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13/05/2007
CASANOVA Giacomo Girolamo, Chevalier de Seingalt.
CASANOVA_LETTRES_MADAME_BALLETTI.pdf
19:10 Publié dans PROMENADE SUR LES PAS DE..... | Tags : CASANOVA, Chevalier de Seingalt, Giacomo Girolamo | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
12/05/2007
GUSTAVE CAILLEBOTTE, ENFANT DU X° ARRONDISSEMENT
Par Bernard Vassor
avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement
DIMANCHE 20 mai à 18 heures
: Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation
des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local
, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50),
s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr -
métros : Jacques-Bonsergent ou gare de l’Est.
Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy
et l' Atelier Porte Soleil
LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »
20 mai 2007 à 18 heures
57 RUE DES Vinaigriers
75010 Paris
Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…
Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le
10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…
Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va
Nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs,
mais avec des musiques, des récits et des poèmes. - La musique, avec des pièces choisies
pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre.
Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste,
font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, -nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations
impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :
Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant
Avec Constance Godeberge : violon
Marie-Hélène Foufounis : piano
Pascal Gautrin, présentation récits & poèmes
Réservation obligatoire, participation 8 euros
20:40 Publié dans Evènement | Tags : CAILLEBOTTE, HUYSMANS, PERE TANGUY, HISTOIRE ET VIES, MAUPASSANT, CHARLES CROS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/05/2007
LA LIBRAIRIE NOUVELLE BOULEVARD DES ITALIENS
Par Bernard Vassor
13:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/05/2007
LES SQUELETTES DE L'EGLISE SAINT-LAURENT, LA COMMUNE DE PARIS ET LE DOCTEUR GACHET....
PAR BERNARD VASSOR
Le 24 avril 1871, Jules Vallès annonce dans son journal « Le Cri du Peuple », la découverte de squelettes dans les souterrains de l’église Saint-Laurent, et un passage secret qui selon l’article conduirait à la prison Saint-Lazare. Aussitôt, la rumeur va enfler, et la teneur de l’article qui sera repris sur toute une page du « Journal officiel de la Commune de Paris » racontant des histoires de religieuses et de prisonnières violées torturées et tuées sauvagement.
La mairie du X°arrondissement va d’abord prier le docteur Gachet, aide –major aux ambulances du IX° bataillon de la Garde nationale 100 rue du Château d’Eau et 16 rue Cadet (ambulance du Grand Orient). Le docteur Gachet habitait alors 78 rue du faubourg Saint-Denis, maison qu’il gardera toute sa vie ainsi que son fils Paul.
Le 28 avril le docteur reçoit cette lettre :
Monsieur Gachette (sic)
Il m’est demandé par la mairie du X° arrondissement un docteur pour rapport à faire sur des ossements qui ont été reçueillis à l’église Saint-Laurent. Si vous voulez bien vous charger de ce travail, je vous mettrai en rapport avec qui de droit.
Réponse S.V.P.
Le directeur Paul Maison
Suivi d’un laissez-passer à l’église Saint-Laurent pour visiter les corps signé Leboudier.
On lui propose de lui adjoindre un assistant le citoyen Boubet, maçon !
Deus jours plus tard, le courrier est moins aimable, la prière se transforme en réquisition :
Citoyen docteur,
Pouvez-vous venir à l’église Saint-Laurent pour constater la présence du squelette d’une femme (avec peigne) et de quatre autres qu’à défaut de peigne on ne peut désigner.
Salut fraternel : Leboudier
Puis le 8 mai le ton est encore plus sec :
Citoyen,
En vertu d’une ordonnance du citoyen Moiré Juge d’Instruction, en date de ce 6 mai présent, pour laquelle je suis autorisé à faire procéder à la constatation médico-légale sur les corps récemment découverts dans l’église Saint-Laurent, X° arrondissement.
J’ai l’honneur de vous requérir pour demain 9 courant de neuf heures du matin à quatre heures du soir, à l’effet de constater le genre de mort et l’état actuel des cadavres.
Salut et fraternité
Le commissaire de Police Leblond
du quartier de l’Hôpital Saint-Louis
Entrée de l’église par le presbytère.
Nous ne connaissons pas les conclusions du rapport qui ne fut peut-être pas remis, interrompu par l'entrée des troupes versaillaises et les dizaines de milliers de blessés recueillis dans l'hôpital militaire Saint-Martin où il a continué à exercer jusqu'au 5 juin. Nous ne connaissons pas la nature de l'engagement en faveur ( ou défaveur ?) de la Commune de Paris. Ce qui est troublant, c'est qu'il reçut les félicitations et remerciements de la Commission municipale du X° arrondissement pour services rendus pendant le siège de Paris en 1870-1871. Michael Pakenham nous apprend* qu'il fut proposé pour la Légion d'Honneur. Le 2 juillet 1871 il reçoit la Croix de bronze de la Société de Secours aux blessés des Armées de Terre et de Mer (services rendus dans les ambulances (9° bataillon). Même distinction (services rendus à l'Ambulance du Grand Orient)
Ce que nous pouvons dire aujourd'hui, c'est que nous connaissons l'identité des 14 squelettes retrouvés dans la crypte sous l'église Saint-Laurent.
*Docteur Michael Pakenham, commissaire pour le catalogue de l'exposition : Un ami de Cézanne et Van Gogh le Docteur Gachet ,Réunion des musées nationaux 1999
Article précédent :
Affaire de l’église « Laurent » par Bernard Vassor. Mai 2001
La virulence des sentiments anticléricaux, prônés par les libres-penseurs et les blanquistes, qui se distinguent par leur athéisme militant, héritiers des sans-culottes et des hébertistes de l’an II. L’Assemblée Nationale à Versailles, majoritairement monarchiste et cléricale, va renforcer le déferlement de haine antireligieuse du peuple parisien.
C’est ainsi que dans la deuxième quinzaine d’avril, des gardes nationaux vont exhumer des squelettes des sous-sol et souterrains du couvent du Sacré-cœur à Picpus, du couvent des dominicains de la Croix, rue de Charonne, et de l’église Saint-Laurent, sur l’emplacement d’un ancien cimetière. A partir de ces découvertes, les rumeurs amplifiées par des journaux et des brochures qui vont raconter à grand renfort de détails horribles, comment les moines attiraient, séquestraient, torturaient et violaient, jeunes filles, religieuses et femmes mariées.
Devant le caveau de l’église, 14 squelettes sont exhibés. Le Cri du Peuple, journal de Vallès, écrit : « Ces femmes, ont dû être chloroformées, puis violées. On leur aura lié les mains et les jambes(…) La voyez-vous cette scène horrible, ces jeunes femmes, ces jeunes filles, attirées par des promesses ou dans l’espoir du plaisir, qui se réveillent ici, liées, scellées, murées vives ? » L’article se termine par « Mères de famille crédules, vous qui confiez aux prêtres l’honneur de vos enfants, venez voir ce que renferme, dans ces hideux caveaux, la vieille église de l’enclos Saint-Laurent.
21:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : DOCTEUR GACHET, VALLES JULES, LEBOUDIER, GRAND ORIENT | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/05/2007
27 AVRIL, DATE ANNIVERSAIRE DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE
16:30 Publié dans HISTOIRE | Tags : AUGUSTE PERINON, VICTOR SCHOELCHER, LOUIS BLANC, ALEXANDRE DUMAS, EUGENE SUE, GATINE, MESTRO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/05/2007
L'AFFAIRE BOULANGER AU TEMPS DE VINCENT VAN GOGH
Par Bernard Vassor
C'est pendant la deuxième période parisienne de Vincent van Gogh qu'éclata l'affaire Boulanger. Il y fait une allusion dans une lettre à son frère Théo sans que nous sachions quel était son parti-pris.. A paris, les chansonniers et les humoristes s'en étaient emparés. La confusion la plus grande régnait. Nommé ministre de la guerre par l'influence de Clemenceau son condisciple, dans le ministère Freycinet de 1886, il se rendit populaire en soutenant des mineurs grévistes et invitant les soldats à se joindre à eux. Sa prestance à cheval dans les revues militaires contribuent à augmenter son prestige. La république est éclaboussée de nombreux scandales, l'affaire Wilson, le gendre du président qui vendait des légions d'Honneur (Ah, quel malheur d'avoir un gendre)l'affaire de Panama, l'expédition ruineuse de Jules Ferry au Tonkin.
Boulanger qui était né à Rennes en 1831 est fait colonel en 1870. Remarqué par sa férocité dans la lutte contre les communards, il obtient la légion d'Honneur en juin 1871. Il est nommé général en 1880. Après sa nomination au ministère de la guerre, il parcourt la province, et se fait acclamer en prononçant des discours revanchards. A l'Alcazar d'été aux Champs-Elysées le chanteur populaire Paulus interprête le 14 juillet à la gloire du général ; En rev'nant d'la r'vue. Il avait ajouté un couplet à la chanson. Au moment où il prononça le nom de Boulanger, les clients sautèrent sur les tables, et ce furent des applaudissements à tout rompre. Paulus fut obligé de reprendre vingt fois le couplet où il disait :
Ma tendre épouse bat des mains
Quand défilent les Saints-Cyriens,
Ma bell' mèr' pouss' des cris
En r'luquant les Spahis,
Moi j'faisais qu'admirer
Not' brave général Boulanger
En revenant d'la revue: couplet ajouté par Paulus
On s'arracha les paroles de la chanson qui était vendue à la sortie, qui se répandit aussitôt dans tout Paris. Dans tous les cafés, dans les cabarets, on ne parle que de lui. Au Chat Noir de Salis un étonnant sosie a été engagé pour recevoir les clients. Bientôt les politiciens opportunistes comme il en existe toujours, prêts à aller à la soupe se rangent sous la banière étoilée du breton galonné. Il réussit le coup de force de réunir des anciens communards amnésiques (blanquistes pour la plupart) des royalistes conduits par une ancienne prostituée, la comtesse de Loynes anciennement "la Tourbey". Viendront aussi se fourvoyer la féministe Marguerite Durand qui avait fondé le journal La Fronde, et Séverine qui après la mort de Jules Vallès de dirigeait le journal : Le Cri du Peuple.Je vous épargne la suite, l'histoire est archi-connue, les élections, les tergiversations, la fuite en Belgique et le suicide romanesque sur la tombe de sa maîtresse. Ce qui est moins connu, c'est l'histoire de l'engagement politique des artistes aux côtés des boulangistes, qui deviendront pour la plupart (à l'exeption de Marguerite Durand et de Séverine) des anti-dreyfusards.Dans l'entourage de Vincent, on peut ecarter Camille Pissarro et Paul Signac que leur anarchisme militant éloignait de toute connivence avec "une culotte de peau". Paul Alexis, lui aussi irréprochable, se plaint des opinions et de l'engagement de Murer. Renoir, s'est laisser aller malgsa prudence à des propos assez ambigüs. Edgard Degas se distingua par sa virulence.
12:05 Publié dans HISTOIRE | Tags : VINCENT VAN GOGH, THEO, CLEMENCEAU, BOULANGER, MARGUERITE DURANDSEVERINELOYNES, TOURBET | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg