs plus les frais de port (100 francs). Ces toiles seront revendues au marchand de tableaux Bernheim en 1912 pour 90 000 francs soit selon Pierre Michel, 150 fois le montant de la somme versée au père Tanguy.
Octave Mirbeau, correspondance générale, tome deuxième, édition l'Age d'Homme, janvier 2005.
Edition établie et annotée par Pierre Michel et Jean-François Nivet.
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La dernière chose et pas la moindre à mettre au débit d'Alice ,
c'est la fabrication après la mort de son mari d'un faux testament politique rédigé avec l'aide de la "girouette" et renégat Gustave Hervé (1871-1944), passée de l'anarchie antimilitariste au fascisme militant. Le discours qu'il prononce sur la tombe d'Octave Mirbeau ne fait pas illusion
http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/index.php?option...
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L'autre visage plus positif d'Alice.
Paris le 8 Fevrier 1894
Mon cher Mr. Bonger
Je vous ecrit cette lettre pour vous aprendre le malheur qui vient de marriver car je viens de perdre mon pauvre mari nous lavons mis en terre mercredi 7 Courant Je vous dirai quil etaient rentrer a l'hopital de la riboisiere le 9 janvieret il en est sortie le 5 février Pour venir rendre son dernier soupir chez lui la meme maladie que l'année derniere cétaient déclaré et notre medecin ne pouvant pas ce charger de le soigner Comme l'année derniére vue que cétaient la faire de la
chirurgie il le fit transporter à l'hopital en lui disant quil
fallait probablement subir une opérations et que ce netait
pas chez nous que lon pourrai lui faire mais lon ne nous disaient pas ce qui l avait il nous lont gardé juste 4 semaine il ne lui ont rien fait dutout lennuie la gagné et il a voulu absolument revenir à la maison.et c'est au bout de ce temps
que le chirurgien en chef en lui disant que mon mari voulait
absolument revenir qui nous a dit vous pouvez lemmener chez vous il ny a rien a faire il avait une tumeur dans laine et sa
gagne le ventre il etait trop agé pour subir une opérations
il a éte six semaine sans manger rien dutout ils ne prenait quun peut de bouillon et de lait ah le pauvre père tanguy il a bien souffert il étaient devenu a rien du tout mais mon cher Monsieur Bonger nous sommes heureux tout les trois de la voir vue mourir chez nous il nous disaient qui ne voulait pas mourir a l'hopital. Quand au reste Monsieur Bonger vous
connaissez ma situations depuis longtemps tant qua vos tableaux il sont a la maison jusquau mois doctobre Si mes enfants ne continue pas le commerce Je vous dirai que nous n'avons pas vandu dautre tableaux Nous esperons avoir votre
visite au beaux temps prochain cher Monsieur veuillez avoir
lobligeance de présenter tout nos respect a votre Dame de notre part ainsi qua madame Vanghog.
Monsieur je sais que vous avez la liste de vos tableaux chez vous tant qua nous je ne sais si nous avons le double
je ne men suis pas encore occupé.Recevez Monsieur
mes sincere Salutations femme Vve Tanguy
mes enfants se joignent amoi pour vous offrir toute leur reconnaissance et amitié.
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Une semaine plus tard, la veuve Tanguy signale la visite de la femme de Mirbeau qui lui annonce qu'elle fera tout son possible pour lui venir en aide :
Madame Mirbeau et elle ma promis que son mari s'interresserai a moi Je vous pris de croire monsieur que j aie beaucoup de chargrin et que je perd bien mes forces mais heureusement que jaie mes enfants avec moi dont je n aie pas a me plaindre je suis toujours moins seul cher Monsieur a bientot le plaisir De vous voir ou si non une réponse le plutot possible bien des (...)
Cette aide va se traduire par la création (idée partagée avec Maxime Maufra) d'un comité de soutien pour l'organisation d'une vente publique. Alice va alors se donner à fond dans le comité d'organisation dont la présidence sera confiée à Puvis de Chavanne. C'est Alice Mirbeau qui a été chargée d'enrôler Rodin dans cette aventure. Elle lui avait écrit le 25 février :
Vous n'avez certainement pas connu le père Tanguy (...) c'était un digne brave homme d'un coeur exquis, qui fournissait souvent sans argent de la couleur et des toiles à des peintres comme Renouar (sic), Pissarro, Monet, etc.. etc...Il se serait fait tuer pour quelques uns. Il vient de mourir et laisse une veuve de 74 ans sans ressource (...)
La réponse de Rodin mérite d'être citée en entier :
A SUIVRE
La ven(te, qui initialement devait se dérouler dans la galerie de Georges Petit, se tint en fait le 2 juin 1894 à l'Hôtel Drouot.Le montant de cette vente fut dérisoire, les frais déduits, il ne resta que 10 000 francs à la veuve Tanguy. Une letttre édifiante nous renseigne sur le rôle des marchands de tableaux coalisés pour empêcher les enchères de monter, afin de se répartir après la vente des bénéffices occasionnés, selon le système bien connu de "la Révision"
Monsieur Bonger tant q'uau tableaux de Cézanne nous vous avons donné La préference et nous n'avons pas changé didée mais nous voudrions bien le garder un peut et tout le monde le trouve très golie malheureusement Pour nous se sont tout les marchand de tablaux qui se sont associé à la vente Pour les avoir à très bon marché et malheureusement J aie été prévenu trop tard car nous les aurions racheté et se nomme Vollard marchand de tableaux a l'heure quil est ne veut pas vandre un Cézanne à moins de fr 800 et une petite toile mais ne croyez pas que je vous dit cela pour ne pas vous la donner et aussitot que nous serons décidé je vous enverrai un mot Cher Monsieur ma mère se joint a moi pour vous dire bien des choses ainsi qua votre dame Récevez Monsieur des respect les plus distingué
Madame Chenu 9
rue Norvins montmartre.
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La "révision" consiste dans une vente publique à refaire la vente entre confrères d'objets mis aux enchères et volontairement sous-évalués. Des marchandsse mettent d'accord avant une vente pour se rencontrer dans un endroit discret pour inscrire sur un petit papier une somme qui servira de base à une répartition selon un mode très simple. Le plus fort montant récolte l'objet mis en vente, mais il doit payer aux autres complices la différence entre son enchère et celle des autres participants.
De telles pratiques n'existent plus aujourd'hui, enfin....presque.
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Pour en terminer avec le crédit accordé à Alice, s'engagera résoluement aux côtés de son mari pour la défense du capitaine Dreyfus.
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05/02/2016
Oke We Me, l'indienne Ioway....Gautier, Nerval, Sand, Baudelaire en visite au zoo humain de la salle Valentino en 1845
Par Bernard Vassor
Article commencé sur ce blog il y a 10 ans !
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/11/...
Théophile Gautier dans "La Presse"
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Gérard de Nervavl 3 mois plus tard :
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George Sand, en compgnie de Chopin et de son fils Maurice se rend le 29 mai 1845 à cette exposition
George SAND SAUVAGES DE PARIS.pdf : Dans "Le Diable à Paris
A SUIVRE....
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03/02/2016
Le canal Saint-Martin
Par Bernard Vassor
Vue vers 1860, de la rue du faubourg du Temple en direction du pont de la Grange-aux-Belles.
Même point de vue le 1° février 2016.
Canal Saint-Martin Alfred Sisley 1870 ?
Alfred Sisley, le canal Saint-Martin vers 1870 ?
Canal Saint-Martin 1849, grilles de l'entrepot (source Gallica)
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Et encore, nous n'en sommes qu'aux fondations !!!
En complément de l'article de Jeannine Christophe
du site :
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01/02/2016
"COCHINAT-BAMBOULA, NOIR DEMON AU TEINT CHOCOLAT"
Par Bernard Vassor
"Victor Cochinat a un visage de cannibale, immense tignasse crépue, yeux pétillants de fauve, orbites très proches de la racine du nez, narines épatées, bouche démesurément large de pute aux grosses lèvres fardées, profondes fossettes subnasale et mentonnière." Chez les parnassiens, un ami de Rimbaud (Léon Valade) l'avait surnommé de façon très élégante, Cochinat-Bamboula. Le racisme le plus ordinaire régnait de façon décomplexée dans les milieux littéraires et artistiques.
Le bamboula danse la bamboula
Moi rédacteur couleur de houille
Donner récit comme ami blanc
Dit Cochinat et boum et vlan
Vite un pied qu'on chatouille
Troula lala....
Puisque Cochinat-Bamboula
Dont le dédain que rien n'allège
Écrase les lys et la neige,
De son mépris nous black-boula
Ci-contre, journal "La Lanterne"
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"Le racisme ordinaire qui prévalait en France à l'époque de l'expansion coloniale. Ce ton de supériorité ricanante qu'affectent les blancs de la métropole envers les noirs, c'est celui qu'exprime Léon Valade dans ses vers sur les Vilains-Bonshommes. Relisons le quatrain qui tend à ridiculiser le journaliste martiniquais ."
Mort à Fort-de-France en octobre 1886. Avocat, puis journaliste au Journal des Antilles, à La Liberté de la Martinique, fut nommé substitut à Saint-Pierre en 1848 avant d'être destitué au coup d'Etat. Il dirigea ensuite Le Journal de Rouen, donnant au Figaro, au Diogène, au Tintamare, à La Liberté, au Siècle des articles littéraires et politiques. Rédacteur du Petit Journal dès sa fondation, il finit conservateur de la Bibliothèque de Fort-de-France (30 août 1884). Il a laissé entre autres "Lacenaire, ses crimes, son procès, sa mort, 1857." Cochinat est devenu "nègre" en un second sens du mot lorsqu'il s'est établi à Paris, en 1850, et qu'Alexandre Dumas l'a pris pour secrétaire. Bien que l'illustre romancier fût né à Villers-Cotterêts, il était lui aussi d'origine antillaise par son père le général de Bonaparte, né à Saint-Domingue. Alexandre Dumas père le recommanda pour lui faire obtenir un poste au Figaro.
...................
Alexandre Dumas fils se distingua de son père une nouvelle fois en
soulignant la couleur foncée de l'ami de son père.
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Verlaine plus insidieusement dans un courrier adressé à son biographe et ami
Edmond Lepelletier :
Rappelons aussi que André Gill rejoignit les dîners des "Vilains bonshommes" après la Commune de Paris
A SUIVRE....
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30/01/2016
Jacques Boé dit "JASMIN" : Poète prolétaire, coupeur de cheveux et perruquier.
PAR BERNARD VASSOR
Né et mort à Agen (6 mars 1798- 4 octobre 1864)
Il fut encensé à la fois par Nodier Sainte-Beuve et Mistral.
JASMIN (Jaquou), ou JANSMIN, poète français, né à Agen, le 6 mars 1798, et fils d'un tailleur, embrassa l'état de perruquier, auquel, malgré ses succès poétiques, il est resté toujours fidèle, se vantant de faire ainsi, d'une façon ou de l'autre, la barbe à tous ses confrères. Il débuta, en 1825, par une pièce de vers en langage agénois, intitulée Mecal mouri (Il me faut mourir). Depuis, il a donné une série de poèmes qui l'ont rendu célèbre, non-seulement dans sa province et en France, mais dans toute l'Europe, et qui lui ont valu des présents de toutes les villes méridionales, des prix aux Académies de Toulouse et de Bordeaux. (...)
Promu officier de la Légion d'honneur, il fut nomme chevalier de l'Ordre royal d'Isabelle la catholique et reçut du pape Pie IX la croix de Grégoire le Grand. Agen le 4 octobre 1864. Sa mort a été pour le Midi comme un deuil national, et on lui a fait de pompeuses funérailles.
A SUIVRE....
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28/01/2016
Un chansonnier, romancier, auteur dramatique : Charles Bataille (un lit à l'hôpital des fous)
PAR BERNARD VASSOR
Joyeux enfants de la Bohême,
Rions du sort et de ses coups 1
La société qui nous aime,
Nous garde pour l'heure suprême,
Quand même,
A tous,
Un lit à l'hôpital des fousI
Charles Bataille 1831-1868. Fils d'un gros cultivateur des environs de Chartres...
BATAILLE (Charles), littérateur français, né à Paris, en 1831, mort en 1868 le vendredi 11 décembre 1868,s'est fait une certaine réputation comme romancier et comme auteur dramatique par des ouvrages peu nombreux mais favorablement accueillis. Au théâtre, il adonné, en collaboration avec M. Amédée Rolland, l'Usurier de village (Odéon, 4 mai 1859), qui eut un succès prolongé. Comme romancier, il a publié, avec M. E. Rasetti, Antoine Quérard (1862, 2 vol. in-18), annoncé comme première partie d'une série de "drames de village, » II a fait paraître en outre: les Nouveaux mondes, poèmes périodiques, le Monde interlope (1859, in-18); le Mouvement italien, Victor-Emmanuel et Ganbaldi (1860, broch. in-8); le Cas de M. de Mirecourt 1862, (in-32). M. Charles Bataille est mort dans une maison de santé, près de Paris, le 10 décembre 1868 (en réalité, c'est dans la maison de la rue de Picpus, peut-être celle où Gérard eut sa première grande crise à son retour de Vienne ?)
C'est lui qui fut chargé de rédiger pour le CHARIVARI, la nécrologie de Charles Baudelaire du 7 septembre 1867. Charles Bataille mourra presque dans les même conditions un petit plus d'un an plus tard.
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Charles BATAILLE [1831-1868], publiciste, ami de Nadar et de Noël Parfait, mort fou. LAS, Clamart, 3 septembre 1867, à son « cher Ménoff » [l’écrivain russe Nicolas de Séménow (1835-1881), lié aux félibres] ; 1 p. 1/3 in-8°. Il trouve à sa lettre au retour d’un voyage d’un mois à Pontgouin en Beauce avec toute sa maisonnée. « J’ai, dans ce Pontgouin, unevieille bonne femme de mère qui vit dans ces préjugés que lorsque l’on a un garçon de trois ans – ce qui est mon cas – et qu’on l’a reconnu, on doit épouser sa complice dans la confection du dit moutard. On a donc épousé. » Il a lu le livre de Séménow et lui fait part de ses remarques critiques : « La femme de Gèvres, toute patricienne qu’elle soit, vient là dedans comme des cheveux sur un potage à la bisque. » Il n’a plus envie de faire du journalisme : « J’ai de ce métier là par-dessusles épaules. Je termine en ce moment un roman assez long pour l’Epoque. Je n’ai conservé qu’un seul courrier de Paris parsemaine, celui du Charivari. Cent-soixante-dix lignes ! – et quand il faut parler d’un volume qui t’a coûté tant de travail on adouze ou quinze lignes à lui donner. C’est chétif ! Tu les auras l’autre semaine, mn ami ; c’est-à-dire le samedi 15 courant.Tout le monde t’embrasse ici. Dis à nos braves félibres toute l’affection que je sens pour eux ? » Il demande des nouvelles de Victor Balaguer : « Ne lui est-il point arrivé malheur dans tous ces soulèvements de la Catalogne ? »…
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"Charles Bataille n'était pas riche de plus c'était un doux, un timide, que sa surdité très prononcée rendait plus timide encore. Il n'était pas homme à faire des démarches, à courir les éditeurs. à part la surdité, et encore n'était-elle très prononcée que lorsque Bataille le voulait bien le reste n'existe absolument pas Bataille, un doux, un timide, voilà qui a dû faire bien rire Aurélien Scholl qui l'a .connu comme moi. (...) était un passionné, un violent, prompt à s'emporter, son nom seul devait vous mettre en garde, puisque vous le connaissiez si peu et si mal."
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A SUIVRE...
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26/01/2016
Léo Lespes, un écrivain, fondateur de nombreux journaux. Mort à la Maison municipale de Santé Dubois, grâce à un secours accordé par la Société des Gens de Lettres
Par Bernard VASSOR
Napoléon Antoine Joseph dit Leo Lèspes.
Né à Bouchain (Nord) en 1815, mort à Paris en 1875 à la maison municipale de santé DUBOIS, 200 rue du faubourg Saint-Denis, où il fut accueilli, grâce à un secours accordé par la Société des Gens de Lettres, comme ce fut le cas pour de nombreux littérateurs miséreux.
Il a débuté en 1840 dans des petits journaux*sous le titre de "Commandeur", puis en 1862, il est un des fondateurs du "Petit Journal" qui sous sa direction va atteindre un tirage de plus de 200 000 exemplaires par jour !!! . Ses articles sont signés Timothée Trimm. Il a quitté le Petit Journal en 1869, puis il va semble-t-il végéter jusqu'à sa mort en 1875.
Dictionnaire des contemporains :
- Léo Lespès fut un des fondateurs et l'un des principaux collaborateurs du Petit Journal, qui parvint, en moins de deux ans, à un tirage de plus de 200 000 exemplaires et auquel il fournit sous le pseudonyme de Timothée Trimm, en guise de premier-Pans,un article quotidien de causerie, l'un de ses premiers éléments de succès. Au commencement de 1869, M. Léo Lespès quitta le Petit Journal pour écrire deux chroniques par jour au Petit Moniteur, dont l'administration lui offrait, a-t-on dit, les fabuleux appointements de 100 000 fr. par an. Il se sépara en 1873 de M. Dalloz et collabora pendant quelque temps à l'Evénement. – Il est mort à Paris, le 29 avril 1815. Parmi ses productions, plusieurs fois remaniées, on cite Histoires roses et noires (1842, in-32); les Mystères du Grand-Opéra (1843, in-8) Histoire à faire peur (1846, 2 vol. in-8);; les Soirées républicaines (1848 in-folio) Histoire républicaine et illustrée de la révolution de Février 1848 (1848); Paris dans un fauteuil (1854) les Veillées de la Saint-Sylvestre (1856) les Quatre coins de Paris (1863, in-18); les Filles de Barrabas (1864, in-4); Avant de souffler sa bougie (1865, m-18) Spectacles vus de ma fenétre (1866, in-18); Promenades dans Paris (1867, ;n-18), etc. sans compter une foule d'articles et feuilletons fournis aux journaux qu'il a fondés ou dirigés, tels que la Revue des marchands de vin, le Magasin des familles, le Journal des loteries, la Presse théâtrale, le Journal monstre, etc.
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- Nous pouvons nous demander à la lecture de ces témoignages, comment il se fait qu'à la fin de sa vie Léo Léspès se soit retrouvé dans le plus grand dénuement ?.
A lire un ouvrage indispensable :
Les Bohèmes, 1840 1870, une antologie réalisée et annotée par Jean-Didier Wagneur et Françoise Cestor, éditions Champ Vallon.
ISBN 978 2 87673 7
A SUIVRE.....
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25/01/2016
Le poète FELIX ARVERS à "la maison municipale de Santé Dubois"
PAR BERNARD VASSOR
Première partie d'une série d'articles concernant des écrivains hospitalisés à "L'Hospice Dubois"
LA SOCIETE DES GENS DE LETTRES ACCORDAIT DES SECOURS AUX LITTERATEURS DANS LE BESOIN
Edition originale de la plus grande rareté
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A partir des années 1830, Félix Arvers sera domicilié jusqu'à sa mort au 48 rue de Bondy (aujourd'hui rue René Boulanger.) dans le dixième arrondissement.
Félix Arvers, homme de lettres, grand prix d'honneur de 1825. dont quelques journaux avaient prématurément annoncé la mort, a succombe hier, après une longue et cruelle maladie, a la maison de santé, faubourg Saint-Denis, 110. Ses obsèques auront lieu dimanche 10 novembre, à huit heures et demie très précises du matin, en l'église Saint-Laurent, sa paroisse. On se réunira à la maison de santé.
A SUIVRE.....
Timothée Trimm a dû réclamer un secours de la Société des gens de lettres pour aller mourir dans un lit banal de la maison municipale de santé (Maison Dubois).
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23/01/2016
GERARD, le Ténébreux, le veuf, l'Inconsolé (ou presque...) à la conquète de très belle et envoûtante CAMILLE PLEYEL
Par Bernard Vassor
24 janvier, anniversaire de la mort de Gérard, pour un petit bonheur posthume avec "PANDORA".
Marie-Félicité-Denise Moke est née à Paris en 1811, elle est morte près de Bruxelles en 1875.
Son père était belge et sa mère (allemande), née Stegnitz, était marchande de toiles 137 rue Montmartre.
Son premier professeur de piano fut Jacques Herz. Sa précocité sucita l'étonnement général, si bien que revenue à Paris, elle devint l'élève du célèbre Kalkebrenner dont Chopin avait déclaré "qu'il était le seul pianiste dont je ne suis pas digne de délacer les souliers". Dès l'âge de 15 ans Marie était déjà comptée parmi les pianistes de premier ordre de son temps. Le très sourcilleux critique François-Joseph Fétis mentionne en conclusion d'une de ses notes critiques :
"J'ai entendu tous les pianistes célèbres(...) mais je déclare qu'aucun d'eux ne m'a donné , comme madame Pleyel, le sentiment de la perfection"
Marie-Félicité Moke a épousé Camille, né à Strasbourg (1792-1855) le fils aîné d'Ignace Pleyel, en 1831. 2 enfants sont nés de cette union qui fut rompue en 1835, Camille ne supportant plus les incartades de son épouse, le divorce étant interdit, il l'a répudiée cette année là). Les témoins de son temps lui attribuent de nombreuses liaisons nottamment avec le chef d'orchestre Ferdinand Hiller puis de 3 amis Alfred de Musset , Alfred Tattet et Félix Arvers en même temps ! Pour se venger de leur infortune, Tattet Arvers et Musset, envoyèrent chacun une mêche de cheveux de l'épouse infidèle à son mari. Gérard, quand il apprit cette aventure prononça cette prophétie, qui hélas se réalisa : "Ces trois hommes là mourront jeunes !!!"
Marie ensuite entreprit une longue tournée de concerts à travers l'Europe. Ce qui la conduisit pour ce qui concerne cette note à se produire à Vienne en 1839 et 1840.
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Hector Berlioz avait été fiancé à la coquette Marie-Félicité. De passage à la Villa-Médicis, le compositeur apprit le mariage de son inconstante et volage fiancée avec Camille Pleyel, l'héritier de la fabrique de piano de la rue Cadet. Ivre de jalousie, il fit l'acquisition d'un pistolet, avec l'intention de tuer sa promise dès son retour à Paris.. Fort heureusement, il ne mit pas son projet à exécution, ses velléités criminelles s'évanouirent au cours du voyage
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Gérard à Vienne :
Avant son départ Gérard avait renouvelé sa garde-robe grâce au crédit que lui avait accordé son tailleur Jean-Louis Arguyot (11 rue Neuve des Bons-Enfants, c'est au 13 de cette même rue la dernièe adresse de Gérard au moment de sa mort). Après 3 semaines de voyage, Gérard (avec le soutien du secrétaire de Guizot) arrive à Vienne le 19 décembre 1839 où il s'installe dans un faubourg populaire de Léopoldstach à l'hôtel "L'Aigle noir". Le timide admirateur, n'osait pas aborder l'objet de ses rêves les plus fous, bien que muni d'une lettre de recommandation de Jules Janin. Mais c'est une rencontre fortuite qui va mettre en présence Gérard et Marie Pleyel
Dans cette lettre de Marie Pleyel parafée "M" destinée à Jules Janin le 14 mai 1840
Marie ajoute : "Je lui ai bien souvent parlé de vous et quand j'étais triste de ne pas recevoir de vos nouvelles, il me consolait avec une parfaite bonté"
Et comme il est noté dans une thèse présentée par Chang Hwa PARK le 15 février 2012 : :
En 1839, chargé d’une mission politique, il quitte Paris, traverse la Suisse, passe par Constance, Lindau, Augsbourg, Munich et arrive Vienne. Il y séjourne de la minovembre 1839 au début mars 1840, et y rencontre surtout Franz Liszt et Marie Pleyel. Cette dernière semble lui avoir fourni le modèle de Pandora, femme fatale. Les quatre premiers chapitres de l’« Introduction » du Voyage en Orient sont la relation de ce voyage de 1839 de Paris à Vienne. Le séjour à Vienne est transposé surtout dans « Les Amours de Vienne » et Pandora.
https://bdr.u-paris10.fr/theses/internet/2012PA100046.pdf
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18/01/2016
Photographie d'un apache nommé RAVEL....
Par Bernard Vassor
Ce portrait a été réalisé alors que Maurice Ravel à la fin des années 1890, faisait partie d'un groupe d'artistes (dont les filles étaient exclues) et d'intellectuels qui portait le nom de "Club Apache". La guerre, en 1914 a mis fin à cette association.
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Cette épreuve a été tirée dans les ateliers de Pierre Petit rue Cadet. Accompagnée d'une dédicace à l'abbé Léonce Petit aumônier de l'Opéra lié aux Apaches, surnommé en raison de sa chevelure abondante "Tignasse de Loyala"
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16/01/2016
Le premier président de la République du Texas
PAR BERNARD VASSOR
Samuel Houston fut nommé général de l'armée texane pendant la guerre d'indépendance contre le dictateur mexicain Antonio de Santa Anna en 1835 au cours de laquelle il le captura en avril 1836. Sa victoire lui permit d'être élu 2 fois président de la République du Texas de 1836 à 1844. Jusqu'à ce que le Texas soit rattaché aux Etats-Unis en 1845. Il devint alors sénateur des Etats-Unis, puis fut ensuite élu gouverneur du Texas de 1859 à 1861. Quand les états du sud firent secssion Sam Houston, bien que possesseur d'esclaves et opposé à l'abomlitionisme, il refusa de signer son allégeance à la confédération, ce qui le conduisit à abandonner son poste de gouverneur.
A SUIVRE
18:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/01/2016
Quand Gérard de Nerval a fait son entrée chez Galimard....
Par Bernard Vassor
Vous devinez certainement qui était le peintre ami de Gérard qui occupait un atelier place Furstemberg au 8 ter....
Quand au peintre, sujet de la méprise, c'était Auguste Galimard, un élève de Ingres, l'ennemi intime de Delacroix !
Le tableau dont il est fait mention est :"La séduction sde Léda", toile qui fut achetée par Napoléon III qui l'offrit au roi Guillaume premier. Galimard fut aussi le direccteur de l'atelier de femmes Louise-Marie-Jeanne Hersent (1784-1862) domicilié au 22 rue Cassette.
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09/01/2016
Blessé Gérard de NERVAL se défendit en vain, face à Jules Janin qui lui avait consacré une fielleuse notice nécrologique en 1841.
Par Bernard Vassor
"Le Feuilleton" du 1er mars 1841.
Jules Janin.
Quelques temps avant , Gérard fut conduit à la suite d'une crise dans une "maison de correction" de la rue Picpus près de la barrière du trône au numéro 6. C'est une nommée Morel qui dirigeait cette institution inscrite sous le nom de "Veuve Marcel Ste-Colombe, maison établie depuis plus d'un sièclepour maladies mentales, vaste agréable et salubre; jardins, corps de logis pour dames enczeintes et maladies qui exigent des traitementqs particuliers". Gérard fut un mois plus tard transféré à Montmartre chez le docteur Esprit Blanche.
"Je ronge la lime, le Sphynx aveuglait ceux qui ne saisissaient pas le calembour (..)"
Extrait d'une lettre délirante que n'aurait pas désavouée un surréaliste, écrite le 7 mars 1841, lors de son séjour rue de Picpus.
Dans une autre lettre Gérard demande à son correspondant avec quel argent on l'a conduit dans la maison (à Picpus) où il séjourne et où sa dépense a été largement payée....
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Le même jour, la Revue de Paris à propos d'un aricle donné par Gérard 1 mois auparavant publiait cet avertissement :
La nouvelle, intitulée
les
AMOURS DE VIENNE
était signée du nom d'emprunt : Henri de Brégeas.
La suite de Les AMOURS DE VIENNE ne vit le jour que douze ans plus tard.
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ENFERMÉS !!!
C'est le cri de colère exprimé par le timide Gérard Labrunie après le venimeux article publié dans le Journal des Débats après l'internement du poète dans la Maison de santé du docteur Blanche à Montmartre. Ce pluriel : enfermés, inclut Antony Deschamps (1800-1869), un autre poète hospitalisé avec lui rue Norvin.
Jules Janin ne fit jamais paraître de rectification dans le Journal des débats.
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Paru en 1852
Gérard reprend en préhambule la nécro de Jules Janin.
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07/01/2016
Une autre vision de la mort de Gérard; Trop va qui dure ! De la Descente de la vallée de misère à l'escorcherie
Par Bernard Vassor
La Seine ce jour là rivière de Seine charriait des glaçons.
La dernière personne connue à avoir vu Gérard était Charles Asselineau avec qui il avait dîné, puis s'était attablé au Café de l'Epoque à l'angle du passage Véro-Dodat. A partir de cet instant nous perdons Gérard de vue.
Six heures du matin.
Le 26 janvier, c'est par une nuit glaciale, le thermomètre était descendu en dessous de moins 20 degrés, qu'en suivant l'ancienne rue Trop va qui dure en enfilant la rue de la Tuerie que l'on parvenait à l'odieux égoût qu"était la rue de la Vieille Lanterne parralèle au quai de Gèvre, mais formant un coude pour conduire au quai de la Seine, n'ayant qu'à peine 6 pieds de large. Tout près de l'enseigne du serrurier se trouvait un asile de où une logeuse de nuit à la corde, offrait l'hospitalité pour 4 sous. Interrogée par Roger de Beauvoir, la matrone a déclaré qu'elle n'avait pas reconnu un de ses habitués, mais, que vers 3 heures du matin, on avait frappé à sa porte : "vous comprenez, on a son monde, son va-et-vient, on ne s'inquiète pas des gens du dehors".
Selon certains témoins accourus après la découverte du pendu, il s'aperçurent que Gérard agitait la main droite.
Fallait-il le dépendre ? Non, c'est interdit, seul la police a le droit de dépendre un pendu....
Mais était-ce bien lui qui avait passé à son autour de la clé de l'enseigne le simple cordon de tablier dont les deux extrémités pendaient sur sa poitrine. Une autre version a circulé dans le cabaret faisant l'angle du quai de Gesvres.
Au bas de l'escalier de cette étroite ruelle conduisant à la Seine, au numéro 4 un homme posant presque le pied sur la dernière marche a été retrouvé pendu par le lacet blanc d'un tablier de femme à l'enseigne d'un serrurier qui s'appelait Boudet et, détail saugrenu, il portait son chapeau sur la tête. Gérard de Nerval se serait selon les uns suicidé, c'est l'opinion la plus répandue. D'autres, évoquent la possibilité que le poète ait été accroché à la grille par des escarpes qui l'avaient volé, ou bien qui le craignaient comme un suppot de la police.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/06/...
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05/01/2016
La première MENTION d'un pseudonyme de Gérard Labrunie: G. de Gerval....
Par Bernard Vassor
C'est curieusement par une coquille que le pseudonyme de Gérard Labrunie a été révélé pour la première fois.
Le journal annonce la parution d'un roman de Gérard : "Le canard de Vaucanson"à paraître en août-septembre.
"Ce Canard" s'est transformé en un Opéra-comique en 1 acte intitulé "L'Automate de Vaucanson" donné 3 ans plus tard en 1840.
Le même journal, dans la livraisson suivante a corrigé le tir :
A suivre
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03/01/2016
La très volage Marguerite "JENNY" COLON . La reine de Saba...
Par Bernard Vassor
Miniature sur ivoire signée Jules Vernet, portrait de "Jenny" à lâge de 15 ans.
Marguerite a vu le jour le 5 novembre 1808 à Boulogne-sur-Mer. Elle mourut à Paris le 5 juin 1842.
Toute jeune elle fut considérée comme un petit prodige. Srs parent la conduisirent dans la capitale où sa jeunesse, sa figure épanouie, la fraicheur de sa voix firent merveille et lui valurent les succès les plus flatteurs. Jusqu'au jour où un de ses camarades l'enleva et la conduisit à Londres pour l''épouser. Cette union fut de courte durée. Fatigués l'un de l'autre ils revinrent à Paris. Jenny débuta une nouvelle carrière aux "Variétés" qui lui permit dee connaître la période la plus glorieuse de sa carrière.
Blonde aux yeux bleus, mais la bouche un peu grande mais douée d'une voix fraîche et mélodieuse qui séduisait partout où elle se montrait. Chanteuse, comédienne elle débuta à l'opéra-comique dans une pièce écrite pour elle qui lui permit d'obtenir un triomphe. Elle épousa le flutiste solo Gabriel Leplus qui lui servit d'impressario. Après une tournée en ^rovince, elle se produisit pour la dernière fois à Bruxelles le 6 juin 1841. Elle revint à Paris usée, fatiguée et succomba le 5 juin 1842.
Son nom restera attaché pour l'éternité à celui de Nerval, bien que sa liaison (consommée) fut éphémère, de février 1838 jusqu'au 11 avril de la même année, jour où elle épousa le flûte-solo de l'Opéra-comique Louis-Marie-Gabriel LePlus en admettant que leurs relations se soient poursuivies jusque là...
Une question se pose toutefois : le divorce étant interdit, comment a-telle été autorisée à se remarier ?
Arsène Houssaye raconte que pendant cette courte période :
Je vis un matin arriver Gérard, les yeux rougis de larmes. C'était au plus beau temps de sa passion pour Jenny Colon (..) Elle ne le trompait que 2 ou 3 fois par semaine, mais elle le menaçait de le tromper tous les jours !
Nous lui connaissons de nombreux riches amants. Un article indiscret publié en 1833 révèle :
Jenny Colon eut poUr amant le banquier hollandais Hoppe, son infidélité à son égard amena la rupture.
Marguerite eut une liaison avec le mari de celle (Eugénie de Plunkett) qui incarna "La Dame aux caméliats" Joseph Doche. Cette liaison est attestée par une lettre non datée qu'elle lui écrivit :
Doche vous êtes un galant homme et je vous parle comme on parle à un galant homme (...) Une liaison que j'avais rompue vient de se renouer, je vous répète que j'ai été obligée de faire ce que j'ai fait. Ne m'accusez pas et conservez bien mon souvenir au fond de votre coeur"
Certains prétendent que cétait pour favoriser la carrière de Jenny, que Gérard fonda (avec Dumas) la revue théâtrale "LE MONDE DRAMATIQUE".
Quelques domiciles parisiens au gré de la fréquentation de ses amants :
1823, 6 rue Feydeau,
1824-1825, 5 rue Fromenteau
1826, 15 rue Traversière
1827, 8 rue Richelieu
1829, 2 rue Vivienne et passage Véro-Dodat
1830 10 rue Vivienne
1833 2 rue Hauteville
1835 rue Richelieu.
Dans l'annuaire de 1840 Madame J Colon-Leplus, artiste dramatique habite le 3 rue Saint-Fiacre.
A SUIVRE : Le lit de Marguerite de Valois
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23/12/2015
Quand Paris était à la campagne : le cabaret de la mère Marie.
Par Bernard Vassor
Paris n'avait en ce milieu du XIX° siècle, que 12 arrondissements. Il fallait traverser des chemins boueux pour parvenir à ce cabaret situé près le la barrière des Deux Moulins (barrière d'Ivry). Les maisons basses qui bordaient ces routes étaient bâties de platre, de pans de bois et de boue. Le dimanche, c'était une population de petites gens, de tanneurs de blanchisseuse de cotonnières et de chiffonniers qui venaient se divertir chez la mère Marie, un marchand de vin vivant sur une vieille réputation, bien meilleure que celle de ses concurents voisins.
La barrière des Deux-Moulins porte ce nom parce que elle a été établie a proximité de 2 moulins à vents. Cer quartier recèle un nombre considérable de guinguettes où affluent le dimance et le lundi, beaucoup d'hommes de rivière, de débardeurs, de déchireurs de bateaux et toute la fourmilière des industriels de Saint-Marceau. Les établissements insalubre y pullulent. C'est la campagne où se trouve le repaire des chiffoniers, des ravageurs, des écorcheurs et autres équarisseurs.
Sur des tables branlantes de bois vermoulu tombent parfois des baies d'acacias des ouvriers de tous sexe boivent joyeusement du vin aigrelet et savourent des gibelottes. On vient y chercher là l'oubli des misères de la mansarde et de l'atelier. Comme dans tous les cabarets, des ivrognes endiablés cherchent des querelles sous n'importe quel prétexte. Querelles bien vite éteinte quand le patron un géant d'un mètre quatre ving, montre ses muscles.
Gare des Deux-Moulins destinée à mettre à l'abri des glaces et des débordements de la Seine les bateaux
Un annuaire de Paris de 1846 mentionne non loin de là le bal des Vestales et le bal du Feu sacré boulevard de l'Hôpital.
Article écrit en collaboration avec mon ami Alfred Delvau.....
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20/12/2015
L'Arène athlétique de la rue Le Peletier, un lieu très prisé des littérateurs au milieu du XIX° xiècle
Par Bernard Vassor
Ci-contre James le nègre contre Louis Vincent.
Des spectateurs assidus parmi lesquels se pressaient, outre les frères Goncourt, Théophile Gautier, Alexandre Dumas père, le directeur du Figaro Henri de Villemessant, Théodore Barrière, venus encourager les athlètes s'affronter dans une arène recouverte de sable.
A la date du 15 septembre 1867, le Tintamarre se moque de la masquomanie alors en vogue à Paris. L'auteur de l'article estime que "le français étant un être essentiellement frivole il faut toujours qu'il s'amuse à quelque chose" et cite parmi les différentes manifestations de ces frivolités : "l'amazone masquée du bois de Boulogne, puis est venue la baigneuse de Trouville; puis enfin l'Hercule masqué des Arènes athlétiques". Cette Arène était une construction en bois située à l'époque au 31 rue Le Peletier (aujourd'hui peut-être le numéro 51). La durée de vie de cette baraque foraine a été très éphémère. Le même journal annonce le 5 avril 1868 la mort de cet établissement en ces termes :
Sur la démolition de l'Arène athlétique
Pleurez bourgeois--en vérité,
Le respect en nous se gangrène;
Au mépris de la royauté,
Voici que l'on abat l'arène.
Le tombeau-des-lutteurs
"L'Arène" de la rue Le Peletier fut le théâtre des premiers triomphes de "Marseille" le plus célèbre des Hercules de foire qui triompha dans toute la France avec pour inscription sur ses baraques : « 1er champion, à Paris, des Arènes athlétiques de la rue Le Peletier et des principales villes de France » Gustave Pessard mentionne : au 31 (rue Le Peletier) étaient en 1867 les Arènes athlétiques dans le genre de celles qui avaient eu un si grand succès en 1850 rue Montesquieu avec Arpin et Rabasson sous la direction du peintre Rodolphe Julian qui fonda l'Académie de peinture portant son nom. On y voyait combattre Marseille, le meunier de La Palud (village natal et tombeau de Julian), Pujol, Richaud, Bonnet et Alfred Cujaubert, le favori de ces dames surnommé le modèle parisien; c'est là que s'exhiba un certain Charavet le fameux lutteur masqué ( reconverti plus tard en médecin à Nice).
Rodolphe Julian, le fils de Sophie Favier (1810-1889) qui semble-t-il avait lui-même été un adepte de ces joutes herculéennes.
Mise à jour le 20/12/2015
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L'Arène athlétique de la rue Le Peletier
Par Bernard Vassor
A la date du 15 septembre 1867, le Tintamarre se moque de la masquomanie alors en vogue à Paris. L'auteur de l'article estime que "le français étant un être essentiellement frivole il faut toujours qu'il s'amuse à quelque chose" et cite parmi les différentes manifestations de ces frivolités : "l'amazone masquée du bois de Boulogne, puis est venue la baigneuse de Trouville; puis enfin l'Hercule masqué des Arènes athlétiques". Cette Arène était une construction en bois située à l'époque au 31 rue Le Peletier. La durée de vie de cette baraque foraine a été très éphémère. Le même journal annonce le 5 avril 1868 la mort de cet établissement en ces termes :
Sur la démolition de l'Arène athlétique
Pleurez bourgeois--en vérité,
Le respect en nous se gangrène;
Au mépris de la royauté,
Voici que l'on abat l'arène.
"L'Arène" de la rue Le Peletier fut le théâtre des premiers triomphes de "Marseille" le plus célèbre des Hercules de foire qui triompha dans toute la France avec pour inscription sur ses baraques : « 1er champion, à Paris, des Arènes athlétiques de la rue Le Peletier et des principales villes de France » Gustave Pessard mentionne : au 31 (rue Le Peletier) étaient en 1867 les Arènes athlétiques dans le genre de celles qui avaient eu un si grand succès en 1850 rue Montesquieu avec Arpin et Rabasson sous la direction du peintre Rodolphe Julian qui fonda l'Académie de peinture portant son nom. On y voyait combattre Marseille, Pujol, Richaud, Bonnet et Alfred le modèle parisien; c'est là que s'exhiba le fameux lutteur masqué.
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12/12/2015
Une bien curieuse affaire de travestis en 1793
Par Bernard Vassor
"Elle se faisait passer pour un jeune homme de la première réquisition qu'on poursuivait de tous les côtés; elle pria tous les membres de la famille qui l'admettoit dans sa société, de vouloir bien être discrets, de crainte qu'on ne l'arrêtât ; ce qu'elle obtint facilement, cette famille ne voulant pas mettre dans l'embarras un jeune homme qui avoit eu assez de confiance en elle pour lui faire un aveu de cette importance, qui d'ailleurs paraissait d'une faible complexion, et qu'elle pouvait présumer faisant des démarches pour obtenir son congé. Ce prétendu jeune nomme, au bout de quelques temps, se lia étroitement avec la fille de la maison, et si étroitement, qu'il finit par en devenir amoureux et par la demander en mariage à son père. Ce dernier, après s'être assuré que sa fille aimait vivement le jeune homme, et, en bon père, ne voulant pas contrarier les inclinations de son enfant, ne fit pas difficulté de consentir à son union avec ce jeune homme qui paraissait bien élevé et n'avoir contre lui que d'être de la réquisition et d'avoir abandonné ses drapeaux, mais excusable par son peu de force pour soutenir les fatigues de la guerre, motif qui ne tarderait pas à lui faire obtenir une exemption de service. Tout était arrêté pour la célébration du mariage " (...)
Le faux prétendant ayant commis l'indiscrétion de révéler à des intimes sa véritable qualité féministe eut la malchance queses propos furent rapportés à son futur beau-père, voulant sauver l'honneur de sa fille qui avec lui avait été abusée, se confia à un officier judiciaire qui fit saisir la prévenue et conduire en prison après un interrogatoirepar un jury d'accusation.
Vouloit-elle escroquer une dot considérable, et disparaître après l'avoir reçue? Voulait-elle enfin satisfaire une passion malheureuse que Diderot a si bien peinte? Les éclaircissemens qui résulteront de la précédure, dévoileront le vrai projet que cette fille avait conçu, et le résultat qu'elle s'en promettait Les détails de ce procès seront fort intéressant ....
Le tribunal de la Seine va se prononcer incessamment sur cette affaire !!!
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/12/2015
Les etoiles jaunes fantaisites pendant l'occupation et la collaboration
Par Bernard Vassor
Dans un carton des archives de la préfecture de Police des jeunes gens furent arrêtés par la police français pour avoir arboré des insignes jaunes en carton en guise de solidarité avec les juifs qui, eux étaient soumis à cette contrainte infamante. D'après certains rapports de police, il n'y avait pas que les "Zazou" qui s'étaient ainsi engagés à se moquer des autorités de la collaboration.
Nous voyons ci-dessus qu'une jeune femme âgée de 28 ans, Marie Lang, demeurant au 10 rue du Croissant a été interpelée par le chef adjoint de service financier de la police aux questions juive. La raison est la suivante : alors qu'elle promenait son chien boulevard des Italiens à qui elle avait accroché un insigne juif à son collier lors de son arrestation par le valeureux agent ALBERT AMIRAND, Marie arracha l'insigne, le froissa, et l'avala.
Nous ignorons tout des suites de cette affairee, mais nous savons que d'autres personnes dans le même cas furent envoyée à Drancy.
Un mois avant la rafle du Vel d'hiv, c'est un jeune garçon de 17 ans qui porte illégalement l'insigne "JUIF".
https://www.youtube.com/watch?v=nbo8BzM_BrY
A SUIVRE....
18:21 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg