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17/06/2007

LA PLUS ANCIENNE MAISON DE PARIS, parait-il....

Par Bernard Vassor

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3 rue VOLTA 
Cette maison à colombage était à l'origine couverte de plâtre et avait un pignon sur rue. Les étages supérieurs ont certainement été ajoutés à la fin du XVIéme siècle en raison de l'obligation qui était faite à routes les maisons d'avoir une gouttière. Les pèces sont très étroites, et n'ont pas deux mètres de hauteur. Des fenêtres étroites laissent à peine passer le jour, le sol est carrelé. La maison de la rue de Montmorency qui semble lui disputer l'ancienneté sera l'objet d'un prochain article.

 

16:51 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/06/2007

QUELQUES DOMICILES ET LIEUX PARISIENS FREQUENTES PAR GERARD DE NERVAL EXISTANTS OU DISPARUS

APPEL POUR L'ORGANISATION DU BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE

DE GERARD LABRUNIE 

PAR BERNARD VASSOR

La préparation et l'organisation du bicentenaire de la naissance de Gérard sous quelques formes que ce soit, se heurte une fois de plus à un grand nombre de difficultés. Il n'y a pour le moment à ma connaissance que le colloque de Cerisy avec Michel le Brix qui ait des chances de voire le jour.
Il est presque impossible de répertorier tous les domiciles de Gérard de Nerval

en voici tout de même quelques uns : Il est né au 96 rue Saint-Martin, puis il part pour Mortefontaine où il passe son enfance. Il revient vivre avec son père au 72 rue Saint-Martin. 1820, il est externeau lycée Charlemagne. 1826, il séjourne chez sa tante à Saint-Germain-en Laye où il achève la traduction de Faust. 1826 à 1828 il est apprenti dans une imprimerie et travaille chez un notaire. 1830, assiste à la première d'Hernani.1831, fait un premier séjour à Sainte-Pélagie pour tapage nocturne.1831, il fait la connaissance de Gérard Papion du Château avec qui il établi une correspondance. 1832, il fait partie du "Petit Cénacle" de Jehan Duseigneur,  d'abord au cabaret de la mère Saguet près du Moulin de Beurre, puis au Petit Moulin Rouge avenue de la Grande armée.. Il fait un nouveau séjour à Sainte-Pélagie au moment du complot de la rue des Prouvaires. 1832, Gérard est étudiant en médecine, pendant la terrible épidémie de choléra morbus, il fait des visites de malade avec son père. C'est sans doute en 1833 que Gérard aperçoit Jenny Colon pour la première fois. Mort du grand-père de Nerval qui hérite de trente mille francs. Il fait alors des voyages dans le midi de la France et en Italie. En 1834 il habite chez son ami Célestin Nanteuil 15 rue de Vaugirard, La même année il va vivre 6 rue du Paon. Avec Alexandre Dumas, il fonde "Le Monde Dramatique"L'année suivante, il demeure au début de l'année avec Camille Rogier au 5 rue des Beaux-Arts, puis, c'est le fameux emménagement au 3 impasse du Doyenné avec Houssaye, Esquiros, Ourliac etc... Mme de Feuchère achète la maison d'Antoine Boucher, "Le Bal des Truands". En 1836, Le Monde Dramatique sombre, emportant avec lui le reste de l'héritage. il va habiter chez Gautier rue Saint-Germain, puis à la barrière de Passy. Le 11 septembre 1836 le transfert des corps de sa mère madame Labrunie née Laurent du cimetière Montmartre au Clos Nerval à Mortefontaine. 1837, c'est au 91 (?) rue Coquenard *qu'il vit avant de déménager à la fin de l'année au 23 rue Caumartin, à l'Hôtel Caumartin.En 1839 Gérard en proie à des difficultés financières accepte une mission en Autriche pour le gouvernement de Louis-Philippe. Il passe par Genève, Lausanne, Berne, Augsbourg, Salzbourg puis Vienne où à l'ambassade, il fait la connaissance de Marie Pleyel. Il fait le trajet inverse en partie à pied, faute de moyens ! Gérard déclare son amour à Jenny....1838 Jenny se marie avec le flutiste Louis-Marie-Gabriel Leplus. 1838, il rejoint Dumas à Francfort et visite l'Allemagne, se documente sur Kotzebue et Carl Sand

1840 il va au 14 rue de Navarin dans la maison avec un grang parc qu'occupe Gautier d'avril 1840 à janvier 1841. (Balzac signale un logement au 2 rue de Navarin dans une maison haute et étroite)

1841,  rue de Miromesnil a lieu sa première crise de folie, il est conduit chez Mme de Saint-Marcel 6 rue de Picpus d'où il ressort pour presque aussitôt faire un séjour chez le docteur Esprit Blanche, place du Château d'Eau à Montmartre.

Nous n'avons pas d'adresse pour l'année 1842, mais il semble qu'il soit resté à Paris 10 rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel ?

1843, il fait un long voyage en orient, il passe Noël à Nimes dans la falille de son ami Rogier.

1844 Voyage en Hollande avec Ardène Houssaye, il habite 6 rue Pigalle, puis au 2 rue des Rosiers à Montmartre.

1845. Vit chez Rogier 39 rue de la Victoire (ou bien 36 ?) Voyage en Algérie

1846, 16 rue de Douai.

1847, 39 rue de La rochefoucault 

1848, il fonde avec Esquiros, Marc Fournier et Alexandre Weil "Le club des Augustins", avec Heine, il revoit les traductions de l'écrivain allemand. Il reçoit des soins du docteur Ley 45 allée des Veuves (avenue Matignon), puis du docteur Aussandon 48 rue Notre-Dame-de-Lorette.

Collaboration de Nerval et Henri Delaage
Vignettes par Bertall, Nadard, Pastelot, Paris Aubert et Cie, 1850

Il habite 4 rue Saint-Thomas-du-Louvre jusq'à la fin décembre 1851.

1851 il va habiter au 9 rue Montyon, (curieuse coïncidence, ce sera quelques années plus tard le cabinet du docteur Gachet, auteur d'une thèse sur la Mélancholie....) A la fin de l'année, il demeure 20 rue de Lille.

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Généalogie "dite délirante "

1852, il s'installe 66 rue des Martyrs, puis à l'hôtel de Normandie rue du Chantre, rue Neuve-des-Bons-Enfants, chez Gautier 14 rue de Navarin, chez Staler 24 rue Bréda et à la maison municipale de santé du docteur Dubois pour érysipèle 110 rue du faubourg Saint-Denis (aujourd'hui le 200) il termine cette année au 9 rue du Mail.

1853 nouveau séjour pour"fièvre" à la maison Dubois; vient habiter 2 rue du faubourg Montmartre. Il est conduit d'urgence à l'hospice de la Charité puis à la clinique du docteur Blanche, sorti en mai, y retour,e en octobre. Il va vivre chez sa tante Labrunie 54 rue Rambuteau puis à Saint-Germain-en-Laye.

Son dernier domicile parisien connu est le 13 rue Neuve-des-BonsEnfants. Son ami Charles Asselineau fut le dernier à le rencontrer vivant rue du Bouloi, au Café de l'Epoque à l'angle du passage Véro-Dodat.

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Charles Asselineau

 D'après les textes établis par Albert Beguin et Jean Richer, Oeuvres, Gerard deNerval bibliothèque de la pléïade Paris 1966

 

(*A VERIFIER)

11:45 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg! Digg

O-KEW MY George Sand et l'exposition Catlin

PAR BERNARD VASSOR

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GEORGE CATLIN PORTRAIT DE NUAGE BLANC*
CHEF DES IOWAYS 
Après avoir visité l'exposition, George Sand écrivit à Alexandre Vattemare* pour lui exprtimer le grand intérêt dans l'oeuvre de Catlin. "Les sauvages" l'avaient vivement inpressionnés par le luxe et l'étrangeté de leurs costumes, par la beauté de leur race, et de leur physionomie douce et affectueuse. George Sand exprima le désir de rencontrer le peintre et d'interroger les indiens. Elle déclare  qu'elle pourrait écrire quelques feuilletons qui pourraient être utiles à monsieur Catelin. Sand obtint satisfaction, et Catelin put se vanter fréquenté à la salle Valentino toutes les personalités parisiennes de premier plan : le ministre de l'intérieur, le préfet de Police, George Sand, Victor Hugo et de nombreux journalistes.
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Tony Johanot : Petit Loup au chevet d'Okwé my
*Nuage Blanc, selon Sand, qui ses informations d'une notice d'Hyppolite Vattemare fils intitulée :
Notice sur les Indiens Ioways, et sur Nuage Blanc, premier chef de la tribu venu des plaines du Haut-Missouri Imprimerie de witterssheim 1845, 24 p.
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*Alexandre Vattemare 1796-1864, était un artiste de théâtre, transformiste ventriloque, était organisateur de spectaclesmedium_vattemare_à_montmartre_02.jpg en Angleterre. Revenu en France il s'établit à Marly le Roi (faire recherches). Sa sépulture au cimetière Montmartre est régulièrement entretenue. Son fils, Alfred Vattemare (1825-1883) fut premier vixaire de Notre Dame de Lorette.
 
Pierre -Alain Tillette, Catalogue du fond des Etats-Unis, précédé d'une étude sur Alexandre Vattemare et la bibliothèque américaine de la Vile de Paris, Mairie de Paris, 2002 
 

00:15 | Tags : O-KEWE MY, CATLIN, VATTEMARE, GEORGE SAND, BAUDELAIRE, VICTOR HUGO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/06/2007

O-KEWE MY RE-SUITE....Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres ?

PAR BERNARD VASSOR

medium_indiens_05_sepia.jpg 

Les dernières informations en notre possession nous permettent de retrouver sans doute la véritable identité de notre jeune squaw. D'après le répertoire des oeuvres de George Catlin, ce serait sous le nom de

  Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres

que ce nom figure au catalogue ( traduction incertaine).


Voici l'adresse en version non traduite du site consacré à la culture des Ioways medium_ioways_image_05_sepia.jpg

Notre association a l'intention d'organiser une cérémonie traditionnelle amérindienne avec ceux qui voudraient bien se joindre à nous. Secte ou association ésotérique s'abstenir....

S'il venait à l'idée saugrenue de l'adjointe à la culture ou de son chargé de mission à la mairie du XVIIIéme, de se manifester, qu'ils sachent qu'ils ne seront pas les bienvenus 


13:15 Publié dans Evènement | Tags : O-KEWE MY, CATLIN, VATTEMARE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PARUTION D'UN OUVRAGE SUR LE MUSEE DE MONTMARTRE PAR YVONNE SINGER LECOCQ

PAR BERNARD VASSOR

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UN OUVRAGE DE NOTRE AMIE YVONNE SINGER-LECOCQ
SOUS-TITRE
MAISON-MUSE
Les souvenirs vrais du Musée de Montmartre 
Yvonne Singer-Lecocq a travaillé dans le journalisme et l'édition avant de publier des livres d'histoire et des romans historiques (dont une biographie d'Elisabeth Dmitrieff, dont une place dans le troisième arrondissement de Paris porte le nom depuis le 8 mars 2007). Ayant vécu au pied de la Butte Montmartre, il lui est apparu évident, le moment venu, de se faire l'interprète de la Maison-Muse.
Cet ouvrage est dédié à son frère Gérard Singer, peintre et sculpteur (1929-2007)

Si je vous dis qu'un long chapitre est consacré au
PERE TANGUY
je ne doute pas que vous alliez vous précipiter chez votre libraire préféré pour vous  procurer cet ouvrage qui retrace l'histoire, depuis son premier locataire qui eut le bon goût de jouer Molière et de l'imiter au point de tomber en syncope au cours d'une représentation du "Malade imaginaire", et, transporté dans un cabaret trouva la mort avant même que le secours de l'église vint lui délivrer l'extrême onction. Amoureux moi-même de Montmartre, j'ai ainsi découvert une grande quantité d'informations et d'anecdotes.
P.s, pour le moment, j'hésite à retirer ce que j'ai dit au sujet des membres de la direction du musée de Montmartre, les responsables n'ayant toujours pas eu de temps à répondre à mon message, je retire tout le bien que j'en disais. Il n'y a toujours rien de changé la direction est toujours aussi peu disponible, et n'a pas respecté un accord que nous avions convenu...............  
 

11:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LES INDIENS IOWAYS

PAR BERNARD VASSOR

La jeune indienne morte à Paris en 1845, appartenait à la tribu des ioways 

Site George Catlin 

Quelques titres de tableaux de George Catlin ; Peintures_de_Catlin_des_ioways.pdf

Collection indienne de George Catlin, toujours sur le superbe site cité plus haut :

Collection_indienne_de_Catlin.pdf

Squaws peintes :

Squaw
10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc
11. Ruton--je, pigeon sur l'aile
12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres
13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre
14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc
15. Corsaire, un papoose.

12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres, est sans doute celle qui fut inhumée au cimetière Montmartre.

 

 

08:55 Publié dans CIMETIERE MONTMARTRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/06/2007

O-KEWE MY SUITE....

Par Bernard VASSOR

 
 
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medium_bocal_terre_O-kéwé_my._02.jpg
Ce petit bocal contenant un peu de terre qui avait servi à l'enfouissement du cercueil de la jeune indienne, sera bientôt le seul élément de son passage au cimetière de Montmartre. En effet sur la la ligne 3 de la division 30, toutes les concessions ayant été abandonnée, j'ai découvert que cette ligne allait être supprimée. Les nombreux coups de téléphone à la suite du précédent article me demandant ce qu'il faudrait faire pour conserver la mémoire de cet évènement me laissent perplexe. Si vous avez des idées, écrivez-moi à l'adresse de ce blog : marber@noos.fr  
 
..............A SUIVRE...................

16:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

13/06/2007

EGLISE SAINT-HONORE PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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medium_eglise_saint_honoré_plan_quartier_05.jpg
  SUR CE PLAN, NOUS VOYONS DANS LA PARTIE A,
L'EMPLACEMENT DE L'ÉGLISE SAINT-HONORE 
SUR LA PARTIE B, ÉTAIT L'ANCIENNE CHAPELLE SAINT-CLAIR.
L'église, la chapelle et les terrains formant le cloitre furent vendus comme biens nationaux par les décrêts de juillet à décembre 1790. :
"Les échoppes adossées au mur de ladite église font partie de la présente vente à l'exception de celle joignant la maison sous laquelle est le passage Saint-Bloin et dans l'emplacement de cette échoppe, l'adjudicataire sera tenu de laisser dans toute la hauteur des bâtiments qu'il pourra faire éléver un espace de six pieds ainsi qu'il est figuré sur le plan afin de conserver les jours du passage Saint-Bloin.
Fait et donné  l e 8 février 1792." 
La maison en suite de ladite chapelle est occupée par la dame Veuve Riche marchande de tabac; ensuite est une boutique du sieur Paret (...) La petite maison par le sieur Paret, la veuve Riche et l'abbé Vautier dont les locations montent à onze cent dix huit livres (118)" 
Les démolies complètes ont commencé à partir de 1807. Les magasins du Louvre qui s'étaient ensuite porté acquéreur avaient différé la démolition en attendant la récupération curieuses fenêtres ogivales qui devaient être remises dans les cours de Saint-Fargeau ou de Carnavalet. 
Ensuite, le ministère des finances occupa les lieux, puis laissa de nombreuses années à l'abandon les bâtiments éventrés de l'angle de la rue Croix des Petits Champs. Des travaux interminables se poursuivent ....

13:35 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'IMPASSE SAINT-SAUVEUR, PARIS DISPARU ( EN 1913)

PAR BERNARD VASSOR

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D'abord appelée impasse Saint-Claude à ne pas confondre avec l'autre du même nom qui était dans le marais.
La demoisellle Beauvoisin vint y habiter avec le comte du Barry, maquereau de son état.
A SUIVRE....... 

 

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LA RUE DES DEUX PORTES, SUITE, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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RUE DUSSOUBS 

Au moyen-age, elle portait le joli nom de rue Gratte-cul, puis rue Tire-Vit, (les historiens ont toujours écrit rue Tire V..) rue Tire-Boudin, enfin rue Marie Stuart. A la fin du XVIIéme, elle fut prolongée jusqu'à la rue Thévenot et prit le nom de rue Des-Deux-Portes-Saint-sauveur. En 1913, l'opération de voirie destinée à élargir la rue Dussoubs, fit disparaître les maisons du 1, 3, 5, 7 et 9. Cette partie entre les rues Grenetta et Tiquetonne, ne comptait en 1292, qu'un seul habitant soumis à la taille.

Cette dernière maison avait été habitée par  Marie-Anne de Cupis, danseuse plus connue sous le nom de "La Camargo" (1710-1770) qui eut dit-on mille et un amants. La demoiselle Paganini, première danseuse de Lisbonne, la maison de madame de Bragelonne, le marquis d'Osmond qui avait deux maisons, l'une à l'angle de l'actuelle rue Marie Stuart, et l'autre qui abrita la demeure de la très connue "Petite comtesse" Gourdan. C'est sans doute la proximité de l'hôtel de Bourgogne qui attira toutes les danseuses qui vinrent habiter cette rue pourtant mal fréquentée, véritable coupe-gorge la nuit. C'est pour cette raison que les portes qui bordaient cette rue étaient fermées la nuit.

08:18 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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