Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 07 mai - dim. 13 mai | Page d'accueil | lun. 21 mai - dim. 27 mai »

19/05/2007

PARIS MEURTRI : LE PIED DE MOUTON, LA MAISON DU CHAT QUI PELOTE, RUE VAUVILLIERS

PAR BERNARD VASSOR

medium_pied_de_mouton_05_sepia.jpg
LA PLUS GRANDE PARTIE DE CETTE  RUE A DISPARUE,
 TOMBEE DANS "LE TROU DES HALLES"
Anciennement l'endroit s'appelait l'hôtel du Four, puis rue du Four Saint-honoré, elle prit le nom de Vauvilliers en l'honneur d'un helléniste, professeur au collège de France, membre du conseil municipal, il donna sa démission en 1791. Il figurait sur la liste de proscription, candidat à la déportation, mais il parvint à s'enfuir pour rejoindre Saint-Petersbourg. Cette voie portait a ses débuts le nom de rue du Four en raison de la proximité de la maison du grand-pannetier (ou panetier, c'est selon l'époque !)de France à laquelle elle était adossée. Les seigneurs ou les ecclésiastiques possesseurs des fours banaux prélevaient une taxe sur la cuisson du pain. Ce privilège fut aboli par Philippe Auguste. La rue commençait rue Saint-Honoré n n° 72 à 78, et se terminait rue Coquillière n°1 et rue Trainée n°17.
L'enseigne du Pied de Mouton que l'on trouve déjà au XVII° siècle, était mitoyenne de l'hôtel de Cherbourg au n° 33 (disparu) qui eut pour occupant de la chambre 9 au troisième étage (nous dit l'historien de Paris Charles Lefeuve) un lieutenant d'artillerie qui avait signé le registre sous le nom de Napoléone Buonaparte, nom italien qu'il francisera par la suite, il avait 18 ans. Il sortit un soir au palais Royal, et ramena une jeune femme chez lui; c'était sa première cinquête..... Pierre Larousse nous apprend qu'il est mort en 1804.
et au  N° 35, la Maison du Chat qui pelote (disparue aussi)*
medium_rue_vauvilliers_rue_du_four.2.jpg
 
Nous voyons sur cet extrait de plan de 1860, la rue du Four qui part de la rue Saint-Honoré jusqu'à la pointe Sainte-Eustache. La partie de la rue des deux Ecus, aujourd'hui rue Berger jusqu'à la pointe Ste Eustache, a disparue dans le trou....Le GIRB, édition Furne, Site des AMIS DE Balzac :


04:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : BONAPARTE, PIED DE MOUTON, VAUVILLIERS, BALZAC, CHAT QUI PELOTE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

18/05/2007

LE "FRERE" CLOVIS SAGOT

PAR BERNARD VASSOR

medium_sagot_interprêtation.jpg
FRERE SAGOT,INTERPRETATION 
Pour le différencier de son frère Edmond Sagot, éditeur et marchand de gravures de la rue de Chateaudun, on l'avait baptisé "frère Sagot", certains ajoutaient "Le sagouin" en raison de sa  rapacité. Il avait acheté une ancienne pharmacie 46 rue Laffitte, et s'était installé marchand de tableaux à deux pas de chez Vollard. Il avait hérité du stock de médicaments de la pharmacie, et s'improvisait prescripteur et distribuait généreusement des remèdes aux artistes dans le besoin. picasso, toujours àdans le besoin, faisait souvent appel à lui pour espérer tier quelque argent de ses toiles. Sgot faisait toujours des offres dérisoires que les artistes étaient obligés d'accepter pour pouvoir manger. Fernande Olivier témoigne que "Sagot était un vieux renard sans scrupules et sans grande pitié, il n'était pas seulement un usurier, mais un voleur. "Elle le surprit qui glissait des dessins au milieu de ceux  qu'il venait d'acheter à un prix déjà ridiculement bas. Elle croisa son regard et se contenta de lui faire une grimace de clown. Il avait aussi un incroyable toupet : il arriva un jour au Bateau-Lavoir avec une brassée de fleurs de son jardin : "afin que vous en fassiez une étude dont vous pourriez bien me faire cadeau" lui dit-il !*

Fernande Olivier, Picasso et ses amis, Paris Stock 1933

11:15 Publié dans MARCHANDS DE TABLEAUX | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

17/05/2007

JULES CHERET

PAR BERNARD VASSOR

medium_CHERET_JULES_05_SEPIA.jpg
ALEX BESNARD, portrait de Jules Cheret :Paris 31 mai 1836-Nice 1933.
Gustave Geffroy disait de lui : "Il élève l'affiche au rang de peinture murale". Autodidacte en peinture, on le classe parmi les impressionnistes. Fils d'un typographe, à l'age de treize ans, il entre dans un atelier de lithogravure à Dôle . Il a été apprécié par des critique exigeants aussi différent qu'Edmond de Goncourt, Félix Fénéon, Gustave Geffroy, Apollinaire,
Gavarni l'embauche à l'imprimerie Lemercier où on lui prédit un bel avenir. Il fait la connaissance d'un pharmacien farfelu nommé Le Maou qui le présente à Rimmel le riche fabricant de cosmétiques fin lettré, traducteur de Shakepear, auteur d'un Traité des Parfums. Il réalise une affiche pour un famille de clowns avec laquelle il s'était lié d'amitié sans savoir que l'art forain deviendrait une de ses grandes spécialités.
A suivre.............
 

 

09:48 Publié dans AFFICHISTE PEINTRE, LITHOGRAPHE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

16/05/2007

LA COUR DES MIRACLES SUITE....

Par Bernard Vassor

medium_COUR_DES_MIRACLES_FIN_XVIII_05_SEPIA.jpg

 C'est le plan du quartier, au temps de Casanova, de Sébastien Mercier et de Restif de la Bretonne.

Les éditions Robert Laffont ont eu la merveilleuse idée de réunir les deux texte en un volume dans la collection Bouquins

medium_paris_le_jour_paris_la_nuit.2.jpg
Sur le plan de Sébastien Mercier, nous voyons le quartier au temps de Casanova où Victor Hugo situe l'histoire de Notre-Dame de Paris au moyen age. C'est un anachronisme que Victor a emprunté à l'historien Henri Sauval qui évoquait la cour des miracles au XVII° siècle. Mais les romanciers ont tous les droits, Le chef d'oeuvre Notre Dame de Paris en est la démonstration.
A SUIVRE....... 


19:55 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE GRAND CERCLE, CERCLE DES GANACHES, ET CERCLE DES ECHECS, SEVERIANO DE HEREDIA

Par Bernard Vassor

 

rossini,mercy-d'argenteau,fersen,marie-antoinette,heredia,ardisson,mariovaldi

medium_Boulevard_montmarte_09_sepia.jpg
LE GRAND CERCLE 
Tout à fait à gauche, le 16 boulevard Montmmartre 
Installé dans l'ancienne résidence 16 boulevard Montmartre de l'ambassadeur d'Autriche Mercy-d'Argenteau qui y reçut Marie-Antoinette, et fit le lien pour sa correspondance avec le comte Fersen. On dit même qui allait chercher l'encre sympathique que lui fournissait l'apothicaire de la rue Saint-Denis...
Sa fondation remonte à 1824 un "Jockey-Club"pour généraux en retraite disaient les mauvaises langues. Situé presque en face du théâtre des Variétés, le cercle reprenait vie après la fermeture de celui-ci, les vieux barbons venant se reposer des émotions du foyer des artistes. On ne jouait pas de grosses sommes dans cet établissement de jeu qui ne fit pas beaucoup parler de lui sauf au moment de sa fermeture qui fut un scandale. On peut toutefois noter qu'un feu d'artifice fut tiré du balcon du premier étage pour "l'inauguration" au mois d'août 1829 de la première de Guillaume Tell. J'ai déjà raconté l'histoire amusante suivante : Le boulevard avait été barré pour empêcher la foule d'approcher, du carrefour de la rue Grange Batelière-Italiens, et de l'autre côté du boulevard Montmartre et des rue du faubourg....
Au barrage du boulevard des Italiens, un petit bonhomme sautillait et essayait de forcer le passage en criant : "yé souis moussieu Rossini, yé souis Rosssini...." vous connaissez la réponse classique que lui ont faîte les braves gardes ; "Et moi, yé souis l'Pape". 
 
medium_grand_cercle_05_sepia.jpgEn 1867, le Cercle comptait plus de cinq cents membres, en 1876, il prend le nom de Cercle des Ganaches, né de la fusion du Cercle Général du Commerce et de l'ancien Cercle, 
 
 
Le cercle était très surveillé par la police, bien que dirigé par M. Severiano de Hérédia, ancien ministre,, président de l'Union-latine franco-américaine, medium_grand_cercle_service_des_garnis_05_sepia.jpg

Le 20 janvier 1894, le préfet de Police Lépine faisait fermer  le Grand Cercle, à la suite de nombreux rapports signalant la présence aux côtés du propriétaire d'un escroc international, "un nommé Mariovaldi (sic) dit Fabian Guagni dont les exploits ne sont plus à compter et tellement de notoriété publique, qu'il lui est impossible depuis de longues années de fréquenter le dernier des tripots de France C'est pour cela qu'il en était réduit à opérer sur les paquebots à l'étranger" (...) En compagnie de Monsieur Ardisson, l'auteur du scandale de l'Epatant, il fut de s'enfuir du Cercle de l'Union à Hambourg où il venaii de dépouiller les joueurs d'une centaine de mille francs (expulsé de Baden-Baden. Ce monsieur faisa_it partie de la bande de détrousseurs composée de Belliard, Maria et consorts est un grec des plus dangereux(...) extrait d'un rapport de police de décembre 1892.

 

*Le journal La Presse daté du 21 janvier 1894 annonce la fermeture du GRAND CERCLE du 16 boulevard Montmartre

13:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : rossini, mercy-d'argenteau, fersen, marie-antoinette, heredia, ardisson, mariovaldi | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MON COPAIN EMILE BERNARD (VINCENT VAN GOGH)

Par Bernard Vassor

medium_bernard_a_mon_ami_vincent.jpg

 Le musée Van Gogh, détient ce curieux carnet de dessins qui démontre une fois de plus la profonde amitié et la grande intimité qui régnait entre Vincent et Emile Bernard.

medium_bernard_bio.jpg
Une biographie de Jean-Jacques Luthi et Armand Israel qui ont été rappelons le les parrains et marraines avec Sophie Renoir, Maya et Diana Picasso, Sandrine et Lionel Pissarro, Ruben Altério et....
liste complète sur le site  de PascalE Tannous et Christophe Hottinger, co-organisateurs de cette réalisation.
pour la célébration et la pose d'une plaque rue de Larochefoucauld appartement où vécut Auguste Renoir. 
Emile Bernard et Anquetin, ont rencontré Vincent Van Gogh dans la boutique du père Tanguy où dit Emile Bernard "C'est là est née l'école de Pont-Aven" 
A SUIVRE.........

12:10 Publié dans LES IMPRESSIONNISTES ET LES SYBOLISTES | Tags : SOPHIE RENOIR, MAYA PICASSO, DIANA PICASSO, SANDRINE PISSARRO, LIONEL PISSARRO, PASCALE TANNOUS, CHRISTOPHE HOTTINGER | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LA BASCULE A CHARLOT

PAR BERNARD VASSOR
 
 
medium_Guillotine_05_sepia.2.jpg
 
La machine ne fut mise en usage qu'en 1792. C'est le docteur Antoine Louis secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie se chargea de faire construire et de tester ce nouvel outil de mort. Elle fut fabriquée par un facteur de piano de Strasbourg nommé Schmit. Le chirurgien en dirigea la construction d'après des dessins d'un sieur Laquiante , attaché au tribunal de Strasbourg. Le 17 avril 1792, après des essais sur des moutons dans une cour de la rue Saint-André-des-Arts, le chirurgien Louis, accompagné du bourreau Sanson. A cette époque, on proposa d'appeler cette  machine "La Louison".
C'est un certain Pelletier qui eut l'honneur d'inaugurer la machine à couper en deux....C'est sur la place de Grève que fut dressée la machine qui fut le pretexte à des plaisanteries d'un goût douteux.
Un journal écrivit : "On donnera incessament la première représentation de la Guillotine, pièce à tiroir, imaginée jadis en Italie, mais adaptée à notre théâtre par le docteur Diafoirus, et retouchée par un "frater" qui jouit en France d'une grande célébrité. (...)- Nota, si le succèscouronne leur espérance, les entrepreneurs envisagent d'établir des théâtres dans les provinces et notament dans l'Orléanais."
Un rédacteur du même journal, donne quelques jour après un article qui se veut humoristique :"29 avril, on a donné une première représentation de la Guillotine, tragédie en un acte qui a eu le plus grand succès".
Le docteur Antoine Louis satisfait du devoir accompli, put mourir en pais quelques jours plus tard le 20 mai 1792.
Le langage populaire va aussitôt s'emparer du nom de la guillotine, pour l'appeler : La décolleuse, La Louisette, La Louison, la bascule à Charlot (le prénom du bourreau Sanson était Charles), L'escalier du-monte-à-regrêt....  
 
et bien sûr "La Veuve" dont Jules Jouy fit une terrible chanson, en voici un couplet :
Cynique , sous l'oeil du badaud,
Comme en son boudoir une fille,
La Veuve se lave à grande eau, Se dévêt et se démaquille.
Impassible au milieu des cris, Elle retourne dans son bouge;
De ses innombrables maris
Elle porte le deuil en rouge.
Dans sa voiture se hissant,
Goule horrible que l'homme abreuve,
Elle rentre cuver son sang,
LA VEUVE. 
 
 

09:40 Publié dans HISTOIRE | Tags : jules jouy, bicetre, antoine louis, guillotin, samson, la veuve | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE PERE EUGENE SOULIE, marchand de couleurs, MARCHAND DE TABLEAUX ET DE BRIC A BRAC DE LA RUE DES MARTYRS

Par Bernard Vassor

medium_douanier_rousseau_femme_05_sepia.jpg
LE DOUANIER ROUSSEAU
C'est chez ce petit marchand de la rue des Martyrs, face au cirque Médrano, à l'angle de la rue Alfred Stevens que Picasso qui fréquentait la boutique du père Soulié, ancien lutteur de foire ivrogne invétéré saoul du matin au soir, il engloutissait plus de cinquante apéritifs et absinthes dans sa journée ! Au milieu d'objets hétéroclites, des sommiers, bois de lit, il accumulait des toiles sans valeur que les peintres achetaient pour les gratter et repeindre par dessus, ce que faisait très souvent le peintre catalan. Le père Soulié empêchait souvent de mourir de faim les artistes de Montmartre en leur achetant à bas prix des medium_Pablo_et_fernande_05_sepia.2.jpgdessins, des aquarelles, et des toiles  que les peintres ne pouvaient pas écouler. C'était le cas de Picasso ! Le marchand gardait à l'interieur ses bois de lits et ses objets de brocante, et sortait par tous les temps sur le trottoir les toiles qui subissaient le "marquage de territoire par des chiens, des chats" et qui n'étaient pas non plus à l'abri des voleurs.
medium_picasso_le_pere_soulie_05.jpg
Dans ce capharnaüm Picasso fouilla et découvrit un jour, en 1908 une toile qui représentait un immense portrait de femme. Il n'en voyait que la tête  qui dépassait, le portrait lui plut infiniment (le "douanier" Rousseau à qui il le montra  lui expliqua que c'était le portrait d'une institutrice polonaise). Il en offrit 5 francs. Le père Soulié lui indiqua qu'il s'agissait d'un peintre nommé Rousseau, -"mais la toile est bonne , vous pourrez la gratter et peindre par dessus !".
Picasso venait de découvrir le tableau qu'il a toujours gardé auprès de lui. Il organisa un banquet pour lui rendre hommage, mais....tout le monde connaît la suite.
Quand au père Soulié, il fut incarcéré pour des histoires de paris illégaux et pour une affaire de moeurs pédophiles. Ce fut le coup de grâce pour sa santé usée par absinthe, il sombra dans une profonde dépression, hospitalisé à Lariboisière, il mourut en 1909.

00:00 Publié dans Le marchand de couleurs タンギー爺さん を巡って | Tags : soulie, picasso, medrano, lariboisiere | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/05/2007

JULES (THEODORE-LOUIS), JOUY LE ROI DES CHANSONNIERS

Par Bernard Vassor

medium_jules_jouy_05_sepia.jpg
Comme ses amis André Gill, Rollinat et tant d'autres artistes, morts dans des maisons de santé ou asiles d'aliénés,il est mort jeune, il avait 42 ans. Un de ses biographes explique sa maladie par une blessure faite dans sa jeunesse par une épine d'un fagot de bois qui l'avait rendu borgne. A son enterrement au Père Lachaise, tout ce que Montmartre comptait de chansonniers et de poètes était venu lui rendre un dernier hommage. Sa capacité à prendre la direction de cabarets et de café-concerts ses adaptations de pièces de théâtre, il monta également plusieurs revues, notament à l'Eldorado et à la Scala. Né à Paris le 27 avril 1855, mort le 17 mars 1897. Fils d'un boucher chez qui il fit son apprentissage, il fit un apprentissage chez un relieur, puis un émailleur avant de s'établir peintre sur porcelaine.
Il faudrait plusieurs pages pour rendre compte de la totalité de son oeuvre. Avec Sapec, il créa le journal des anti-concierges, puis en 1882, le journal "Le Merdeux". Après une brouille avec Salis, il fondA "Le Chien Noir" 251 rue du faubourg Saint-Honoré. Il fut un pourfendeur du général Boulanger.
Fasciné par la guillotine, il assistait aux procès d'assises et aux exécutions capitales. C'est ainsi qu'il était présent lors de l'exécution de Gamahut, qui lui fit une forte impression.
Gamahut, réveillez-vous donc !
On vient d'rejeter votre pourvoi en grâce.
Gamahut réveillez-vous donc !
On vient d'rejeter vot' cassation.
La guillotine pour lui, deviendra une obsession,* et sera l'objet de plusieurs chansons. Obsession qui s'intensifia à la suite d'un banal incident : sa statue fut renversée dans une bousculade, et la tête fut détachée du buste. Ce qui provoqua une telle commotion que des crises de folies furent déclenchées, sans doute sur un terrain favorable ? Atteint du délire de persécution, on dut lui dire qu'il était attendu par le président de la république pour le conduire dans la clinique du docteur Goujon où il mourut après 22 mois d'internement. en 1896.
Un de ses biographe l'avait surnommé "Le poète chourineur" 

14:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : JOUY, GAMAHUT, ANDRE GILL, SAPEC, ROLLINAT, CHIEN NOIR, CHAT NOIR | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

CHARLES DE SIVRY

par Bernard Vassor

medium_boul_de_clichy_quat_zarts_clair_09_SEPIA.jpg
LES QUAT'ZARTS boulevard de clichy.
Sivry tint le piano-orgue jusqu'à ce que la maladie le força à s'aliter....

Les Quat'z'Arts Fondés en 1893 par François Trombert au 62 boulevard de Clichy, le cabaret des Quat'z'Arts remplaçait le Tambourin que Van Gogh avait fréquenté. Fragson y fit ses débuts. Jehan Rictus y débuta en 1895 avec Les Soliloques d u Pauvre. Puis vinrent Numa Blès, Teulet, Montoya, Botrel, Ferny, Privas, Legay.

medium_sivry_08_sepia.jpg

SIVROCHE (surnom donné par Rimbaud et Verlaine)medium_SIVRY_PAR_VERLAINE_négatif.jpg

"Aussi modeste et simple qu'il était sincère et bon Charles de Sivry présentait un aspect humble et réservé. Tout en lui était petit, sa taille, ses membres, ses extrémités, sa voix; tout sauf les yeux , la moustache et le talent". Telle est la notice nécrologique de l'ami de Paul Verlaine. Charles Erhardt de Sivry, est né à Paris le 15 novembre 1848, mort dans la mêville le 15 janvier 1900. Il était le demi-frère de Mathilde Mauté, la femme de Verlaine. Fils d'un faux marquis mort en 1849. Sa mère se remaria avec un autre faux-noble Théodore Mauté dit de Fleurville. Elève au lycée Chaptal, il fut élève de Chevillard pour le violoncelle au conservatoire. Mauvais élève, il est envoyé dans le sinistre camp de la colonie agricole de Mettray, centre pour délinquants ou fils de famille bourgeois considérés comme des cas difficiles.Placé dans une compagnie d'assurances, puis chez un agent de change; il choisit de devenir professeur de piano comme sa mère (qui avait eu comme élève un certain Claude Debussy !). Il devint ensuite chef d'orchestre au bal Robert du 58 boulevard Rochechouart. A l'exposition universelle de 1867, il est fortement marqué par la musique tzigane. Il fit la connaissance d'Edmond Le pelletier de Bouhélier et de Paul Verlaine et ne tarda pas à fréquenter le salon de Nina de Callias au 17 rue Chaptal où il fréquente Chabrier et le fantasque Ernest Cabaner. Il fréquentera le dîner des Vilains-bonshommes, sera Zutiste, hydropathe, incohérent et pianiste attitré du Chat Noir de Salis.

Asuivre...........

09:40 Publié dans UN MUSICIEN ATYPIQUE | Tags : FRANCOIS TROMBERT, TAMBOURIN, sivry, VERLAINE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

All the posts