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31/07/2008

ALBERT GEORGES AURIER

PAR BERNARD VASSOR

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Albert G. Aurier vit le jour à Châtearoux en 1865. Il est mort subitement d'une fièvre typhoïde à l'âge de vingt sept ans. Poète, critique littéraire  et artistique, son seul bagage littéraire est un roman "Vieux", publié un an avant sa mort et un recueil de poème "L'Oeuvre maudite". Ce  livre fit grand bruit dans le Llanderneau littéraire, quand il qualifia Victor Hugo de "bafouilleur génial".
Ce qui nous frappe, ce sont ses critiques d'art. Il fut un ardent défenseur et admirateur passionné avant tout le monde de Monticelli, de Gauguin, Filiger, van Gogh, Carrière, qu'il défendit bec et ongle dans des feuilles comme "Le Décadent",cee28e6fa1bde5daeaf97b8f4a510e46.jpg "La Plume", "Le Moderniste", "Le Mercure de France" (premier article sur Vincent) et "La Revue Indépendante".
C'est au cours d'un voyage en que Albert Aurier fit la connaissance d'Emile Bernard avec qui il entretint des relations amicales. C'est ainsi qu'il fit des articles favorables à ses amis synthétistes du café Volpini en 1889, lors de l'exposition universelle dans la revue dont il était le directeur "Le Moderniste"

11:40 Publié dans Les amis de Vincent | Tags : Le Décadent, La Plume, Le Moderniste, Le Mercure de France, La Revue Indépendante | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

27/07/2008

VILLEMESSANT, PATRON DU "FIGARO", UN HOMME BIEN PEU RELUISANT

PAR BERNARD VASSOR

Le Figaro :

Une feuille «dévote et légitimiste à la première page;

folâtre, badine et cancanière dans les deux autres»

(Larousse du XIXe siècle).

Article uniquement à charge, garanti 100 pour 100 non vouiquipédié, où vous ne lirez pas que "Paris a été sous l'occupation des troupes prussiens en 1870" ???  Pour des informations plus objectives, et favorables de nombreuses biographies (et agiographies) ont été consacrées à ce personnage hors du commun.

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                                                                      "Sans liberté de blâmer etc.."
...............
Les journaux de son temps, et les archives de la préfecture de Police fourmillent d'histoires peu ragoûtantes concernant la vie du puissant patron du Figaro pendant près de quarante ans.
Il a lui-même dans de nombreuses publications donné dans des "Mémoires", les étapes de sa vie, légèrement romancées.
VOICI UNE LISTE DE JOURNAUX CREES PAR VILLESSANT :
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Un volume de son autobiographie qui en comporte six, après une parution en feuilleton dans le  journal "L'Evènement" dont il reprit le titre en 1865.
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Plusieurs publications récentes racontent l'histoire du Figaro, et de son patron. Nous ne donnons ici que les documents et articles négatifs relatifs à sa vie privée et professionnelle.  
Nous nous y perdons un peu dans l'histoire de son état-civil. Il est né à Rouen en 1810 selon les uns, et 1812 selon d'autres, sous le nom de Jean-Baptiste Cartier-Briard, ensuite nous le trouvons avec le patronyme Jean-Baptiste Cartier de Villemessant pour terminer par Hyppolyte-Auguste de Launay de Villemssant, ce qui fait plus chic.
Il porta le nom de son père, le colonel Cartier juqu'à l'age de 14 ans. Dans sa vingtième année, il habitait à Nantes  où il était inspecteur général des assurances. Il déménagea à Blois où il se fit marchand de rubans.
A l'age de vingt quatre ans, il vint à Paris et débuta dans le journalisme.
Un article d'annonces "Les Petites Affiches" signale en 1875 que Villemessant, demeurant à Paris avenue de l'Impératrice 64, a été déclaré deux fois en faillite (sans doute pour son commerce de rubans)
1) Par jugement du tribunal de commerce de Blois en date du 25 juin 1835, sous le nom de Cartier-Briard.
2) Par jugement du tribunal de commerce de la Seine en date du 27 mai 1844, sous le nom de Jean-Baptiste Cartier de Villemessant.(pour la faillite du journal "La Sylphide").
Un procès retentissant eut lieu seulement en 1875 avec des créanciers, la veuve Thomas et la dame Mauperin pour le recouvrement des sommes impayées.
Villessant fut condamné à payer aux plaignantes les sommes dues avec intérêt du jour du 22 février 1876, trente quatre ans après !
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Monsieur de Villemessant devant le tribunal correctionnel de Blois 
Un vilain procès à l'audience du 15 juillet 1836. "Une demoiselle A...,jeune couturière de Blois, aurait eu la faiblesse d'accorder un rendez-vous à monsieur Cartier dans une allée d'un jardin, lieu de promenade propice à ces sortes de rencontres. A peine arrivés à l'entrée de ces promenades, de vives interpellations auraient été faites à Mlle A... qui n'aurait pas jugé convenable d'y répondre. Alors M.Cartier lui appliqua une vigoureuse paire de soufflets, suivie de coups de cannes, de coups de poing, de coups de bottes, si bien que le corps de Mlle A..aurait été cruellement martyrisé et qu'il en serait résulté une incapacité de travail de plusieurs jours. Pour comble de honte, cette scène se serait produite devant les yeux de l'épouse de de M.Cartier et de sa domesticité que Mlle A..accuse de complicité."
L'audience, en l'absence de la plaignante souffrant d'un mal de pieds, fut reportée à huitaine.
Audience du 22 juillet 1836 :
2ee42f71e290a3cad83b86e12d8e70b1.jpg""La foule déborde le prétoire, envahit le barreau et met littéralement le tribunal en état de blocus rigoureux.
A l'appel de l'affaire par l'huissier mettant en cause les époux Cartier et Mlle Minier, leur domestique, un - Ahhhh ! prolongé part du sein de l'auditoire et indique que l'impatience longtemps contenue va être satisfaite.
"L'avocat de Mlle A...offre pour prouver ce qu'il avance, de lire la correspondance érotique du couple extra-conjugal. Le tribunal refuse de livrer à la publicité cette lecture peu convenable au grand désappointement du public " Toutefois, le juge autorise un extrait de cette correspondance de la part de Mlle A..., ce qui fit dire à une personne de l'assistance : que "Mlle A...est la nouvelle Héloïse de la couture.... "
De nombreux témoins de la scène, témoignèrent de la violence des coups exercée sur la plaignante. 
(Le Constitutionnel du Loir-et-Cher)
31ec287c5872e4196de1b681fad9ed63.jpgLe tribunal acquitta la fille Minier ( la domestique), et condamna les époux Cartier à seize francs d'amende, trois mois de prison 1200 francs de dommages-intérêts et aux frais du procès, et il fixa à deux ans la contrainte par corps.
D'autres procès émaillèrent la carrière de Villemessant, mais le pire fut sans nul doute une affaire dont il n'eut pas à répondre devant la justice.  Profitant de la faiblesse de sa mère, il avait détourné (pour payer des dettes de jeu dirent certains journaux) les économies de sa mère et de sa soeur, les laissant vivre dans l'indigence la plus complète dans un taudis de banlieue. Les deux femmes préférèrent le suicide le même jour par le charbon à la misère. Villemessant les fit enterrer "civilement" souligne le journal déjà cité plus haut. 
En 1871, il profita des difficultés financières de Dinaucho, "les restaurateur des lettres" où les gens de lettres et quelques artistes sans le sous trouvaient là le couvert à la table du restaurant de la rue de Navarin. Le brave Villemessant racheta à bas prix cet estaminet, (la cantine d'Henri Murger) pour le revendre avec un coquet bénéfice.
Il aurait créé vers 1850, une chasublerie rue de Tournon (Barbier Sainte-Marie, cahiers Goncourt 2000)
En 1876, il annonça la création d'une maison de retraite pour les journalistes, mais accusé de spéculation par Francisque Sarcey, il préféra renoncer.
Après la Commune de Paris, son journal fut le plus féroce dans l'appel à l'assassinat des proscrits. Rappelons aussi, la campagnes de presse contre les impressionnistes en 1874, comme en 1857, le journal s'était acharné contre le livre de poésie de Baudelaire.
Il fut condamné en 1872 à de la prison. Incarcéré à Sainte Pélagie, il se fit transférer à la Maison Municipale de Santé Dubois, 200 rue du faubourg Saint Denis. Cet hôpital, et le pavillon Gabielle de l'hôpital Saint Louis, sont les deux étanmissements désignés officielllement pour le séjpur des détenus malades, pouvant êtrer traités à leurs frais.  
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Ce rapport de police figurant dans le volumineux dossier "Villemessant" aux archives de la préfecture de Police me laisse perplexe...C'est un cadeau empoisonné qu'il fit à Lissagaray que cet abonnement gratuit et les félicitations du plus acharné pourfendeur de "la vile populace" que représentait le communard basque.

10:40 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Francisque Sarcey, Dinaucho, VILLESSANT, Jean-Baptiste Cartier-Briard | Lien permanent | Commentaires (10) | | | | Digg! Digg

26/07/2008

RUE AUX OURS, LA MESAVENTURE D'UN GARDE SUISSE

PAR BERNARD VASSOR

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La rue aux "Oues", c'est à dire "aux Oies" avant d'être "aux Ours", était au moyen âge le lieu de rassemblement des rôtisseurs d'oies.
En 1418, le 3 juillet, un garde suisse qui venait de perdre tout son argent au jeu, sortant d'une taverne, ivre de rage, il se précipita sur une statue de la vierge située à l'angle de l'ancienne rue Salle-au-Comte et de la rue aux Ours. (partie disparue dans le percement du boulevard Sébastopol) Il la frappa plusieurs fois de sa dague, et, nous dit la légende, la statue saigna. La foule qui s'était attroupée, se saisit du soudard et le conduisit devant la chancelier de France Henri de Marle. Après un jugement expéditif, le soldat fut reconduit devant le lieu de son forfait, et là, on lui perça la langue au fer rouge "on lui donna tant de coups d'escourgée que les entrailles lui sortirent du corps. Ensuite on le brûla sur un bûcher improvisé et l'on dispersa ses cendres au vent, la foule se disputant les débris enflammés ".
La statue fut le lendemain déposée dans l'église toute proche de Saint-Martin-des-Champs. Cette légende donna lieu tous les ans à la date anniversaire du 3 juillet, une cérémonie au cours de laquelle on dressait un échafaud sur lequel un mannequin d'osier de 6 mètres de haut, portant un uniforme rouge de garde suisse était brûle devant la foule qui chantait des cantiques en hommage à la sainte vierge. Les trois jours qui précédaient la manifestation, le mannequin était promené dans les rues avoisinantes, un poignard sanglant à la main, il devait s'incliner devant toutes les représentations de la sainte qu'il croisait en chemin. 
Les historiens ont eu beau jeu de démontrer qu'il n'y avait pas de garde suisse à la solde de la France à cette époque, et qu'aucun registre du parlement ne mentionnait un quelconque procès, peu importe, la superstition et les intérêts bien compris de l'Eglise firent que les processions durèrent jusqu'en 1789. date où elle furent interdites.
L'histoire pourrait s'arrêter là, mais, en 1794 quelques fanatiques religieux s'emparèrent de la statue de l'église où elle avait été déposée pour la cacher. Après enquête, on se saisit d'un nommé Adam qui avoua qu'avec l'aide de ses compagnons, la statuette avait été transportée dans sa chambre.
La statue retrouvée avait deux pieds de haut (environ 60 centimètres), dix huit petites marques signalaient les endroits où elle était censée avoir été frappée. Deux moines avaient signé un certificat d'autenticité ! La statue alla rejoindre toutes les reliques saisies comme bien national.
Devant le tribunal révolutionnaire ils comparurent sous l'inculpation "d'avoir conspiré contre la République et la liberté en cherchant à égarer le peuple par le fanatisme et la superstition".
C'est le doux et charmant Fouquier-Tinville, qui prononça la sentence. Adam et ses complices montèrent sur la bascule du bon docteur Guillotin le 29 mars 1794.
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Plan de Paris dit "plan de Bâle" en 1552
Comme nous l'apercevons sur ce plan, la rue Aux Ours était cernée par l'hôpital Saint Jean, l'église Saint Leu Saint Gilles, l'église Saint Magloire, et l'hôpital Saint Julian. Prolongeant la rue de la Truanderie, et la rue de la Vieille Poterie à l'opposé.

21:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : docteur Guillotin, Henri de Marle.RUE AUX OURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/07/2008

BUCHEZ ET LES "CHARBONNIERS", enfants des "AMIS DE LA VERITE'

PAR BERNARD VASSOR

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Joseph Benjamin Philippe Buchez (1796-1865) est né dans la région des Ardennes (aujourd'hui rattaché à la Belgique). En 1811, il fut surnuméraire à l'octroi de Paris, tout en poursuivant des études de médecine. En 1818, il organisait dans sa chambre d'étudiant 29 rue Copeau, des causeries philisophiques, constituant un groupe qui prit le nom un peu ampoulé de :"Société Philomédicos Diablement Philosophique". Son goût pour engagement politique le conduisit à adhérer à la loge maçonnique des "Amis de la Vérité"*, qui venait tout juste de fusionner avec celle des "Amis de l'Armorique" située 19 bis rue Saint Honoré. Il prit part à la conspiration du 20 août 1820 qui devait renverser le régime et d'instaurer un gouvernement provisoire, avec le soutien du marquis de Lafayette. A la suite d'une trahison, l'opération échoua les conjurés furent dénoncés. Buchez avec ses amis Bazard et Flotard,  doivent s'exiler, d'abord en Belgique, puis en Suisse. C'est là que selon Louis Blanc, ils auraient rencontré Buenarottiqui leur aurait suggéré de se faire initier au carbonarisme en leur donnant une recommandation auprès de cinq membres du parlement napolitain.
Ce qu'ignoraient alors les impétrants, c'est que le carbonarisme avait été créé par des Français en Italie, sur le modèle de la Société de défense professionnele des charbonniers et bûcherons de Franche-Comté, appelée "Société des Bons Cousions Charbonniers".   
*C'est à cette loge plus tard, qu'adhérèrent les futurs dirigeants républicains : Raspail, Etienne Arago, Victor Schoelcher, Hyppolite Carnot, et peut-être Auguste Blanqui.
Le 1 mai 1821, chez Buchez eut lieu la première Haute Ventedu groupe fondateur de la Charbonnerie française, avec Bazard, Flotard, Cariol aîné, Limperani, Cavaignac, Marchais, Trélat, Chevolon, Bastide et Arnold Scheffer.
Après de nombreux échecs, la Charbonnerie s'intégra au sein du Grand Orienten 1824. Buchez cette année là reçut son premier maillet.
En 1825, déçu par la Charbonnerie, et surtout séduit par une doctine nouvelle, avec Bazard, ils passèrent au saint-simonisme.
.......................
Sources:
 Louis Blanc, Histoire de la révolution de 1830,  
Cavaignac : Paris Révolutionnaire
Salvandy, Vingt mois ou la Révolution de 1830
La Hodde, Histoire des Sociétés Secrètes.
André Combes: Histoire de la Franc-Maçonnerie au Dix Neuvième siècle,Editions du Rocher 1998

17:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Bazard, Flotard, Buenarotti, Raspail, Etienne Arago, Victor Schoelcher, Carnot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

18/07/2008

YVETTE GUILBERT ET LES LITTERATEURS DE SON TEMPS, "DECADENTS ET NATURALISTES"

PAR BERNARD VASSOR

En direct de Granvillle à la Citrouille.

Yvette Guilbert (1865-1944) "La diseuse fin de siècle".

Dans une autobiographie publiée en 1927, "La chanson de ma vie" Yvette déclare : "mon goût allait vers des écrivains tels que Goncourt, Zola, Maupassant (...)je cherchais à exprimer en chansons ce qu'ils avaient réalisé par le roman". Tout au long de sa longue carrière de chanteuse, elle approcha donc , et eut l'occasion de se produire devant les représentants de l'Ecole naturaliste, et décadents. Des Hydropathes et "Chanoiresques", firent partie de ses amis. Zola dont nous avons déjà parlé, fut impressionné avec Daudet (Alphonse) et Goncourt eurent l'occasion de l'entendre chez l'éditeur Charpentier, et au cours d'auditions privées dans une salle de réception du journal "Le Figaro" rue Drouot. Octave Mirbeau, Catulle Mendès, Jean Richepin, Alphonse Allais, Auriol, Maurice Donnay, Émile Goudeau, Sarah Bernhardt, Henry Baüer, furent également dans le cercle de ses relations intimes. Son amitié avec Jean Lorrain qui lui écrivit des chansons dura, au milieu de quelques orages jusqu'à la fin de la vie de l'auteur de "La Maison Philibert".

A ses début dans la chanson, après un passage non concluant au théâtre des Variétés, elle interprêta des chansons d'un auteur dont elle avait découvert les oeuvres chez un bouquiniste des quais. C'était un recueil intitulé "Les Chansons sans gêne" de Léon Xanrof (recueil payé 12 sous). Le succès fut immédiat, "Le Fiacre" et "La complainte des 4 z'étudiants"fit un triomphe dans tous les cafés-concerts où elle se produisit.

Plus tard, elle acheta une maison à Médan, où je ne vous dis pas qui elle eut l'occasion de croiser dans les chemins, faisant de la bicyclette...Nous pouvons ajouter à la liste de ses familiers :Jules Roques, "La Duse"(Eléonore), Lucien Guitry, La Goulue (Louise Weber) et son amante la "Môme fromage", Pierre Loti, Reynaldo Hahn, Frantz Jourdain, Rachilde, Gérard d'Houville*,Maurice Boukay,  sans oublier Aristide Bruantbien sûr. Immortalisée par Toulouse-Lautrec et jules Chéret, le plus grand affichiste, Yvette Guilbert se produisit dans la plupart des grands cafés-concerts de la fin du dix neuvième.

Un journaliste conférencier Hugue Le Roux, vint la trouver pour lui proposer de se faire entendre en illustration de ses causeries au "Théâtre d'Application"de la rue Saint-Lazare dans qui faisait suite à la salle d'exposition de peintures. Tenue par un nommé Charles Bodinier, la salle fut naturellement appelée "La Bodinière". Ce théâtre avait été créé pour mettre à la disposition des débutants, ou des auteurs dramatiques venant là y faire des premières lectures de leurs pièces. Yvette Guilbert habitait à l'époque à deux pas, au 30 rue Saint-Lazare. C'est ainsi qu'elle rencontra bon nombre de jeunes auteurs.

Suite après le 4 septembre......

14:25 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Octave Mirbeau, Catulle Mendès, Jean Richepin, Alphonse Allais, Auriol, Maurice Donnay, Emile Goudeau | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/07/2008

HENRY BAUËR, FILS NATUREL D'ALEXANDRE DUMAS

 En direct de Granville à la Citrouille

PAR BERNARD VASSOR

D'après le livre de mon ami Marcel Cerf, Le Mousquetaire de la plume, Henry Baüer fils naturel d'Alexandre Dumas, Académie d'Hitoire, Paris 1975

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(1851, -1915)
Signalement d'après sa fiche signalétique au bagne en Nouvelle-Calédonie :
 Age 28 ans
180 centimètres (un géant pour l'époque)
Front hautt
sourcils bruns
Yeux bleus
Barbe blonde
enton rond
Visage ovale
Teint coloré
Signes particuliers néant
Issu d'une mère allermande, Anna Baüer. et d'Alexandre Dumas, qui avait alors plusieurs maîtresses, dont Isabelle Constant, la belle dame Guidi. C'est sa fille Marie qui tenait à jour le carnet de ses rendez-vous galants.A SUIVRE

11:20 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MARIE-FORTUNEE LAFARGE, NEE CAPELLE : UNE BELLE AFFAIRE

PAR BERNARD VASSOR

En direct de "La Citrouille à ,Granville"

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LE MYSTERE DE L'AFFAIRE LAFARGE
Voici quelques pièces d'une histoire qui a faut grand bruit dans la première moitié du dix neuvième siècle :
Une jeune femme très belle, ayant reçu une bonne éducation dans un milieu aisé. Un homme brutal, un petit peu roublard. Un domestique faussaire et fourbe. Des amants veules et lâches, un entrepreneur de mariage, une vicomtesse et son mari. Un amoureux suicidé, un combat de titans entre deux sommités de la médecine, Orfila et Raspail, un collier de diamants et en prime un Alexandre Dumas, défenseur de la jolie veuve.
Essayons de remettre en place toutes les pièces de ce (puzle) drame :
......
a suivre

10:55 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/07/2008

GEORGES CLEMENCEAU, CORRESPONDANCE INEDITE

PAR BERNARD VASSOR

le 14 juillet à la Citrouille à Granville

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a suivre

08:50 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

12/07/2008

Eugene chevreul

PAR BERNARD VASSOR

a Granville le 12 juillet 2008 à la Citrouille.

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Né à Angers en 1786, mort à l'age de 103 ans à Paris (1889) Chimiste, fut en 1824 directeur des teintures des manufactures royales (Les Gobelins). Ses études portèrent sur la stabilisation des couleurs, le rapport des couleurs n'appartient pas à la chimie des colorants, Chevreul le généralisera dans une loi physique publiée en 1839 chez Pitois-Levrault qu'il nomùmera "La loi du contraste simultané des couleurs".
Dans son introduction il déclare : "De nombreuses observations sur la vision des objets colorés, faites pendant plusieurs mois avec mes élèves, ont été recueillies et écrites comme des faits parfaitement constatés. C'est en réfléchissant ensuite sur les rapports que ces faits pouvaient avoir ensemble, en cherchant le principe dont ils sont les conséquences que j'ai été conduit à cette découverte
...............
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.........
Il publia en 1864 : "Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l'aide de cercles chromatiques"
Son influence se fit sentir chez les impressionnistes et surtout chez les néo-impressionnistes.
A SUIVRE

16:50 Publié dans Théories de la couleur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

AU MUSEE DE L'HISTOIRE VIVANTE DE MONTREUIL, EXPOSITION "LA PAROLE CAPTIVE,LA DETENTION POLITIQUE EN FRANCE"

PAR BERNARD VASSPR

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Voici une information transmise par Véronique Fau-Vincenti : 
 Se tient depuis le 29 mars 2008, au musée de l’Histoire vivante une exposition dédiée à l’histoire de la détention politique en France. 

Deux siècles de pratique de la détention politique sont retracés par l’évocation de lieux comme le Château de Vincennes, l’abbaye du Mont Saint-Michel ou encore la prison de Sainte-Pélagie, mais aussi les bagnes d’Algérie ou de Nouvelle Calédonie où se sont croisés des détenus célèbres ou demeurés anonymes.

...... ................
Des gravures, des lettres, des journaux de prisonniers politiques, des objets propres à la détention ou réalisés en prison seront ainsi présentés au public afin d’illustrer la spécificité de la détention politique en France, depuis. la veille de la Révolution française jusque dans les années 1960. 
..........
Salle 1 : Des prisons d’État…
Salle 2 : … aux quartiers politiques
Salle 3 : 1848-1871, des révolutions écrasées, des révolutionnaires emprisonnés
Salle 4 : l’Océan comme rempart : le bagne
Salle 5 : les prisons de la République
Salle 6 : la répression sous Vichy
Salle 7 : l’art emprisonné… Les dessinateurs de presse
Salle 8 : les attentats politiques
......
Exposition « La Parole Captive - La détention politique en France »
du 29 mars au 10 décembre 2008
Musée de l’histoire vivante
31, Boulevard Théophile Sueur
93100 Montreuil
Tél. : 01 48 70 61 62
Fax : 01 48 55 16 34
mushistviv@wanadoo.fr
Heures d’ouverture : mercredi / jeudi / vendredi : de 14h à 17h samedi / dimanche : 14h à 18h
Tarifs des expositions : 2 euros
Gratuit : étudiants, enseignants, chômeurs, groupes scolaires, enfants de moins de 13 ans.  
 

 

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