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09/08/2008

L'EXPOSITION DES FEMMES ARTISTES DANS LA GALERIE GEORGES PETIT RUE DE SEZE

PAR BERNARD VASSOR

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Le 11 janvier 1898, la galerie Georges Petit organisait L'exposition annuelle des femmes artistes.
Jean Lorrain, dans "Poussières de Paris"en fit une critique assez sévère. Mais, il épargna Louise Desbordes qui était son amie, et celle de Sarah Bernhardt (article précédent)
Lorrain ironise sur les beaux cadres et les beaux noms. "Des noms connus même, du moins par les maris, Brouardel, Fleury, Métra, Dampt et Séailles, et que de Madeleines, comme si toutes aspiraient à signer Lemaire"
Il déclare ensuite que sur les quarantepeintressesreprésentées par une moyenne de six envois, il n'y en a que trois qui aient retenues son attention. Madeleine Carpentier, Hélène Gertrude Cohen, et il devient dithyrambique quand il s'agit de Louise Desbordes :
 Les fleurs regardent, les yeux fleurissent
 "le mystère de l'eau, l'attirance et le sourire ambigus des profondeurs glauques, des ténèbres mouvantes des étangs et de la mer. Des luminosités les traversent et, dans de l'or en fusion, de la chair ou de l'ivoire s'irradie découpé, déchiqueté, enroulé autour de souples tiges, ivoire ou chair qui sont des visages de nymphes ou de fleurs.
Et c'est le printemps, et c'est "Méduse, légende des algues", ou tout simplement des fleurs. A côté de ces fantasmagories un précieux, un hallucinant paysage représente les quais de Paris vus du pont de Sully, un Paris des brumes et de rêve à l'heure où s'allument les premiers réverbères et cette élève de Stevens me fait pour la première fois songer à Whistler
Notre ami Jean Lorrain n'y va pas avec le dos de la palette quand il s'agit de faire de la réclame à celle qui illustra si bien un de ses livres.

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