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10/06/2007
LE SUPPLICE DE LA LESCOMBAT, EMPOISONNEUSE
PAR BERNARD VASSOR
LA LESCOMBAT
LA CONDUITE EN PLACE DE GREVE
Cette punition était en général réservée aux maquerelles, que l'on faisait monter sur un âne à rebours et traverser la ville en 1755 jusqu'en place de Grève, sous les huées des braves gens, toujours très friands de ces spectacles d'humiliation,(et cela, à toutes les époques). Madame Lescombat avait fait assassiner son mari par son amant l'architecte Mongeot. Celui-ci fut condamné à être rompu vif. Le tombereau qui le conduisit sur le lieu du supplice à la Croix Rouge, mit une heure et demie à passer le pont Saint Michel, la rue Saint-André-des-Arcs, la rue de Bussy, et la rue du Four-Saint-Germain. L'exécuteur des hautes oeuvres s'étant foulé le bras, c'est son assistant "La Blancheur " qui fut chargé d'étendre sur la roue le condamné. Par malheur, ce qui fit murmurer la foule, les cordes qui devaient lier ses mains et ses pieds étaient trop courtes. Il fallut donc aller à Saint-Germain-des-Prés pour en chercher d'autres. L'office terminé, le cadavre déchiqeté resta sur place pendant deux jours. C'est une violente chute de neige qui abrégea lre spectacle offert à la multitude. Sur la place, il y avait un cabaret à l'enseigne de LA Croix-Rouge qui fit tant de bonnes affaires, qu'à bout de réserve de vin il donna une boisson si frelatée que la police lui en dressa un procès. Le hasard fit que lors de sa reconduite en prison la Lescombat traversant la place de la Croix-Rouge, vit le Corps de Mongeot, elle s'écria : "Ils lui ont mis la tête à ses pieds !"
Deux mois plus tard, Blanche Lescombat par arrêt du parlement après avoir subi la question ordinaire et extraordinaire fut conduite en place de grève comme une maquerelle, et pendue haut et court.
La MORT DE LESCOMBAT, Trag. en 3 Ac. imprimée au commencement du mois d'Octob. 1755. Toute la France a été informée des aventures de la Lescombat, convaincue d'avoir participé à l'assassinat de son mari, & dont le supplice a fait l'objet de la curiosité & des entretiens de tout Paris.
18:30 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
RUE DE LA BUCHERIE, RUE DE l'HOTEL COLBERT, un petit bonheur postume pour Nicholas Edmée Restif de la Bretonne !
PAR BERNARD VASSOR
Un petit bonheur posthume pour notre ami, à Balzac et moi, "le Spectateur nocturne" qui a vécu ses dernière minutes près de ce lupanar au 16 actuel de la rue de la Bucherie. La curieuse maison "au gros numéro"* que nous voyons sur cette photo, a certainement ouvert ses portes dans cette très ancienne maison, vers la moitié du XIX ème siècle au temps de Balzac.
*Je rappelle que les maisons close sur ordre de la préfecture de Police, devaient être marquées de gros numéros, pour les distinguer des maisons bourgeoises.
16:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : RETIF DE LA BRETONNE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE BROCHURE D'ALAIN POUILLART CONCERNAT ACHILLE LAVIARDE
Soignez votre introduction et votre conclusion,
le reste les gens n'écoutent pas
Proverbe jésuite.
Notre ami Alain Pouillart, historiographe conférencier de Rimbaud, Verlaine et des personalités rémoises de premier plan comme Achille Laviarde
A gauche, le drapeau de la Patagonie
A droite, ce ne sont pas les portraits de Marx et Engels qui sont derrière le conférencier.
Cette brochure présente le texte de la conférence donnée le 12 novembre 2005 sur ce noceur, aventurier, inventeur, qui s'auto proclama roi de Reims, puis après des rencontres diverses, il succéda à Antoine Orlie Tounens, roi de Patagonie et d'Auricanie.
Tirée à 99 exemplaires numérotés, cette brochure est vendue (6 euros + le port) chez l'auteur :
ALAIN POUILLART
13 RUE DE CHALLERANGE
515000 TAISSY
n° de tél: 03 26 82 21 14.
Le prix de vente de sa brochure est de 6€ majorés de 2.80 pour les frais d'envoi
Dédiée à la mémoire de notre amie JACQUELINE DUVAUDIER secrétaire des amis de Rimbaud
16:05 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : VERLAINE, RIMBAUD, LAVIARDE, JACQUELINE DUVAUDIER | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
08/06/2007
UN SPECTACLE DE NOS AMIS D'ATELIER PORTE-SOLEIL
ATELIER PORTE SOLEIL
57 rue des Vinaigriers - 75010 Paris
M. Gare de l Est ou J. Bonsergent
Samedi 9 juin
à 20h.00
CONCERT :
HORIZONS INTERIEURS
musique des ombres et des lumières
vaisseaux de cristal, wara
didgeridoos de cristal et de bois
Tarif : 12 E. (TR 8 E.)
renseignements : 01 46 74 62 48
13:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
TROISIEME CONGRES DE LA SOCIETE D'ETUDES ROMANTIQUES ET DIX-NEUVIEMISTE
A suivre.....
13:00 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
SUR LES PAS DE CASANOVA, SUITE : LOUISON MURPHY, dite "SIRETTE"
PAR BERNARD VASSOR
Il existe plusieurs versions de l'histoire de la jeune maîtresse de Louis XV, la première est celle de Casanova
Mlle O-MURPHY, attribué à Fraçois Boucher
Casanova, dans ses mémoires, raconte qu'en 1752, il se trouvait à Paris. Grâce à ses relations avec les Baletti, qui habitaient rue des Deux-Portes (rue Dussoubs) il fréquenta le grand monde. Au cours d'une rencontre, il avait sympatisé avec un auteur dramatique Claude-Pierre Patu, qui avait le mérite de connnaître tout Paris "depuis les salons jusqu'aux bouges". Selon la version de Casanova, au cours de la foire Saint-Laurent, Patu lui proposa de partager son repas "avec une actrice flamande". Giaccomo fut invité à passer la nuit chez la belle actrice sur un canapé. la Morphi avait une petite soeur d'environ treize ans prénommée Hélène qui lui proposa moyennant un écu de lui céder son lit. Compte tenu de l'état de la paillase, Casnova refuse, mais lui propose, si elle se déshabille de lui donner l'écu qu'elle réclamait. Casanova raconte ;
"Je veux te voir dans cet état.
-Mais vous ne me ferez rien ?
-Pas la moindre cvhose."
"Elle se met sur sa pauvre paillasse, ou elle se couvre avec un vieux rideau, mais je voulais la voir enn entier. En riant, elle prend toutes les positions que je lui demande, et je suis forcé d'admirer tout le charme de ce beau corps jeune"
Le lendemain Casanova raconta sa découverte à son ami et complice Patu. Puis il demanda "à un peintre allemand"de la peindre dans une position, couchée sur le ventre s'apputant des bras et du sein sur un oreiller, couchée sur le ventre, la tête tournée comme si elle avait été couchée aux trois-quarts sur le dos. "Plus tard, je vis le portrait d'un hermaphrodite à Londres; il doit être de Corrège. Je fus ravi de ce portrait; il était parlant et j'y inscrivitdesoous O-Murphy, mot qi n'est pas homérique mais qui n'en est pas moins grec et qui veut dire belle" (..) Mon ami Patu eut envie d'en avoir une copie, et ce fut le même peintre qui fut chargé de la faire. Mais ce peintre, ayant été appelé à Versailles, y montra cette charmante peinture et monsieur de Saint Quentin la trouva si belle qu'il n'eut rien de plus pressé que de la montrer au roi. Sa Majesté très chretienne voulut s'assure que le peintre avait copié avec fidélité; et que l'original était aussi beau que la copie. Il demanda si l'original pouvait être conduit à Versailles. Casanova, sollicité, se chargea de convaincre la soeur, et après les avoir habillées convenablement elles partirent avec le peintre pour faire l'expérience. Les deux jeunes femmes furent conduites dans un pavillon du parc. Une demi-heure plus tard, le roi entra seul dans le pavillon, après s'être enthousiasmé de la ressamblance, prit la petiite sur ses genoux, et s'étant assuré de sa royale main que le fruit n'avait pas encore été cueilli, il lui donna un baiser. Le roi sortit, mit la petite dans un appartement entre les mains d'une femme, fit raccompagnela soeur aînée, et lui fit remettre mille louis le lendemain.
(...) Il la mit dans un appartement de son parc-aux-cerfs, où personne ne pouvait aller, excepté les dames présentées à la cour. Au bout d'un an, la petite accoucha d'un fils qui alla comme tant d'autres on ne sait où; car aussi longtemps que vécut la reine Marie, on ne sut jamais où passèrent les enfants naturels de Louis XV"
O-Murphy fut disgracié au bout de trois ans; mais le roi en la renvoyant, lui fit donner quatre cent mille frrancs qu'elle porta en dot à un officier breton"
Une autre version plus proche de la réalité, Casanova ayant modifié de nombreux détails qu'il faut rectifier :
La Morphi, était en réalité une jeune actrice de l'Opéra comique Victoire Morphy. Les soeurs Morphy n'étaient pas grecques, elles étaient cinq soeurs Marguerite, Brigitte, Madeleins, Victoire et Louison (Marie-Louise) que Casano appeleit Hélène pour faire croire à sa nationalité. Le père était d'origine irlandaise. La famille habitait rue des Deux Portes Saint-Sauveur (rue Dussoub),* juste en face du domicile des Baletti, amis De Jacques Casnova. La petite quand Casanova l'a rencontrée n'avait pas treize, mais quinze ans. Elle était employée comme trotin chez une couturière de la rue Coquillère chez mademiselle Fleuret qui comme toutes les femmes de son état, joignait à son commerce, celui de pourvoir certains plaisirs à sa riche clientèle
A SUIVRE............
C'est dans cette rue, à l'angle de la rue Saint-Sauveur que sévissait la célèbre Gourdan....
08:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/06/2007
GUSTAVE COQUIOT
PAR BERNARD VASSOR
PICASSO
Collectionneur, critique d'art, écrivain, historiographe (1865-1926)
IL a préfacé JeanLorrain, fait des biographies de Huysmans, Rodin, Renoir, Seurat.
A SUIVRE.........
23:30 Publié dans DE VAN GOGH A PICASSO | Tags : PICASSO, VAN GOGH, SEURAT, RODIN, HUYSMANS, RENOIR, UTRILLO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/06/2007
JEAN LORRAIN, LA MAISON PHILIBERT
NOELLE BENHAMOU
LES EDITIONS DU BOUCHER
LA MAISON PHILIBERT
Une édition éditée et préfacée par Noëlle Benhamou
Illustration de l'édition originale par George Bottini
Enfin ! disponible sur internet, le roman de Jean Lorrain, avec un glossaire et une préface par
Noëlle Benhamou . A SUIVRE
23:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
OCTAVE MIRBEAU ET LE PERE TANGUY
PAR BERNARD VASSOR
SOCIETE OCTAVE MIRBEAU
Jean-François Nivet et Pierre Michel, librairie Séguier, Paris 1990.
-- Ah ! le pauvre Vincent ! Quel Malheur, monsieur Mirbeau ! Quel grand malheur ! Un pareil génie ! Et si bon garçon ! Tenez, je vais encore vous montrer ses chefs d'oeuvres ! Car, il n'y a pas à dire , n'est-ce pas ? Ce sont des chefs d'oeuvres !
ExtErait PDF; MIRBEAU_Des_Artistes_extrait_père_Tanguy_Flamarion_1899.p...
L’Écho de Paris, 31 mars 1891 :
Dans une foule de tableaux mêlés les uns aux autres, l’œil d’un seul clin, sûrement reconnaît ceux de Vincent Van Gogh, disparu trop tôt(…) Van Gogh garde toujours ses admirables qualités de peintre et une noblesse qui émeut, et une grandeur tragique qui épouvante ».
Peu après, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez l’éditeur Charpentier 600 francs et de lui livrer les Iris et Les Tournesols (lettre extraits cités par Francis Jourdain).
Pour éviter qu’Alice, sa pingre de femme, ne lui en fasse grief, Octave Mirbeau demande à Tanguy de lui envoyer une lettre expliquant que ces toiles lui sont offertes en remerciement des articles qu’il a fait et de la « bonne campagne qu’il a toujours menée en faveur du peintre de talent incompris et malheureux ».
A suivre
23:00 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
04/06/2007
PAUL SERUSIER LA NABI A LA BARBE RUTILANTE
PAR BERNARD VASSOR
VERS 1890
Né à Paris en 1864, mort à Morlaix en 1927. Elève de Mallarmé au lycée Condorcet, Sérusier est le fils du directeur de la parfumerie Houbigan. Il fait des études d'arabe, d'hébreu, de latin et de philosophie. A "l'Académie Jullian", il rencontre Maurice Denis"le Nabi aux belles icônes", Paul Ranson, Pierre Bonnard "le Japonard", Ibels "le Nabi journaliste" puis Verkade, "le Nabi obéliscal" en raison de sa grande taille. Après la constitution du groupe, les Nabi se réunissai
.ent dans un petit restaurant du passage Brady, qu'ils vont baptiser "L'os à moelle" non pas pour le pot-au-feu qui était servi au menu, mais en raison de la clé des toilettes qui manquait souvent, et était attachée à un os de boeuf évidé.... C'est dans la boutique du père Tanguy où ils se rencontraient souvent, il découvrirent avec stupeur des toiles de Cézanne qui étaient entreposée dans le seul lieu visible : au 14 rue Clauzel.
C'est bien sûr, l'influence de Gauguin qui régnait sans partage sur l'école de Pont-Aven. L'exposition impressionniste et "synthétiste" au café Volponi organisée par Emile Bernard, va être une révélation pour les jeunes amis.
.................A suivre............
10:15 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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