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22/03/2007
MARCELIN DESBOUTIN GRANDEUR ET DECADENCE
Par Bernard Vassor
Nina et sa mère essayent d’encourager le grand artiste, ses amis les proscrits le voient, le réconfortent. Desboutin ne pourra jamais s’habituer aux sautes d’humeur de la température genevoise, pas d’avantage au caractère grincheux des gens d’ici, à leur ladrerie, leur avarice, leur mesquinerie. Il quitta notre ville en juillet 1872. Nina à son tour sent l’ennui la gagner. Quel silence soudain sous les arbres des Pâquis ! C’est que la plupart de ses bruyants amis ont dû quitter la pension des Charmettes.
Quelqu’un a vendu la mèche au père Lerou qui, stupéfait, a appris que ces jeunes viveurs, ces seigneurs fastueux et pleins d’or, d’entrain et de gaieté, n’étaient autre que des « Révolutionnaires ”. Ca n’a pas trainé et les Parisiens ont reçu congé. Toute la nichée s’est envolée, égaillée aux quatre coins de la cité et Nina, une fois de plus, cherche dans l’art les éternelles consolation qu’il prodigue toujours aux âmes en peine. Elle donne des concerts au Casino de Saint-Pierre où, quelques lustres plus tôt, se fit applaudir Liszt,"*
18:10 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
21/03/2007
RUE BERTON 15bis L'HOTEL DE LAMBALLE
Par Bernard Vassor
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'HOTEL CLISSON rue des archives
Par Bernard Vassor
13:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
POUR LES AMOUREUX DE PARIS : RETROSPECTIVE ATGET
- « On se souviendra de lui comme d'un historien de
- l'urbanisme, d'un véritable romantique, d'un
- amoureux de Paris, d'un Balzac de la
- caméra, dont l'œuvre nous permet
- de tisser une vaste tapisserie
- de la civilisation française. »
- Berenice Abbott
- ouverture le 27 mars 2007
- Sur le site Richelieu : 52 rue de Richelieu
- La Bibliothèque nationale de France
- Galerie de la photographie
- ouverture du 27 mars 2007 de 10h à 19h
- dimanche de 12h à 19h
- sauf lundi et jours fériés
08:37 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/03/2007
FONDACTION BORIS VIAN
Les membres de notre association sont invités par nos amis de
La Fondaction Boris Vian
qui organise avec le concours des
Amis de Jean Cocteau
au vernissage d'une exposition de peinture
et performance de danse
inspirées de
"Journal d'un désintoxiqué" de Jean Cocteau
OPIUM
Vendredi 23 mars 2007 à partir de 19 heures
Spectacle à 20 h 30
Ouverture de la galerie les 24 et 25 mars de 14 h 30 à 19 h
6 bis Cité Véron
75018 Paris
Parking place Clichy
Chorégraphie Pierre Lamoureux
contact Pierre Lamoureux 06 66 96 41 51
17:05 Publié dans Evènement | Tags : BORIS VIAN, Jean Cocteau | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
MARIE JADE, (Gabrielle Vien), ARMAND SEGUIN
Par Bernard Vassor
Marie Jade (1873-1907) de son véritable nom Gabrielle Vien, était la fille de la compagne de Charles Morice co-auteur avec Gauguin de Noa-Noa.
Son portrait Signé par Armand Seguin est resté inachévé. Il est au musée d'Orsay et son histoire mérite d'être racontée :
En 1893-1894, Morice conduisit Marie Jade et sa mère à l'atelier de Seguin 54 rue Lepic (c'était aussi l'adresse de Théo et Vincent Van Gogh 4 ans auparavant) pendant que sa mère jouait du piano, Marie assise sur un canapé, un bouquet de chrisanthèmes dans une coupe posait pour Armand Seguin. Cest alors que Gauguin entra dans l'atelier. Il regarda le travail de son élève il murmura :"Non, non, ça ne va pas......" puis, lui prenant la palette et le pinceau des mains, il ouvrit du bout de son pinceau, une fenêtre à droite du petit modèle, derrière laquelle il mit un paysage, afin de donner de l'air à la petite fille blonde et triste assise toute raide sur le bord du canapé....
Seguin ne reprit jamais cette étude. Le tableau a été acquis par le musée du Luxembourg en 1929 et est actuellement au musée d'Orsay.
Marie-Jade est considérée comme "esprit original, précurseur du surréalisme et du théâtre moderne"
13:50 Publié dans Les peintres | Tags : gauguin, armand seguin, charles morice, marie jade | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/03/2007
RUE DES MARTYRS, ANTONIN DUBOST, dit : "Le père la pudeur"
Par Bernard Vassor
16:45 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Jean Grave, Clemenceau, Mirbeau, Bernard Lazare, Paul Adam, Saint Grégoire de Nysse, Fénéon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MARIO VARGAS LLOSA, COLLOQUE INTERNATIONAL
CONGRES INTERNATIONAL MARIO VARGAS LLOSA
AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS
Marie-Madeleine Gladieu
de
L'UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE ARDENNES
UFR Lettres et Sciences humaines
Organise du 17 au 19 septembre 2007 :
SUITE
COLLOQUE_Mario_Vargas_Llosa.pdf
11:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
VICTOR HUGO, 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD L'HOTEL ROUSSEAU
Par Bernard Vassor
C'est en 1776 que l'architecte de l'hôtel de Salm (pavillon de la légion d'honneur)Pierre Rousseau se construisit ce petit hôtel. Il s'agit d'un pavillon carré, agrandi par la suite. Le peintre Edouard Picot en fit son atelier, Eugène Isabey prit sa suite après 1830.
............
L'aspect extérieur n'a pas changé, sauf les deux révèrbères encadrant la porte d'entrée, qui ont été enlevés. Il ne doit pas en être de même pour l'intérieur. L'hôtel, qui avait il y a deux ou trois ans avait été mis en vente, a subi de nombreux travaux. Inquiet de l'avenir de cette maison, j'ai suivi les travaux et vu des marteaux-piqueurs attaquer le sol carrelé d'époque. Le 25 septembre 1871, Paul Meurice (le secrétaire de Victor Hugo) loua pour lui, dans l'immeuble du 66 rue de La Rochefoucauld le premier étage sur cour. Mais comme l'appartement n'était pas prêt, Hugo s'installa pendant les travaux à l'hôtel Byron, rue Laffitte. C'est le 9 octobre 1871 qu'il emménagea. Juliette Drouet y loua un petit appartement 55 rue Pigalle, la maison juste en face. Totor vint l'y rejoindre plus tard.
http://vassorama.spaces.live.com/blog/cns!C32C7FF1FE41996...
10:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : victor hugo, rousseau, paul meurice, juliette drouet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/03/2007
LES PLEYEL, 9 RUE CADET, L'HOTEL CROMOT DUBOURG
Par Bernard Vassor
9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg (succession Dutuit)l'hôtel construit en 1766, a une façade à deux étages, sans sculptures ni clés de fenêtres avec seulement une corniche à modillons. La propriété en 1824, était entourée de jardins. C’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il était l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épousa Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois.
LIRE LA SUITE :
9_rue_Cadet_hôtel_Cromot_Dubourg_les_PLEYEL_suite.pdf
22:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : hôtel cromot du bourg, ignace pleyel, gabrielle lefèbvre, george sand, mozart, haydn, frédéric chopin | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
EVELYNE BLOCH-DANO UN SITE PLACE SOUS LE SIGNE DES MAISONS D'ECRIVAINS
La célèbre biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust nous donne sur son site l'actualité littéraire, l'annonce de colloques, de voyages d'études etc..
Aujourd’hui elle se lance dans une nouvelle aventure : l’Université populaire du goût, créée par Michel Onfray, à Argentan. Et elle publie La Biographe. Vous pourrez la rencontrer au salon du livre sur le stand Grasset le 27 mars 2007 à 18 h 30 pour : La biographe, éditions Grasset, 237 pages, paru le 1 février 2007.
10:20 Publié dans Evènement | Tags : Flora Tristan, madame Zola, Proust, Evelyne Bloch-Dano | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23 rue des Martyrs BALZAC CHEZ LAURENT-JAN
Par Bernard Vassor
Balzac s'est caché de ses créanciers chez son beau-frère l'ingénieur de Surville au 47 rue des Martyrs
09:16 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Balzac, de Surville, Laurent-Jan, docteur Ménière, Jacques-Antoine Manuel | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/03/2007
MAUPASSANT A LA TELEVISION
Dans l'hebdomadaire VSD numéro 1532 du9 janvier 2007, notre amie Noëlle Benhamou, docteur ès lettres, chercheuse au CNRS, spécialiste de Maupassant, auteur du site MAUPASSANTIANA nous donne un avis sur les téléfilms diffusés par FRANCE 2 :
"Une adaptation, c'est comme une traduction. Il faut que ce soit périodiquement ajusté au public, à l'actualité. C'est une manière de moderniser des oeuvres classiques, sans pour autant les réécrire (...) rester fidèle à l'intention de l'auteur, ne pas trahir son esprit, son exigence" Les extérieurs ont été tournés sur les lieux évoqués par Maupassant, à Paris ou en Normandie. Des recherches sur la langue du pays de Caux ont été menées afin de vérifier la prononciation de certains mots de patois.
Contrairement aux adaptations vulgaires et braillardes de Josée Dayan, la sobriété du jeu des acteurs nous donne envie d'attendre le prochain rendez-vous du mardi avec impatience.
17:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
AMELIE HELIE, DITE CASQUE D'OR, DE LA COURTILLE A LA RUE DE PROVENCE
Par Bernard Vassor
La "maison de Casque d'Or", ou plutôt la maison du chef de la bande Popincourt, le Corse Leca était située 44 rue des Cascades.
C'est au "Bal des Vaches", que Amélie Hélie surnommée Casque d'Or, rencontra un ouvrier-polisseur nommé Manda. Ce fut le coup-de-foudre, mais le salaire de l'ouvrier, ne suffisait pas au train de vie d'Amélie. Manda changea donc d'orientation et devint le chef de la bande des Orteaux. Le grand amour dura quatre ans, Casque d'or s'enticha de Leca avec qui elle s'installa. Manda fit tout pour la reprendre, et les deux bandes s'affrontèrent rue des Haies. Leca , blessé, fut hospitalisé à l'hôpital Tenon.
10:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Bouffes du Nord, Casque d'Or, Leca, Manda, Arthur Dupin, Alliot Clémentine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES ASILES DE NUIT "A LA CORDE"
08:56 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
PARIS DISPARU, LE PASSAGE DELORME
Par Bernard Vassor
08:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/03/2007
Jean-Jacques Liabeuf, un certain sens de l'honneur : Je ne suis pas un souteneur !!!
Par Bernard Vassor
jusqu'à la dernière goutte de mon sang,
je protesterai de mon innocence."
Jean-Jacques Liabeuf
UN SENS SACRE DE LA JUSTICE
Un jeune ouvrier cordonnier au chomage, après de menus larcins est interdit de séjour dans sa ville natale de Saint-Etienne. Il fut arrêté à Paris rue Aubry le Boucher et condamné à trois mois de prison, cent francs d'amende et cinq ans d'interdiction de séjour pour proxénétisme alors qu'il était semble-t-il d'après ses dires innocent. Il décida de se venger à sa sortie de prison, bravant l'interdiction, il se rendit de nouveau rue Aubry le Boucher attirant volontairement l'attention des policiers. Ceux-ci, voulant l'appréhender se blessèrent les mains car Jean-Jacques Liabeuf avait fixé des pointes d'acier sur deux manchons, fixés sur ses bras, dissimulés par une pèlerine. Au cours de la bagarre, Liabeuf tua agent avec un révolver et en blessa six autres avec deux tranchets de cordonnier qu'il avait sur lui.
Aux assises, il déclara :
"J'ai été condamné comme souteneur, mais je ne suis pas un souteneur. J'ai été à la suite de cette condamnation interdit de séjour. Et bien à cette peine infamante, je préfère la guillotine !
" Condamné à mort, à l'énoncé du verdict il s'exclama :
"Si vous m'avez condamné à mort, c'est comme assassin, non comme souteneur. Devant la veuve et jusqu'à la dernière goutte de mon sang, je protesterai de mon innocence." Son exécution le 2 juillet 1910 donna lieu à de violentes manifestations ouvrières, aux cris de "vive Liabeuf" un agent de police sera tué, des centaines de manifestants blessés. Monté sur l'échafaud, indifférent à tout ce vacarme, il mourut en criant : "Je ne suis pas un souteneur !!!"
02:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/03/2007
PARIS DISPARU, LA MAISON DE THEOPHILE GAUTIER RUE DE NAVARIN
Par Bernard Vassor
Dans cette rue, le baron Botherel avait fait construire un véritable palais au milieu de la rue de Navarin. C'était une immense maison précédée d'un jardin avec des allées ombreuses, des labyrinthes touffus, et surtout une cascade.
Théophile Gautier en 1839, occupe le premier et le deuxième étage un splendide appartement en compagnie de nombreux chats et d'un esclave noir ! On le voit du matin au soir dans le jardin du lever au coucher du soleil, il folâtre au milieu des parterres, se livre à toues sortes d'exercices de gymnastique. On le voit grimper aux arbres et lorsqu'il lui arrive de monter chez lui, ce n'est pas l'escalier qu'il emprunte, mais les anfractuosités de la muraille et les angles des balcons pour pénétrer chez lui.Tous les dimanches, il fait jeter dans la bassin des écrevisses des anguilles, des rougets qu'il se donne le plaisir de repêcher lui-même. Il hébergea quelques temps Gerard de Nerval, entre deux internements 22 rue Norvin chez le docteur Blanche. Gérard qui avait eu un petit logis au 4 de la rue de Navarin. La maison a été vendue en 1844 et démantelée au XX° siècle pour faire place à plusieurs maisons.
Balzac, situe la maison et l'atelier de Pierre Grassou rue de Navarin
(site des Amis de Balzac )
18:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Balzac, Théophile Gautier, Gerard de Nerval, Navarin, Botherel, Ménard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU, SAINT-OUEN, ILE DU MOULIN DE CAGE
Par Bernard Vassor
15:35 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
13/03/2007
PARIS DISPARU angle MIROMESNIL BEAUVAU
Par Bernard Vassor
C'est là que la Comtesse Elisabeth Françoise Sophie Lalive de Bellegarde Houdetot (l'égérie de Jean-Jacques Rousseau) ferma les yeux de son plus grand amour, le poète Saint-Lambert le 9 février 1803.
Après la révolution, un pharmacien, qui ne manquait pas d'assurance, monsieur Labourdette avait son officine à l'angle de la rue Miromesnil où était née sa grand-mère madame Demeule qui s'honorait de figurer parmi les sans-culottes Robespiéristes. Sa maison, voisine d'un boulanger, elle se cachait la nuit dans une cave communiquant avec celle du voisin, elle faisait passer du pain en secret aux royalistes de son quartier au plus fort de la terreur ! Dans la même maison habitait une madame Boulanger épouse d'un président au parlement et mère de la comtesse de Baumont.
C'est l'architecte Le Camus de Mézière qui y a édifié le splendide hôtel d'à côté pour le prince de Beauvau. un ancien officier du roi de Pologne
a suivre.........
14:35 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE EXPOSITION SOUS LE PATRONAGE DE L'UNIVERSITE PARIS-SORBONNE
13:35 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
THEO ET VINCENT A BORDEAUX
13:04 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg