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03/06/2007
EXPOSITION ADOLPHE GUMERY
21:10 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : GEORGES IZAMBARD, ADOLPHE GUMERY, VIVIANE MOREL, RIMBAUD, CARNAVALET, ORSAY, MAISON DE BALZAC | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
LES DEUX MAGOTS
Par Bernard Vassor
C’est en 1813, que voit s’ouvrir un magasin de nouveautés portant le nom des « Deux Magots» à la suite du succès d’une pièce de théâtre intitulée : « Les Deux Magots de Chine ». Cinquante ans plus tard, la mercerie déménage* et s’installe rue Taranne, face à l’église Saint-Germain. Après le percement du boulevard Saint-Germain,il y avait dans la maison à cet emplacement, au quatrième étage, un philosophe qui vécut là avec sa femme et sa fille de 1754 à 1784. C’était Denis Diderot. En 1891, s’ouvrit le café des Deux Magots, fréquenté d’abord par les rédacteurs du Mercure de France, puis, ce sont ceux de la NRF, ensuite, un jeune éditeur Bernard Grasset en fait son quartier général.
La vie littéraire s’installe là autour de Gide, Proust, Jacques Rivière. Puis les suuréalistes, Desnos, Crevel, Eluard. Pendant cinquante ans, ce sera le centre intellectuel parisien. Après la guerre, Sartre, qui a une chambre de bonne au cinquième étage (qu’il laisse à son secrétaire Jean Cau) Simone de Beauvoir et toute une troupe de maîtres à penser. Antoine Blondin reçoit le prix des Deux Magots pour » «l ’Europe Buissonnière »
Avec un tableau licencieux qui servait d'enseigne à la mercerie, une jeune fille chinoise avec ses cheveux relevés par un peigne, entouré de deux hommes aux intentions pas très honnêtes...
18:40 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : ROBERT DESNOS, RENE CREVEL, PAUL ELUARD.ANDRE BRETON, Antoine Blondin, Diderot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES FOLIES-ROBERT, UN AUTRE BAL DE BARRIERE
PAR BERNARD VASSOR
10:30 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/06/2007
LE BAL DE LA REINE BLANCHE, AVEC NINI-LA-BELLE-EN-CUISSES
PAR BERNARD VASSOR
23:55 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CONSTANTIN GUYS "LE PEINTRE DE LA VIE MODERNE"
PAR BERNARD VASSOR
PORTRAIT PAR MANET
Il décide d'éditer une version française du journal de Londres, Charles Bataille demande à son ami Nadar d'y collaborer également. Après avoir passé deux mois à Londres où Nadar a rencontré Guys avec qui il nouera une amitié jusqu'à la mort de Contantin. Puis Guysl voyage dans toute l'Europe, autour de la méditerranées, il couvre la guerre de Crimée, va en Turquie, retourne à Londres puis repart pour l'Italie. A son retour d'Italie en 1871, il s'est installé au 80 rue de Provence, dans une chambre, sous des combles dont il ne sortait que la nuit. Dans les années soixante, il a participé aux réunions du café Guerbois et a marqué fortement le groupe par son caractère d'une indépendance forcenée. Il provoque l'admiration de Manet, de Monet de Gavarni des frères Goncourt, de Champfleury, de Villiers de l'Isle-Adam, de Degas, Cézanne, et de bien d'autres. Cependant, Guys vit très pauvrement. Il dépose au musée Carnavalet un lot de dessins pour qu'un musée conserve une partie de son oeuvre qui concerne l'histoire de Paris. Le musée n'en donnera qu'une bouchée de pain malgré l'intervention d'Henri Ceard pour obtenir une somme raisonnable. Oublié, dédaigné, Constantin Guys ne sera reconnu comme les impressionnistes que des dizaines d'années après sa mort.
Le 14 juillet 1885**, en sortant de chez Nadar, il est renversé par un fiacre rue du Havre dan le neuvième arrondissement. Souffrant de plusieurs fractures aux jambes, il est conduit rue du faubourg Saint-Denis. Il y resta sept ans, jusqu'à sa mort en 1892. Oublié de tous, seul, Felix Tournachon dit : Nadar lui rendit visite et s'occupa de lui jusqu'à la fin.
*L'histoire de la maison municipale de santé Dubois, figure dans un article du bulletin de la société historique :
*Nadar raconte que c'était le mardi-gras, mais il fait une confusion, (d'autres historiens d'art aussi en parlant de jour de carnaval) la date d'entrée 200 rue du faubourg Saint-Denis, dans le 10° arrondissement est bien le 14 juillet 1885.
02:15 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : CONSTANTIN GUYS, NADAR, GONCOURT, MANET, MONET, GAVARNI, MAISON DUBOIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/06/2007
RIMBAUD, PAUL FORT, PAUL RANSON, PAUL SERUSIER et la representation theâtrale du "Bateau ivre"
23:10 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Tags : LOUIS FORESTIER, RIMBAUD, SERUSIER, RANSON, VUILLARD | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
31/05/2007
RUE BUFFAULT UNE BIEN CURIEUSE IDEE POUR UN NOM DE BAPTEME D'UNE RUE CONVENABLE
PAR BERNARD VASSOR
C'est chez la "procureuse"femme de Jean-Baptiste Buffault que Jeanne Bécu travaillait dans un magasins de soieries de luxe comme trottin, c'est à dire vendeuse-livreuse à domicile. La boutique était à l'enseigne des Traits-Galants, rue Saint-Honoré. A proximité de la Croix du Trahoir, d'autres marchands comme le plumassier monsieur Liegeois, et le mercier Tesnières, assuraient au quartier une nombreuse clientèle fort riche. Le magasin de Buffault était un arsenal pour l'art de séduire. Ces échoppes étaient un prétexte à la prostitution de jeunes femmes recrutées pour leur beauté, qui derrière leur comptoir, "à la file l'une de l'autre" recevaient les œillades des passants. La jeune Bécu devenue comtesse du Barry, puis favorite du roi Louis XV, n'oublia pas son ancien "patron" qui devint le marchand chargé de ses affaires. Les dépenses somptuaires répertoriées dans les archives des manuscrits de la BnF, nous renseignent sur l'énormité des marchés attribués à Jean-Baptiste Buffault. En outre grâce à la protection de la comtesse, il fut nommé conseiller du roi à l'Hôtel de Ville, puis régisseur de l'Opéra, et échevin de la ville de Paris, ce qui lui permit d'acquérir les terrains et d'ouvrir la rue qui porte toujours son nom. Il avait conservé son commerce de la rue Saint-Honoré qu'il dirigeait très discrètement en sous-main. Il fut même après la disgrâce et jusqu'à sa mort par le bourreau Sanson le 8 décembre 1793, le conseiller de la comtesse du Barry. Sa fonction d'échevin lui permit d'acquérir et d'ouvrir une voie qui porte toujours son nom, entre le faubourg Montmartre et la rue Neuve-Coquenard.
C'est à son passage dans la boutique de la rue Saint-Honoré, que la jeune oie-blanche gravit les échelons qui la conduisirent de "La Petite Comtesse" de la rue Saint-Sauveur, jusqu'au roi Louis XV qui la conserva près de lui même après la maladie de la comtesse qui l'empêcha d'avoir toute relation intime avec le roi, mais ne lui interdisit pas d'être la pourvoyeuse et la conseillère de ses plaisirs.
Elle entra en disgrâce après la mort du roi bien-aimé, la première mesure de son successeur Louis XVI sera d'exiler la comtesse au monastère de Pont en Brie. Le roi la précèdera de dix mois sur l'échelle de Sanson.
Née à Vaucouleurs, prénommée Jeanne comme sa marraine Jeanne Birabin. Sa mère Anne Bécu prétendue de Cantigny était la fille d'un cuisinier rôtisseur, et son père supposé était un certain Jean-Jacques ou Jean-Baptiste Gomard de Vaubernier ? moine, dont on ne connait pas grand chose....Elle prit également le surnom de Lange, puis en inversant l'ordre du nom de son père présumé, elle se fit appeler Mlle de Beauvernier.
Certains historiens situent les premiers pas de Jeanne chez le marchand de mode à la Toilette Labille rue Neuve-des-Petits-Champs où elle sera remarquée par le maquereau Jean du Barry. Toujours est-il que c'est Buffault qui accompagnera l'ascension de la Du Barry.
00:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/05/2007
UNE PHARMACIE "SYMPATHIQUE" A BIEN DES EGARDS
19:10 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/05/2007
DANNAE MARIAE MOZART
17:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA PORTE DES PEINTRES PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
15:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg