« 2008-07 | Page d'accueil
| 2008-09 »
29/08/2008
LE BUSTE DE SCHAUNARD
PAR BERNARD VASSOR
11:07 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Alexandre Schanne, Murger, Champfleury, BLEU | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UN ECRIN POUR LE PORTRAIT DU PERE TANGUY : L'HOTEL BIRON, MUSEE RODIN
PAR BERNARD VASSOR
10:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : rodin, biron, peirenc de moras, dennerville, duchesse de brancas | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/08/2008
UNE REEDITION D'UNE REVUE ILLUSTREE CONCERNANT LES PREMIERS ENREGISTREMENTS SONORES
PAR BERNARD VASSOR
En avant première de la conférence au BOCATA 31 rue Milton 75009 Paris, le jeudi 4 septembre.
17:30 Publié dans histoire musicale | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/08/2008
UNE BIEN CURIEUSE ÉNIGME : qui se cache-t-il derrière cette charge ? Par un auteur facétieux et médisant de la fin du 18ième siècle
16:25 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : Jean-François de La Harpe | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/08/2008
Marie-Antoinette-Josèphe Saucerotte dite la Raucourt
MISE A JOUR LE 23 AOUT 2008
Mlle RAUCOURT
Par Bernard Vassor
Toi, la plus belle des Didons,
Chaste un peu moins que Pénélope ,
Dans ce pays d'illusions
Il n'est rien que nous ne fassions
Pour fuir l'ennui qui nous galope.
Plumes en l'air, nez en avant
Fille de François Saucerotte et d'Antoinette de la Porte, elle était née le 3 mars 1756 à Paris, rue de la Vieille Bouclerie, et non pas à Nancy ou à Dombasle comme l'indiquent plusieurs historiens, et toutes les notices biographiques qui lui sont consacrées ! Elle fut l'élève de Brizard, et débuta sur la scène de la Comédie-Française en 1772. La jeune femme était très belle et passait pour être vertueuse. Elle devint très rapidement la coqueluche des dames de la cour et de la ville qui la couvraient de cadeaux. On l'avait placée bien au-dessus de la Dumesnil et de la Clairon.Mais hélas, la versatilité du public a été aussi rapide que le fut son ascension. On fouilla sa vie privée et l'on découvrit qu'elle faisait des dettes énormes, et que dans sa vie privée, elle n'était pas aussi chaste que l'on croyait. Bientôt ce furent des sifflets qui remplacèrent les acclamations. Elle fut radié du tableau, et disparut de la circulation parisienne le 28 mai 1876. Elle fit quelques tournées en province, puis en Russie.
Marie-Antoinette-Josèphe, refit surface à la Comédie-Française le 28 août 1779. Sa réintégration ne se fit pas sans difficultés, Mlle Saint-Val sa rivale, organisa une cabale contre elle. Le conflit fut réglé par une décision donnant satisfaction à Mlle Saint-Val, aux droits d'ancienneté et pour l'ordre du tableau où le nom de Mlle Raucourt serait placée après celui de Mlle Saint-Val. Sa véritable carrière de tragédienne commença à partir de ce jour.
..........
. Fille d'un comédien, elle débuta à la Comédie-Française dans le rôle de Didon.Elle s'affichait ouvertement avec ses maîtresses dont Madame Souk (Jeanne-Françoise-Marie Sourques alias Madame Sallate de Sourque). Dans l'Espion anglais de PIDANSAT DE MAIROBERTet la Correspondance du baron de Grimm , Mlle Raucourt est honorée de la Présidence de la Loge Androgyne, sorte de loge maçonnique pour Dames. En 1776, elle fut emprisonnée pour dettes puis renvoyée de la Comédie-Française. Grâce à la protection de Marie-Antoinette, elle joua de nouveau à la Comédie- Française. Elle fut pensionnée par Napoléon Ier qui lui confia la direction du Théâtre-Français en Italie. Extraite du tome XIV p. 209-212 des Mémoires secrets à la date du 16 octobre 1779, l’épître A celle qui se reconnaîtra ou Epitre à une jolie Lesbienne est adressée à Mlle Raucourt. Les Mémoires secrets l’attribue à Dorat (1734-1780, poète, fils d'un auditeur des Comptes) ou au Marquis de Villette. Cependant le comédien Mayeur de Saint-Paulprétendit qu'elle était de l'acteur Monvel dont les goûts antiphysiquesétaient notoires. Ce texte est un classique lesbien du XVIIIe siècle. Il est reproduit dans des dizaines d'ouvrages.
.......
Souvent travestie en homme, elle demandait à son fils de l'appeler papa D'après Grimm, elle avait installé à la Comédie-Française une société secrète connue sous le nom de "La Loge de Lesbos". Elle avait deux ou trois maisons avec un jardin anglais rue Royale(Pigalle) à la barrière Blanche une écurie avec dix ou douze chevaux, une quinzaine de domestiques et une garde robe pour femme et pour homme des plus riches (Grimm). Elle y vivait là avec une amie inséparable, Mlle Simonet. Elle organisait des soirées de gala menant un train de vie luxueux. C'est dans ces maisons que la secte des "Anandrynes" (sans homme) y tenait ses séances.
Pendant le terreur, elle fut incracérée aux Madelonnettes, et ne fut libérée qu'après le 9 thermidor. Son père le 5 juillet 1796, se jeta d'une fenêtre du qutrième étage de sa maison rue Corneille. Mlle Raucourt s'associa avec des comédiens pour diriger au théâtre Feydeau, la salle Louvois. Ensuite, c'est à l'Odéon qu"elle poursuivit sa carrière. En 1806, Napoléon publia un décret la nommant à la direction d'un théâtre de la Comédie-Française en Italie.C'est à Milan qu'elle prit la direction du "théâtre de la Canobiana".
........................
L'histoire de son enterrement et de l'épisode à l'église Saint-Roch a fait l'objet de nombreuse relations dans des livres aussi différents que les Mémoire de Madame de la Tour du Pin, de Thiers, de Chateaubriand, Balzac à plusieurs reprises indique l'emplacement de sa tombe au Père Lachaise. Alexandre Dumas a rencontré son fils !
Des dizaines d'anecdotes savoureuses circulèrent sur son compte. dont celle du Marquis de Villette qui avait été son amant : Après leur rupture Mlle Raucourt lui fit porter un manche à balai avec ces mots :
"Qui que tu sois, voici ton maître.
Il l'est, le fut, ou doit l'être"
Le marquis lui répondit en vers :
"Oui je fut un sot de t'aimer,
Oui, je suis un fou de t'écrire
(...)
Avais-tu besoin de t'armer ?
Dans tout ce que j'ai fait ou dit
A toi dans l'ombre de mystère ?
Se doute-t-il, le pauvre hère,
Que de tous tes attraits cachés
Ton joli c.. que je préfère,
Effacera plus de péchés
Que ta tête n'en pourra faire.
Adieu Fanny, vivons en paix
Et songe b.... adorable,
Que s'il entrait dans tes projets
De me faire donner au diable
C"est à toi que je reviendrai"
Un texte apocryphe lui attribue la paternité (?) de ; Apologie de la secte Anandrynes, où exhortation à
une jeune tribade, par Mlle Raucourt, prononcée le 28 mars 1778.
crédit photo : Annie photo/Marie B.
15:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : mademoiselle raucourt, talma, marquis de villette, anandrynes | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
21/08/2008
Vestiges du Macchu Picchu: vers un procès contre la célèbre Université de Yale ?
PAR BERNARD VASSOR
Une information communiquée par les scientifique de l'Institut de recherche et développement Alain Gioda, qui, avec son collègue Carlos Carcelen de l'Université de San Marcos a fait d'importantes et nouvelles découvertes.
Après nos articles des 2 et 5 août 2008
( UNE POLEMIQUE FAIT RAGE DANS LE MONDE SCIENTIFIQUE, A PROPOS DE LA DECOUVERTE DU MACHU PICHU,)des semaines précédentes, le site culturel de France2 communique ISSU d'une dépêche de l'AFP Lima après un décret au Journal Officiel LOCAL 3El Peruano" le 15 août dernier :
Suite de la polémique à propos de la découverte du Macchu Picchu
Le Pérou va poursuivre en justice l'université américaine de Yale à propos de vestiges de la célèbre forteresse inca.
La très fameuse citadelle de Macchu Picchu, qui date du XVe siècle, est perchée sur un pic montagneux à 2500 m d'altitude. 800.000 personnes visitent chaque année le site classé au Patrimoine mondial par l'UNESCO.
Machu Picchu est une expression signifiant "montagne vieille" en langue quechoa
19:15 Publié dans PATRIMOINE DE L'HUMANITE | Tags : AFP Lima, ALAIN GIODA, MACCHU PICCHU, YALE Université, PATRIMONE MONDIAL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MARCELINE DESBORDES-VALMORE : "LA MODERNE SAPHO", D'APRES PAGANINI
PAR BERNARD VASSOR
10:15 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : paganini, marceline desbordes-valmore, henri de latouche, sainte-beuve, sapho? sainte thérèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/08/2008
DES AMAZONES SUITE : JEANNE DEROIN FONDATRICE DU CLUB DE L"EMANCIPATION DES FEMMES
PAR BERNARD VASSOR
La politique d'égalité des deux sexes,
c'est-à-dire l'assimilation des femmes avec les hommes
dans les fonctions publiques, est un de ces sophismes
qui sont contraires non seulement à la logique,
mais aussi à la conscience humaine et la nature des choses.
(..)La femme doit être ménagère ou courtisane
Pierre Joseph Proudhon
................
Jeanne Deroinest née en 1805, dans une famille d'ouvriers. Elle se maria à un ingénieur nommé Desroches, mais elle refusa de porter son nom. Elle fut du nombre des rédactrices du journal "La Femme Libre" . Saint-simonienne au départ, elle rejoignit comme beaucoup les fouriéristes, beaucoup plus ouverts sur la question féminine. En 1848, elle écrivit de nombreux articles pour le journal "La Voix des Femmes" crée par Eugénie Niboyet. Jeanne donna dans son action la priorité au droit des femmes dans le travail et créa le "Club de l'Emancipation des Femmes". Puis elle contribua à la création de l'"Union des Associations Ouvrières" dans le but de réclamer le droit des femmes à l'instruction, et à l'égalité des droits politiques. Nous constatons que ses préoccupations étaient concrètes. En 1851, elle est jetée en prison. Elle est exillée à Londres. Là, elle fonda une école pour enfants de réfugiés politiques. Elle vécut à Londres jusqu'à sa mort à l'age de 89 ans.
Ce fut elle qui ouvrit la voie aux mouvements féministes et suffragistes de la fin du siècle.
Elle écrivit en réponse à un article très misogyne de P.J. Proudhon dans le journal "Le Peuple" qui contestait sa candidature aux élections de 1849 (où elle n'obtint que quinze voix):
En mettant de suite ma candidature à l'Assemblée législative, j'ai accompli un devoir: je demandé, au nom de la moralité publique et au nom de la justice, que le dogme de l'égalité ne doit pas être un mensonge. C'est précisément parce que la femme est égale à l'homme, et encore pas identique à lui, qu'elle devrait prendre part aux travaux de réforme sociale et y incorporer des éléments de celles qui sont nécessaires qui font défaut chez l'homme, de sorte que le travail peut être complété. Liberté pour les femmes, comme pour l'homme, est le droit d'utiliser et de développer ses facultés librement. (...). Ainsi, c'est au nom du socialisme, qui est désormais la religion de l'humanité, que j'ai lancé un appel à tous les Socialistes démocrates et ont exhortés à accepter la solidarité, même avec une qualification à son opportunité, avec le fait qu'il s'agit d'une sainte et légitime de protestation contre les erreurs de l'ancienne société et contre une violation flagrante de nos principes sacrés de liberté, d'égalité et de fraternité. (..)C'est le nom de ces principes, qui sont la base du socialisme, que je leur demande si elles ne sont pas jugé opportun de protestation par l'intermédiaire de leurs voix, de déclarer hardiment qu'ils ne sont pas en retraite derrière un privilège de sexe, mais plutôt que de graves les circonstances l'exigent, les capacités et les éminentes qualités d'être appelé à l'honneur de défendre notre cause sacrée. Quant à moi, je déclare devant Dieu et au nom de l'humanité qu'il n'est jamais trop tôt pour s'arrêter sur une fausse route, pour réparer une erreur, et de proclamer une grande vérité"
Ensuite, elle répondit à Jules Micheletqui trouvait (comme George Sand) toutes sortes de raisons de ne pas donner le droit de vote aux femmes.
Marie d'Agoult, encore elle, se montra aussi hostile à la candidature de Jeanne Deroin.
15:45 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : Désirée Gay, Jeanne Deroin, Eugénie Niboyet, Michelet, Proudhon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
« DES AMAZONES SUITE : LES FEMMES DE 1832
PAR BERNARD VASSOR
"Refusons pour époux tout homme qui ne consentirait point à partager le pouvoir"
09:49 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : suzanne voilquin, jeanne désirée, claire démar, marie-reine guindorf | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/08/2008
DES AMAZONES : FLORA TRISTAN ET LES FEMMES DE SON TEMPS
PAR BERNARD VASSOR
Flora Tristan et les femmes de son temps
7 avril 1803-14 novembre 1844
L'homme le plus opprimé
peut opprimer un être
qui est sa femme.
Elle est la prolétaire du prolétaire même.
Flora Tristan « L’Union Ouvrière »
Comment résumer en quelques lignes la vie "ardente et trépidante" d'une femme qui a lutté jusqu'à l'épuisement pour établir une justice sociale dans la première moitié du XIX° siècle ?
Le titre de son premier ouvrage en 1836 : "Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères" suffit à démontrer la modernité du combat de celle qui fut aussi une grande voyageuse. Ses pétitions adressées aux députés pour obtenir l'abolition de la peine de mort, attendront un siècle et demi pour aboutir en France. La mesure, en revanche n'est toujours pas appliquée dans le nouveau monde.
Le code Napoléon avait réduit la femme à l'état d'infériorité et d'assujettissement. Flora s'engagea avec "ses soeurs" saint-simoniennes dans le combat pour le rétablissement du divorce et le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes.
Véritable créatrice du syndicalisme, elle fonda "L'Union Ouvrière » avec un but très clair : organiser les travailleurs, exiger le droit au travail, veiller à l'éducation des enfants et verser une pension aux ouvriers agés.
Avec elle il faut citer et remettre en mémoire celles qui furent les pionnières du mouvement féministe et qui luttèrent parfois jusqu'à la mort pour voire la réalisation de leur combat.
A "La Tribune des femmes" premier journal féminin militant, au 27 rue Laffitte en 1832 on pouvait rencontrer aux réunions du jeudi, Claire Demar et Marie-Reine Guindorf qui ont connu une fin tragique, Suzanne Voilquin "Fille du Peuple", Jeanne Deroin, Claire Bazard, Désirée Véret (Desirée Gay) et Eugénie Niboyet qui organisa à Lyon en 1832 la première organisation féminine "Pour la Paix dans le monde" (l’ancêtre de Simone Landry).
Les principaux journaux dirigés en majorité par des ouvrières s'intitulaient :
La Femme Libre, La Femme Nouvelle, L'Apostolat des Femmes, La Tribune des Femmes, La Voix des Femmes.
Flora Tristan est morte d'épuisement à Bordeaux, seule ville en France qui l'honore chaque année le 14 novembre jour de sa mort, La maison du Pérou et L'institut d'Histoire sociale d'Aquitaine organisent une manifestation commune au cimetière de la Chartreuse.
Aux sources de cet article :
Dominique Desanti, qui fut la première à avoir fait une biographie de Flora et Evelyne Bloch-Dano la dernière en date avec "La femme messie. Evelyne à également produit une superbe biographie de « Madame Zola ».
Nadia Prete a aidé à l’organisation à la mairie du neuvième, d’une magnifique célébration du bicentenaire de la pionnière de la cause des femmes avec des conférences et une exposition en liaison avec l’ambassade du Pérou avec l'Ambassadeur monsieur Javier Perez de Cuellar et l'attachée culturelle madame Carolina Bellaunde, et la bibliothèque Marguerite Durand. avec madame la conservatrice Annie Metz.
Dans le monde entier, des associations Flora Tristan ont été crées pour venir en aide au femmes battues. Célébrée par André Breton qui possédait une partie de sa correspondance qui fut mise en vente lors de la dispersion du « Musée Breton » au 42 rue Fontaine.
Une série de conférences avec
Article paru dans le journal municipal du 9ième arrondissement lors de la célébration du bicentenaire de Flora Tristan que j'avais organisée à Paris et à Bordeaux pour une exposition en liaison avec l'Institut d'Histoire Sociale de la Gironde et mon amie d'enfance Annie Gleroux Ducom.
20:50 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : Michelle Perrot, Stéphane Michaud, Michelle Riot-Sarcey, Dominique Desanti, Evelyne Bloch-Dano, Annie Gleroux Ducom | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg