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27/05/2007

UNE PROMENADE SUR LES PAS DE CASANOVA AVEC CHANTAL CHEMLA

PAR CHANTAL CHEMLA

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Départ du métro Étienne Marcel : continuer la rue de Turbigo, vers le Forum des Halles. Tourner à droite dans la Rue FrançaiseMontorgueil :

Revenir et prendre la rue Montorgueil (< Mont Orgueilleux : butte de gravats, dont le sommet est occupé par la rue Beauregard, où il dépasse le niveau du Bd Bonne-Nouvelle, au débouché des rues de la Lune et de Cléry).

Cette partie de la rue portait le nom de rue de la Comtesse d’Artois.

Casanova y a séjourné en 1759, après un voyage à Amsterdam : « J’ai pris un beau logement dans la rue Comtesse d’Artois »

C’est dans cette rue que se trouvait la première maison de rendez-vous de la Gourdon, qui y employa la future Mme Du Barry.

Au n° 15 : hôtel du XVIIIe : façade classée (1729 : architecte Martin Goupy, restauré en 1992)

Au n° 17 : façade XVIIe : Passage de la reine de Hongrie (Julie Bécheur, qui fut décapitée sous la Révolution)

Au n° 19 : façade XVIIIe classée.

Au n° 36, « espace Montorgueil » (cour ) Au n° 38, emplacement du parc à huîtres de Paris, depuis la fin du XVIIIe siècle, en partie dur l’emplacement actuel de la rue Étienne Marcel. La rue Montorgueil est prolongée par la rue des Petits-carreaux, puis par la rue Poissonnière (anciennement rue des Poissonniers, nom gravé au numéro 2) : route de la marée, qui arrivait des ports du Nord. La rue Montorgueil s’appelait anciennement rue aux huîtres, et était le centre du marché aux huîtres.

Traverser la rue Étienne Marcel

(au niveau du 112 rue Saint-Denis, Impasse des peintres, dont le n° 4 est une très vieille maison du XVIe siècle.

Rue Tiquetonne (copie du blog Père Tanguy) : rue Denis le Coffrier, puis Roger de Quinquentonne, rue du Petit Lion Saint Sauveur jusqu’en 1868.

Il y avait le jardin des arbalétriers qui venaient là faire leurs entraînements. Au numéros 2 et 4, il y a des caves anciennes sous la rue. Au numéro 13, un hôtel du XVIII° siècle dont le premier et le deuxième étage sont classés, la façade sur rue et l'escalier.  Aux numéros 15, 25, et 27, maisons anciennes non datées. Au numéro 10, il y a une enseigne remarquable, L'Arbre à liège. Le nom de Tiquetonne provient d'un propriétaire, Roger de Quiquentonne, riche boulanger qui habitait cette rue sous le règne de Philippe de Valois. Le numéro 16, a été le domicile du héros d'Alexandre Dumas, dans le roman Le Vicomte de Bragelonne,  et dans Vingt ans après,  D’Artagnan habitait rue Tiquetonne "chez une belle et fraîche flamande de vingt cinq à vingt six ans" à l'Hôtel de la Chevrette. Le sieur Planchet , lui, demeurait rue des Lombards à l'enseigne du Pilon d'Or.OFR DE QUIQUENTONNE, OU BIEN RUE DU UR,QUETONNE

À droite, rue Mauconseil (appelée rue Bonconseil de 1792 à 1806 !) : c’est dans cette rue que loge Casanova, à son premier séjour à Paris, en 1750 ; il avait fait connaissance, pendant le voyage, du jeune Balletti, le fils de Silvia. Casanova est présenté à Silvia, venue à la rencontre de son fils, qui lui dit : « J’espère, monsieur, que l’ami de mon fils voudra bien souper avec nous ce soir »

« À mon arrivée à Paris, je trouve un domestique de Silvia avec un fiacre, qui se chargea de tout, et me conduisit à un logement que j’ai trouvé très propre ». Ce logement se trouvait rue Mauconseil, tout près de la Comédie-Italienne, chez une dame Quinson, tenancière d’une maison meublée qui prit après son départ, en 1753, le nom d’Hôtel d’Aquitaine.

« Après y avoir placé ma malle et tout ce que j’avais, il me conduisit chez sa maîtresse qui demeurait à cinquante pas de là »

« Balletti me présenta à son père, qui s’appelait Mario et qui était convalescent. Les noms de Mario et de Silvia étaient ceux qu’ils portaient dans les comédies qu’ils jouaient à canevas. Les Français ne donnèrent jamais aux comédiens italiens autre nom en ville que celui par lequel ils les connurent sur le théâtre. “Bonjour monsieur Arlequin, bonjour monsieur Pantalon“ on disait au Palais-Royal à ceux qui jouaient ces personnages »  (Casanova, volume 3 chapitre 7, Tome 1, p. 557).

C’est donc là que s’ouvrait le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne dont le porche s’ouvrait au n° 34. Loué à partir de 1578 à diverses troupes, auxquelles succéda celle des Comédiens du Roi (Gros-Guillaume, Turlupin, Montfleury, Jodelet … Baron père et fils, Floridor, Mlle Du Parc, Champmeslé et sa femme … qui y jouèrent des pièces de Corneille et toutes les pièces de Racine (cf. Cyrano de Bergerac)

La Comédie-Italienne leur succéda : dès son arrivée au pouvoir, le Régent rappelle les Italiens, qui avaient été chassés de France en 1697 (austérité de la fin du règne de Louis XIV, sous l’influence, notamment, de Mme de Maintenon), et c’est là que, à partir de 1722, furent données les pièces de Marivaux (personnage de Silvia). Louis Riccoboni et sa troupe s’installent à l’hôtel de Bourgogne.

Louis (Lodovico–Andrea) Riccoboni, dit Lelio (1674 ? – 1753), « premier amoureux ». 

Elena-Virginia Riccoboni (née Balletti), femme de Louis (Ferrare 1686 – Paris 1771), dite Flaminia, « première amoureuse »

Silvia Balletti (Gianetta Benozzi) (Toulouse 1701 – Paris 1758), actrice au Théâtre-Italien de Paris. Frédéric le grand : « La Silvia, toujours la meilleure actrice du royaume », mais Grimm en dit : « Elle était d’une figure désagréable ; elle avait la voix fausse et un jeu à prétentions tout à fait fatigant ». Casanova en fait l’éloge (tome 1, p. 560) : « cette actrice fut l’idole de toute la France, et son talent fut le soutien de toutes les comédies que les plus grands auteurs écrivirent pour elle, et principalement Marivaux. Sans elle, ces comédies ne seraient pas passées à la postérité. On n’a jamais pu trouver une actrice capable de la remplacer, et on ne la trouvera jamais, car elle devrait réunir en elle toutes les parties que Silvia possédait dans l’art trop difficile du théâtre, action, voix, physionomie, esprit, maintien, et connaissance du cœur humain. Tout en elle était nature ; l’art qui accompagnait et avait perfectionné tout ne se laissait pas voir. » 

Joseph Balletti, dit Mario, « deuxième amoureux de la Comédie Italienne ». Il tint ce rôle de jeune premier pendant … quarante ans ! Marié en 1720 avec Silvia, ils eurent quatre enfants : Antoine – Étienne, Louis – Joseph, Guillaume – Louis, et Marie – Madeleine (Manon, que Casanova connut à l’âge de 10 ans et qu’il retrouva à 17 ans)

Arlecchino, personnage de la Commedia dell’Arte, valet effronté qui parlait le patois des paysans bergamasques et en portait le chapeau caractéristique (orné de la queue de lapin).Le plus célèbre Arlequin fut Carlo Bertinazzi, connu sous le nom de Carlin (Turin 1710 – Paris 1783)

Retour sur la rue Montorgueil

Voir les n° 47, 49.

N° 50 : le chansonnier Béranger (1780 – 1857) y naquit, chez son grand-père Champy, qui y tenait une boutique de tailleur.

N° 59 : 1er emplacement du restaurant « Le Rocher de Cancale », où eurent lieu, de 1796 à 1846, les « dîners du Caveau », qui avaient été fondés en 1737 rue de Buci. Béranger y chanta Le Roi d’Yvetot.

Au niveau du n° 60, tourner à droite, rue Marie Stuart

Cette rue portait anciennement (XIIIe – XIVe siècles) le nom de Tire-vit (cf. la rue Dussoubs, rue Gratte-cul). Une anecdote raconte comment on a modifié son nom en Tire-boudin, lors de l’entrée à paris de la reine Marie Stuart. À la jeune souveraine qui demandait le nom de cette rue, on n’osa pas donner le nom authentique, et on modifia la fin du nom. En 1809, la rue est rebaptisée Marie Stuart, en souvenir sans doute de cette anecdote.

N° 8 à 16, vielles maisons. Remarquer les mansardes des n° 12 et 14. Escalier au n° 8.

Retour sur la rue Montorgueil

N° 61 ou 63 : emplacement du bureau de vente des huîtres d’Etretat, de 1780 jusque vers 1850.

N° 64 – 72 : emplacement de l’auberge Au compas d’or, jadis tête de ligne des diligences pour Creil et Gisors (maintenant, immeuble moderne)

La pâtisserie Stohrer, fondée en 1730, créateur du puits d’amour et du baba au rhum.

N° 69, 71, 73 (façade Louis XV, ferronneries)

Au n° 78, emplacement du second restaurant « Au Rocher de cancale » (après 1846). Au 1er étage, peintures attribuées à Gavarni. Parmi les clients, Balzac, Eugène Sue, Théophile Gautier, Alexandre Dumas père …

La rue Montorgueil se prolonge par la rue des Petits-Carreaux

Voir les n° 9, 12 (enseigne du XIXe : « Au Planteur », 14 (Gibier, Volailles), 11 (Queille, Orfèvre), 37, 40, 45

Traverser la rue Réaumur

Entre les n° 65 et 87 de la rue Réaumur, ancienne rue Thévenot (inscription au coin de la rue des Petits-Carreaux). Les numéros pairs ont disparu avec la création de la rue Réaumur (1895-1896 pour cette section) ; les numéros impairs font partie de la rue Réaumur.

Face au n° 61 (arrêt du bus 20), emplacement de la maison habitée en 1782 par Joséphine de Beauharnais (où naquit le prince Eugène)

Rue du Nil(Egyptomania), autrefois rue Neuve Saint-Sauveur : n° 12, 10, 6, 2 = vieilles maisons (fenêtres à guillotine, mansardes à poulie, etc.)

La Cour des Miracles

Place du Caire, 100 rue Réaumur, rue Damiette (remarquer la maisonnette au n° 3) et rue des Forges.

Au carrefour de la rue Damiette et de la rue des Forges, emplacement de l’imprimerie d’Hébert, directeur du journal Le père Duchesne.

Au nord, la cour était fermée par le rempart de Charles V ; à l’est par le mur de clôture du couvent des Filles Dieu.

Au XVIIe siècle, les cours des miracles étaient encore nombreuses à Paris : environ une douzaine ; véritables écoles du vol et de la prostitution, où jamais le guet n’osait pénétrer. Celle de la rue neuve Saint-Sauveur fut la dernière en date.

Datant du XIIIe siècle, constituée d’une grande cour puante entourée de masures de boue, accessible seulement par un réseau de ruelles tortueuses et enchevêtrées comme un « écheveau de fil brouillé par un chat » (V. Hugo). Appelée aussi « piolle franche », elle servait de refuge à de faux orphelins, faux sinistrés, faux soldats amputés, faux estropiés, faux aveugles, faux malades, qui, de retour le soir dans cette enceinte silencieuse et déserte le jour, reprenaient une vie normale, par l’intervention d’un mystérieux thaumaturge … Cet important groupement de mendiants et de voleurs avait ses lois, son langage, son chef (appelé sous François 1er « le Ragot » — d’où le mot « argot » —, puis « le Grand Coësre »), à qui on remettait chaque soir un pourcentage sur la recette, le reste étant immédiatement transformé en ripailles, la loi étant de ne rien garder pour le lendemain et de tout boire. Nicolas de la Reynie, premier lieutenant de police de Paris, mit fin, en 1867, à cette Cour des Miracles. Toutes les issues en furent barrées ; une troupe nombreuse s’engouffra dans les ruelles, on fit passer le message que, sur les douze derniers sortis, six seraient pendus et les six autres envoyés aux galères … Tous les occupants abandonnèrent les lieux, paralytiques en tête. Ils furent répartis dans les prisons et les hôpitaux. La cour fut rasée, les ruelles élargies et rectifiées, des maisons neuves construites.

Prendre le passage du Caire, construit en 1799 sur l’emplacement du couvent des Filles-Dieu, dont la fondation datée de 1226 (il était alors à l’extérieur de Paris). Destiné à des pécheresses ayant abusé de leur corps, puis tombées dans la mendicité. Saint Louis y avait fait entrer 200 filles de joie plus ou moins repenties ; le nombre tomba à 100, puis 60, faute d’argent pour les nourrir, et elles furent finalement autorisées à aller quêter dans Paris. Le couvent fut supprimé à la Révolution, démoli en 1798.

Sortir tout de suite par la rue du Caire > rue Dussoubs. Traverser la rue Réaumur.

Rue Dussoubs = rue Gratte-cul, puis rue des Deux-Portes (jusqu’en 1881), où demeuraient les Balletti, dans une maison appartenant à la marquise d’Urfé, qui jouera un rôle important dans la vie de Casanova. En face, habitait la Morfi (Murphy), qui fut la maîtresse de Louis XV.

N° 21, maison où mourut Goldoni en 1793, à l’âge de 86 ans. Il s’était fixé à Paris depuis 1761 ; lecteur et professeur d’italien des filles de Louis XV, attaché à la Cour, il bénéficiait d’une pension que la Révolution lui supprima.

Des maisons remarquables aux n° 25bis, 36, 32, 36 (escalier), 28 (escalier), 22 (escalier, dessus de porte, mascarons, façade sur cour classée), 15 (escalier, ferronnerie, imposte de la porte, cour, puits)

À gauche, prendre la rue Saint-Sauveur

Au n° 12, deuxième implantation de la maison de rendez-vous de la Gourdon, après la rue de la comtesse d’Artois. L’entrée se faisait par la rue Dussoubs (alors rue des Deux-Portes), mais une pièce du 1er étage communiquait avec un escalier au 14 rue Saint-Sauveur aboutissant chez un antiquaire, ce qui constituait une entrée discrète pour les visiteurs. Essayer d’entrer dans le vestibule, orné de pilastres ioniques, et voir l’escalier.

À l’angle de la rue Saint-Sauveur et de la rue Saint Denis (183 rue Saint-Denis), emplacement de l’église Saint-sauveur, démolie en 1787 pour être reconstruite. Mais la Révolution ne laissa pas le temps de le faire. C’est dans cette église que fut baptisé Cyrano de Bergerac.

Rue Saint-Denis

Ce fut longtemps la rue la plus longue, la plus belle et la plus riche de Paris. Au début du XIIe siècle, elle supplanta, parce que, plus courte, la rue Saint-Martin pour aller à la basilique Saint-Denis. Appelée au XIVe siècle la « grant chaussée de M. Saint Denys », elle devint la voie triomphale suivie par les souverains jusqu’à Notre-Dame lors de leur entrée solennelle dans Paris.

N° 174-176 : façades à pignons

N° 170 : sur la façade, armoiries et « Honni soit qui mal y pense »

N° 164-142 : emplacement de l’Hospice des Enfants bleus (de la couleur de la blouse que portaient les pensionnaires, orphelins de parents pauvres)

N° 151 : Maison natale de Léon Blum

N° 142 : belle façade XVIIIe, avec, à l’angle, la « fontaine de la Reine », datant de Philippe-Auguste, refaite en 1732.

N° 135 : emplacement de l’ancienne porte Saint-Denis de l’enceinte de Philippe-Auguste, refaite en 1732.

Rue Greneta(altération de Darnestal)

Reprendre la rue Dussoubs

Place Goldoni (mur peint)

Passage du Grand Cerf

Percé en 1825 sur l’emplacement de l’hôtellerie du grand Cerf, d’où partaient, avant la Révolution, les voitures des Messageries.

Les Messageries Royales (diligences, coches d’eau et roulages de France) avaient, en 1779, 4 départements :

Les provinces du Sud-est (Hôtel de Sens

2.  Les provinces du Centre (auberge du Cheval Blanc, rue Mazet)

3.Les provinces de l’Est (hôtellerie du Grand Cerf)

4.  Les provinces de l’Anjou, Perche, Bretagne (place Saint-Michel)

On se retrouve dans la rue Saint-Denis, au  niveau de la rue Tiquetonne.

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111 rue Saint Denis maison du XVIème siècle, autrefois à l'enseigne du Lion Noir

Traverser le Boulevard de Sébastopol, prendre la rue du Bourg l’abbé, parallèle à la rue aux Ours), et la rue de Montmorency.

N° 51 : maison de Nicolas Flamel (1407), qui louait le rez-de-chaussée et hébergeait gratuitement dans les étages supérieurs de pauvres gens (maraîchers et laboureurs), sous condition qu’ils disent chaque matin un Pater et un Ave pour les trépassés. Très restaurée (la 2e maison la plus vieille de Paris)

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Maison de Nicholas Flamel et de dame Pernelle, avant les multiples transformations rue de Montmorency
Nous pouvons remarquer aujourd'hui que le pignon a disparu
N° 12 : maison de Mme de Sévigné (avant l’hôtel Carnavalet)

N° 11 : domicile du poète Gresset (« Vert Vert »)

N° 5 : ancien hôtel de Montmorency, où mourut Théophile de Viau.Casanova y séjourna en 1763

Lettres d'amour de Manon Balletti :manon_baletti_lettres_d_amour.doc

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Début de la rue Montorgueil vers 1860, maison anciennes disparues

 

08:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : CASANOVA, MONTORGUEUIL, NICHOLAS FLAMEL, DAME PERNELLE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

25/05/2007

LA BOUTIQUE DU PERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR

UNE NOUVELLE ÉTAPE AVANT L'OUVERTURE D'UNE GALERIE D'EXPOSITION

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13:39 Publié dans Marchands de couleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MOLIERE, 16 RUE DE L"AVE MARIA, ET 6 RUE DES JARDINS, MAISON OU VECUT MOLIERE

PAR BERNARD VASSOR

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Anciennement rue des Barres, elle s'est aussi appelée un temps rue des Beguines. On la date l'ouverture de la rue du règne de Charles VI. Il y avait un jeu de paume avant l'installation des Carmes-Barrés. C'est seulement qu'en 1901 qu'un historiographe a découvert, au 16 de cette rue que Molière après avoir quitté l'Illustre Théâtre de la rue Mazarine s'était installé à l'angle du 6 de la rue des Jardins-Saint-Paul.

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24/05/2007

UN ARTICLE DE JEANNINE CHRISTOPHE DE L'ASSOCIATION HISTOIRE ET VIES DU 10ème ARRONDISSEMENT

UN ARTICLE DE JEANNINE CHRISTOPHE

2007, Lecture-concert Gustave Caillebotte, compte-rendu

 

LECTURE - CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »
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Présentée par l’Association Autour du Père Tanguy

Avec la participation d'Histoire et Vies du 10e,

et l’Atelier Porte Soleil, 57 rue des Vina<!--[endif]-->

Gustave Caillebotte (1848-1894),

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Cette lecture - concert  du 20 mai  intitulée "L'Exposition imaginaire" a évoqué l'oeuvre picturale du peintre Gustave Caillebotte, enfant du 10e, en musique et avec des récits d’auteurs contemporains du peintre. Un auditoire conquis d'une cinquantaine de personnes ont écouté des morceaux deFauré, Satie, Debussy, interprétés avec maestrio par trois musiciennes (piano, alto et violon) et Pascal Gautrin, comédien et directeur du lieu, nous a dit des textes de Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros et Guy de Maupassant, en illustration des tableaux.

Cette soirée réussie a encouragé les trois associations organisatrices à présenter une suite avec "Le legs Caillebotte : le bel héritage maudit "  Dont nous vous tiendrons au courant de la programmation.                  

           

 

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UN MARCHAND DE COULEURS DE LA RUE DE LA HARPE

PAR BERNARD VASSOR

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Ce n'est pas un jeu de mots, c'était vraiment un marchand de couleurs. A l'époque, ce sont les apothicaire et les épiciers qui assuraient la vente de colorants alimentaires, et avant l'invention du tube en étain, de couleurs à l'huile dans des récipients ou des poches en vessies de porc, prévus à cet effet. Il n'y avait à cette époque que 87 apothicaires dans Paris.
"Les épiciers, jusqu'à la déclaration du 25 avril 1777, leur histoire se confondait avec celle des apothicaires. Elle est comprise ensuite dans celle des corps de métier dont l'ensemble représente la corporation dite des épiciers-grossiers-droguistes-confiseurs-ciriers. Les droguistes vendaient des poisons, comme de la canelle, de l'eau forte et de l'huile, du fromage et de l'émétique, de l'eau de vie et des couleurs, du sucre et de l'arsenic, des confitures et du sénné.... Les drogueries sont mêlées avec les épiceries. L'épicier droguiste a le droit incontestable d'après ses statuts, de purger tout le quartier et de lui donner son dessert par dessus le marché."
Alfred Franklin, dictionnaire historique des Arts professions exercées dans Paris depuis le XIIIème siècle Plon et Nourrit Paris 1889.
Almanach du voyageur pour 1883 

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23/05/2007

BALZAC, LEON GOZLAN, LA RUE DE LA JUSSIENNE, voyage a la decouverte des rues de paris, comment trouver le titre d'une nouvelle ?

PAR BERNARD VASSOR

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RUE DE LA JUSSIENNE ENTRE LA RUE PAGEVIN*ET LA RUE MONTMARTE
Un ami de Balzac, Léon Gozlan un intime, reçut un billet mystérieux le priant de se trouver entre les chevaux de Marly et le café des Ambassadeurs aux Champs-Elysées à trois heures de l'après-midi. C'était au mois de juin 1840, Balzac habitait alors à Ville d'Avray et venait de fonder "La Revue Parisienne". A l'heure dite, Gozlan vit venir Balzac du côté de la barrière de l'Etoile. Il venait de chez Delphine de Girardin rue Saint Georges (11). Honoré , tout de suite expliqua à son ami la raison de sa convocation pour le moins insolite en ces termes :  "Je viens d'écrire un petit roman pour la Revue Parisienne (dont il fut presque l'unique rédacteur) dont je suis assez content, que je vous le lirai quand j'aurai trouvé e titre ! Nous allons le chercher ensemble. Mais je dois vous dire quel est le principal personnage" Après avoir brossé le portrait d'un homme extraordinaire, le moyen de découvrir le nom de ce personnage fut choisi en consultant les enseignes des rues de Paris. Alors, commença une déhambulation passant par la cour du Louvre, la rue du Coq Saint-Honoré, une étroite ruelle qui fourmillait de petites échoppes et d'autant d'enseignes. L'un regardait d'un côté et l'autre bien sûr, le trottoir opposé. Puis, ce fut la rue Saint-Honoré,, la rue Vivienne, la place de la Bourse, la rue Neuve Vivienne (qui venait d'être percée, de la place de la Bourse,au boulevard Montmartre. En tournant à droite, sur le boulevard, ils reprirent la rue Montmartre. Fatigué, Gozlan refusa de marcher plus loin. L'illustre écrivain réussit à le convaincre de continuer et de fixer la limite de la recherche à l'église Saint-Eustache.  Exténué, Gozlan consenti à contre coeur en voyant la  fin de son calvaire assez proche. La tournée d'inspection continua, Balzac en trichant un peu inspecta la rue du Mail, la rue de Cléry, la rue du Cadran, des Fossés-Montmartre et la place des Victoires aaux nombreuses enseignes portant des noms alsaciens. Gozlan alors se fâcha et déclara qu'il prenait congé pour rentrer chez lui se reposer. Balzac lui prit les mains et le supplia : "Plus que la rue du Bouloi, ne me refusez pas la rue du Bouloi ! Pénétrons dans la rue du Bouloi, et rentrons aux Jardies, où nous attend le dîner" La rue du Bouloi portait trois noms : elle s'appelle rue Coq-Héron au début, rue du Bouloi, enfin rue de la Jussienne pour aboutiir rue Montmartre. Ce n'est qu'au bout de cette rue, qu'au dessus d'une porte étroite, Balzac tomba en arrêt, il changea de couleur et se mit à trembler. En poussant un cri, il pointa du doigt le dessus de la porte et dit : "Là ! là ! lisez !." En grosses lettres, le nom d'un tailleur qui exerçait encore s'affichait en lettres grasses  : MARCAS. N'y tenant plus, Balzac affirma que ce serait le titre de son roman auquel il ajoutera la lettre Z, Z. Marcas, voilà un beau titre !!!
 Z.MARCAS. 
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Balzac a imprimé, et on dit même a été l'auteur de :

Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].- Chez les marchands de nouveautés, 1826

 
SUIVRE............. 

 

 *La rue Pagevin a été absorbée par la rue Étienne Marcel

22:55 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE MARCHAND DE SAUCISSES, L'EMPOISONNEUSE, LA RUE DU BOULOI, RUE COQ-HERON, RUE DE LA JUSSIENNE SUITE....

PAR BERNARD VASSOR

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Vers 1860,au premier plan la rue du Bouloi vers la rue Coq-Héron, au fond, la rue de la Jussienne 
1) LA RUE DU BOULOI 
Ce nom lui vient d'une maison au XIVème siècle qui exploitait un jeu de boules. Elle s'appelait alors la rue des Bouliers ou du Bouloir. En 1656, c'est une colonie de carmélites qui remplaça le jeu de boules. Selon madame de Sévigné, ces saintes femmes "recevaient en visite jusqu'aux maitresses du roi, qui arrivaient les mains pleines de bouquets" Dîte aussi rue Basile, elle fut transformée en hôtel par Jean de Ferriere, ami de Coligny, Jeanne d'Albret, reine de Navarre, "y mourut en odeur d'empoisonnement" le 8 juin 1572. La maison passa dans les mains de Françoise d'Orléans, puis à Henri de Bourbon, duc de Montpensier, ensuite, ce fut le lieutenant général de Police Gabriel-Nicholas La Reynie. Ensuite, c'est le chancelier Séguier qui en fit l'acquisition, l'agrandit d'une portion du cimetière Saint-Joseph en échange d'un terrain de l'église qui avait été construite tout exprès. Le chancelier recevait dans ces lieux ses collègues de l'Académie française. Les Fermiers généraux achetèrent l'hôtel Séguier vers 1688 pour leur usage. Ce qui entraîna de nombreux bouleversements, les bureaux des Fermes donnant sur la rue du Bouloi, les écuries et les magasins recevaient le passage des rouliers. L'électeur ayant droit à l'entrée principale rue de Grenelle (partie de la rue Jean-Jacques Rousseau). Il y avait à l'époque 24 maisons. Sous Louis XVI, il y eut un jeu de paume. Pendant la révolution les bureaux du domaine établi étaient tenu par : un certain docteur Guillotin qui avec les citoyens Duchâtel et Renesson, adjugeaient les biens confisqués.
Au temps de Balzac, des bureaux de chemin de fer et d'omnibus et les messageries Laffitte-et-Gaillard occupaient une grande partie de cette voie. De 1838 à 1842, la grande Rachel vécut passage Véro-Dodat 2 rue du Bouloi, (du nom de Véro, marchand de saucisses truffées et du charcutier Dodat qui s'associèrent en 1826 pour ouvrir et exploiter  le passage qui porte leurs noms réunis.) C'était sur l'emplacement de l'hôtel D'Antoine Dreux d'Aubray

qui y eut sa résidence jusqu'à ce que sa fille, une certaine marquise de Brinvilliers, abrégea ses jours avec l'aide du poison qui l'a rendu célèbre et lui a donné son surnom. Elle s'en prit ensuite à ses deux frères, qui furent empoisonnés par les soins de son laquais.
 
Le musée de la Police possède les documents du procès et des gravures d'époque.  
 
 
 
....................................
2) LA RUE COQ-HERON 
Avertissement : 
Que les balzaciens ne lisent pas sans précaution le nom du propriétaire de la première maison à gauche :
Le comte de Marçay  
Dans cette propriété était mort le maréchal de Coigny,  vainqueur de Parme et de Gustalia, (...) Les Delessert y avaient déjà leur comptoir de banque au moment de la grande révolution. Avant le Maréchal qui avait eu comme secrétaire Gentil-Bernard. Le duc de Gesvres avait résidé sous le même toit. 
Sur le côté droit,  il y avait la Ferme générale des Postes. A l'emplacement  des actuels numéros 3, 5 et 7,  L'imprimeur Paul Dupont était installé sur le terrain de l'hôtel Chamillard qui s'étendait jusqu'à la rue des Vieux-Augustins. Casimir Périer (celui qui est mort du choléra morbus en 1832) y habitait encore sous Louis-Philippe.
Partant de la rue Coquillère, elle fut amputée par le percement de la rue du Louvre en 1854, la construction de l'hôtel de la poste, puis de l'ouverture de la rue Etienne Marcel qui remplaçait la rue Pagevin et la rue des Vieux-Augustins. Il ne reste de la rue que 20 numéros....Le dernier étant l'hôtel construit par le baron Thoinard de Vougy, fermier-général le grand hôtel qui sert aujourd'hui de siège de à la caisse d'épargne à l'angle de la rue du Louvre. L'immeuble avait anexé une maison dans laquelle était venue loger Charlotte Corday. Pendant le directoire, l'hôtel Thoinard, fut occupé par la maison de banque des quatre frères Enfantins, dont l'un d'eux eut un fils qui fut "Le Père Enfantin" de l'église Saint-simonienne.
Il y eut également dans les lieux, le président de la Chambre Dupin.
Disparu l'hôtel de Flandres dans l'espace entre les rues Jean-Jacques Rousseau, et rue des Vieux-Augustins (disparue aussi) L'hôtel que Gui de Dampierre comte de Flandres, avait acquis vers 1292 à un sieur Coquiller, L'impasse était déjà une rue en l'an 1315, son nom était : Quoque héron.
Voici les noms de quelques habitants en l'an 1315 :
Jehannette des filles--Galienne-- Jehan le Saunier--Raul le Chaoelier--Gautier le vacher--Denise de liane--Hébert le vilain--Pierre le vilain--Morise l'anglois--Jehan de ville neuve--Aubinet-- Gautier gale... 
................................................

2 BIS RUE DE LA JUSSIENNE
Une grande partie de cette rue fut aussi amputée. Le 2 bis que nous voyons ici, était le numéro 16, était l'hôtel Dubarry. Sa façade décorée de ferrures et de sculptures d'époque n'est pas ordinaire. En 1861, on signale déjà la disparition de 4 maisons depuis la fin du XIX° siècle. Sous Louis IX, il y avait une chapelle Sainte-Marie-l'Egyptienne à l'angle de la rue Montmartre. Cette église détruite au début de la révolution, attirait en secret les jeunes filles qui craignaient d'être enceintes. Une prière suffisait parfois à contribuer à une opération inverse de celle du Saint-Esprit.  
 

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21/05/2007

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'INSTALLE CHEZ UN MARCHAND DE COULEURS : SENNELIER, 3 QUAI VOLTAIRE

Par Bernard Vassor

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AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE MONSIEUR SENNELIER 
3 QUAI VOLTAIRE 

 

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SENNELIER COULEURS POUR ARTISTES
SITE DE La maison SENNELIER, au 3 quai Voltaire a ouvert ses portes en 1887. Mitoyenne de la maison où Voltaire mourut et qui donna son nom à ce quai. Gustave Sennelier était chimiste de formation, il avait installé un laboratoire dans le fond de la cour de son immeuble pour ses recherches, la préparation et les essais sur les couleurs. pour le broyage et la fabrication de ses pastels qui ont fait la réputation de la maison dans le monde entier. Son nom est associé à celui des impressionnistes, monsieur Sennelier m'a indiqué que Gauguin avait été client de l'échoppe de son grand père, mais, c'est surtout la génération suivante qui sera être sa principale clientèle. 
L'immeuble abritait également les locaux des frères Didot Bottin, créateurs des célèbres annuaires.  
Nous attendons avec impatience la publication d'un ouvrage relatant  l'historique du derniers des marchands de couleurs ayant exercé au XIX° siècle. Monsieur Sennelier ou sa fille nous semblent les plus indiqués pour la rédaction de cet ouvrage.

23:35 Publié dans Marchands de couleurs | Tags : marchands couleurs, PASTELS, Gustave, SENNELLIER, VOLTAIRE, DIDOT BOTTIN, COULEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PARIS DISPARU : PRES DE L'ENCEINTE DE PHILIPPE AUGUSTE, LA RUE DENIS-LE-COFFRIER PUIS ROGER DE QUIQUENTONNE, OU BIEN RUE DU PETIT-LION-SAINT-SAUVEUR, ENFIN RUE TIQUETONNE

PAR BERNARD VASSOR
JAMAIS UNE AUSSI PETITE RUE AURA PORTE AUTANT DE NOMS DIFFÉRENTS 
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15 RUE TIQUETONNE VERS 1907
Il est très difficile de s'y retrouver dans cette histoire, il existe plusieurs notices pour une même rue, on peut encore ajouter le nom de la rue du Lion-d'Or-outre la porte Saint-Denis, rue de l'Arbalette, rue du Grand Lion
puis du Petit Lion !!!
Il y avait le jardin des arbalétriers qui venaient là faire leurs entrainements. Au numéros 2 et 4, il y a des caves anciennes. Au numéro 13, un hôtel du XVIII° siècle dont le premier et le deuxième étage sont classés, la façade sur rue et l'escalier. Au 15 25 et 27 maisons anciennes non datées. Au numéro 10, il y avait uneenseigne remarquable, L'Arbre à liège.Le nom de Tiquetonne provient d'un propriétaire, Roger de Quiquentonne, riche boulanger qui habitait cette rue sous le règne de Philippe de Valois. Le numéro 16, appelé a été le domicile du héros d'Alexandre Dumas, dans le roman Le Vicomte de Bragelonne,  et dans Vingt ans après,  D"Artagnnan habitait rue Tiquetonne "chez une belle et fraîche flamande de vingt cinq à vingt six ansl'Hôtel de la Chèvrette. Le sieur Planchet ,lui demeurait rue des Lombards à l'enseigne du Pilon d'Or.
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LA MAISON DE D'ARTAGNAN ? 16 rue Tiquetonne
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ENTRE DEUX MAISONS DE LA FIN DU XIX°, CETTE JOLIE MAISON FLEURIE FIN XVIII°
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 UNE ENSEIGNE PRESQUE MOYENNAGEUSE AU 31
 Pour diner à l'auberge du Petit Trianon en 1691, il suffisait d'une pièce de quinze sols.
Les différentes auberges étaient : Le Lion d'Or, le Coq-et-la-Pie, Le Vert Galant, L'Escarmouche, le Marteau d'Or. Une des habitantes était madame Favart de la Comédie française. Au 21 Cadet secrétaire du roi Louis XV. Au 23, une maison du XIV° siècle existait encore en 1860 et avait une tour carrée qui aurait pu être d'époque si elle n'avait été restaurée de façon malhabile. Avant le percement de la rue Étienne Marcel vers 1910, la rue Tiquetonne rejoignait la rue Montmartre.

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LE CABARET RAVEL, AVENUE DE L'IMPERATRICE

PAR BERNARD VASSOR

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C'est à l'endroit où commençait l'avenue de l'impératrice sous le second empire, route départementale numéro 4, qui conduisait à la porte Dauphine (avenue Foch)  que le café Ravel était un lieu de curiosité, pour les parisiens. Alfred Delvau le dénonce comme le plus grand scélérat après Castaing et Palmer.
On y mangeait"des semelles de bottes accommodées aux pommes de terre"  (...) "des poulets qui n'avaient ni ailes ni cuisses, mais de simples carcasses  en parchemin" Le successeur de Ravel fut un nommé Orry, une des meilleurs maisons de Paris qui servait un chablis introuvable ailleurs. Puis ce fut le Restaurant Mogrol qui prit la suite. 

10:45 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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